La Ministre Soudan-Nonault a reçu en audience M Richard Amalvy, nouveau Directeur Général de la Fondation Brazzaville

Monsieur Richard Amalvy, nouveau Directeur Général de la Fondation Brazzaville, a été reçu ce 28 octobre 2020, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo dont l’instrument financier est le Fonds Bleu.

Cet entretien entre les deux personnalités à d’une part, porté sur la présentation à Madame la Ministre des civilités par le nouveau Directeur, et d’autres part, permis de survoler les avancées sur l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Signalant, que la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques  font parties des actions menées par cette fondation.

Biodiversité : Mbomo et le parc national d’Odzala-Kokoua en plein essor

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a séjourné du 23 au 24 octobre à Mbomo dans le département de la Cuvette-ouest, en vue de suivre les activités du projet de développement de l’écotourisme dans le parc national d’Odzala-kokoua.

La visite de travail de la ministre a débuté par une rencontre citoyenne avec la population, les notables et chefs de quartier du district de Mbomo, puis ensuite avec les partenaires d’Odzala, à savoir African Park et Congo Conservation company (CCC). Mbomo est le berceau d’un environnement écologiquement naturel et d’un site touristique nationalement et mondialement en plein essor. Le développement du district de Mbomo en particulier et celui de la Cuvette ouest en général, sont étroitement liés à la gestion durable de ses écosystèmes, condition préalable à l’épanouissement de l’écotourisme en vue de la diversification de l’économie nationale

 

Prenant la parole sur demande de la ministre pour aborder les problèmes qui se posent entre la population et le partenaire principal qui est le Parc national d’Odzala Kokoua, le sous-préfet de Mbomo, Paul Obambi Dzion, les a résumés en trois points. Il s’agit, entre autres, de la non-rétrocession des 0,5% issus du budget touristique annuel par leur partenaire ; l’insuffisance des puits, la communauté rurale de Mbomo n’ayant qu’un puit. Le souhait serait d’obtenir au moins deux ou trois puits. Puis le licenciement de vingt-deux travailleurs sur cinquante-cinq à cause de la Covid-19. Sur ce point, la sous-préfecture a constitué un dossier crédible qui engage les jeunes. A la fin de la pandémie, les vingt-deux travailleurs reprendront le service.

S’adressant à la population de Mbomo, la ministre a précisé qu’elle est venue parler du tourisme responsable et durable, et également de l’environnement. Elle a évoqué la relation entre ces grands pachydermes qu’on appelle les éléphants, donc de la faune, et également de la flore. Sans cette biodiversité, on ne peut parler d’économie du tourisme. « Le développement durable c’est l’environnement, le social et l’économie. Et sans l’humain au centre pour réguler, pour protéger, pour conserver, nous ne pourrons pas y arriver. Donc, nous devons trouver comment concilier cet atout que nous avons, ce patrimoine naturel que nous avons la chance d’avoir ici dans le district de Mbomo avec la gestion de ce grand parc d’Odzala, de toutes les activités économiques qui sont des alternatives économiques… », a souligné la ministre.

La population de Mbomo souhaite tirer profit de ses richesses naturelles. 

Au cours des échanges, la population de Mbomo a déploré le fait qu’une société exploitant de l’or ait détruit la biodiversité, entrainant ainsi la maladie de grattage de la peau appelée communément « Kwaka zoka ». De même, le problème de la cohabitation pénible avec les éléphants qui ravagent les champs de manioc, rentrant même dans le village a été évoqué.

Le tourisme étant le moteur du développement, la population rurale de Mbomo dit ne pas en tirer profit. Aussi, lorsqu’il y a recrutement au parc national d’Odzala-kokoua, les places sont offertes à ceux venus d’ailleurs au détriment des riverains. Les quelques rares qui travaillent au parc ne bénéficient d’aucune promotion en dépit du nombre d’années passées.

Répondant aux populations, la ministre a expliqué qu’en ce qui concerne le reversement du pourcentage de 0,5%, elle travaille énormément là-dessus. En effet, African Park semble verser les 0,5% à Odzala qui devrait les rétrocéder à la communauté au travers des mécanismes mis en place sur le plan institutionnel. A ce sujet, la ministre a indiqué qu’Odzala ne peut pas gérer les fonds d’African Park pour les communautés. Ce n’est pas possible. African Park doit donner ses 0,5% et Odzala autant. Ce sont deux entités différentes. African Park veille sur la biodiversité, alors qu’Odzala à la double casquette, il gère la biodiversité et fait de l’écotourisme. A cet effet, la ministre leur a donné deux mois pour respecter les textes en vigueur, en ce qui concerne le pourcentage de 0,5% de la gestion communautaire.

