Environnement : le dialogue national sur les changements climatiques sous le patronage de Monsieur Clément MOUAMBA,  Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Ce jour 12 février 2020, s’est tenu à la Primature, sous le patronage de Monsieur Clément MOUAMBAPremier Ministre, Chef du Gouvernement,  le dialogue national sur les changements climatiques.
Ce dialogue,  animé par Monsieur Ronan DANTEC et Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de L’Environnement se sont prêtés aux questions des journalistes tant nationaux qu’internationaux.
Monsieur le Sénateur est revenu sur la problématique du dérèglement climatique et ses conséquences. Il a manifesté sont intérêt à appuyer les efforts du Congo dans la lutte contre les changements climatiques,  surtout en  matière d’adaptation.
Pour sa part,  Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de L’Environnement,  initiatrice de ce dialogue gouvernemental s’est félicitée de l’engagement du Sénateur à appuyer le Congo dans sa volonté de concilier le développement économique durable du Congo et la préservation de l’environnement.

Madame Arlette Soudan-Nonault, a reçu en audience Monsieur Ronan DANTEC Sénateur Français en prélude au dialogue gouvernemental sur les changements climatiques

La République du Congo à l’instar de la communauté internationale a ratifié la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)  en 1996 et le Protocole de Kyoto en 2006. Dans la poursuite de sa participation à l’effort global de lutte contre le réchauffement climatique, le Congo a signé l’accord de Paris en 2015.
C’est dans ce cadre que Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu en audience ce mardi 11 février à son cabinet de travail le Sénateur Français Monsieur Ronan DANTEC,  en prélude au dialogue gouvernemental sur les changements climatiques qui se tiendra le mercredi 12 février 2020 à la Primature.
Faire émerger des projets qui demain vont intéresser des investisseurs internationaux et permettre un développement durable du Congo ont figuré parmi les points abordés au cours de cette audience.

33ème Sommet de l’Union Africaine : side-event de haut niveau sur l’économie bleue

En marge du 33ème Sommet de l’Union Africaine qui se tient à Addis Abeba en Ethiopie, il s’est tenu le 08 février, un side-event de haut niveau sous le thème : « Développement d’une économie bleue durable ; un élan croissant pour la croissance bleue de l’Afrique ».

Ce side-event a vu la participation de plusieurs hautes personnalités parmi lesquelles le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Monsieur Antonio GUTERREZ, le Premier Ministre du Canada, Monsieur Justin TRUDEAU, le Vice-président du Kenya, Monsieur William RUTO, la Première ministre de la Norvège, Madame Erna Solberg.

Plusieurs orateurs ont pris la parole, dont Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, qui en sa qualité de Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo est intervenue sur la problématique de cette Commission et surtout sur son véhicule financier, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Elle a tenu informé les participants sur les grandes avancées du processus d’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo qui touche à sa fin avec à ce jour 215 projets d’une valeur de 7,9 milliards de dollars US.

Elle a ensuite défini les étapes à venir, à savoir : la réunion des ministres de l’environnement des 16 Etats membres de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Sommet des Chefs d’Etat de cette même commission.

Enfin, Madame la Ministre a invité les partenaires techniques et financiers à prêter main forte au Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, afin qu’il participe efficacement à cet effort mondial de développement d’une économie bleue durable en Afrique.

Mme Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu Mr Yannick GLEMAREC, Directeur Exécutif du Fond Vert Pour le Climat

Le Fond Vert pour le Climat, officiellement lancé en décembre 2011 est un mécanisme financier rattaché à la convention cadre des Nations Unies sur les changements Climatiques, il vise à transférer des  fond des pays les plus avancé à destination des pays les plus vulnérables.

Le lundi 04 février 2020, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu en audience Monsieur Yannick GLEMAREC Directeur Exécutif du Fond Vert Pour le Climat. Les questions touchant à la préservation de la foret du bassin du Congo essentielle pour la survie de l’humanité, ont figuré parmi les points abordés au cours de cet entretien.

Le Directeur Exécutif du Fond Vert pour le Climat a saisi l’occasion pour annoncer la  tenue cette année à Brazzaville d’un atelier de dialogue sectoriel qui va réunir tous les pays de la sous-région pour identifier des projets prioritaires qui pourraient être soumis au Fond vert pour le Climat.

