Environnement : La Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT,en visite de travail dans les sites de transit des ordures ménagères (ATOM) de Mpila de la société Averda

La Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, a visité le mercredi 01 juillet 2020 à Brazzaville, accompagnée du Préfet de Brazzaville Monsieur Pierre Cébert Iboko ONANGA et du Vice-Maire de Brazzaville Monsieur Guy Marius OKANA, l’ancien site de transit des ordures ménagères à proximité de l’Institut Supérieur de Gestion (ISG) et le site de transit des ordures ménagères (ATOM) de Mpila.

Objectif : se rendre compte des conditions de travail, du respect ou non des normes de l’exécution du contenu du cahier des charges de la société Congo Environnemental service Averda.

La République du Congo a participé à la 16ème réunion du Conseil d’Administration de l’Initiative pour la Forêts de l’Afrique Centrale (CAFI)

Ce jeudi 25 juin 2020, s’est tenue par visio-conférence la 16ème réunion du Conseil d’Administration de l’Initiative pour la Forêts de l’Afrique Centrale (CAFI). La République du Congo a été représentée par, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.

Rappelons que la République du Congo a signé le 3 septembre 2019 à Paris en France une lettre d’intention avec l’Initiative des Forêts d’Afrique Centrale (CAFI). Cette Lettre d’intention a pour ambition d’appuyer la République du Congo dans sa quête pour la réalisation d’un développement durable qui, au-delà de la gestion responsable des Forêts, couvre l’ensemble des secteurs clé de l’économie verte et de l’économie bleue.

Communication de Monsieur Clément Mouamba, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, sur le deuxième palier du déconfinement progressif en République du Congo

Téléchargez ici, la communication du Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Congolaises, Congolais ;
Chers Compatriotes ;
Mesdames et Messieurs,

Le 16 mai 2020, au nom de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président de la coordination nationale de gestion de la pandémie à coronavirus Covid-19, j’avais eu l’honneur de vous présenter le premier palier du déconfinement progressif, entré en vigueur depuis le 18 mai 2020, soit trente trois jours déjà. Aujourd’hui, la même mission m’est confiée de vous dévoiler le deuxième palier du déconfinement dicté par l’évolution de la pandémie et ses conséquences économiques et sociales.
Avant de vous faire part du contenu des nouvelles mesures prises, permettez-moi d’abord de vous donner l’évolution de la pandémie depuis la dernière revue faite par la coordination nationale tenue le 17 juin dernier et ensuite de vous fixer sur les données économiques récentes qui appellent des mesures fortes.

Chers Compatriotes,
La riposte contre la pandémie, telle que nous la menons, porte sur la prévention, le dépistage et la prise en charge.
Dans le cadre de la prévention, les activités menées ont consisté en la communication sur l’application des mesures barrières et de distanciation sociale, le port obligatoire et conforme du masque dans les lieux publics ouverts et fermés, le renforcement du contrôle sanitaire des personnes au niveau des points d’entrée, la désinfection des administrations publiques, des formations sanitaires, des écoles, des marchés domaniaux et des moyens de transport.
S’agissant particulièrement du contrôle sanitaire, sur l’étendue du territoire national, soixante dix sept
points de contrôle sanitaire interne ont été érigés. A ces points de contrôle interne, s’ajoutent cinq points de contrôle d’entrée dans le pays, dont les aéroports de Brazzaville et de Pointe-Noire qui enregistrent fréquemment des vols dérogatoires en provenance de l’extérieur.

Au total, six cent quatre vingt dix neuf personnes, entrées dans notre pays par ces aéroports, ont été mises en quatorzaine et presque toutes testées. Pour renforcer la surveillance épidémiologique, quatre caméras thermiques ont été installées à Brazzaville, dont une à l’aéroport de Maya-Maya et une autre au Port de Brazzaville. Deux caméras supplémentaires sont en cours d’installation à Pointe-Noire.
S’agissant du dépistage, le nombre de tests réalisés, par la technique la plus fiable, notamment le diagnostic virologique (RT-PCR), a atteint 10.843 au 18 juin 2020.
Le dispositif de dépistage est renforcé par :
1. l’installation d’un nouvel équipement dans les départements de Brazzaville, de Pointe-Noire et de la Cuvette. Ce renforcement a permis d’augmenter notre capacité nationale de dépistage de 400 à 990 tests par jour, conformément aux prévisions annoncées dans ma communication du 16 mai dernier.

