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Changements climatiques : le projet IKI 2 démarre bientôt

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a reçu, le 23 janvier à Brazzaville, les experts internationaux et nationaux pour échanger sur le démarrage effectif de la deuxième phase du projet Initiative internationale pour le climat (IKI 2).

La République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC) sont concernées par le projet IKI 2 qui est d’une grande ampleur pour l’atténuation des changements climatiques ainsi que l’adaptation de leurs effets dans les pays en développement.

Financé par le gouvernement allemand, ce projet implique davantage les experts nationaux des deux Congo, du Programme des Nations unies pour l’environnement ainsi que ceux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

« Nous travaillons de commun accord avec le ministère pour l’exécution du projet IKI 2. Avec la ministre, nous avons parlé des tenants et aboutissements de ce projet. Très prochainement, nos délégations, en collaboration avec les chercheurs, se rendront sur le terrain. D’ailleurs, les diplomates de la RDC s’étaient rendus ici, au Congo, pour visiter et s’informer des tourbières de la Cuvette », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de la FAO au Congo et cheffe de mission.

Outre des diplomates, la représentante de la FAO au Congo a affirmé que les chercheurs de l’Université Marien-Ngouabi et de la Grande-Bretagne sont impliqués pour ce projet car les tourbières sont les premiers séquestreurs du carbone.

Précisons qu’une tourbière est une zone humide colonisée par la végétation dans un milieu saturé en eau. On y trouve la tourbe, une matière végétale fossile pauvre en oxygène où la décomposition des matières organiques est ralentie. Bien que les tourbières couvrent la surface terrestre, elles stockent de milliards de tonnes de carbone, autant de carbone que celui contenu dans toute la biomasse terrestre et deux fois plus que dans toutes les forêts.

Source : Adiac