 

Quant au conflit « Homme- Eléphant », de même que l’exploitation de l’or dans le non-respect de l’environnement, la ministre a déclaré qu’il y a des séances de travail pour tous ces problèmes, dédommagement et autres.

 

Notons que le parc d’Odzala est l’un des plus vieux parcs d’Afrique centrale et même du continent africain. Il a été créé en 1935 à l’initiative d’un administrateur de l’Afrique équatoriale française (AEF). Initialement le parc ne mesurait que 1200 km² et s’appelait parc national d’Odzala. Ce n’est qu’en 2001 qu’il a été étendu au niveau du nord et a intégré la région regorgeant la rivière kokoua, et est devenu le parc national d’Odzala kokoua. Sa taille actuelle est de 13546km².

 

Source : adiacongo.com

Mme Arlette Soudan-Nonault à la Conférence numérique GLF sur la biodiversité

Mme Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en Charge du Développement Durable  interviendra ce mercredi 28 octobre 2020 à la session plénière sous le thème : Les Tourbières, une solution super nature – Maison et refuge pour une biodiversité unique et menacée.

Cette session vous emmènera dans un voyage en deux parties dans les tourbières vers certains des endroits les plus rares, isolés et uniques au monde.

De nombreuses tourbières offrent un refuge sûr pour une biodiversité rare et menacée – de l’orang-outan d’Indonésie à la mousse de sphaigne dorée d’Irlande du Nord.

Transportez-vous dans les marécages boisés isolés du bassin du Congo, puis dirigez-vous vers la pointe du continent sud-américain. Les tourbières offrent également des points d’arrêt vitaux pour les espèces migratrices – reliant les espèces à des endroits spéciaux à travers le monde.

Les tourbières peuvent également être des micro-forêts tropicales remplies de carbone qui abritent des créatures bizarres et des histoires du passé.

Le PNUE vous invite à découvrir pourquoi les tourbières sont un habitat essentiel pour la biodiversité et ce se produisent à notre climat et à notre santé…

Source : events.globallanscapesforum.org

Ecotourisme : Mme Arlette Soudan-Nonault en visite de travail dans le département de la Cuvette Ouest, district de Mbomo,

Visite de travail de la Ministre du Tourisme et de l’Environnement madame Arlette SOUDAN-NONAULT, dans le cadre du suivi du projet de développement de l’écotourisme dans le parc National d’#OdzalaKokoua.

Au programme : rencontre citoyenne avec les autorités et populations locales, séance de travail avec CCC et #AfricanParks.
A noter qu’Odzala Kokoua est un important réservoir de biodiversité, parmi les plus anciens Parcs Nationaux d’Afrique Centrale.

 

Pour plus d’infos cliquer ici

Opportunités : Recrutement d’un cabinet charge de l’évaluation des candidatures pour la sélection du personnel statutaire de la COMIFAC

La Commission des Forêts d’Afrique Centrale est l’institution sous-régionale de référence en matière d’harmonisation des politiques forestières et environnementales en Afrique Centrale. Elle a été instituée en 2005 par la signature du Traité relatif à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale et instituant la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC). Organisation intergouvernementale regroupant les dix (10) pays d’Afrique Centrale que sont le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad. La COMIFAC a pour mandat d’orienter, de coordonner et de prendre des décisions sur les actions et initiatives sous-régionales dans le domaine de la conservation et de la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale.

Pour son fonctionnement, la COMIFAC s’est dotée de trois (03) organes dont le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement, le Conseil des Ministres et le Secrétariat Exécutif – organe d’exécution avec mandat d’assurer la coordination de la mise en œuvre des activités de la COMIFAC et d’applique les décisions du Conseil des Ministres. C’est à ce titre que le Secrétariat Exécutif assure la coordination, la supervision et/ou le suivi opérationnel des projets, programmes d’appui ainsi que leurs plans d’actions sous-régionaux dont les résultats contribuent à la mise en œuvre du Plan de Convergence – cadre de planification stratégique sous régional dont la première édition a été adoptée en février 2006 par les Chefs d’Etat pour une période de dix (10) ans.

