La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, en sa qualité de coordinatrice de la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC), a indiqué, le 26 décembre à Brazzaville, que la table ronde des bailleurs de fonds pour financer le plan d’investissement de la commission aura lieu l’année prochaine.
L’annonce a été faite au terme de la visite des locaux du siège de la CCBC et du Fonds bleu pour le bassin du Congo (F2BC) afin d’impulser la dynamique des investissements, des Etats et des bailleurs de fonds internationaux. Ce siège, répondant aux standards internationaux, est un espace de plus de 1300 m2 situé au centre-ville de Brazzaville.
« Nous avons eu les contributions des Etats qui nous ont permis de pouvoir nous installer. Mais nous avons la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) qui va pouvoir nous accompagner dans le paiement du loyer. En début 2024, la BEAC, la ministre coordinatrice de la CCBC, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la Banque mondiale et le Pnud feront la tournée des dix pays du bassin du Congo pour présenter le plan d’investissement à nos chefs d’Etat qui est chiffré à dix milliards de dollars, afin que nous allons à la table ronde des bailleurs de fonds qui permettra de financer le plan d’investissement des projets intégrateurs du bassin du Congo », a déclaré la ministre Arlette Soudan-Nonault.
La CCBC et le F2BC sont deux institutions de l’Union africaine. La CCBC compte dix-sept Etats membres et est alliée aux autres grands bassins tropicaux du monde, notamment celui de l’Amazonie ainsi que de l’Asie du Sud-Ouest. C’est un protocole normalisé et harmonisé sur les gaz à effet de serre pour promouvoir l’intégrité du marché de carbone et les investissements relatifs aux activités économiques résilientes aux changements climatiques dans les pays membres.
« Nous recrutons actuellement le personnel afin de travailler pour la CCBC et pour le F2BC. Parce qu’il faut suivre ce que la BEAC va proposer aux Etats, dans le cadre du plan d’investissement et puis l’administration du bassin du Congo », a-t-elle ajouté.
Par contre, le F2BC est un fonds international de développement qui vise à permettre aux États de la sous-région du Bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, notamment celles des fleuves. L’accord portant création de ce fonds a été signé par douze pays de cette sous-région, le 9 mars 2017, dans la ville d’Oyo, en République du Congo.
Source : Adiac