2. l’évolution de trois à cinq du nombre de laboratoires capables de réaliser des tests Covid-19 dans notre pays, dont celui du département de la Cuvette, en mesure de réaliser 120 tests virologiques par jour.
Le dépistage à grande échelle, qui a déjà cours dans le département de Brazzaville, a été lancé le 17 juin 2020 dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou, après l’installation de l’annexe départementale du Laboratoire national de santé publique (LNSP) à l’hôpital général de Loandjili.
Dans la partie septentrionale du pays, le démarrage de ce dépistage de masse est imminent. Aujourd’hui, le Congo est ainsi relativement bien pourvu pour assurer un niveau de dépistage compatible avec l’évolution de la pandémie.

Mesdames et messieurs,
Concernant la prise en charge des cas positifs à la Covid-19, la capacité litière nationale a été augmentée jusqu’à atteindre aujourd’hui 624 lits, à la faveur de l’ouverture :
1. des centres de santé intégrés MOUISSOU Madeleine avec 46 lits et de Tchiminzi 12 lits ;
2. des nouveaux services pavillonnaires de l’hôpital général Adolphe Sicé de Pointe-Noire 76 lits ;
3. et d’un nouvel Hôtel-hôpital à Kintélé 140 lits.
Cette capacité litière sera renforcée à court terme :
– d’une part par les trois hôpitaux actuellement en travaux, à savoir, l’Hôpital général de Loandjili
avec 30 lits, l’Hôpital général Edith Lucie BONGO ONDIMBA d’Oyo avec 16 lits et l’Hôpital de l’Amitié Sino-congolaise de M’Filou avec 100 lits ;
– et, d’autre part, par l’extension de l’Hôtel-hôpital la Concorde de Kintélé avec 200 lits supplémentaires.

Au 19 juin 2020, notre pays a enregistré 1013 cas positifs Covid-19, dont 28 décédés, 456 guéris et 529 actuellement pris en charge par les équipes de santé. Le nombre des agents de santé, désormais motivés et mieux équipés, a été augmenté en particulier sur les nouveaux sites de prise en charge et au sein des équipes d’intervention rapide sur le terrain.

Chers compatriotes,
Au regard de toutes ces données, nous avons obtenu, dans le cadre de la riposte nationale, des résultats encourageants, appréciés par les experts. Nous devons ces résultats également à la prise de conscience grandissante des populations, que je salue ici, exprimée à travers d’une part le respect des mesures barrières, en particulier le port obligatoire et conforme du masque, d’autre part leur adhésion au dépistage et à la prise en charge médicale.

Toutefois, la pandémie, toujours menaçante est encore présente. Le Gouvernement poursuivra donc, sans relâche, ses efforts pour la combattre, conformément au plan national de riposte en cours d’exécution. Compte tenu de la persistance de la pandémie, le Président de la République, après accord du Parlement, a décidé de la quatrième prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de 20 jours, à compter du 21 juin 2020.

Chers compatriotes,
A l’évidence, la Covid-19 a déjà fait payer un lourd tribut à l’économie nationale et à notre société.
En ce qui concerne ses incidences macroéconomiques, sur la base des informations collectées à fin mai 2020,
il ressort ce qui suit :

1. une forte récession économique avec un taux de croissance négatif compris entre 10% et 7% ;
2. une forte augmentation du chômage, par la suppression d’emplois, notamment dans le secteur formel ;
3. une forte contraction du commerce extérieur, tant en exportations qu’en importations ;
4. une dégradation importante des finances publiques, actée par l’adoption de la loi de finances rectificative promulguée le 13 mai 2020.
En attendant les résultats de l’enquête de conjoncture à plus grande échelle initiée par le Gouvernement, l’on
peut déjà noter ceci :
1. les entreprises de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ont connu une baisse d’activités de 34%
entre mars et avril 2020 ;
2. les industries minières ont presque toutes arrêté leurs activités, à cause de la forte baisse de la
demande mondiale et des prix. Les industries forestières et pétrolières ont eu à faire face aux
mêmes contraintes.
3. les industries agroalimentaires ont vu leur production reculer de près de 55% ;

4. les entreprises du BTP ont enregistré un effondrement de leur activité qui a atteint 92%. Les cimenteries ont connu la même évolution.
5. le commerce et les services ont affiché des taux de diminution d’activités de plus de 50%. Comme nous le constatons, tous les secteurs formels de l’économie sont fortement touchés par les effets désastreux du coronavirus Covid-19, mais pas seulement, car le secteur informel, lui aussi, a été lourdement précarisé par la pandémie et par le confinement.
La situation que je viens de décrire commande la mise en oeuvre de mesures vigoureuses pour limiter les effets négatifs de la pandémie sur l’économie nationale et relancer les activités. Afin de soutenir l’économie nationale, dans la limite des ressources disponibles et dans le respect de nos engagements internationaux, le Gouvernement a déjà pris une série de mesures budgétaires qui ont trait au renoncement ou au décalage d’encaissement des recettes publiques, ainsi qu’à la baisse de la pression fiscale.