Conformément aux dispositions de l’article 13 du traité de la COMIFAC, le Secrétaire Exécutif, le Secrétaire Exécutif Adjoint-Coordonnateur Technique et le Directeur Administratif et Financier, sont nommés par le Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre en charge des forêts et /ou de L’environnement du pays dont est issu chaque candidat.
Le personnel statutaire actuellement en poste, ayant pris fonction en janvier 2017, son mandat arrive à échéance au 31 décembre 2Q20. Les vacances à ces postes ont été publiées conformément aux dispositions des Articles 30, 31 et 33 du Règlement Intérieur qui stipulent  respectivement que :
« Six (06) mois avant l’expiration du mandat du Secrétaire Exécutif le Président en exercice adresse un avis de vacance de poste à tous les Etats membres de la COMIFAC, via les Ministres en charge des Forêts et/ou de L’Environnement. »
« En vue de la sélection au poste de Secrétaire Exécutif, chaque Ministre en charge des forêts et/ou de l’environnement est tenu de transmettre trois dossiers de candidature maximum au Conseil des Ministres. Le candidat retenu est désigné par les Ministres au cours du Conseil considéré. »
« Six mois avant l’expiration du mandat du Secrétaire Exécutif Adjoint et du Directeur Administratif et Financier, le Secrétaire Exécutif adresse un avis de vacance de poste aux Gouvernements des Etats membres, représentés par les Ministres en charge des Forêts et/ou de l’environnement ».
En vue de faciliter le processus de désignation du personnel statutaire du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC, le Conseil des Ministres lors de sa Session extraordinaire, du 12 mai 2016 à Kinshasa a décidé de faire analyser les candidatures aux postes du personnel statutaire par un cabinet spécialisé en matière de recrutement.
1. Description de la mission
1.1 Objectifs de la mission
La mission du Consultant consiste à l’évaluation, sur la base des profils indiqués dans le Statut du personnel de la COMIFAC, des candidatures envoyées par les pays pour les trois postes statutaires à savoir : Secrétaire Exécutif, Secrétaire Exécutif Adjoint-Coordonnateur Technique et Directeur Administratif et Financier.
Cette évaluation permettra de fournir un avis sur les dossiers de candidatures et procéder au classement des candidats pour chaque poste suivant l’ordre de mérite des candidats. Les points forts et les points faibles des candidats devront être relevés par le consultant. De même, des recommandations pour d’éventuels éclaircissements pouvant guidés les décisions des Ministres sur le choix des candidats devront être faites par le consultant…

 

 

Cliquez ici, pour retrouver l’intégralité de l’appel à candidature

Podcast de VA Tourism en exclusivité avec Mme Arlette Soudan-Nonault

Source : thetourismpodcast.podbean.com

L’épisode d’aujourd’hui est le premier de notre série d’entretiens en français et notre présentateur invité Franck Olivier Kra échangera avec Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo.

Elle nous fait le point sur la relance du tourisme dans ce pays d’Afrique centrale et donne son avis sur l’approche de l’OMT pour réactiver le tourisme en pleine pandémie du coronavirus.

La Ministre Soudan-Nonault a remis un don de matériel informatique et de communication de la CEEAC au profit du Point Focal National pour la Prévention et la Gestion des Risques de Catastrophe.

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a procédé ce mardi 13 octobre 2020, date commémorative du 25ème anniversaire de la journée internationale pour la prévention et la gestion des risques de catastrophe, à la remise d’un don de matériel informatique et de communication de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) au profit du Point Focal National pour la Prévention et la Gestion des Risques de Catastrophe.

Ce don, essentiellement composé de 4 ordinateurs portables, 2 ordinateurs fixes, une imprimante 3 fonctions et deux modems wifi avec accessoires, a également bénéficié aux Points Focaux du Réseau des Parlementaires pour la Résilience en Afrique Centrale, Genre et Météorologie, à qui Madame la Ministre a remis un ordinateur portable.

Tout en remerciant le Secrétariat Général de la CEEAC pour ce don qui à n’en point douter devrait permettre de renforcer les capacités nationales dans la prévention et la gestion des risques de catastrophe, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a encouragé les récipiendaires à en faire bon usage pour le bien de tous.

