En séjour de travail à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), la ministre Arlette Soudan-Nonault s’est entretenue avec son homologue Franck Mwe Di Malila Apenela, le 10 février.
Les deux ministres ont eu des échanges sur le plan bilatéral, notamment le renforcement des capacités et le partage d’expérience. Pays signataires de la Charte en marge de la COP22 à Marrakech, ils abriteront en commun la première étape de la caravane africaine du Tourisme durable.
« Nous avons également en commun, dans le cadre de la transférabilité, la gestion des tourbières (vu qu’il y a l’écotourisme, la protection de la nature, donc il en est tout à fait concerné), la gestion au sein de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), notamment sur la mouture, la prise en compte de l’Afrique dans le nouveau projet que l’OMT souhaite mettre pour les pays du sud que nous sommes.», a déclaré la ministre du Tourisme et de l’environnement du Congo-Brazzaville, à l’issue de l’entretien avec son homologue de la RDC. Parlant des avantages géographiques, Arlette Soudan Nonault a dit :
« Nous méritons d’être les pays les plus proches au monde, pas seulement par la proximité au travers le territoire sur le plan géographique, mais dans le cadre de nos échanges séculaires ».
Outre les questions liées au tourisme, Arlette Soudan-Nonault a aussi invité officiellement, au nom de la République du Congo, son homologue Franck Mwe Di Malila Apenela à participer à la troisième réunion des partenaires de l’initiative mondiale sur les tourbières prévue du 21 au 23 mars, à Brazzaville.
Pour le ministre du Tourisme de la RDC, les deux Congo ont un destin commun. « La passerelle la plus évidente, c’est déjà la proximité de nos deux pays. Nous sommes naturellement ensemble. La seconde passerelle, c’est comme vient de l’expliquer ma collègue, c’est que nous avons des intérêts communs sur des projets qui doivent être développés dans notre sous-région, notamment un projet sur le Programme Afrique. Il y a également la protection des tourbières qui par essence sont communes à nos deux pays et l’écotourisme dont elle et moi souhaiterions que ce soit l’essence même du tourisme dans notre sous-région. », a souligné Franck Mwe Di Malila Apenela.
Source :www.adiac-congo.com