Environnement – Coopération : les adieux de Maleye Diop à Arlette Soudan-Nonault

Après plus de trois ans d’exercice en République du Congo en qualité du représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Maleye Diop est allé faire ses adieux à la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.  

Selon la ministre chargée de l’Environnement, le représentant résident du Pnud au Congo a fait un travail remarquable en accompagnant le Congo dans les questions de changement climatique, d’environnement, de biodiversité. « Nous avons porté avec le Pnud la contribution déterminée nationale (CDN) révisée, celle de 2022, au Congo. Nous avons porté une grande problématique qui porte le poumon majeur de l’humanité aujourd’hui, celle relative au Bassin du Congo, à la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC) et plus précisément au Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC) », a-t-elle déclaré.

Pour Arlette Soudan-Nonault, l’engagement du représentant résident du Pnud a permis à la CCBC d’avoir cet outil de gouvernance climatique mondial : le F2BC. C’est un  instrument financier par lequel passeront tous les financements de deux cent cinquante-quatre projets identifiés issus des CDN des seize pays membres de cette commission. « Le représentant du Pnud et ses équipes nous ont permis assurément de pouvoir communiquer, accompagner, porter les propos du chef de l’État au reste du monde, au travers de toutes nos missions à l’étranger… Nous avons partagé près de trois COP ensemble, et à la veille de la COP 27 vous nous manquerez énormément », a souligné la ministre s’adressant à son hôte.

Le Pnud a engagé un certain nombre de chantiers stratégiques

Pour sa part, le représentant résident du Pnud a exprimé son regret de quitter le Congo. « Partir en ce net moment ce n’est pas de toute gaité. Je dirais que pendant les trois années au Congo nous avons engagé un certain nombre de chantiers hautement stratégiques. L’un d’eux porte sur la CCBC et l’accompagnement du Congo qui assure la coordination technique de cet important instrument régional, qui pour nous est une solution africaine sur le changement climatique. C’est important d’avoir un outil qui permet de rallier les États sur les réponses climatiques, parce que les CDN sont les engagements des États pour répondre aux accords qui ont été décidés à Paris en 2015 », a-t-il dit.

Le diplomate onusien a ajouté que « le Bassin du Congo est loin d’être le deuxième poumon écologique du monde, et le premier, car si on met les tourbières, la balance sera clairement définie, il passera pour le premier. Pour nous Pnud, nous avons un mandat d’accompagner les États à mettre en œuvre les accords de Paris. Ce que nous avons fait dans le cadre du Bassin du Congo, la mise en place de ce fonds, c’est une réponse africaine pour permettre à l’Afrique dans sa globalité, notamment le groupe de seize États, de contribuer et de donner sa partition à cet enjeu mondial. »

Quant aux perspectives, Maleye Diop a signifié que le PNUD avait une initiative mondiale appelée “Promesse climatique”, qui accompagnait les pays à réviser les CDN au niveau acceptable pour adresser la problématique du changement climatique. Maintenant, ils entrent dans une deuxième phase qui sera menée par son successeur. Cette deuxième phase s’intitule “Promesse climatique 2.0” verra comment les plans d’investissements retenus dans le cadre des CDN pourront être accompagnés et mis en œuvre.

« Certes, je pars, mais j’ai le sentiment que la dynamique qui est lancée va se poursuivre avec celui ou celle qui va me remplacer », a-t-il lancé.

Développement durable: la toute première loi sur le développement durable vient d’être adoptée.

L’Assemblée Nationale a approuvé , ce jeudi 16 juin 2022 à l’unanimité, le projet de loi d’orientation sur le développement durable. La présente loi prévoit un cadre juridique environnemental durable pour le Congo.