Il s’agit principalement, en matière de renoncement temporaire aux recettes, du réaménagement des obligations fiscales, de la suspension des contrôles fiscaux et de l’extension des délais de déclaration et de paiement de certains impôts et taxes, au profit des entreprises. Pour ce qui concerne la baisse de la pression fiscale, la loi de finances rectificative de l’année 2020 retient une batterie de mesures dont le détail sera précisé par le ministre des finances et du budget.
Dans le budget de l’Etat, exercice 2020, le Gouvernement a décidé de soutenir :
– les entreprises des secteurs formel et informel ;
– les ménages en grande précarité et les personnes vulnérables dont celles vivant seules ou avec
handicap.
Le Fonds national de solidarité, créé à cet effet, sous la forme d’un compte spécial du trésor, bénéficie d’une
inscription budgétaire de 100 milliards, sur lesquels 50 milliards sont immédiatement mobilisables. Cette
somme est ainsi répartie :

– 40 milliards pour le soutien aux entreprises ;
– et 10 milliards de transferts monétaires au bénéfice des ménages.
Les mécanismes de mise en oeuvre seront précisés conjointement par les ministres en charge de l’économie, des finances et des affaires sociales, en rapport avec les partenaires du secteur financier et les acteurs sociaux.
Le Gouvernement a en outre décidé de la levée des financements extérieurs pour un apurement substantiel de la dette intérieure au cours de cette année.
Aux affectations du Fonds national de solidarité et au paiement de la dette intérieure, s’ajouteront les commandes publiques à réserver prioritairement aux entreprises et autres opérateurs économiques locaux de bonne moralité fiscale et sociale.

 Chers compatriotes ;
 Mesdames et messieurs,
Afin de limiter l’impact de cette pandémie sur notre société et particulièrement l’effondrement de l’économie nationale, le Président de la République, Chef de l’Etat, a autorisé le Gouvernement à passer au deuxième palier du déconfinement progressif.
A ce titre, j’annonce les nouvelles mesures d’allègement du confinement qui sont les suivantes :
1. l’allègement du couvre-feu sur l’ensemble du territoire national, de 22 heures à 5 heures du
matin ;
2. la réouverture des bars et restaurants ;
3. la réouverture des hôtels et autres lieux d’hébergement collectif ;
4. la réouverture des lieux de culte ;
5. la reprise des sports individuels de compétition, sans public de plus de 50 personnes ;
6. la réouverture des vols commerciaux entre
Brazzaville et Pointe-Noire et sur l’ensemble du
territoire national ;
7. la reprise des autres modes de transport des
voyageurs (autobus, trains et bateaux) sur
l’ensemble du territoire national.
Par ailleurs, j’annonce le déconfinement progressif de la localité de Tchiminzi, dans la sous-préfecture de Tchamba-Nzassi, dans le département de Pointe-Noire. Toutes ces réouvertures et reprises se feront et se dérouleront dans le strict respect des mesures de prévention d’hygiène, de mesures barrières, de distanciation physique et le port obligatoire et conforme du masque.
Je précise qu’un protocole régira l’exercice de chaque activité, en toute sécurité sanitaire et ce dans le cadre d’une concertation entre le ministère chargé de la santé, les ministères et les secteurs d’activités concernés.

Demeurent en vigueur :
– la fermeture de toutes les frontières, sauf pour les navires, les vols cargos et autres transports de
marchandises vers le Congo ou au départ du Congo ;
– la quarantaine et le test virologique (RT-PCR) obligatoire pour les passagers entrant sur le territoire national ;
– le régime de fonctionnement actuel des marchés domaniaux ;
– la fermeture, à l’exception des classes d’examen, des crèches, des établissements préscolaires, scolaires, des centres d’alphabétisation, des collèges, des lycées et des universités, publics et privés ;
– la fermeture des résidences universitaires et des internats ;
– la fermeture des bars dancing, boîtes de nuit et autres établissements clos de danse ;
– l’interdiction des rencontres de sport collectif et des spectacles ;
– la limitation à cinquante (50) personnes maximum, participant à toute activité collective, à condition de respecter strictement toutes les mesures barrières ;

– la célébration, dans l’intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de prévention ;
– l’exercice des contrôles sanitaires et des contrôles de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les localités ;
– les mesures régissant le transport urbain ;
Toutes ces mesures entrent en vigueur le mardi 23 juin 2020, à partir de 5 heures du matin.
Le Gouvernement veillera à ce que toutes ces mesures, édictées dans le deuxième palier du déconfinement progressif, soient strictement respectées, dans les mêmes conditions de rigueur et de sanctions relatives aux amendes que dans le premier palier.

