Déclaration du Gouvernement à l’occasion de la journée internationale de la couche d’ozone lue par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Le 16 septembre de chaque année, l’humanité toute entière célèbre la Journée Internationale de la couche d’ozone. A cette occasion, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo a fait une déclaration au nom du Gouvernement.
C’est sur le thème : « Le 35ième anniversaire de la signature historique du protocole de Montréal» qu’est célébrée la Journée Internationale de la couche d’ozone de cette année. Ce thème reconnaît le large impact positif du Protocole de Montréal sur le changement climatique et la nécessité d’agir en collaboration pour forger des partenariats et développer une coopération mondiale afin de relever les défis climatiques et protéger la vie sur terre pour les générations futures. Ce thème nous exhorte à vivre en harmonie avec la nature, par le changement des politiques et des choix des modes de vie plus écologiques, indemnes des substances qui appauvrissent la couche d’ozone.
Dans ce contexte, notre pays sous l’impulsion de son excellence Denis SASSOU NGUESSO, chef de l’Etat, Premier écologiste du Congo, a ratifié le protocole de Montréal et les amendements qui le complètent dont le dernier est celui de Kigali.
Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a saisi cette occasion pour appeler à une prise de conscience collective pour la préservation de la couche d’ozone : « Je lance ici une nouvelle fois un appel aux importateurs, aux commerçants, aux techniciens frigoristes et aux industriels du froid, afin qu’ils abandonnent définitivement l’usage des gaz HCFC, HFC et leurs mélanges respectifs au profit des gaz réfrigérants dit naturels qui m’ont d’impacts négatifs ni sur la couche d’ozone, ni sur le climat. Pour ce faire, des contrôles seront effectués sur toute l’étendue du territoire national et au niveau des frontières, avec le concours de la douane et de la force publique, afin d’éradiquer le trafic des gaz interdits par le protocole de Montréal. Pour ceux qui se livrent à ce genre de négoce illicite, comme d’ailleurs pour ceux qui croient pouvoir s’affranchir de l’obligation de réaliser et de faire valider une étude d’impact environnemental et social en préalable à tout projet susceptible d’affecter nos écosystèmes, le temps de l’impunité et de l’irresponsabilité doit cesser », a-t-elle conclu.
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