Le projet de loi sur le développement durable a été défendu par la Ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo , Arlette SOUDAN-NONAULT.
Cette loi vise à instaurer un nouveau cadre de gestion, tout en tenant compte des impacts des effets du changement climatique, ceci afin d’assurer la cohésion des actions gouvernementales en matière de développement durable au Congo .
Lors de l’adoption de cette loi les députés se sont appesantis sur la problématique de la gestion des érosions en République du Congo.
Au sortir de cette plénière, la Ministre de l’environnement Arlette SOUDAN-NONAULT, a salué l’arrivée de cette loi en harmonie avec le programme de société : Ensemble poursuivons la marche, du premier écologiste du Congo, Denis Sassou Nguesso, Président de la République .

Poursuivant son propos, Arlette Soudan Nonault, invite les Congolais à changer leurs habitudes en vue de gérer durablement nos écosystèmes conformément aux objectifs du développement durable.
Après la promulgation dudit texte de loi par le Président de la République Denis Sassou Nguesso, le Ministère de l’Environnement, du développement durable et du bassin du Congo lancera une campagne de sensibilisation sur toute l’étendue du territoire national, afin de permettre à tout un chacun de s’en imprégner.

 

Journée mondiale de Lutte contre la Désertification 2022 : Déclaration du Gouvernement lue par la Ministre SOUDANNONAULT

JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION

Déclaration du Gouvernement lue par Madame Arlette SOUDANNONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo

Brazzaville, le 17 juin 2022

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Le 17 Juin de chaque année, l’humanité tout entière célèbre la Journée Internationale de lutte contre la désertification. A cette occasion, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, a fait une déclaration au nom du Gouvernement.
C’est sur le thème : « Tous ensemble pour vaincre la sécheresse ! » qu’est célébrée la Journée Internationale de la déforestation de cette année. Ce thème met un accent particulier sur les actions à prendre en amont pour éviter des conséquences désastreuses de la sécheresse pour l’humanité et les écosystèmes planétaires. Cette Journée est célébrée une semaine après la clôture à Abidjan de la COP 15 sur la désertification, laquelle a mis l’accent sur l’exposition du continent Africain face à ce danger, par rapport aux autres régions du monde.

Elle a donc profité de l’occasion pour souligner que la République du Congo notre pays bénéficie certes d’un climat équatorial arrosé qui le met en principe à l’abri des pénuries d’eau. Mais la désertification, ce n’est pas seulement l’absence de pluies. Elle concerne tout le processus de dégradation des terres, dont le désert n’est que le stade ultime. Les zones humides sont également touchées par la perte de fertilité des sols et l’impact de cette destruction sur la production agricole et la disponibilité de l’eau saine est évident. Nous devons donc être vigilants et nous le sommes grâce à la volonté politique et à l’attention permanente que porte aux défis environnementaux son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, premier écologiste du Congo et grand chevalier mondialement reconnu pour son combat contre le changement climatique.

La Ministre de l’environnement a fait savoir que le Congo notre pays, qui est partie prenante de la convention de l’ONU sur la désertification, participe également au Groupe de Travail sur la désertification de la Commission des forêts d’Afrique centrale. A cet effet, la prévention des effets néfastes de la sécheresse est au cœur des préoccupations de la Commission Climat du Bassin Congo, dont plusieurs pays membres, sont impactés par ce phénomène destructeur. Elle a également fait un état des lieux de la déforestation dans le monde tout en soulignant les efforts consentis par le chef de l’Etat.
Enfin, la Madame Arlette SOUDAN NONAULT a saisi cette occasion pour appeler à une prise de conscience citoyenne notamment en considérant le sol du Congo comme un bien public et un patrimoine commun qu’il nous revient de préserver pour des générations actuelles et futures : « Se mettre ensemble pour vaincre la sécheresse, thème de cette journée internationale, cela signifie savoir que les vaccins contre la désertification existent. Ils s’appellent gestion durable des terres, agroforesterie, régénération des sols irrigation responsable Cela signifie aussi, prendre conscience que la préservation des terres est un défi majeur pour réduire la faim dans le monde, où un milliard et demi de personnes, dont une majorité d’Africains, vivent sur des terres dégradées. Cela signifie enfin qu’en tant que citoyens de ce pays, nous devons toutes et tous considérer le sol du Congo comme un bien public et un patrimoine commun qu’il nous revient de préserver », a-t-elle conclu.

