Les participants venus de 16 pays d’Afrique centrale et de l’est, se sont en effet donné six mois pour rendre effectif ce fonds
La conférence extraordinaire de Brazzaville sur l’accélération de la mise en place effective du fonds bleu du bassin du Congo a débouché sur une annonce concrète. Dans la copie qui a sanctionné les travaux, figurent à la fois une proposition de mise en place des organes de fonctionnement, le plan d’action de mobilisation des capitaux et les 16 premiers projets prioritaires notamment.
“Tout est question de volonté politique. Nous avons trop longtemps considéré que l’écologie était un luxe de pays riches. Se faisant, nous avons passivent permis aux pollueurs industriels de la planète de se servir de notre continent comme déversoir et champs d’expérimentation. (…) Il nous faut établir un rapport de force crédible. Le fonds bleu comme tous les autres, se doit d’être opérationnel,” a déclaré Arlette Soudan Nonault, la Ministre Congolaise du Tourisme et de l’Environnement, secrétaire de la commission climat du bassin du Congo.
Il est question de transformer la structure des économies du bassin du Congo, grâce une exploitation durable des ressources naturelles qui abondent dans cette région du monde et minimiser les effets du changement climatique.
Le bassin du Congo, ce sont 250 millions d’habitants sur une superficie hébergeant 10 % de la diversité mondiale ; il est irrigué par le fleuve Congo long de 4700 kilomètres, avec le 2ème débit du monde après l’Amazonie.
En novembre 2018 à la Cop 23 prévue à Bonn en Allemagne, les États africains à la suite des travaux de Brazzaville auront ainsi une position commune.
Source : journaldebrazza.com