La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a accordé, le 19 janvier à Brazzaville, une audience au directeur régional de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture(Unesco) pour l’Afrique centrale, Paul Coustère. Les deux personnalités ont évoqué l’importance du sommet des trois grands bassins forestiers de la planète et la décennie de l’environnement.
Paul Coustère a confirmé la participation active de l’Unesco au sommet qui réunira à Brazzaville les acteurs de la lutte pour la protection de l’environnement, notamment les bassins de la planète que sont le Bassin du Congo, l’Amazonie et celui du Bornéo Mékong.
« La République du Congo est engagée dans un certain nombre d’actions, à la fois nationales, continentales et globales en faveur de l’agenda de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. Nous avons pu échanger sur l’ensemble des points communs ainsi que des perspectives, surtout de l’organisation en juin du sommet sur les trois bassins. Nous allons nous mobiliser au sein de l’Unesco afin de faire de ce sommet un moment important pour trouver des solutions techniques, diplomatiques et financières pour garantir l’avenir », a indiqué Paul Coustère.
Arlette Soudan-Nonault, coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, a profité de ce moment d’échange pour aborder le point sur la protection des biosphères, en particulier celui de Dimonika dans le Kouilou ainsi que de l’implantation à Brazzaville de la radiotélévision communautaire de l’environnement.
Ce sommet servira de cadre de concertation pour la création d’une coalition mondiale pour la protection de l’environnement et de la biodiversité. Le second du genre, il est initié par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, après celui tenu du 31 mai au 3 juin 2011.
Rappelons qu’à la COP27, le président du Congo, en sa qualité de président de la Commission climat du Bassin du Congo, lançait un appel à l’instauration d’une décennie mondiale de l’afforestation. Une solution congolaise proposée à l’ensemble du monde dans la lutte contre le changement climatique. Il a réitéré cet appel au corps diplomatique, le 5 janvier dernier, lors de l’échange de voeux de Nouvel An.
Source : adiac-congo