La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a ouvert, le 19 mars à Brazzaville, les travaux du quatrième atelier du groupe de coordination nationale du projet zones clés pour la biodiversité en République du Congo dont l’objectif est de présenter l’utilité de ces zones, dans le cadre de l’action stratégique nationale et du cadre mondial pour la biodiversité.
Le projet financé par le Fonds Bezos pour la terre vise à mieux connaître les sites qui contribuent à la persistance de la biodiversité et de ses énormes potentialités dans la fourniture d’un ensemble de biens et services nécessaires à la survie et au développement des communautés urbaines, locales et autochtones.
Ainsi, l’initiative sur l’évaluation des nouveaux sites ou la réévaluation des anciens sites des zones clés pour la biodiversité contribue à atteindre l’objectif 3 du cadre mondial de la biodiversité. Le cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, adopté par un groupe de dirigeants en décembre 2022, vise à stopper et inverser la perte de nature à l’horizon 2030.
Les participants suivront les résultats globaux du projet et s’engageront ainsi dans une réflexion sur le maintien de la base de données internationale sur les zones clés pour la biodiversité et de l’avenir du groupe de coordination nationale.
Le projet zones clés pour la biodiversité au Congo est mis en œuvre avec l’apport technique de la Wildlife conservation society (WCS). Ainsi, s’exprimant sur la protection de la biodiversité, Richard Malonga, directeur de WCS au Congo, a rappelé l’implication de l’organisation dont il représente dans la gestion des aires protégées, la gestion du parc national Nouabalé-Ndoki et la réserve communautaire du Lac Télé.
« Par le passé, la WCS a participé à la gestion et/ou à la création d’autres aires protégées au Congo. Les parcs Nouabalé-Ndoki en 1993, Ntokou-Pikounda en 2012 et Ogoué-Leketi en 2018. Elle a apporté son expertise dans le processus des aires marines protégées de Loango et de Mvassa et l’extension du parc national Conkouati-Douli, dans la partie marine », a signifié Richard Malonga.
Au Congo, l’on compte actuellement dix-neuf sites approuvés comme zones clés pour la biodiversité. Afin d’encourager l’initiative du gouvernement en collaboration avec ses partenaires, la ministre Arlette Soudan-Nonault a indiqué: « Ces résultats obtenus marquent le début d’une nouvelle étape dans notre engagement en faveur de la préservation de la biodiversité. C’est pourquoi, nous devons continuer à travailler ensemble, à partager nos connaissances et à agir pour protéger notre environnement et les espèces qui s’y trouvent ».
Notons que l’atelier est financé par le Fonds Bezos pour la terre qui contribue à la lutte contre le changement climatique. Ce fonds a été mis en place par l’homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, fondateur du géant du commerce en ligne Amazon, dénoncé pour son impact sur l’environnement.
Source : adiac