Allocution de Mme Arlette Soudan-Nonault à l’occasion de la Journée Internationale de la prévention des catastrophes

Cliquez-ici, pour retrouver l’Allocution de Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’Environnement, en charge du Développement Durable  à l’occasion de la Journée Internationale de la prévention des catastrophes

Mesdames et Messieurs ; Chers Compatriotes,

La Journée Internationale pour la réduction des risques de catastrophe est célébrée depuis 25 ans, le 13 octobre de chaque année.

Cette célébration marque le point culminant d’une prise de conscience de la communauté internationale sur les vulnérabilités croissantes engendrées par les phénomènes tels que les changements climatiques, mais aussi les activités humaines.

«Augmenter le nombre de pays dotés de stratégies pour la réduction des risques de catastrophe aux niveaux national et local d’ici 2020 », tel est le thème choisi cette année par les Nations Unies.

Ce thème résulte de la priorité 2 du Cadre de Sendai, qui porte sur le Renforcement de la gouvernance des risques de catastrophe pour mieux les gérer.

Les catastrophes naturelles sont devenues à l’échelle mondiale une véritable calamité, accentuée par les phénomènes extrêmes induits par les changements climatiques, tels que les pluies diluviennes, les ouragans, les tsunamis, qui sont à l’origine d’innombrables pertes matériel qu’en vies humaines.

Cette 25ième édition est célébrée en République du Congo dans un contexte particulièrement préoccupant, après les graves inondations que notre pays a connu en 2019 dans sa partie septentrionale et les prévisions météorologiques de cette fin d’année, qui ne sont guère rassurantes.

Mesdames et Messieurs,

Les catastrophes naturelles ne sont pas une fatalité. Ce ne sont ni des châtiments divins, ni l’effet d’un destin imprévisible sur lequel nous n’aurions aucune prise. Si certaines sont imparables, dans la plupart, la responsabilité humaine, est engagée.

Ainsi en va-t-il des éboulements, des glissements de terrains, des incendies, des effondrements d’habitations et même des inondations. Certaines de ces catastrophes sont dues aux bouleversements climatiques, d’autres à notre déficit de prévention et de prévision.

Elles peuvent être anticipées, afin de réduire leurs impacts, souvent dévastateurs, sur les populations.

Le défi consiste en définitive à renforcer les capacités de résilience des communautés face à ces phénomènes devant lesquels elles se trouvent souvent démunies, en nous dotant de tout le dispositif institutionnel et légal nécessaire pour la gestion des risques des catastrophes.

Toutes les parties prenantes sont concernés, l’Etat, la société civile, les populations elles-mêmes dans une démarche concerté et inclusive.

Le thème de cette année interpelle à plus d’un titre les décideurs que nous sommes.

Des programmes nationaux et locaux de réduction des risques de catastrophe, alignés sur le Cadre de Sendai lequel s’applique aux catastrophes causés par des dangers naturels ou artificiels, ainsi qu’aux aspects environnementaux, technologiques et aux dangers et risques biologiques, devront être élaborés.

Ces instruments, une fois disponibles impliquent au niveau national une profonde compréhension du risque de catastrophe, ainsi qu’un engagement des communautés à prendre une part active dans ce combat. Ainsi le Département dont j’ai la charge entend à court terme :

-actualiser et harmoniser le plan de contingence et la stratégie nationale de gestion des risques de catastrophe, en cohérence avec le cadre de Sendai et la Stratégie Afrique Centrale ;

-mettre en place des mécanismes de coordination des parties prenantes tant au niveau national que local ;

– élaborer des cadres légaux relatifs à la gestion des risques de catastrophes ;

-et enfin, mettre en place un système d’alerte précoce.

Nous allons travailler avec toutes les parties prenantes, à la sensibilisation, l’éducation et la formation des différentes couches de la population sur la gestion des risques de catastrophes.

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes,

Il est plus que temps d’agir car nos populations ne sont déjà que trop durement affectées par les effets néfastes des changements climatiques.

Nous ne sommes pas seuls dans cette lutte. C’est ici le lieu de remercier la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale qui vient de doter le Centre de gestion des risques de catastrophe du matériel informatique pour son bon fonctionnement. De même, plusieurs activités prévues cette année tel qu’indiqué dans mon propos, bénéficieront de l’appui précieux de la CEEAC.

