La cérémonie s’est déroulée, le 14 février, sous les auspices du vice-Premier ministre, Firmin Ayessa, qui avait à ses côtés le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili.
Le vice-Premier ministre, chargé de la Fonction publique, de la réforme de l’État, du travail et de la sécurité sociale a déclaré que le lancement de cette première édition de la caravane représentait un grand moment dans la restructuration des stratégies de développement du continent.
Expliquant les péripéties de la Charte africaine du tourisme durable et responsable, il a signifié que c’est en s’inspirant de l’expérience marocaine en la matière que vingt-six pays du continet se s’étaient réunis à Marrakech, le 10 novembre 2016, en marge de la COP 22, pour convenir de la signature de ce document. Celui-ci s’appuie sur les principes de sauvegarde et de valorisation du patrimoine naturel, de préservation du patrimoine culturel et de l’identité locale, d’intégration de l’économie locale et régionale, de diversification de l’offre touristique et de son insertion dans l’économie verte et durable, d’équité, d’éthique, de responsabilité sociale et de bonne gouvernance.
Pour sa part, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, est convaincue que la caravane qui vient d’être lancée va pouvoir enfin faire bouger les lignes de la perception du développement du tourisme sur le continent. Car, a-t-elle insisté, le tourisme est un phénomène majeur de société, pas seulement en tant que fait économique de premier plan, mais aussi comme réalité socioculturelle d’envergure internationale, partie intégrante de cette fameuse mondialisation à laquelle tous sont confrontés.
« J’ose espérer, que la tenue de l’événement que constitue le lancement de cette caravane de la Charte africaine du tourisme durable et responsable à Brazzaville servira la cause africaine d’un tourisme plus humain et qui ne tienne pas compte que des gains économiques à très court terme. C’est ici que se pose le problème de rentabilisation du tourisme durable. A ce sujet, je dirai simplement que le tourisme durable est le meilleur gage d’une rentabilité durable, de par la reproduction de l’activité touristique elle-même, car il permet de préserver l’attractivité et donc le succès d’une destination », a souligné Arlette Soudan-Nonault.
Source: www.adiac-congo.com