Je précise une fois de plus, de manière solennelle : le Gouvernement rétablira le confinement dans une localité ou sur l’ensemble du territoire national, s’il était constaté une flambée de l’épidémie dans une ville ou dans plusieurs localités du pays en même temps.
Chers compatriotes,
mesdames et messieurs,
je le redis haut et fort, la pandémie est encore là. Ce n’est donc pas le moment de baisser la garde. Le Président de la République appelle le peuple congolais à la responsabilité et à la mobilisation générale contre cette pandémie. Ce pari est à notre portée.
A l’unisson, agissons et tenons-nous donc debouts
pour évincer le coronavirus du Congo.
Je vous remercie.

COVID-19: Circulaire n°1102 MTE-CAB à l’attention des promoteurs des établissements de Tourisme et de Loisirs

Téléchargez ici, circulaire n°1102_MTE-CAB relative à la levée de certaines mesures exceptionnelles à la riposte contre la pandémie de covid-19

Circulaire n°1102 MTE-CAB
(L’attention des promoteurs des établissements de tourisme de loisirs)

En référence à la communication du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, du 20 juin 2020, sur le deuxième palier du déconfinement progressif en république du Congo, les mesures ci-après prises par circulaire n°0813/MTE-CAB du 31 mars 2020 sont levées sur l’ensemble du territoire :

– Fermeture des établissements d’hébergement (hôtel et établissement assimilés;

– Fermeture des agences de voyages et autres services de réservation;Interdiction de l’organisation des voyages de tourisme , excursions et randonnées;

– Interdiction des activités liées aux services de restauration et de consommation de boissons;
– Interdiction des activités liées de location des véhicules de tourisme.

Toutefois, demeurent en vigueur les mésures-après:
– Fermeture des bars dancing, boîtes de nuit et autres établissements clos de danse ;
– Fermeture des salles de jeux, de cinéma et spectacles ;
– Interdiction de l’organisation des voyages de croisières ;
– Limitation à (50) personnes maximum, participant à toute activité collective, dans le strict respect des mesures de prévention d’hygiène, de mesures barrières, distanciation physique et le port obligatoire et conforme du masque.

Tout contrevenant aux mesures ci-dessus, s’exposera aux conditions de rigueur et de sanctions par la lois et règlement en vigueur.

Réunion extraordinaire du bureau de la convention d’Abidjan pour convenir d’une nouvelle date de la COP13 à Pointe-Noire

Sous la Présidence de la République de Côte d’Ivoire et de son Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Monsieur Joseph Seka SEKA, s’est tenue le mardi 23 juin 2020 par visioconférence la réunion du Bureau de la Convention d’Abidjan. Cette réunion virtuelle extraordinaire du Bureau a été convoquée conformément à l’Article 17 de la Convention d’Abidjan afin de convenir d’une nouvelle date de la COP13 en tenant compte de l’évolution de la pandémie de Covid-19.

La République du Congo, membre de la Convention d’Abidjan, a été représentée par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.

Dans son intervention, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a confirmé que la République du Congo abritera la prochaine réunion de la Convention d’Abidjan (COP13), dans la deuxième quinzaine du mois d’Avril 2021 dans la Ville océane de Pointe-Noire sous le thème : ‹‹ LA GOUVERNANCE DES OCEANS ››.

Rappelons que la Convention de coopération pour la protection, la gestion et le développement du milieu marin et côtier de la côte atlantique de la région de l’Afrique de l’Ouest, centrale et australe (Convention d’Abidjan en bref), couvre une zone marine de la Mauritanie à l’Afrique du sud qui a un littoral d’un peu plus de 14 000 km. Il fournit un cadre juridique global pour tous les programmes liés à la mer en Afrique occidentale, centrale et australe.

Journée Mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse 2020 : Allocution de Madame la Ministre Arlette Soudan-Nonault.