Afrique centrale/Forêts : 746.309 hectares inscrits au patrimoine mondial pour le tri national de la Sangha

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault, et le ministre de la Culture et des arts, M. Dieudonné Moyongo, ont dévoilé, le 31 janvier dernier au village Bomassa, dans le district de Kabo, département de la Sangha, la plaque commémorative du Tri national de la Sangha, dont la superficie est de 746.309 hectares.

Ce complexe transfrontalier, composé de parcs nationaux Nouabalé Ndoki en République du Congo, Lobéké au Cameroun et Dzanga-Ndoki en République Centrafricaine (RCA), est inscrit depuis 2012 sur la liste du patrimoine culturel et naturel mondial de l’Unesco.

Cette reconnaissance de la communauté des nations, a-t-on lu sur cette plaque, consacre les efforts des trois pays dans la conservation de la biodiversité et la préservation du capital naturel. Le Tri national abrite un large spectre de forêts humides, riche en espèces dont certaines sont en danger d’extinction.

A l’occasion de cette cérémonie de dévoilement de cette plaque, Mme Soudan-Nonault a interpelé les populations qui, pour elle, sont garantes de ces équilibres de la biodiversité. «Il nous faut une économie alternative certes, mais il est possible pour nous de concilier développement durable et protection de cet environnement naturel et culturel que nous devons impérativement conserver», a-t-elle dit.

Selon elle, le tourisme est l’un des piliers de la diversification de l’économie. De ce fait, il permet d’entrer dans l’économie alternative. Elle a précisé que s’il n’y a plus de parcs naturels à visiter, de flore et de faune à conserver, cette biodiversité qu’il faut à tout prix préserver en termes d’équilibre, il n’y aura pas cette économie alternative.

A ce sujet, a-t-elle dit, il est important pour tous de conjuguer les efforts, avec l’implication de tous les acteurs, de toutes les administrations, mais surtout des populations elles-mêmes, afin que ce magnifique patrimoine soit protégé.

Dans son discours, le représentant du représentant résident de l’Unesco au Congo, M. Richard Bouka, a indiqué que cette cérémonie de dévoilement de la stèle du tri national de la Sangha revêt un caractère très important, celui du positionnement de trois pays concernés, considérés comme les vecteurs de la conservation de la biodiversité mondiale sur laquelle la communauté internationale se doit de continuer d’apporter une attention particulière et un accompagnement efficient et mérité.

A cette occasion, il a rappelé que la commission européenne, en collaboration continue avec l’Unesco, appuie l’initiative menée en faveur du patrimoine mondial forestier de l’Afrique centrale, dans la préservation des paysages transfrontaliers du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la RCA depuis 2008.

Pour lui, la bonne gouvernance de cet écosystème intact, riche en flore et en faune, devrait constituer un levier important de valorisation de ce paysage. Elle est une réponse aux trois dimensions qui sont l’écologie, l’économie et le social de l’agenda 2030 du développement durable.

Pour ce qui est du parc de Nuabalé Ndoki, a-t-il fait savoir que son inscription dans la liste indicative du Congo a été faite en juin 2008 et n’a été inscrit qu’en juillet 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité.

Le module de la coopération internationale, le Tri national de la Sangha, est le tout premier site du patrimoine mondial à être inscrit au nom de trois Etats, a-t-on appris.

La cérémonie de dévoilement de la stèle desdits parcs nationaux a connu la participation du directeur de cabinet de la ministre de l’Economie forestière, du représentant du ministre en charge du foncier et des représentants du corps diplomatique des ambassades du Cameroun et de la RCA.

Source : www.aci.cg

Biodiversité : Inauguration de la plaque signalétique du parc national de Nouabalé Ndoki

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), à travers sa représentation en République du Congo, avec l’appui des Ministères du Tourisme et de l’Environnement, de la Culture et des Arts, de l’Economie Forestière et des Affaires Foncières et du Domaine Public Chargé des Relations avec le Parlement, a mis en œuvre le projet d’édification d’une stèle caractérisant le parc National de Nouabalé Ndoki.

C’est Dans le but de protéger la biodiversité que Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en collaboration avec Monsieur le Ministre Dieudonné MOYONGO, et l’UNESCO, a inauguré le 31 janvier 2020 la plaque signalétique du parc national de Nouabalé Ndoki, situé à Bomassa dans le département de la Sangha.

Rappelons que le parc national de Nouabalé Ndoki est une aire protégée de la République du Congo situé dans le nord du pays, à la frontière avec la République Centrafricaine. Il fait partie du Trinational de la Sangha avec les parcs de Lobéké au Cameroun et le complexe d’aires protégées de Dzanga-Sangha en République Centrafricaine.