Marche verte du Congo pour une seule terre

Sous le patronage de Madame la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, organise en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Congo et avec la participation des Agences du système des Nations Unies, du corps diplomatique, des Administrations Publiques, du secteur privé et des organisations de la société civile : les confessions religieuses, les scouts, les clubs de marcheurs, les jeunes, la célébration de la  Journée Mondiale de l’Environnement Ce 05 Juin 2022 sous le thème : Marche verte du Congo pour une seule terre.

Lieu de Rassemblement et de départ : Mairie de Moungali à 7H

Lieu d’arrivée : Hôtel de la préfecture de Brazzaville

 

Préservation de la biodiversité : le gouvernement appelle à une prise de conscience collective

Le 22 mai de chaque année, l’humanité tout entière célèbre la Journée internationale de la biodiversité. A cette occasion, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a prononcé une déclaration au nom du gouvernement.

C’est sur le thème « Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie » qu’est célébrée la Journée internationale de la biodiversité de cette année. Ce thème a été choisi pour accompagner le cadre mondial de la diversité biologique post 2020, qui sera adopté lors de la quinzième conférence des Parties de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, qui se tiendra cette année à Kunming, en Chine. « Orienté vers l’action, ce thème s’inscrit dans le contexte de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, qui souligne que la biodiversité est la réponse à plusieurs défis de développement durable, car les solutions ayant pour base les écosystèmes, le climat et la biodiversité constituent la base sur laquelle nous pouvons atteindre la transition écologique de nos sociétés en voie de développement », a déclaré la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Elle a souligné que la République du Congo recèle dans son écosystème un véritable trésor de biodiversité et c’est au travers de son engagement et de ses actions en faveur de la conservation de la biodiversité tant au plan national, sous-régional qu’international, que le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, a érigé la préservation de l’environnement et le développement durable au cœur de son projet de société, devenu projet du gouvernement, afin de garantir un cadre de vie durable à ses concitoyens.

La ministre de l’Environnement a fait savoir que la biodiversité offre au monde d’innombrables services. Les poissons assurent 20% de l’apport protéique à environ trois milliards de personnes. L’alimentation humaine est assurée à plus de 80% par les plantes, et près de 80% des habitants des zones rurales des pays en développement ont recours aux médicaments traditionnels à base de végétaux. Pourtant, il y a urgence. L’érosion de la biodiversité menace l’humanité tout entière, à commencer par la santé des citoyens. Elle a indiqué qu’il a été prouvé que la perte de la biodiversité peut étendre les zoonoses aux humains et il est également prouvé que si l’on gère durablement la biodiversité, elle offrira d’excellents outils pour lutter contre les pandémies, comme celle causée par le coronavirus qui a lourdement secoué le monde au cours de ces deux dernières années. Le problème est que la tendance à la diminution du nombre d’espèces, au déclin de la population ainsi qu’à la dégradation des écosystèmes est de plus en plus inquiétante en cette mi 2022, a-t-elle souligné.

« Aujourd’hui, un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction. L’équilibre des écosystèmes dont nous dépendons et dont dépendent toutes les autres espèces se dégrade à une vitesse sans précédent. Cette situation affecte les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie de la population, notamment en Afrique. Les actions mises en œuvre pour la conservation et la gestion durable des ressources naturelles restent insuffisantes pour enrayer les causes directes et indirectes de l’érosion de la biodiversité », a-t-elle rappelé, exhortant qu’il est aujourd’hui urgent de prendre conscience que l’effondrement du vivant menace la survie de l’humanité tout autant que le réchauffement de la planète.

