Le Gouvernement engage un renforcement significatif de la sécurité de la réserve de Dimonika, face aux destructions massives causées par l’orpaillage illégal.
Première alerte en avril 2023
Pour rappel, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Arlette SOUDAN-NONAULT, avait déjà tiré la sonnette d’alarme lors d’une première mission d’inspection en avril 2023, soulignant les risques environnementaux liés à l’exploitation illégale dans la réserve de biosphère.
Constats accablants en janvier 2025
Lors d’une seconde mission en janvier 2025, la Ministre a dressé un bilan dramatique : forêts dévastées, sols contaminés par le mercure, et biodiversité en péril. Face à l’urgence, elle a ordonné la suspension totale de toutes les activités d’exploitation dans la réserve de biosphère de Dimonika, réaffirmant que la protection des populations et des écosystèmes est au cœur de son engagement.
Mobilisation interministérielle en avril 2025
Le 8 avril 2025, une mission d’évaluation et de renforcement de l’action contre l’orpaillage illégal a été menée par le Premier Ministre, Anatole Collinet MAKOSSO, accompagné d’une forte délégation composée de 6 Ministre dont madame Arlette SOUDAN-NONAULT Ministre de l’environnement du développement durable et du bassin du Congo en charge du dossier. Les constats sur le terrain confirment une situation critique : écosystèmes ravagés, santé des populations menacée, et pression accrue sur les ressources naturelles.
La dégradation persistante de Dimonika a conduit l’UNESCO à menacer de retirer son label « Réserve de Biosphère », un statut vital pour la reconnaissance internationale de ce patrimoine.
Cette mobilisation interministérielle illustre la détermination du Congo à concilier préservation environnementale, santé publique, et justice sociale, tout en préservant son héritage naturel face aux enjeux globaux.