Conservation de la biodiversité : le parc national Nouabalé Ndoki doté d’une plaque signalétique

Dans la perspective de renforcer les actions idoines visant la conservation de la biodiversité et la préservation du capital naturel, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, en collaboration avec celui de la Culture et des Arts,Dieudonné Moyongo, et l’Unesco, a inauguré le 31 janvier, la stèle du parc national Nouabalé Ndoki, situé dans la localité de Kabo, dans le département de la Sangha.

Dénommé tri national de la Sangha, ce parc qui vient d’être doté d’une plaque signalétique de haute qualité est un complexe transfrontalier composé des parcs nationaux Nouabalé Ndoki en République du Congo, Lobeké au Cameroun et Dzanga-Ndoki en République centrafricaine. Il est inscrit depuis 2012 sur la liste du patrimoine culturel et naturel mondial de l’Unesco. Cette reconnaissance de la communauté des nations épouse les efforts des trois pays dans la conservation de la biodiversité et la préservation du capital naturel tri national. Il s’étend sur une superficie de sept-cent quarante et six mille trois cent neuf hectares.

En effet, cette espace naturelle abrite un large spectre de forêts humides riches en espèces dont certains sont en danger d’extinction. Selon les initiateurs du projet, son importance est liée au fait qu’il constitue le modèle de coopération internationale et est le tout premier site du patrimoine mondial à être inscrit au nom des trois Etats.

Intervenant au nom du représentant de l’Unesco au Congo, Richard Bouka a reconnu que cette initiative de doter ce parc d’une stèle est très importante, car elle permet de positionner les trois pays concernés comme vecteur de la conservation de la biodiversité mondiale.

Faisant une rétrospection sur l’historique de ce projet, le responsable de l’Unesco a encore signifié que c’est depuis 2002 que la commission de l’Union européenne en partenariat avec l’Unesco appuie les pays de l’Afrique centrale, notamment le Cameroun, le Gabon, le Congo et la RCA dans la politique de préservation de leurs patrimoines.

« La première phase de ce projet qui avait pris fin en mars 2003 a permis l’inscription du site de la Sangha dans la liste du patrimoine mondial en juillet 2012.

L’inscription de ce site transfrontalier sur la liste indicative du Congo a été faite en juin 2008. Et, quatre ans après il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité, plus précisément en 2012 », a ajouté, le responsable de l’Unesco. Il précise que la deuxième phase de ce projet qui a démarré en juillet 2016 et financé par l’UE consiste à intégrer aussi le parc national d’Odzala Kokoua dans la liste du patrimoine mondial afin qu’il soit parmi les mille quatre-vingt-douze biens constituant ce patrimoine. Ce qui permettra d’améliorer la présence de la zone Afrique sur cette liste car, elle ne représente que 9,5%.

La conservation de la biodiversité, un facteur clé de lutte contre le changement climatique

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a rappelé que la conservation ainsi que la préservation de la biodiversité et de nos sites naturels est l’un des facteurs clés de lutte contre le changement climatique qui devient un problème réel et mondial.

« Les problèmes d’écologie, d’environnement et du changement climatique sont des questions qui sont réelles. Ce qui justifie le bien-fondé et la nécessité de poser cette plaque signalétique au parc Nouabalé Ndoki. Elle met en lumière les questions de la biodiversité au centre. De même, elle attire l’attention des utilisateurs de la flore et de la faune. Nous devrons impérativement conserver ce magnifique patrimoine. Pour ce faire, il faut l’implication de tous. Car, en le préservant, nous le faisons pour l’intérêt de la planète », a déclaré la ministre avant d’appeler les populations à plus de vigilance d’autant plus qu’elles ne vivent  que de la cueillette.

Source: www.adiac-congo.com

Environnement : Célébration de la Journée Mondiale des Zones Humides

Cliquez ici, pour télécharger l’allocution de Madame Arlette Soudan-Nonault, à l’occasion de ladite célébration

Chers Compatriotes,

Mesdames et Messieurs,

Le 02 février de chaque année, la communauté internationale célèbre la journée mondiale des zones humides pour commémorer la signature en 1971, dans la ville Iranienne de Ramsar, de la Convention relative.

Pour cette année, le thème choisi est « zones humides et biodiversité ».