Enfin, la ministre Arlette Soudan-Nonault a saisi cette occasion pour appeler à une prise de conscience collective des enjeux liés à la conservation de la biodiversité. « J’encourage vivement les acteurs du secteur privé et les opérateurs économiques à intégrer la dimension “conservation de la biodiversité”, parmi les priorités de leurs actions dans le cadre de la responsabilité sociale et environnementale. Cela permettra d’accompagner les efforts du gouvernement dans la conciliation entre développement économique et préservation de la biodiversité et d’offrir ainsi à nos compatriotes un cadre de vie sain, satisfaisant et durable, conformément aux dispositions de l’article 41 de la Constitution du 15 octobre 2015. C’est de cette manière et uniquement de cette manière que nous pourrons ensemble bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie, et lutter efficacement contre l’extinction des espèces et la dégradation de nos écosystèmes. », a-t-elle conclu.

Source : adica-congo.com

Commission climat du bassin du Congo : les experts examinent ses statuts et règlement intérieur

En prélude à la réunion des ministres de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC), les experts se sont réunis pour l’examen et l’adoption du projet des statuts de cette commission et faire un point sur la mise en œuvre de ses activités après la dernière réunion des chefs d’État du 29 avril 2018.

Prenant la parole au cours de ces assises, le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a fait savoir que les pays membres de la CCBC ont consenti un effort très appréciable qui est ponctué par la révision des contributions déterminées au niveau national (CDN) qui balisent désormais la matérialisation des engagements pris. Maleye Diop a félicité la République du Congo qui dispose déjà avec l’appui de ses partenaires un Plan d’investissement de sa CND qui pourrait bénéficier des apports de financement du FBBC et d’autres mécanismes.

Les documents de statuts de la CCBC soumis à l’examen viennent donc renforcer les mécanismes de son fonctionnement afin de la crédibiliser vis-à-vis des partenaires. De ce fait, il a félicité aussi bien les acteurs étatiques que non étatiques et les partenaires au développement qui soutiennent les pays membres de la CCBC dans ce processus. Précisant que le processus de mise en place de la CCBC et de son instrument de financement le Fonds Bleu suit son cours avec de bonnes perspectives et mérite un accompagnement. « Le Pnud  Afrique dans son accompagnement aux pays de la sous-région est en concertation avec les Etats, pour une offre de services d’appui au bassin du Congo et nous serons très heureux de poursuivre ce partenariat et d’appuyer les efforts déjà entrepris au niveau des pays sur la préservation du climat de manière coordonnée et concertée en transcendant les frontières », a-t-il réitéré.

Pour la directrice du Centre de compétences de changement climatique (4C Maroc), Rajae Chafil, la CCBC est en train de devenir une réalité. En effet, pense-t-elle, la CCBC et son instrument financier le FBBC constituent aujourd’hui un modèle novateur de solidarité régionale et de coopération sud-sud qui est à suivre par le reste du monde. « La préservation du bassin du Congo, deuxième poumon de notre planète est l’affaire de tous, et l’Afrique démontre aujourd’hui encore une fois sa capacité à trouver non seulement des solutions africaines à des problèmes africains, mais aussi à des problèmes mondiaux. Le CFC Maroc qui a été mandaté par le Royaume du Maroc pour accompagner l’étude de préfiguration et de la concrétisation du FBBC est très fier aujourd’hui de constater le chemin que nous avons tous parcouru ensemble sur cette voie », a-t-elle déclaré.

Les experts posent un jalon nouveau dans le processus d’opérationnalisation de la CCBC

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo, coordonnatrice technique de la CCBC, Arlette Soudan-Nonault, a rappelé que l’assemblée générale de l’Union africaine, du 6 février dernier, a reconnu l’existence de la CCBC et soutenu sa demande d’accréditation en tant organisation régionale.

Au terme des travaux des experts, elle a félicité ces derniers pour être parvenus à poser un jalon nouveau dans le processus d’opérationnalisation de la CCBC. « Outre le projet de statut certes d’importance que vous porterez à l’attention des ministres, vous avez également formulé des recommandations pour l’élaboration et l’adoption d’autres textes complémentaires et fondamentaux pour la vie de l’institution. Il s’agit donc des textes qui seront rédigés par des consultants recrutés à cet effet par notre commission. Il s’agit du règlement intérieur, du règlement financier, du statut du personnel, l’organigramme et le manuel de procédure administrative, comptable et financière », a-t-elle déclaré.

