En présence de Madame Korotoumou Ouattara, Représentante de la Banque Mondiale au Congo, de Monsieur Malèye Diop, Représentant du PNUD au Congo, et du Représentant du Secrétaire Général de la CEEAC, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a ouvert ce lundi 26 juillet 2019, l’atelier de formation sur l’évaluation des Besoins Post-Catastrophe (PNDA) et le Cadre de Relèvement (DRF).
Cette formation entre dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord de Sendai, adopté le 18 mars 2015 par 187 Etats dont le Congo, dans la perspective de réduire considérablement les pertes en vies humaines et les dommages matériels causés par les catastrophes naturelles d’ici à 2030.
Monsieur le Représentant du Secrétaire Général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale ;
Monsieur le Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement au Congo ;
Monsieur le Représentant de la Banque Mondiale au Congo ;
Monsieur le Représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Congo ;
Vénérable Présidente de la Commission Environnement du Sénat ;
Honorable Vice-Président de la Commission Plan, Aménagement du Territoire et Infrastructures, Membre du Réseau des Parlementaires pour la Résilience en Afrique Centrale(REPARC) ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux ;
Mesdames et Messieurs ;
Chers Participants,
Je voudrais avant tout propos souhaiter la bienvenue en terre Congolaise et particulièrement à Brazzaville, la capitale de notre pays, à tous nos hôtes venus de l’étranger.
Je voudrais également tous vous remercier pour avoir répondu positivement à notre invitation et honorer de votre présence la cérémonie d’ouverture de cet atelier de formation sur l’évaluation des Besoins Post-catastrophe et le cadre de relèvement et ce, en dépit de vos occupations respectives.
Mesdames et Messieurs,
Les catastrophes naturelles sont de plus en plus récurrentes et occupent de ce fait l’espace médiatique tant la désolation humaine et économique qui en résulte interpelle notre conscience collective.
Les phénomènes climatiques extrêmes tels que les ouragans, les cyclones, les tsunamis et les pluies diluviennes ont été ces dernières années à l’origine de nombreuses pertes en vies humaines et de destructions massives.
Selon le Centre de Recherches sur l’Épidémiologie des Désastres, entre 1994 et 2015 plus de 8 600 catastrophes naturelles ont fait plus de 1.500.000 morts sur l’ensemble de la planète, soit près de 76 000 victimes par an, directement liés aux phénomènes naturels.
Les experts prédisent une accentuation de ces phénomènes dans les années à venir du fait des changements climatiques pour lesquels nous tardons encore à formuler une réponse appropriée malgré nos multiples engagements.
Face aux aléas climatiques, l’Afrique semble malheureusement mal préparée et démunie et la sous-région Afrique Centrale figure parmi les régions du monde les plus vulnérables aux catastrophes naturelles…