Ce thème vient à juste titre nous rappeler à quel point les zones humides sont, non seulement un sanctuaire pour la biodiversité, mais aussi essentielles à la vie des communautés.

En effet, les zones humides qui ne représentent que 6% des terres émergées, soit environ 778 millions d’hectares, sont parmi les écosystèmes les plus riches et les plus diversifiés qui soient. Elles sont vitales pour la survie de l’humanité et figurent parmi les milieux les plus productifs de la planète.Berceau de la diversité biologique, elles fournissent l’eau et les éléments nutritifs dont d’innombrables espèces de plantes et d’animaux dépendent pour leur survie.

Malheureusement, ces milieux humides sont de plus en plus menacés à l’échelle mondiale, du fait des activités humaines.

Au cours des 50 dernières années, la planète a perdu 50% de ces zones et cette disparition, qui est 3 fois plus rapide que la déforestation, a des conséquences inquiétantes non seulement sur les populations qui en dépendent mais aussi sur les équilibres écologiques et climatiques mondiaux.

Mesdames et Messieurs,

A l’heure où les changements climatiques constituent une menace majeure pour l’humanité toute entière, rappelons-nous que les zones humides séquestrent 30% du carbone terrestre. Elles sont donc de véritable puits de carbone que nous devons à tout prix préserver si nous voulons atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le Climat.

La préservation et la gestion durable des zones humides s’imposent par conséquent comme une nécessité mais aussi comme une responsabilité face aux générations présentes et futures.

Notre pays, qui a ratifié la Convention de Ramsar en 1998, a inscrit à ce jour 14 sites qui couvrent une superficie totale de près de 14 millions d’hectares au titre de cette Convention.

Parmi les zones humides les plus emblématiques que compte notre pays figurent les mangroves de la zone côtière et les tourbières du Lac Télé.

Si nos tourbières demeurent à ce jour bien préservées, nos mangroves par contre sont sujettes à différentes menaces inhérentes à nos activités.

Notre pays a déjà en 30 ans perdu 60% de ses mangroves avec des incidences sur la ressource halieutique, car ces marais maritimes sont des lieux de reproduction des poissons. Cette perte contribue également au réchauffement climatique, les mangroves étant des écosystèmes à fort capacité de séquestration de carbone.

Mesdames et Messieurs,

Notre conscience collective est donc interpellée face aux enjeux de la préservation des zones humides. Nous en sommes tous à la fois les acteurs et les responsables.

Pour le Gouvernement, il s’agit non seulement d’initier des actions de grande envergure pour protéger et gérer durablement ces écosystèmes, mais aussi de créer les conditions d’instauration d’un cercle vertueux qui permettrait de les valoriser, tout en les conservant.

C’est ainsi que notre pays a lancé avec l’appui de ONU Environnement, un projet de création d’une aire marine protégée dans la Baie de Loango dans le Département du Kouilou. Cette aire marine protégée devrait concilier préservation de la biodiversité et développement des activités écotouristiques.

Dans la même optique, nous avons au cours de ce mois, toujours avec l’appui de ONU Environnement, lancé la phase préparatoire du projet « Conservation intégrée à base communautaire des écosystèmes des tourbières et promotion de l’écotourisme dans les paysages du Lac Télé ».

A terme, ce projet permettra de concilier avec l’implication des communautés locales, la préservation des tourbières de la zone du Lac Télé et le développement de l’écotourisme.

En ce qui concerne les mangroves, notre pays a élaboré avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement, une stratégie et un plan d’action afin de les restaurer et de les protéger.

Mesdames et Messieurs,

Le temps de l’action, c’est maintenant. Nous avons besoin des zones humides si nous voulons perpétuer le cycle de vie sur terre. Les défis sont colossaux. Ils sont d’ordre social, sociétal, économique, environnemental et institutionnel.

Il nous faut préserver nos zones humides afin de maintenir les équilibres écologiques et climatiques dans notre environnement.

Nous devons donc aller vers une transformation qualitative de nos modes de vie et de nos économies pour atténuer la pression qui s’exerce sur ces zones fragiles.

Ainsi, des écosystèmes sains, résilients, fonctionnels et diversifiés permettront le développement de solutions au bénéfice de nos sociétés et de la conservation de la biodiversité.

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT reçoit Monsieur SERHAN A. YIĞIT, Ambassadeur de la République de Turquie au Congo

Les relations entre la République du Congo et la République de Turquie sont au beau fixe, particulièrement depuis la visite du président de la République, chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO en Turquie, en Novembre 2012.

