La capitale congolaise accueille de jeudi à samedi, et pour la deuxième fois de l’histoire, le sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde, Amazonie, Congo et Bornéo Mékong, qui représentent le principal poumon de la planète et régulateur du climat mondial. Le sommet va réunir plus de 3 000 participants.
Ce sont les experts qui ouvrent le sommet avant que les ministres ne prennent le relais vendredi. Les chefs d’État interviendront samedi pour clore l’événement. Selon les organisateurs, plusieurs présidents africains sont attendus en plus de l’hôte du sommet, le président Denis Sassou Nguesso.
Ils viendront notamment de la République démocratique du Congo, du Kenya, du Rwanda, du Togo, de la Guinée-Bissau, des Comores et du Gabon. Mais aucun chef d’État d’Amazonie ou d’Asie ne fera le déplacement.
Environnementalistes, scientifiques, ONG et représentants d’organisations internationales vont tous se réunir pour se pencher sur les écosystèmes du bassin du Congo, de l’Amazonie et de Bornéo-Mékong, présentés comme des « poumons de la planète ».
Le principal objectif du sommet est de « construire une coalition mondiale pour accélérer la transition énergétique ».
« Les trois bassins représentent 80% des forêts tropicales du monde et trois quarts de sa biodiversité », souligne Arlette Soudan Nonault, ministre congolaise de l’Environnement. Selon elle, le sommet prendra fin sur « une déclaration de principe très forte », visant, dit-elle, à « pérenniser la conjugaison des trois bassins », alors même qu’une partie des pays concernés sera absente.