Cliquez ici, pour télécharger l’allocution de Madame arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en charge du Développement Durable à l’occasion de la Journée Mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse.

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, 

L’organisation des Nations Unies a voulu que le 17 juin de chaque année soit décrétée journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse : il s’agit là d’une date importante, sur laquelle je vous invite à réfléchir. 

Oublions tout de suite les clichés : la désertification, ce n’est pas seulement l’avancée du désert du Sahara ou la sécheresse au Sahel. C’est aussi et avant tout la dégradation des terres, partout où elle se produit. Gardons nous aussi de croire, en ces temps où tous ensemble nous combattons le coronavirus, que cette journée n’est qu’une parenthèse. Comme le dit justement l’ONU, la détérioration des sols est l’un des principaux facteurs environnementaux des épidémies émergentes de maladies infectieuses. C’est dire si les enjeux sociétaux, sanitaires et écologiques de cette thématique sont vitaux pour l’humanité. 

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, 

Le constat est clair, le constat est amer. Nous serons dix milliards d’habitants sur cette planète en 2050, alors qu’un tiers des terres arables dans le monde et deux tiers des terres africaines sont dégradées et pourraient bientôt être impossibles à cultiver. Les raisons en sont connues. La déforestation tout d’abord : quand on coupe des arbres, la terre devient meuble et s’érode, entraînant éboulements et érosions. La pluie ne pénètre plus, les sols s’assèchent. L’exploitation agricole mal maîtrisée ensuite, qui détériore les sols et les rend toxiques. Mais aussi l’activité extractive polluante, les mines à ciel ouvert, l’urbanisation anarchique et bien évidemment les changements climatiques. Il s’agit là en réalité d’une sorte de cercle vicieux, où la dégradation des terres entraine un effondrement de la biodiversité, lequel favorise le réchauffement climatique, qui débouche à son tour sur l’aridification des sols. Climat, biodiversité et désertification sont les trois pièces d’un même puzzle et la qualité des terres est à la fois une menace et une solution pour le climat et pour la biodiversité. 

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, 

Le Congo, notre pays, a su très tôt prendre la mesure de cette menace. Chef d’Etat pionnier en matière de défense de l’environnement sur le continent, le Président Denis SASSOU N’GUESSO a été à l’origine de la journée nationale de l’arbre et sous son impulsion, le Gouvernement travaille à l’élaboration d’un plan d’affectation des terres, afin de gérer de façon rationnelle et durable le domaine de l’Etat. Chacun sait en outre que notre taux de déforestation est maîtrisé, ce qui nous met à l’abri des sécheresses qui frappent l’espace sahélien ou des phénomènes de dégradation massive des sols qui, dans certains pays d’Afrique de l’Est, représentent un coût annuel équivalent à 15% de leur PIB. Mais ne nous croyons surtout pas pour autant exemptés de notre devoir de vigilance. Au Congo aussi, l’occupation sauvage des terrains est source d’érosions souvent dévastatrices en saison des pluies. La réalisation d’infrastructures et d’activités industrielles sans études préalables d’impact environnemental met à mal nos sols et notre biodiversité. 

On ne le dira jamais assez : la qualité d’une terre relève du bien public, dont la perte est irréversible à l’échelle humaine. S’il faut 25 ans pour détruire une couche de terre arable, il a fallu cent mille ans pour qu’elle puisse se former. Cette comparaison donne le vertige. Elle dit aussi toute la mesure de notre responsabilité. 

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, 

Pourtant, le processus de désertification, qui met directement en cause notre sécurité alimentaire, car il faut bien disposer de suffisamment de terres cultivables pour subvenir à nos besoins, n’est pas une fatalité. Les réponses à ce défi passent par le déploiement de pratiques agro- écologiques durables, la revalorisation des savoir-faire traditionnels, la reforestation et la restauration des terres dégradées. Elles demandent l’implication de tous et la mobilisation citoyenne mais aussi politique de chacun. Et cela d’autant plus que l’appauvrissement des sols exacerbe les conflits souvent violents pour l’accès aux terres, menaçant la paix sociale en même temps qu’il encourage les migrations de populations entières. 

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, 

Les discours sans cesse recommencés sur la pauvreté, la sécurité alimentaire, l’eau et l’énergie seront vains si nous ne décidons pas de préserver ensemble le seul élément au cœur de ces trois enjeux fondamentaux : la terre. Plus que jamais en cette année 2020, nous voyons à quel point notre planète est un village et à quel point nous sommes tous interdépendants. Alors protégeons cette terre congolaise à qui nous appartenons autant qu’elle nous appartient. 