Depuis lors les deux Etats entretienne de fructueux rapports et ceci dans plusieurs domaines, dont celui du Tourisme. On notera ainsi :

  • La signature d’un Mémorandum d’Entente dans le domaine du Tourisme, à Brazzaville le 14 juin 2013 ;
  • Le projet d’Accord de coopération dans le domaine du Tourisme ;
  • Le Protocole d’Entente en matière de coopération dans le domaine Tourisme en phase de conclusion.

C’est dans ce contexte que Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu en audience Monsieur SERHAN A. YIĞIT Ambassadeur de la République de Turquie au Congo ce 28 janvier 2020 à son cabinet de travail.

ENVIRONNEMENT / NON CLASSÉ LES PORTEURS DU FONDS BLEU DU BASSIN DU CONGO, FINALISENT LE VÉHICULE FINANCIER.

La Commission climat du Bassin du Congo composée par le PNUD le Maroc et le Cabinet Ernst & Young, avaient signé vendredi 5 avril 2019 à Brazzaville, un contrat d’entente pour le fonctionnement du Fonds bleu.

 

Source : labreveonline.com

Dans le cadre de cette signature entre la CCBC, les partenaires techniques et financiers, il était prévu entre autres, la présentation sur les lots 1 et 2 : le plan d’investissement et le véhicule financier .

A cet effet, les mêmes acteurs du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, se sont réunis ce 27 janvier 2020, au cours de la troisième réunion du Comité de pilotage de l’étude de préfiguration du dit Fonds. Dans l’optique de :

Valider un véhicule financier destiné à doter le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo d’une gouvernance aux normes mondiales au service des attentes des Etats, des Entreprises, des Partenaires Techniques et Financiers et des populations et la validation des projets identifiés par les Etats à travers le deuxième rapport intermédiaire structuré autour du pipeline de projets du Fonds bleu qui comptabilise à ce jour plus de 190 projets issus des 24 programmes sectoriels qui vont permettre la capitalisation sur les 10 ans avec un plan d’investissement.
Diop Maleye, chef du bureau PNUD, en encourageant les acteurs, a réitéré l’accompagnement du Pnud, dans la mobilisation de son réseau d’experts afin de réussir cette importante idée.
Du côté de Chafil Rajae, Directrice du centre de changement climatique 4C Maroc » Nous sommes ici, pour finaliser le contour du véhicule financier qui portera le Fonds bleu. Bien que les résultats de la Cop 25 à Madrid tenu en décembre 2019, soient déplorables, mais, elle avait abouti à une étape très importante pour la présentation de l’état d’avancement de notre étude aux bailleurs et partenaires qui attendent avec impatience la mise en oeuvre de ce Fonds ». La Directrice a promis au Congo, l’exécution des ateliers de renforcement de capacité sur le domaine du changement climatique d’ici la fin du mois de février.

Le comité de pilotage, s’agit concrètement de réaliser une « campagne de sensibilisation et d’information » par des réunions publiques, des ateliers participatifs et des enquêtes auprès d’acteurs du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. Son rôle consiste à orienter l’action, décider les choix stratégiques. On pourrait dire qu’il s’apparente à un conseil d’administration de la dynamique.

Coordonner par Arlette Soudan Nonault, ministre de l’environnement et coordinatrice de la Commission du climat du Bassin du Congo, est revenue sur la quintessence de cette réunion : il s’agit de : « valider les dernières versions du pipeline des projets et du véhicule financier qui seront soumis à l’approbation des Ministres lors de la réunion de restitution qui se tiendra à la fin du mois de février ». Vu  » l’urgence de disposer dans nos sous régions d’un outil financier, en mesure de concrétiser notre légitime aspiration à réduire notre vulnérabilité face aux résultats mitigés auxquels nous sommes parvenus à la Cop 25″, a – t – elle conclu.

Alors, avec tous ses efforts, nous osons croire que la Déclaration faite en avril 2018 par les Chefs d’États qui stipule :  » doter la Commission climat du Bassin du Congo d’un budget lui permettant d’accomplir ses missions ; agir sans délai, en soutien aux deux déclarations de Brazzaville pour l’opérationnalisation et la promotion du Fonds bleu pour le Bassin du Congo comme des outils financiers de la Commission et apporter notre appui total à la mise en oeuvre de la feuille de route 2018 – 2019 « ,etc, se voit galopper.