Avant d’ajouter : « Vous avez également échangé sur le financement de 1,5 milliard de dollars annoncé en soutien aux pays du Bassin du Congo pour la protection des forêts, des tourbières ainsi que d’autres réserves de carbone essentiels pour la planète lors de la COP2 à Glasgow et formulés la recommandation que le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, instrument financier de la CCBC avec ses 254 projets issus des contributions nationales déterminées des États déjà identifiés servent pour la mobilisation de ce financement. Vous avez relevé comme actions concrètes, que des projets soient sélectionnés à la hauteur du montant promis, de 1,5 milliard de dollars et présenter aux annonceurs pour susciter la mise en œuvre de l’engagement pris. »

Enfin, Arlette Soudan-Nonault, a souhaité qu’il est important qu’ils aillent à la COP 27 en Egypte qui sera une COP africaine avec une réelle avancée tout au moins un début d’exécution quant à la mobilisation de ce financement.

Source : Adiac-Congo.com

Bassin du Congo : les ministres décident de l’organisation et du fonctionnement de la Commission climat

Après le segment des experts, les ministres de la Commission climat pour le bassin du Congo (CCBC) ont décidé du mode d’organisation et de fonctionnement de cette institution voulue par les chefs d’État et de gouvernement, le 19 mai à Brazzaville.

Auparavant, le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, a ouvert la réunion des ministres de la CCBC. Il a signifié que le plan d’investissement, le mécanisme financier et le schéma de gouvernance du Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC), ainsi que le choix de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale pour héberger la ligne de financement du F2BC ayant été approuvés par les chefs d’État et de gouvernement de la CCBC et du F2BC, lors de leur deuxième sommet, le 30 septembre 2021, il est temps de passer à une nouvelle étape dans cette marche en avant qui a pour finalité l’opérationnalisation effective de la CCBC et de son outil financier, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

Il a précisé que lors de la trente-cinquième session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) tenue le 6 février dernier à Addis-Abeba, l’assemblée générale a reconnu l’existence légale de la CCBC et soutenu sa demande d’accréditation auprès de l’UA en tant qu’organisation régionale. Ainsi donc, en tant qu’organisation régionale, la CCBC se doit de se doter de textes définissant ses attributions et les modalités de son fonctionnement. « Mon pays, le Congo, dont le chef de l’État assure depuis la conférence de Marrakech, en 2016, la présidence de cette commission, à la demande de ses pairs, a consenti, aux côtés des autres pays membres, des efforts tant politiques que techniques et financiers, pour parvenir aux résultats obtenus depuis lors, et il promet, en toute responsabilité, de s’acquitter, lui aussi, de sa contribution envers l’institution, dans les meilleurs délais », a déclaré le Premier ministre congolais.

Il a invité et encouragé les partenaires techniques et financiers ainsi que les investisseurs et toutes les parties prenantes à assurer une convergence des actions, des forces et des ressources autour des objectifs de la CCBC et du F2BC. « L’appui de tous est nécessaire pour l’opérationnalisation effective de la CCBC et la mobilisation des fonds destinés au financement du plan d’investissement du F2BC qui concourt au développement durable et à la promotion de l’économie bleue de ses pays membres », a-t-il poursuivi.

Des avancées incontestables dans la mise en œuvre des activités de la CCBC

Pour le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Maleye Diop, le Bassin du Congo, avec ses tourbières, sera sans nul doute le premier poumon écologique de la planète terre et la zone de séquestration de carbone la plus importante. La CCBC, a-t-il ajouté, est un instrument qui se traduit progressivement par la mise en place de ses structures de pilotage, qui permettront à la sous-région et à l’Afrique de contribuer de manière coordonnée à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques. Précisant que le bureau régional du Pnud Afrique est en train de formuler, en concertation avec les États, une offre régionale de services aux pays du Bassin du Congo pour mieux les accompagner dans leurs efforts de préservation et de protection de leur biodiversité et renforcer ainsi leurs efforts de lutte contre les changements climatiques et leurs contributions à la mise en œuvre des accords de Paris.