Vive le Congo notre patrie! 

Vive la destination Green Congo ! 

Arlette SOUDAN-NONAULT.- 

Réunion de lancement des travaux du comité de révision du plan national d’action pour l’environnement (PNAE)

L’ambition politique de Son Excellence Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, et de son Gouvernement, qui consiste à améliorer les conditions de vie des populations par le développement des secteurs diversifiés, a des nombreuses conséquences sur l’environnement.

Dans le but de minimiser les impacts des nouveaux défis du développement sur l’environnement en République du Congo, le Ministère du Tourisme et de l’Environnement avec à sa tête Madame Arlette SOUDAN-NONAULT en partenariat avec le PNUD, a eu l’initiative de réviser ce mardi 09 juin 2020 le Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE), Plan sur lequel repose la politique environnementale de notre pays depuis 1996.

Ce plan nation a permis au Congo de se doter d’un cadre stratégique approprié qui définit des stratégies sectorielles adaptées pour une gestion rationnelle de l’environnement.

Promulgation des lois portant sur la création du GUT, de la SOCITOUR et la transformation de l’OPIT

Le 10 mars 2020, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République a promulgué les lois 08-2020, 09-2020, 10-2020  portant sur :

-La création du Guichet Unique du Tourisme (GUT), chargé d’accompagner et d’aider les investisseurs et les opérateurs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie.

-La création de la Société Congolaise d’Ingénierie Touristique (SOCITOUR) , chargée de mettre en oeuvre l’ensemble des politiques publiques en matière d’aménagement et d’équipement touristique.

-La rénovation et la transformation de l’ Office de Promotion de l’Industrie Touristique (OPIT) en un établissement public à caractère industriel et commercial chargé de structurer et de promouvoir la <<Destination Congo>>

 

Vous pouvez consulter ces lois, en cliquant sur les liens ci-après

Mme Arlette Soudan-Nonault a représenté la République du Congo à la 63e session de la Commission Régionale pour l’Afrique de l’OMT par visioconférence

Abritée par l’Etat du Seychelles en vidéoconférence, la soixante troisième (63ème ) session de la Commission Régionale pour l’Afrique (CAF) de l’Organisation Mondiale du Tourisme, s’est tenue ce lundi 08 juin 2020, avec plus de 137 participants connectés.

La République du Congo, membre du Conseil Exécutif de l’OMT depuis 2017, a été représentée par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.

Dans son intervention, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a porté à la connaissance des participants l’impact de la pandémie de la COVID 19 sur le secteur du Tourisme en République du Congo, mais aussi l’ensemble des mesures envisagées par le gouvernement pour sauver ce pilier de la diversification de l’économie nationale et pourvoyeur de plusieurs milliers emplois.

Cette session qui s’est tenue dans un contexte particulier, a connu également la participation de Monsieur Zurab POLIKASHVILI, Secrétaire Générale de l’Organisation Mondiale du Tourisme, qui a visité la destination Green Congo en 2019, après son successeur Taleb RIFAI en 2017, à l’actif de la Ministre SOUDAN-NONAULT.

Signalons que c’est suite à la découverte lors de son passage à Brazzaville, du potentiel touristique de la République du Congo axé particulièrement sur l’écotourisme, que le Secrétaire Général de l’Organisation Mondiale du Tourisme avait invité son excellence Denis SASSOU N’GUESSO, au siège de l’OMT pendant la COP de Madrid pour définir les axes de Coopération entre le Congo et l’OMT. Ceci a été rappelé par la Ministre lors de la présentation de ses compliments à l’endroit de l’OMT qui assiste déjà techniquement et financièrement le Congo dans la réalisation de certains projets à l’instar des projets de Classification Hôtelière et de mise en œuvre de la stratégie de Développement Durable  et Responsable du Tourisme.

Ouverture de l’atelier national de validation du document du projet de préparation du premier Rapport Biennal Actualisé.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier national de validation du document du projet de préparation du premier Rapport Biennal Actualisé (RBA/BUR) de la République du Congo a eu lieu ce 03 juin 2020 à Brazzaville sous la haute autorité de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.

Au cours de cet atelier La Ministre a souligné que la réduction des émissions de gaz à effet de serre étant au centre de la lutte contre les changements Climatiques, il s’agit dès lors pour chacun des Etats de démontrer son engagement dans cette lutte à travers la réalisation des communications nationales mais aussi désormais des Rapports Biannuels Actualisés conformément à l’accord de Paris sur le Climat.