La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, Arlette SOUDAN NONAULT, a reçu en audience, ce lundi 14 février 2022, Madame Fatoumata Barry MAREGA, Cheffe de Bureau et Représentante de l’UNESCO au Congo, accompagnée de M. Bandiougou DIAWARA, Conseiller régional en sciences naturelles du Bureau de l’UNESCO pour l’Afrique centrale.
Les points abordés ont porté sur les différents aspects de la coopération entre la République du Congo et l’UNESCO. En effet, cette visite de M. Bandiougou DIAWARA à Brazzaville est le prolongement des échanges déjà engagés entre le Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo et l’UNESCO.
Faisant la synthèse de la coopération entre le Congo et l’UNESCO, M. Bandiougou DIAWARA s’est dit déterminé à booster les relations avec le Congo dans le domaine de l’environnement au moment où l’UNESCO est en train de procéder à la mise en œuvre de son programme de coopération 2022-2023. A ce propos, il a souligné devant la presse: « Nous venons d’avoir des échanges très constructifs et fructueux avec Madame la Ministre sur les différents aspects de notre coopération avec le Ministère qu’elle a la responsabilité de diriger. C’est une séance de travail qui été pragmatique, et Madame la Ministre nous a fait des propositions très concrètes, et nous avons convenu notamment de travailler ensemble à la redynamisation du comité national du Congo en charge de la mise en œuvre du programme de l’UNESCO sur l’homme et la biosphère ».
Tenant compte de la situation au Congo sur cette question, le Conseiller régional de l’UNESCO, a souligné la volonté de l’UNESCO de renforcer le soutien auprès des pays en les aidant à bien gérer les sites de l’UNESCO, et de les accompagner également à en créer d’autres.
Pour bien situer les responsables de l’UNESCO concernant toutes ces questions, la Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo a passé en revue tous les différents textes et accords régissant la notion de l’homme et la biosphère. Elle a saisi cette occasion pour faire le tour d’horizon concernant le dossier MAB et de convenir d’un prochain atelier qui permettra de mettre en place une feuille de route fiable en associant le PNUE. Selon Madame la Ministre, il existe plusieurs textes qui ont favorisé la mise en place du projet MAB depuis 1970. Ces textes ont été entérinés par un décret signé en 1982 portant création du Comité national Homme et sa biosphère. Il sera question de les actualiser afin de les contextualiser par rapport aux attentes de l’UNESCO. Pour ce faire un document historique comportant tous les détails a été remis aux diplomates de l’UNESCO. Madame la Ministre en a profité pour faire connaître les urgences qui préoccupent son département, notamment, la création de l’Institut de recherches pour les tourbières et les mangroves, ainsi que le besoin de moyens conséquents pour développer l’écotourisme dans les zones de tourbières. Le tourisme mémoriel a été également évoqué en citant l’exemple de la Baie de Loango..
Avant de se quitter, Madame la Ministre a remis à la délégation de l’UNESCO les fiches techniques des 61 projets sectoriels et ont convenu pour les prochaines étapes, de la nécessité de mobiliser les ressources et d’élaborer les notes conceptuelles. Une visite conjointe dans la zone de Dimonéka, d’Odzala et de Pointe-Noire est prévue dans les prochains jours.