Pour pratiquer le tourisme d’affaires, un pays est censé remplir au moins quatre conditions : un parc hôtelier de bonne qualité, un système de transport fiable, de bons restaurants et des salles de réunion d’une grande capacité pouvant accueillir des centaines de personnes.
L’offre hôtelière s’est considérablement enrichie et diversifiée. Les hommes d’affaires les plus exigeants trouveront sûrement leur compte dans la gamme variée des établissements dont le Congo s’est doté. A Brazzaville, le Ledger, le Radisson Blu, l’Olympic Palace, le Ramada ou le Mikhael’s offrent le niveau de confort requis par les visiteurs d’un certain rang et disposent de salles de réunions suffisamment spacieuses où peuvent se réunir plusieurs dizaines de personnes venues d’Afrique, d’Europe, des Etats-Unis ou d’Asie. Pointe-Noire, la deuxième ville du pays, n’est pas en reste sur le plan de l’hôtellerie et des salles de conférences dont les conditions acoustiques et sécuritaires permettent le bon déroulement des réunions d’affaires.
Ollombo, avec son magnifique Pefaco Hôtel Alima Palace offre également toutes les conditions pour le tourisme d’affaires et de congrès.
En matière de restaurants, tout est question de goûts et de budgets. À Brazzaville et à Pointe-Noire, les amateurs de spécialités européennes ou africaines trouveront de quoi satisfaire leurs papilles gustatives. Des chefs au savoir-faire reconnu s’activent derrière les fourneaux des restaurants de bonne réputation tels que Mami Wata, au bord du fleuve Congo avec vue sur Kinshasa, sur l’autre rive, ou le Nénuphar, situé au Plateau-Ville, dans un environnement tranquille où on peut déguster des plats congolais raffinés. De toute façon, rien ne sert de se crever les méninges pour trouver l’endroit idéal pour le dîner : les restaurants des grands hôtels figurent parmi les meilleures tables des principales villes congolaises.
Le Congo a fait des efforts considérables ces dernières années pour se doter d’un réseau routier de bonne qualité, de nature à faciliter la mobilité de ses hôtes qui seraient amenés à se déplacer par la route à l’intérieur du pays. Le voyage de Pointe-Noire, dans le sud, à Ouesso, dans le nord, en passant par Brazzaville, se fait sans entrave, sur une route intégralement bitumée. Le trafic est fluide, une fois qu’on sort de Brazzaville où par endroits il faut vaincre quelques embouteillages aux heures de pointe.
Des infrastructures aéroportuaires ont été construites, rénovées ou réhabilitées. Le Congo, qui dispose d’aéroports internationaux (Brazzaville, Pointe-Noire, Ollombo, Ouesso et – prochainement – Nkayi) de bonne facture a donc des arguments à faire valoir. À cela s’ajoute le rôle de la compagnie nationale Ecair, qui assure des vols quotidiens entre Brazzaville et Pointe-Noire d’une part, et des vols réguliers entre Brazzaville et un certain nombre de villes d’Afrique de l’Ouest, Paris, Bruxelles et Dubaï d’autre part. Sans oublier que d’autres compagnies aériennes privées, telles que Canadian Airways Congo et Trans Air Congo (TAC) sont très actives dans le pays. Trans Air Congo assure plusieurs liaisons quotidiennes entre Brazzaville et Pointe-Noire, entre Brazzaville et le Benin (6 vols par semaine), entre Brazzaville et le Gabon (3 vols par semaine) et entre Brazzaville et le Cameroun (2 vols par semaine).
Le Congo dispose d’infrastructures propices à l’organisation de grandes rencontres internationales pouvant réunir des centaines de personnes.
À Brazzaville, le palais des congrès est bien adapté à ce genre de rencontres. Cet imposant bâtiment, situé sur le boulevard Alfred Raoul, au cœur de Brazzaville, en face du ministère des Affaires étrangères, accueille des congrès, des séminaires, des forums économiques et des conférences sous-régionales et internationales réunissant des centaines de participants dont certains viennent des quatre coins du monde. Le ministère des Affaires étrangères dispose également d’un centre de conférences bien équipé et suffisamment grand pour accueillir des conférences internationales.
Pointe-Noire compte également des salles de réunions et de conférences spacieuses où peuvent se réunir plusieurs dizaines de personnes venues d’Afrique, d’Europe, des Etats-Unis ou d’Asie. C’est dans la cité océane qu’est organisé chaque année depuis 7 ans le Forum International Green Business.
Un autre palais des congrès est en construction à Kintélé, dans le département du Pool (district d’Ignié) au nord de la capitale. Cette localité où une université, un complexe sportif, des hôtels de grand standing, etc. sont sortis de terre ces dernières années et qui a accueilli le gros des activités liées aux jeux africains de 2015 organisés au Congo, se transforme à vue d’œil.
La présence d’un viaduc reliant Kintélé à TalaNgai constitue un gain de temps pour les automobilistes qui se rendent dans le nord de Brazzaville. Cette réalisation a permis de désengorger le trafic dans la partie nord de la capitale. La circulation est fluide sur cet ouvrage long de près de 7 km et inauguré en 2015. Les touristes venus dans le cadre d’un congrès se déroulant à Kintélé auraient le loisir de descendre dans un hôtel huppé du centre-ville et faire des va-et-vient quotidiens.