La Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a ouvert le 7 novembre à Brazzaville l’atelier de validation de la stratégie de mise en œuvre (2024-2030) de l’amendement de Kigali au Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissement la couche d’ozone. Exécutant le plan de gestion d’élimination des hydrochloroflurocarbures (HCFC), le Congo s’engage à la réduction de ces substances jusqu’à leur élimination totale à l’horizon 2040, afin d’éviter la consommation d’environ 72 milliards de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2050 et participer au maintien de la hausse de la température globale à moins de 2°C.
Ces assises ont permis à la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la CCBC d’exhorter les experts à travailler davantage afin de mettre en place, d’une part un système efficace d’octroi de licences aux importations des HFC, et d’autre part celui d’imposition des quotas aux importateurs, tout en faisant bénéficier le Congo d’un plan de mise en œuvre de l’amendement de Kigali, mais aussi contribuer à la réduction des gaz à effet de serre pour la réduction du climat.
Prenant part à ces assises, l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Congo, a mis un accent particulier sur la lutte contre le réchauffement climatique de la planète pour enrayer la perte de la biodiversité avant de reconnaître les efforts fournis par le Congo dans la mise en oeuvre de son plan de l’action climatique. Ainsi, le protocole de Montréal est un signe d’espoir dans le combat contre la protection de la couche d’ozone, a-t-il conclu.
Ces travaux qui se dérouleront en une journée rassemblent les experts venant des ministères sectoriels et des représentants des organisations publiques et privées.