La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a présidé, le 24 octobre à Brazzaville, par visioconférence, en sa qualité de coordinatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC), la réunion des experts visant à soumettre aux ministres des pays membres du Bassin du Congo une stratégie régionale sur la finance du marché carbone.
Le document finalisé sur la stratégie régionale sur la finance du marché carbone sera présenté aux ministres, en prélude aux assises du sommet des trois bassins.
Les marchés carbone, également nommés systèmes d’échange de quotas d’émissions ou système de permis d’émissions négociables sont des outils réglementaires facilitant l’atteinte pour tout ou partie des objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre déterminés.
Les marchés carbone forestiers et non forestiers devraient apporter aux pays membres de la CCBC 40% de leur produit intérieur brut. L’Accord de Paris reconnait que les parties peuvent choisir de coopérer volontairement à la mise en œuvre de leur contribution nationale déterminée pour relever le niveau d’ambitions de leur mesure d’atténuation et d’adaptation.
« La finance carbone et les paiements pour les services environnementaux prennent de plus en plus de l’ampleur. Et, l’extension du marché carbone serait estimée à plus de 400 milliards dollars US à partir de 2030. Vous comprendrez que les Etats de la CCBC ont décidé de se doter d’une stratégie régionale afin de se positionner sur le mécanisme financier existant et à venir », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault.