Réchauffement climatique : l’Accord de Paris, 5 ans déjà

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo (CCBC), a pris part à la conférence virtuelle relative à la célébration du cinquième anniversaire de l’Accord de Paris, le 12 décembre.

 La conférence de presse présidée par le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, qui avait à ses côtés sa collègue ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a porté sur le bilan et réflexions sur ce qui a été accompli depuis 2015 et les perspectives relatives à cet accord.

La tenue de cette conférence marque le lancement du cycle de relèvement de l’ambition climatique jusqu’à la COP26 de Glasgow. Pour la ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, Arlette Soudan-Nonault, coordonnatrice technique de la CCBC, qui a pris part à cette conférence, la phase de mise en œuvre de l’accord de Paris devra impérativement prendre en compte les attentes des pays membres du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial, et dont regorge plus de 10% de la biodiversité mondiale, inscrites dans les deux cent huit projets que porte l’étude de préfiguration du Fonds bleu, récemment validée par les pays membres. Elle a, en outre, ajouté que le maintien de la température de la planète entre 1,5-2°C, objectif de l’Accord de Paris, ne peut être atteint sans une gestion durable des tourbières du Bassin du Congo. La coordonnatrice technique de la CCBC a indiqué, en outre, que les seize pays de la CCBC et le royaume du Maroc feront entendre leurs voix à Glasgow, en vue d’une prise en compte effective de ces problématiques, sans lesquelles les objectifs de l’accord de Paris ne peuvent être atteints.

L’accord de Paris, l’une des réussites les plus emblématiques

L’accord historique par lequel la communauté internationale a pris ses responsabilités et ses engagements à l’égard des générations futures est devenu l’une des réussites les plus emblématiques du multilatéralisme, a déclaré le ministre Jean Yves Le Drian. La partie était loin d’être gagnée, a-t-il ajouté. Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères a fait savoir que l’année 2021 sera décisive pour l’avenir de la planète avec la tenue de trois COP : climat, biodiversité, désertification. « Aujourd’hui l’horizon semble s’éclaircir puisqu’une lueur s’est allumée de l’autre côté de l’atlantique. L’Accord de Paris demeure notre meilleure boussole dans les tempêtes qui bouleversent notre présent et face à celles qui menacent l’avenir… La rencontre d’aujourd’hui, nous l’avons souhaitée avec ma collègue Barbara Pompili non pas seulement comme un moment de célébration, mais essentiellement un moment de remobilisation », a signifié Jean Yves Le Drian.  Et d’ajouter que 2020 aura été l’année d’une crise pandémique que personne n’aurait pu anticiper, en même temps que l’année des plus grandes confirmations d’inquiétudes, sans doute l’année plus chaude jamais enregistrée, l’année où le mercure aura grimpé jusqu’à 38 degrés en Sibérie ; l’année où un brutal record de trente tempêtes majeurs aurait frappé l’atlantique. « Regardons la réalité en face, notre planète n’est plus en sursis, elle a désormais basculé dans l’état d’urgence. Nous sommes réunis pour croiser les perspectives de la communauté scientifique, de la société civile, des collectivités, de la jeunesse, des entreprises, avec le regard de ceux qui furent les deux grandes architectes de la COP21, Laurent Fabius et Laurence Tubiana. Nous sommes réunis à la fois pour mesurer le chemin parcouru, mais surtout pour apprécier l’immense effort qui nous reste à accomplir. Nous sommes réunis pour nous dire ensemble tout ce que cet anniversaire signifie pour nous aujourd’hui et surtout les voies de la remobilisation », a-t-il poursuivi

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, qui met en œuvre l’accord de Paris au niveau national dans toutes ses dimensions : environnement, énergie, transport, logement, et la politique nationale de lutte contre le réchauffement climatique, veillant à la bonne explication et application des accords conclus en concertation avec le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a rappelé les faits.« C’était il y a cinq ans jour pour jour. Après des années d’échecs successifs, d’atermoiements, le monde prenait date. Pour la première fois, 196 pays prenaient un engagement commun, devant les générations futures de limiter le réchauffement climatique en deçà de deux degrés d’ici la fin du siècle. Jamais un texte international n’avait été aussi largement signé ; jamais le monde n’avait aussi unanimement dit : « Nous ne laisserons pas la catastrophe se produire, nous refusons de détruire notre seule planète » », a-t-elle déclaré.

Source : adiac-congo

Organisation mondiale du tourisme : vers le renouvellement des instances en janvier 2021

La séance de travail tenue en visioconférence par la ministre du Tourisme et de l’Environnement du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) Zurab Pololikashvili, le 15 décembre, s’est focalisée sur les préparatifs du prochain Conseil exécutif de l’OMT.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération  multilatérale entre la République du Congo et l’OMT.

Arlette Soudan-Nonault et Zurab Pololikashvili ont fait le point d’étape des dossiers en commun, notamment le projet de classification hôtelière, la mise en œuvre de la stratégie et de la politique nationale de développement du tourisme durable et responsable adoptée en 2017 et les projets de formation des étudiants congolais dans le secteur du tourisme, engagés lors de la visite du président de la République, chef de l’État du Congo, Denis Sassou N’Guesso, en 2019 au siège de l’OMT à Madrid en Espagne, en marge de la COP25.

Les deux personnalités ont parlé également des préparatifs du prochain Conseil exécutif de l’OMT dont l’enjeu principal est le renouvellement des instances dirigeantes. Le Congo qui est membre du Conseil exécutif de cette organisation depuis 2017 s’est vu rappeler l’acquittement de ses contributions avant la tenue du prochain conseil. « En tant que ministre membre du conseil exécutif, nous sommes en train de faire le point avant les grandes assises de janvier qui se tiendront à Madrid en Espagne. La première étape c’est la feuille de route Afrique ; la deuxième, c’est faire le point des engagements pris par le chef de l’État congolais, quand il était à Madrid en Espagne dans les locaux de l’OMT. Et la troisième, c’est le renouvellement des instances dirigeantes de l’OMT. Le mandat du secrétaire général arrive à terme en janvier. Le Congo qui est membre du Conseil exécutif a droit au vote. Mais en même temps il m’a rappelé  pour que nous puissions avoir ce droit de vote, il nous faut payer nos cotisations, sinon nous ne pourrons pas nous imposer en tant que membre du Conseil exécutif », a déclaré la ministre du Tourisme et de l’Environnement du Congo.

Rappelons que la République du Congo a été élue membre du Conseil exécutif de l’OMT lors de l’assemblée générale de cette organisation tenue le 12 septembre 2017 à Chengdu en Chine. Cette élection, soutenue par plusieurs pays africains, a renforcé l’intégration du Congo dans les instances internationales. Elle est la consécration, la justesse du choix stratégique opéré par le président de la République Denis Sassou N’Guesso, de faire du tourisme l’un des leviers essentiels de la diversification de l’économie congolaise.

En effet, le Congo a consenti de grands efforts au cours de ces dernières années en faveur du développement du secteur touristique. Des rencontres de communication et d’échanges ont été organisées sur la vulgarisation de la stratégie nationale de développement du tourisme. Il s’agit notamment du séminaire d’appropriation de la stratégie et des premières assises nationales du tourisme tenus en juillet dernier en présence de l’ancien secrétaire général de l’OMT, le Dr Taleb Rifai.

Source : adiac-congo

5ème anniversaire de l’Accord de Paris : Séminaire parlementaire sur les changements climatiques

Par visioconférence et en présentiel, il s’est tenu ce 16 décembre 2020, le séminaire parlementaire sur les Changements Climatiques, organisé conjointement par le Ministère du Tourisme et de l’Environnement, les deux chambres du parlement Congolais, l’Ambassade de France au Congo, l’Agence Française de Développement et Expertise France.

Ce séminaire qui s’inscrit dans la continuité de la célébration du 5ème anniversaire de l’Accord de Paris, lancé en visioconférence le 12 décembre 2020, par une conférence animée par Monsieur  Jean-Yves Le Drian, Ministre Français de l’Europe et des Affaire étrangères, rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la Facilité Adapt’Action suivie par le Ministère du Tourisme et de l’Environnement avec l’appui de l’AFD et d’Expertise France.

Ouverts par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, ces travaux ont été marqués, lors de la session introductive, par le Mot de bienvenu de l’Honorable Jeanne KOULOUMBOU, Présidente de la Commission Environnement et Développement Durable de l’Assemblée Nationale, puis par celui de Monsieur Maleye DIOP, Représentant Résident du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) au Congo et enfin par le mot de circonstance de Son Excellence Monsieur François Barateau, Ambassadeur de France au Congo.

L’évènement s’est déroulé en duplex avec le siège d’Expertise France à Paris d’où sont intervenus le sénateur Ronan Dantec, vice-président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable au Sénat français et Maitre Matthieu Wemaër, spécialiste du droit de l’environnement et du climat basé à Bruxelles.

Les parlementaires congolais ont été édifiés par le conférencier Ronan  Dantec, sur le rôle qu’ils devraient jouer dans le processus de mise en œuvre de l’Accord de Paris.

Pour la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, qui est également Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC),  l’appropriation, par les élus nationaux et les collectivités locales, des thématiques portées par le Ministère à sa charge, devient une obligation, d’autant plus que la République du Congo, grâce à ses tourbières récemment découvertes et à l’importance de sa biodiversité, est au cœur de l’Accord de Paris.

C’est ainsi que la Ministre du Tourisme et de l’Environnement a paraphrasé Son Excellence Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo , en ces  termes : « Je suis convaincue qu’une politique climatique affichant une ambition fondée sur un équilibre mesuré entre le potentiel écologique de notre pays et nos besoins légitimes de développement et de prospérité constitue la clé de la diversification économique durable et résiliente du Congo ».

Elle a aussi ajouté, qu’en ces temps de pandémie, le combat contre le réchauffement climatique et celui contre le Covid19 se rejoignent. A une différence près, il n’y aura jamais de vaccin possible contre le réchauffement. Le seul vaccin possible, c’est nous, c’est notre action.

Les parlementaires à leur tour, se sont félicités de cette initiative qui leur a permis de mieux appréhender l’agenda international sur le climat et ses défis, mais aussi d’en mesurer les implications pour le Congo.

Agenda

5ème anniversaire de l’Accord de Paris

 Séminaire parlementaire sur les changements climatiques

Palais des Congrès, le 16 Décembre 2020, 9h30-1200

Session introductive (15 mn)

 Mot de bienvenue du représentant du Parlement

 Mot de circonstance de monsieur François BARATEAU, Ambassadeur de France

 Discours d’ouverture de madame Arlette SOUDAN NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement

 Présentation des intervenants et déroulement du programme

Ateliers (1h)

Atelier 1 : Introduction sur l’urgence climatique et la mobilisation multi-acteurs

(Sénateur Dantec – 10 mn)

Atelier 2 : Brefs rappels de l’Accord de Paris (Maitre Wemaere – 10 mn) 
Atelier 3 : Les actions phares du Congo pour contribuer à la mise en œuvre de l’accord de Paris

(Ministre Soudan Nonault10 mn)

Atelier 4 : L’appropriation nécessaire du pouvoir législatif à l’action climatique: le rôle du

Parlement (Sénateur Dantec – 10 mn) 

Atelier 5 : Focus sur REDD+, opportunités et contraintes de la valorisation du carbone forestier

(Maitre Wemaere – 10 mn)

Atelier 6 : Le rôle des acteurs non étatiques, notamment les collectivités territoriales en soutien

de l’action de l’Etat, avec un focus sur l’adaptation (Sénateur Dantec – 10 mn) 

Discussions (1h)

Echanges pair à pair modérés par monsieur Gildas MAYELA, journaliste TV

Clôture

  Mot de remerciement de madame Arlette SOUDAN NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement      Cocktail

Tourisme : séance de travail entre la Ministre SOUDAN-NONAULT et Monsieur Monsieur Zurab Pololikashvili, Secrétaire Général de l’Organisation Mondiale du Tourisme

Ce 15 décembre 2020, par visioconférence , Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, a eu une séance de travail avec Monsieur Zurab Pololikashvili, Secrétaire Général de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT).
Cette réunion qui s’est tenue dans le cadre de la multilatérale entre la République du Congo et l’OMT, a permis aux deux autorités de faire le point d’étape des dossiers en commun notamment le projet de classification hôtelière, la mise en œuvre de la stratégie et de la politique nationale de développement du tourisme durable et responsable adoptée en 2017 et les projets de formation des étudiants Congolais dans secteur du Tourisme, engagés lors de la visite de Son Excellence Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État, en 2019 au siège de l’Organisation Mondiale du Tourisme, en marge de la COP 25.
Les préparatifs du prochain Conseil Exécutif de l’OMT, dont l’enjeu principal est le renouvellement des instances dirigeantes ont également été abordés au cours de cet entretien.
Le Congo qui est membre du Conseil Exécutif du l’OMT depuis 2017, s’est vu rappeler l’acquittement de ses contributions avant la tenue du prochain Conseil.

Réchauffement climatique : les tourbières du Congo, un piège à carbone à protéger

Les tourbières du bassin du Congo piègent des milliards de tonnes de carbone. Leur disparition accentuerait les dérèglements climatiques en relâchant dans l’atmosphère dix mille ans de l’histoire de la planète.

C’est une des plus vastes zones de forêts marécageuses au monde. La dépression de la Cuvette centrale du Congo s’étend sur un million de km² dans cette région d’Afrique où le fleuve Congo, au sortir de sa grande boucle, entame sa course vers le Sud-Ouest et reçoit son principal affluent l’Oubangui.

La région connaît des précipitations abondantes propices au développement d’une forêt tropicale, deuxième massif forestier de ce type sur la planète après l’Amazonie. Une zone marécageuse s’y est développée, facilitée par le faible dénivelé : sur 1 700 km, le fleuve Congo ne descend que de 115 mètres en altitude.

C’est dans cet environnement que depuis dix mille ans, les tourbières se sont constituées. Les sols tourbeux se forment de la décomposition partielle de la matière organique végétale, dans un milieu faible en oxygène et saturé d’eau.

Les scientifiques pensaient les tourbières surtout cantonnées aux zones septentrionales, où les températures basses ralentissent la décomposition. Mais une étude a bouleversé ces connaissances.

Expédition au cœur des marais

En 2014, des chercheurs de l’Université britannique de Leeds mènent une prospection au cœur de la cuvette centrale, dans la zone marécageuse coincée entre l’Oubangui et une rivière au nom évocateur, la Likouala-aux-herbes. 40 000 km² de terrain à arpenter, où les rivières couvertes de sphaignes se frayent péniblement un chemin de méandres en méandres.

Sur 30 km, au cœur du marais, les chercheurs extraient plus d’une centaine d’échantillons de tourbe. La couche est bien plus épaisse que prévue. Par endroit, elle atteint presque six mètres de profondeur. Sa répartition est aussi une surprise. « Nous savons que la tourbe est présente sur environ 40% de toute l’étendue des terres humides de la Cuvette centrale », assurent les scientifiques de l’expédition.

Paysage de la région du Lac Télé en République du Congo. (Lac Télé Community Reserve)Paysage de la région du Lac Télé en République du Congo. (Lac Télé Community Reserve)

Or, la tourbe est un piège à carbone, conservant ce que les arbres ont relaché à leur mort. Elle est utilisée comme combustible dans plusieurs régions de la planète, comme en Finlande, où elle recouvre le tiers du territoire. Le pays scandinave envisage aujourd’hui l’abandon de son usage. Car en brûlant, la tourbe rejette énormément de carbone, pour un rendement énergétique très faible.

Des milliards de tonnes de carbone piégées

Retour au Congo. Après des analyses sur la teneur en carbone des échantillons extraits, les chercheurs découvrent le potentiel de cette zone : la tourbe est un formidable réservoir. « Nous estimons qu’en termes de carbone, la tourbe de la Cuvette centrale en renferme 30,6 milliards de tonnes », assurent-ils. Soit autant que toute la forêt du bassin du Congo.

Une découverte qui est aussi une alerte. En aucun cas la tourbe de la cuvette centrale ne doit disparaître et relâcher ce qu’elle a emprisonné. Or les menaces sont multiples.

Une menace potentielle

La première serait liée au réchauffement climatique, notamment à cause du dérèglement des précipitations. Moins de pluie conduirait à l’assèchement de cette zone de marais. Découverte, la tourbe pourrait alors poursuivre sa décomposition. Pire, elle peut prendre feu, notamment lors d’orages. Des feux qui couvent, hors de contrôle.

La seconde menace est humaine. Son intervention dans cette zone peut rompre un équilibre biologique vieux de milliers d’années. En premier lieu, on pense à la déforestation qui semble ne connaître aucune limite sur le continent. On annonce également la découverte d’un important gisement de pétrole dans la région. Même si l’ampleur de la nappe pétrolière laisse sceptique, que les autoritées congolaises réaffirment leur souci de préserver les lieux, ces projets d’exploitation pétrolière font craindre un avenir incertain pour les tourbières.

Mme Arlette Soudan-Nonault, a reçu en audience M. Chris MBURU, Coordonnateur du Système des Nations Unies au Congo

Ce lundi 14 décembre 2020, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et l’Environnement, a reçu en audience Monsieur Chris MBURU, Coordonnateur du Système des Nations Unies au Congo, dans le but de faire le point sur l’ensemble des projets bénéficiant de l’appui technique et financier des agences des nations unies représentées au Congo.

L’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, l’exécution des projets d’adaptation et de développement du tourisme, la révision du Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE) ainsi que d’autres dossiers qui rentrent dans le cadre de la conservation et de la préservation des écosystèmes, portés par le Ministère du Tourisme et de l’Environnement avec l’appui des agences d’exécution des nations unies notamment le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Fonds pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) et le Programme Mondial pour l’Alimentation (PAM), ont été au centre de cet entretien entre les deux personnalités.

1 millions de dollars du Fonds Mondial pour l’Environnement afin d’appuyer le développement durable et la conservation du patrimoine naturel en République Congo

Située au cœur de la zone dite du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial, avec plus 10 % de la biodiversité de la planète, la République du Congo, s’emploie, suivant la vision en matière d’environnement de Son Excellence Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État, à mettre en œuvre les politiques nationales et internationales, afin gérer de façon durable ses écosystèmes.
Ces politiques de préservation et de conservation ne peuvent être effectives que par le concours de toutes les parties prenantes y compris les populations dont les activités présentent parfois une menace pour ces écosystèmes.
Le Ministère du Tourisme et l’Environnement, que dirige la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, Autorité Nationale désignée FEM, avec l’appui technique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a bénéficié de financement auprès du Fonds Mondial pour l’Environnement, pour accompagner les initiatives qui contribuent au développement durable et à la conservation du patrimoine naturel, exécuté par le projet SGP/FEM/PNUD.
C’est dans ce cadre qu’une cérémonie de remise symbolique des chèques aux ONG bénéficiaires d’un appui à hauteur de 1.000.000 USD, a eu lieu ce 14 décembre 2020, en présence de la Ministre du Tourisme et l’Environnement et du Représentant Résident du PNUD, Monsieur Maleye Diop.

Réchauffement climatique : l’Accord de Paris, 5 ans déjà

Source : adiac-congo

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo (CCBC), a pris part à la conférence virtuelle relative à la célébration du cinquième anniversaire de l’Accord de Paris, le 12 décembre.

La conférence de presse présidée par le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, qui avait à ses côtés sa collègue ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a porté sur le bilan et réflexions sur ce qui a été accompli depuis 2015 et les perspectives relatives à cet accord.

La tenue de cette conférence marque le lancement du cycle de relèvement de l’ambition climatique jusqu’à la COP26 de Glasgow. Pour la ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, Arlette Soudan-Nonault, coordonnatrice technique de la CCBC, qui a pris part à cette conférence, la phase de mise en œuvre de l’accord de Paris devra impérativement prendre en compte les attentes des pays membres du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial, et dont regorge plus de 10% de la biodiversité mondiale, inscrites dans les deux cent huit projets que porte l’étude de préfiguration du Fonds bleu, récemment validée par les pays membres. Elle a, en outre, ajouté que le maintien de la température de la planète entre 1,5-2°C, objectif de l’Accord de Paris, ne peut être atteint sans une gestion durable des tourbières du Bassin du Congo. La coordonnatrice technique de la CCBC a indiqué, en outre, que les seize pays de la CCBC et le royaume du Maroc feront entendre leurs voix à Glasgow, en vue d’une prise en compte effective de ces problématiques, sans lesquelles les objectifs de l’accord de Paris ne peuvent être atteints.

L’accord de Paris, l’une des réussites les plus emblématiques

L’accord historique par lequel la communauté internationale a pris ses responsabilités et ses engagements à l’égard des générations futures est devenu l’une des réussites les plus emblématiques du multilatéralisme, a déclaré le ministre Jean Yves Le Drian. La partie était loin d’être gagnée, a-t-il ajouté. Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères a fait savoir que l’année 2021 sera décisive pour l’avenir de la planète avec la tenue de trois COP : climat, biodiversité, désertification. « Aujourd’hui l’horizon semble s’éclaircir puisqu’une lueur s’est allumée de l’autre côté de l’atlantique. L’Accord de Paris demeure notre meilleure boussole dans les tempêtes qui bouleversent notre présent et face à celles qui menacent l’avenir… La rencontre d’aujourd’hui, nous l’avons souhaitée avec ma collègue Barbara Pompili non pas seulement comme un moment de célébration, mais essentiellement un moment de remobilisation », a signifié Jean Yves Le Drian. Et d’ajouter que 2020 aura été l’année d’une crise pandémique que personne n’aurait pu anticiper, en même temps que l’année des plus grandes confirmations d’inquiétudes, sans doute l’année plus chaude jamais enregistrée, l’année où le mercure aura grimpé jusqu’à 38 degrés en Sibérie ; l’année où un brutal record de trente tempêtes majeurs aurait frappé l’atlantique. « Regardons la réalité en face, notre planète n’est plus en sursis, elle a désormais basculé dans l’état d’urgence. Nous sommes réunis pour croiser les perspectives de la communauté scientifique, de la société civile, des collectivités, de la jeunesse, des entreprises, avec le regard de ceux qui furent les deux grandes architectes de la COP21, Laurent Fabius et Laurence Tubiana. Nous sommes réunis à la fois pour mesurer le chemin parcouru, mais surtout pour apprécier l’immense effort qui nous reste à accomplir. Nous sommes réunis pour nous dire ensemble tout ce que cet anniversaire signifie pour nous aujourd’hui et surtout les voies de la remobilisation », a-t-il poursuivi

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, qui met en œuvre l’accord de Paris au niveau national dans toutes ses dimensions : environnement, énergie, transport, logement, et la politique nationale de lutte contre le réchauffement climatique, veillant à la bonne explication et application des accords conclus en concertation avec le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a rappelé les faits.« C’était il y a cinq ans jour pour jour. Après des années d’échecs successifs, d’atermoiements, le monde prenait date. Pour la première fois, 196 pays prenaient un engagement commun, devant les générations futures de limiter le réchauffement climatique en deçà de deux degrés d’ici la fin du siècle. Jamais un texte international n’avait été aussi largement signé ; jamais le monde n’avait aussi unanimement dit : « Nous ne laisserons pas la catastrophe se produire, nous refusons de détruire notre seule planète » », a-t-elle déclaré.

Environnement : le Congo et la Grande Bretagne évoquent la préparation de la COP26

Source : adiac-congo

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo (CCBC), Arlette Soudan-Nonault, s’est entretenue avec Lord Goldsmith Of Richmond Park, ministre britannique de l’Environnement, Alimentation et Affaires rurales par visio-conférence.

L’entretien entre ces deux personnalités a porté sur la problématique de l’opérationnalisation de la CCBC et de son instrument financier le Fonds bleu, la préparation de la COP26 qui se tiendra à Glasgow ainsi que la problématique des tourbières de la cuvette centrale.

La ministre Arlette Soudan-Nonault a saisi cette opportunité pour présenter à son homologue l’ambition des chefs d’État des pays membres de la

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo (CCBC), Arlette Soudan-Nonault, s’est entretenue avec Lord Goldsmith Of Richmond Park, ministre britannique de l’Environnement, Alimentation et Affaires rurales par visio-conférence.

L’entretien entre ces deux personnalités a porté sur la problématique de l’opérationnalisation de la CCBC et de son instrument financier le Fonds bleu, la préparation de la COP26 qui se tiendra à Glasgow ainsi que la problématique des tourbières de la cuvette centrale.

La ministre Arlette Soudan-Nonault a saisi cette opportunité pour présenter à son homologue l’ambition des chefs d’État des pays membres de la CCBC pour concilier les changements climatiques et le développement économique, exprimée par la mise en place du Fonds bleu à l’initiative du président de la République, chef de l’État, président de la CCBC, Denis Sassou N’Guesso.

Quant aux préparatifs de la COP26 qui se tiendra à Glasgow, la coordonnatrice technique de la CCBC, a plaidé pour la prise en compte de la problématique de la CCBC dans l’agenda de ce grand rendez-vous planétaire.

A son tour, le ministre britannique a rassuré Arlette Soudan-Nonault de son implication personnelle afin que soit prise en compte la demande du Congo pour promouvoir le Fonds bleu qui les intéressent vivement.

Lord Goldsmith Of Richmond Park a souhaité également qu’une commission entre États soit mise en place pour un accompagnement par la Grande-Bretagne, en vue d’une gestion durable des tourbières situées au cœur des forêts du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial.

pour concilier les changements climatiques et le développement économique, exprimée par la mise en place du Fonds bleu à l’initiative du président de la République, chef de l’État, président de la CCBC, Denis Sassou N’Guesso.

Quant aux préparatifs de la COP26 qui se tiendra à Glasgow, la coordonnatrice technique de la CCBC, a plaidé pour la prise en compte de la problématique de la CCBC dans l’agenda de ce grand rendez-vous planétaire.

A son tour, le ministre britannique a rassuré Arlette Soudan-Nonault de son implication personnelle afin que soit prise en compte la demande du Congo pour promouvoir le Fonds bleu qui les intéressent vivement.

Lord Goldsmith Of Richmond Park a souhaité également qu’une commission entre États soit mise en place pour un accompagnement par la Grande-Bretagne, en vue d’une gestion durable des tourbières situées au cœur des forêts du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial.

5 ans de l’Accord de Paris #Climat Action# : La Ministre Soudan-Nonault a pris part à la réunion virtuelle animée par Animée par Monsieur Jean Yves le Drian

5 ans de l’Accord de Paris #Climat Action#

La célébration des 5 ans de l’accord de Paris sur le Climat dont la République du Congo est signataire, a été marquée par une conférence virtuelle tenue ce 12 décembre 2020 dans le but de faire le bilan et de réfléchir sur ce qui a été accompli depuis 2015 et sur les perceptives futures de cet accord en présence de plusieurs personnalités.

Animée par Monsieur Jean Yves le Drian, Ministre Français de l’Europe et des affaires étrangères et par sa collègue de la transition écologique, Madame Barbara Pompili, cette conférence qui lance le cycle de relèvement de l’ambition climatique jusqu’à la COP 26 de Glasgow a vu la participation de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo(CCBC).

Pour la Ministre Coordonatrice Technique la CCBC, la phase de mise en œuvre de l’accord de Paris devra impérativement prendre en compte les attentes des pays membres du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial, et qui recèle plus 10 % de la biodiversité mondiale, inscrites dans les 208 projets que porte l’étude de préfiguration du Fonds Bleu, récemment validée par les pays membres. Le maintien de l’augmentation de la température de la planète entre 1,5-2°C, objectif de l’accord de Paris, ne peut être atteint sans une gestion durable des tourbières du Bassin du Congo.

Les 16 pays de la Commission Climat du Bassin du Congo et le Royaume du Maroc, feront entendre leurs voix à Glasgow, en vue d’une prise en compte effective de ces problématiques, sans lesquelles les objectifs de l’accord de Paris ne peuvent être atteints, a également indiqué la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT.