Brazzaville 15 décembre 2021, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT , Ministre de l’Environnement ,du Développement Durable et du Bassin du Congo, a lancé en mode virtuel, au nom de son Excellence Monsieur le Président de la République, les travaux du Segment Ministériel de la Conférence des Parties Contractantes à la Convention d’Abidjan , Sous le thème : la gouvernance des océans défis et perspectives pour un développement durable en Afrique en présence du président du bureau, des ministres en charge de l’environnement , du représentant de l’ONU, environnement ainsi que les experts de la convention d’Abidjan.
Elle a annoncé que l’objectif principal du segment ministériel est de procéder à la validation des recommandations faites lors du segment des experts qui s’est tenu deux jours plus tôt.
Cette Convention Signée il y’a 40 ans a pour objet la protection et le développement du milieu marin et côtier de l’Afrique de l’ouest et du centre a déclaré la ministre . Elle a par ailleurs signifié que l’objectif 14 du développement durable du programme des Nations Unies pour l’Environnement est parfaitement en phase avec la Convention , visant la conservation et l’exploitation durable des océans, mers et des ressources marines. La ministre a expliqué que l’océan Atlantique n’est pas seulement un réservoir de la biodiversité , et le fournisseur essentiel du maintien de la vie sur terre, mais il est aussi un régulateur climatique à l’instar des autres océans . Elle a signalé que pour maintenir l’équilibre du vivant et du climat , l’océan offre grâce à ses écosystèmes des ressources indispensables, mais cet équilibre est fragile, car ces écosystèmes sont menacés . Madame la ministre a ajouté au regard des menaces , et défis à relever , le Congo sous l’impulsion du premier écologiste le Président Denis SASSOU NGUESSO, a mis en œuvre plusieurs mesures conservatoires, telle l’interdiction de la production, de l’importation et de l’utilisation des sacs en plastique, l’élaboration et la validation des plans d’actions des 4 protocoles additionnels de la Convention d’Abidjan, la création des aires marines protégées ,et la participation au projet « strong high seas » de la région de l’Atlantique Sud .
La ministre a évoqué le rôle que joue la convention en étant la tribune d’échange des informations et la garantie d’une approche communes de nos zones marines et côtières, du golf de Guinée. Elle a ajouté , depuis sa signature en 1981, la Convention n’a cessé de communiquer , informer , éduquer et sensibiliser en vue de maximiser les avantages d’un développement durable des milieux marins dans sa zone géographique.
Madame la ministre a signalé que durant les deux jours écoulés , les experts ont été invités à s’exprimer sur les documents mis à leur disposition , a cet effet le segment ministériel va devoir poursuivre les travaux en tant qu’organe chargé de la validation de ces documents. Afin d’aboutir au développement durable des pays de la convention, la ministre a notifié que les parties contractantes, devront se concentrer sur un programme de travail 2020-2024 tout en donnant la priorité aux questions essentielles pour une bonne gouvernance des océans .
En vue d’une gestion participative des écosystèmes des océans , le gouvernement Congolais utilisera les résultats de la COP13 pour la sensibilisation des populations des zones côtières .
La ministre a insisté sur le fait que s’il est un espace prioritaire dans la lutte contre les changements climatiques, l’océan en est également l’une des principales victimes.