La ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a lancé le 19 décembre à Brazzaville, les travaux de l’atelier national de formation des parties prenantes sur la transparence de l’action climatique au Congo et de consolidation du plan d’action national d’amélioration.
La transparence de l’action climatique est essentielle pour s’assurer que chacun contribue à maintenir le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C. Ainsi donc, l’action pour le climat exige la mise en place d’initiatives ainsi que des politiques pertinentes, une réglementation cohérente et réfléchie, une évaluation rigoureuse des risques climatiques, des pratiques commerciales efficaces et une communication de haute qualité qui fait progresser l’action et l’adaptation.
« Le rapport du sixième cycle du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, un organisme intergouvernemental chargé d’évaluer l’ampleur, les causes et les conséquences du changement climatique en cours, rappelle que sans les actions fortes, il ne sera pas possible de limiter le réchauffement climatique à plus de 1,5 Celsius par rapport au temps préindustriel ou à moins de 2 degré Celsius comme prévu par l’Accord de Paris », a rappelé l’ambassadeur Baudouin Bernard Hamuli Kabarhuza, chef du bureau de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).
Ce dernier a évoqué les procédures de mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, les conclusions du sommet de Glasgow, l’accord cadre des Nations unies sur le changement climatique, la Cop 28 et encouragé les Etats de la CEEAC à œuvrer davantage pour la réduction des effets du réchauffement climatique.
« Concernant les Etats de la CEEAC, les grands efforts doivent encore être déployés pour juguler les faiblesses dans le cadre de la transparence. L’Accord de Paris dont nous venons de ratifier et de renouveler les contributions déterminées en ajoute des exigences. En tenant compte de cet accord, la CEEAC a créé un hub régional pour la transparence de l’action climatique », a-t-il souligné.
Dans la sous-région de la CEEAC, l’ambassadeur Baudouin Bernard Hamuli Kabarhuza a soutenu que neuf plans d’actions nationaux d’amélioration ont déjà été élaborés et de l’atelier de Brazzaville sortira le dixième plan national d’amélioration.
En rapport avec ses engagements mondiaux dans le cadre de la transparence de l’action climatique, le Congo a soumis le rapport de sa contribution déterminée en 2021.
Face aux ambassadeurs et corps accrédités au Congo, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a indiqué : « A l’issue du comité de pilotage du hub régional pour la transparence de l’action climatique, il a en effet été recommandé à la coordination de cette instance d’organiser des ateliers nationaux dans les pays de la sous-région en vue de renforcer les capacités des parties prenantes, de finaliser l’analyse des lacunes, de définir un programme à piloter au niveau de chaque pays et d’assurer une meilleure coordination au niveau national ».
La ministre a encouragé les participants à échanger sur l’actualisation du cadre de transparence de l’action climatique existant, sur les résultats d’évaluation des lacunes et d’élaborer un plan de travail d’amélioration à court et moyen terme de l’action climatique ainsi que de réformer les projets actuels, passés et futurs.
Source : Adiac