La sensibilisation de toutes les parties prenantes, aussi bien les Gouvernants que les populations, à la problématique relative à la réduction des catastrophes est là, l’objectif poursuivi par la célébration de cette journée instituée en 1989 par les Nations Unies.
Source : www.labreveoffice.over-blog.com
Célébrée cette année sur le thème : Réduire les dommages causées par les catastrophes aux infrastructures et services de base, le ministre
Soudan Nonault a évalué les pertes tant matérielles, économiques qu’humaines causées par «les Tsunami, les cyclones, les ouragans et les pluies diluviennes se trouvent exacerbées par le phénomène du changement climatique.
Effet, en 2018, le monde a perdu 155 milliards de dollards et environ 11000 hommes. Ce qui est très énormes et très interpelatoire. Car, reconnaissant que la destruction des infrastructures essentielles lors d’un catastrophe, rend difficile l’accès aux soins de santé et retarde le développement sociétal, il faut donc trouver des mesures plus efficaces pour lutter contre les sinistres de ce genres en renforçant la résilience des infrastructures et des populations. Ce qui nous permettra de minimiser les impacts desdits catastrophes.
Le cyclone Idai qui s’est abattu sur le Mozambique et le Zimbabwe en début d’année 2019 a détruit près de 90% des infrastructures de la ville de Beira et occasionné des milliers de morts doit nous interpeller, a-t-elle soulignée. Ce qui explique la vulnérabilité du Congo et d’autres pays de la sous-région. Aussi, rappelle-t-elle, les dommages causés par les pluies qui ont engendré des érosions, des glissements de terrains, des inondations et de l’ensablement de certains quartiers dans plusieurs agglomérations du pays. C’est donc dans la recherche des solutions adéquates qu’il a été organisé plus récemment, à Kinshasa, la 8ème plateforme Régionale Afrique Centrale.
Mme Arlette Soudan Nonault a rappelé que cette problématique concerne toute la population sans aucune distincte quelle qu’elle soit. D’où son invite à la solidarité question de dynamiser nos actions contre les impacts des catastrophes naturelles : «J’invite ainsi, toutes les parties prenantes à travailler ensemble afin de que personne ne soit laissée de côté, car face aux catastrophes naturelles, il n’est pas de meilleures protection que notre solidarité».
Il faut donc rappeler que ce département ministériel se bat pour trouver un soulagement aux besoins post-catastrophes et le cadre de relèvement, en juillet dernier avec l’appui de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). Le témoin est passé aux formés de prendre le relais et de former les autres.
Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe se célèbre chaque 13 octobre.