Déclarant close la réunion des ministres de la CCBC et F2BC, la ministre Arlette Soudan-Nonault, coordonnatrice technique de la CCBC, a indiqué qu’avec la fin de ces travaux, un pas de plus vient d’être accompli sur le long, mais aussi un fructueux chemin qui mène à l’opérationnalisation pleine et entière de la CCBC et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. « Nous venons d’adopter les statuts portant organisation et fonctionnement de notre institution. Qu’il me soit permis, au nom du président de la République, président de la CCBC, et en ma qualité de ministre, coordonnatrice technique de la CCBC, de vous remercier toutes et tous pour le travail accompli », a-t-elle déclaré.

La ministre Arlette Soudan-Nonault a souligné qu’hier c’était le protocole instituant la CCBC, aujourd’hui, ce sont les statuts portant organisation et fonctionnement de la CCBC, et très bientôt, ce sera le cas de tous les autres textes qui viendront compléter l’encadrement juridique nécessaire pour la vie d’une organisation d’envergure régionale telle que la leur. « Vous venez de comprendre que nous ne devons pas nous reposer car le combat pour l’opérationnalisation effective de la CCBC et de son instrument financier le F2BC se poursuivra tant que nous n’aurons pas atteint l’effectivité du financement des 254 projets déjà identifiés dans le plan d’investissement du F2BC. Reprenons donc notre bâton de pèlerin et continuons à interpeller la communauté internationale pour aider les pays membres de la CCBC à concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économique ; l’engagement de toutes les parties prenantes étant la clé pour assurer un co-financement significatif pour le F2BC », a-t-elle dit.

Source : Adiac-Congo.com

Appel à candidature pour le recrutement de l’Expert en Communication-National

 

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TERME DE REFERENCES

Le paysage du Lac Télé (LT) en République du Congo revêt une importance globale pour la biodiversité mondiale. Il contient certaines des densités de gorilles de plaine parmi les plus élevées jamais enregistrées dans la région (environ 15 000 gorilles de plaine de l’ouest et 1 500 éléphants de forêt). Pour les gorilles en particulier, le paysage de LT représente un habitat unique composé principalement de marécages et de forêts inondées de façon saisonnière.

Leur habitat étant si spécifique, il est tout à fait possible que ces populations aient une écologie et un comportement spécifiquement adaptés, ce qui leur a permis de rester dans un endroit avec si peu de terre ferme et avec une composition d’essences forestières probablement très différente d’autres endroits du pays. Ils sont très mal étudiés par rapport aux autres populations de la région. Le paysage du Lac Télé abrite également une biodiversité exceptionnelle en milieux humides, notamment une diversité exceptionnelle d’espèces d’oiseaux et de poissons d’eau douce, trois espèces de crocodiles dont deux sont intégralement protégées, des loutres et une petite population d’hippopotames.

Les tourbières tropicales sont connues pour avoir une biodiversité distincte et un niveau d’endémisme potentiellement élevé comme dans les tourbières d’Asie. Comme l’écosystème du Lac Télé – Lac Tumba (LTLT) est mal connu, il ne fait aucun doute que le paysage abrite une diversité importante et unique de plantes, d’amphibiens et de reptiles qui sont peu susceptibles de se reproduire ailleurs (bien que des efforts supplémentaires en matière de recherche scientifique soient nécessaires pour découvrir la valeur de cette biodiversité).

La forêt de ce paysage constitue une importante frayère permettant la reproduction des poissons pour le paysage et probablement au-delà, car les zones de pêche exploitées atteignent les principales rivières telles que l’Oubangui. En tant que tel, le maintien de cet habitat est non seulement essentiel pour la valeur de la biodiversité, mais également pour garantir l’accès durable des sources de protéines aux communautés locales… plus d’informations