La gestion des risques de catastrophe doit donc être perçue comme un facteur déterminant dans le processus de développement, car une catastrophe peut anéantir en quelques instants, des années de durs labeurs et d’investissements colossaux.

Le Congo, notre pays reste confronté à des situations d’urgence qui occasionnent d’importants dégâts.

J’invite ainsi toute la communauté nationale à rester mobilisée pour aider nos communautés à être plus résilientes face aux risques de catastrophes présentes et futures.

Il en va certes de la responsabilité du gouvernement de la République, à qui le chef de l’Etat, son Excellence Denis SASSOU-NGUESSO, a assigné le devoir de garantir la sécurité pour tous et surtout pour les plus vulnérables. Mais il en va aussi de la responsabilité de chaque citoyen conscient. Car quand survient une épreuve collective, il n’est d’autre solution que de faire preuve de solidarité.

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.-

Opportunités : recrutement d’un cabinet chargé de la révision des textes fondamentaux de la COMIFAC.

1. La Commission des Forêts d’Afrique Centrale est l’institution sous-régionale de référence en matière d’harmonisation des politiques forestières et environnementales en Afrique Centrale.
Elle a été instituée en 2005 par la signature du Traité relatif à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale et instituant la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) Organisation intergouvernementale regroupant les dix (10) pays d’Afrique Centrale que sont le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le  Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad. La COMIFAC a pour mandat d’orienter, de coordonner et de prendre des décisions sur les actions et initiatives sous-régionales dans le domaine de la conservation et de la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale.

2. Pour son fonctionnement, la COMIFAC s’est dotée de trois (03) organes (Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement, Conseil des Ministres et Secrétariat Exécutif), dont les missions sont définies dans le Traité. Lors de la 4è' » session ordinaire du Conseil des Ministres en charge des forêts et de l’environnement (Organe de décision) tenue le 21 septembre 2006 à Malabo en Guinée Equatoriale, les Ministres ont instruit le Secrétariat Exécutif (Organe d’exécution) de finaliser le Règlement intérieur de la COMIFAC et les Statuts du personnel du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC, afin de permettre une meilleure lisibilité de son organigramme. Ces documents qui définissent les modalités d’organisation et de fonctionnement des organes de la COMIFAC ainsi que de gestion de son personnel, ont été adoptés par le Conseil des Ministres lors de sa session extraordinaire tenue le 27 octobre 2008 à Brazzaville au Congo. D’autres documents juridiques, élaborés et adoptés concomitamment ou postérieurement au Règlement intérieur de la COMIFAC, notamment l’organigramme, le document descriptif du profil des postes et des missions du personnel, les annexes du Statut du personnel du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC, ainsi que le Manuel des procédures administratives comptables et financières, complètent l’arsenal des textes juridiques de la COMIFAC dédiés à son fonctionnement.
Au fil du temps, la mise en oeuvre de ces différents instruments a révélé des manquements et incohérences par rapport au Traité instituant la COMIFAC. C’est à cet effet, que le Secrétariat Exécutif se propose de financer les services d’un cabinet de prestation pour « la révision des textes fondamentaux de la COMIFAC »

3. Description de la prestation : l’objectif général de la mission est de procéder à la révision du  i) Traité relatif à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale et instituant la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), ii) des Statuts du personnel du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC et iii) du Règlement intérieur de la COMIFAC et du Règlement intérieur du Conseil des Ministres de la COMIFAC…

Cliquez ici, pour retrouver l’intégralité de l’appel à candidature

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et l’Environnement, a reçu Le Dr ANDREAS KALK, Directeur Résident de la GIZ en Rép. du congo

Le Dr ANDREAS KALK, Directeur Résident de la GIZ pour la République du Congo et la RDC, a été reçu en audience, le jeudi 01 octobre 2020, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et l’Environnement, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Congo(CCBC).

Intéressé à accompagner le processus d’operationalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo, que préside Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’État, le Dr KALK a présenté à la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT le projet allemand de mise en œuvre des priorités régionales et nationales en matière d’adaptation en Afrique centrale et occidentale (PACO).
A son tour, la Ministre coordinatrice technique de la CCBC a fait ses partenaires la présentation de la CCBC, sa problématique et son instrument financier le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.