Visite du cimetière des Hollandais par Mme Arlette Soudan Nonault, M. Dieudonné MOYONGO, Ministre de la Culture et des Arts, et Mme Hilly-Anne FUMEY VAN BAGGUN Consul du Royaume des Pays-Bas au Congo
Dans le cadre de la promotion du Tourisme de mémoire, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, et Son Collègue Monsieur Dieudonné MOYONGO, Ministre de la Culture et des Arts, en présence de Madame Hilly-Anne FUMEY VAN BAGGUN Consul du Royaume des Pays-Bas au Congo, ont visité ce vendredi 20 décembre 2019, le site du cimetière des Hollandais.
Situé au Centre-ville de Brazzaville près du port autonome, ce site offre une opportunité touristique dont la mise en valeur s’impose comme l’ont indiqué les membres du Gouvernement, afin d’enrichir la gamme du potentiel Touristique de la Destination Green Congo.
Notons que dans ce cimetière qui s’inscrit parmi les plus anciens en République du Congo, avec des tombes qui remontent à 1893, reposent les agents de la Compagnie Hollandaise Nieuwe Afrikaanse Handels-Vennootschap (NAHV) morts prématurément en fin du XIX siècle.
Congo / Tourisme : Des menaces de mise en demeure contre les faux tours -operateurs
La ministre du tourisme et de l’environnement a lancé sans gants une sévère mise en garde contre les réseaux informels de tours opérateurs non déclarés au ministère de tutelle, travaillant au noir sous l’étiquette d’agence de voyage. C’était lors d’une rencontre qu’Arlette SOUDAN-NOUNAULT a eu le mardi 17 décembre 2019 à Brazzaville avec des responsables d’établissements hôteliers. La ministre a par ailleurs insisté sur la nécessité de la mise en place d’un cadre de concertation avec les hôteliers dans des délais voulus brefs, aux fins de passer au crible plusieurs dossiers comme celui de la classification des hôtels sur la base des plus de 300 critères existant en la matière. La patronne du tourisme au Congo a présenté ce cadre de concertation comme une exigence.
Au cours de cette réunion, les responsables des hôtels ont eu l’occasion de s’exprimer librement sur les problèmes qui constituent pour eux des préoccupations majeurs, mieux des entraves à l’éclosion du secteur touristique. Ces problèmes tournent autours de l’instauration du visa touristique, de l’ouverture de l’espace aérien à plusieurs autres opérateurs du secteur de l’aviation, ce qui aurait un impact sur les tarifs des billets jugés élevés par un des deux responsables qui se sont exprimé au nom du collectif lors de la réunion. Les routes, elles aussi, ne sont pas en reste, elles ont aussi été évoquées comme essentielles dans la viabilisation du pays dans le secteur du tourisme.
Le tourisme au Congo, a rappelé la ministre, s’est doté depuis juin 2016 d’une Stratégie Nationale du Tourisme Durable et Responsable. Cette stratégie, pense –t- elle , « beaucoup d’hôteliers ne se l’ont pas encore appropriée ». C’est cette stratégie qui institue le cadre de concertation qu’Arlette SOUDAN-NONAULT souhaite voir enfin se réaliser après deux ans d’un travail laborieux des équipes commises à la tache de sa mise en place : « Pour ma part j’ai pris l’engagement que si dans un mois je ne l’ai pas, je vais devoir sanctionner. Ça c’est la bonne nouvelle. On ne peut pas passer deux ans à peiner pour mettre en place un cadre de concertation, c’est inacceptable ». Au sujet du visa touristique, la ministre a annoncé que toute l’étude concernant ce visa a déjà été finalisée. « Nous avons déjà le visa touristique en document. Maintenant il nous faut simplement installer le matériel au niveau des frontières », a-t-elle rassuré. Une annonce qui s’est du reste arraché des applaudissements de la part des hôteliers.
Par ailleurs, la ministre du tourisme a évoqué les bureaux d’informations touristiques dont les hôteliers ne se servent pas assez, a-t-elle regretté, avant d’aiguiller ces derniers vers l’Office de la Promotion de l’Industrie Touristique (OPIT) et les supports et espaces de communication digitale existant comme le site internet de l’office et les pages officielles des réseaux sociaux dédiées au tourisme. A cela s’ajoute, un arsenal de lois réglementant le secteur, parmi lesquelles celle portant création de la Société d’Ingénierie Touristique (SIT).
Gare aux agences de voyage déguisées en tours opérateurs !
S’exprimant au sujet de ce qu’elle considère comme de prétendus tours opérateurs, la ministre du tourisme a dit : « Je n’ai pas de tours opérateurs comme tel. J’ai des partenaires qui ne veulent pas se mettre aux normes, qui font des bénéfices, (…) qui ne communiquent pas parce qu’ils ne veulent pas se faire repérer. Ils sont mis un réseau informel avec plein d’activités dans les loisirs. Aujourd’hui je tire cette sonnette d’alarme parce qu’il y a un an j’avais donné un délai qui est passé, et je tenais à vous dire que ce délais est passé de plus de six mois. Je vais interpeller les différents préfets pour des mises en demeure de toutes les agences de voyage qui se prennent pour des tours opérateurs mais qui n’en sont pas ».
source : www.groupecongomedias.com
Tourisme : Adoption de trois (03) lois fondamentales du secteur du tourisme par les sénateurs.
Après l’assemblée Nationale le 25 novembre 2019, les parlementaires de la Chambre Haute du Sénat ont approuvé en plénière ce 17 decembre 2019, les trois rapports de lois fondamentales du secteur du tourisme présentés par la Commission Affaires Juridiques et Administratives, et portés par Madame Arlette SOUDAN NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.
Ces lois fondamentales portent sur:
- La création de la Société Congolaise d’Ingénierie Touristique (SOCITOUR) , chargée de mettre en oeuvre l’ensemble des politiques publiques en matière d’aménagement et d’équipement touristique.
- La création du Guichet Unique du Tourisme (GUT), chargé d’accompagner et d’aider les investisseurs et les opérateurs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie.
- La rénovation et la transformation de l’ Office de Promotion de l’Industrie Touristique (OPIT) en un établissement public à caractère commercial chargé de structurer et de promouvoir la <<Destination Congo>>
C’est à l’issue d’un échange avec la Ministre, que les Sénateurs convaincus par les explications qui leurs ont été fournies, ont procédé à l’adoption de ces textes.
Allocution du Directeur Général de l’Environnement à l’atelier sur les techniques d’identification des Substances qui appauvrissent la couche d’Ozone (SAO) en vue de la protection de la couche d’ozone.
Cliquez ici, pour télécharger ladite allocution
Monsieur le Coordonnateur National du Bureau Ozone Congo ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Départementaux et Chefs de Service de l’Environnement, de l’Industrie et du Commerce Intérieur de Brazzaville ;
Mesdames et Messieurs les Agents des Services des Douanes de Brazzaville,
Messieurs les Techniciens Frigoristes ;
Et chers Compatriotes !
C’est avec un réel plaisir que je prends la parole, au nom de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement pour vous remercier de votre disponibilité à prendre part massivement à atelier de sensibilisation et de formation des parties prenantes aux techniques d’identification des Substances qui appauvrissent la couche d’Ozone (SAO), du commerce illicite des Substances qui appauvrissent la couche d’Ozone (SAO) et de la reconversion des équipements frigorifiques, en vue de la protection de la couche d’ozone.
Mesdames et Messieurs !
Pour la petite histoire, la couche d’ozone est un bouclier dans la haute atmosphère (la stratosphère) qui protège la vie sur terre contre certains rayonnements ultraviolets du soleil.
C’est depuis 1985 que la problématique sur la protection de la couche d’ozone est devenue une préoccupation mondiale avec la signature de deux traités à savoir : la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et de son Protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant la couche d’ozone.
En effet, l’altération de la couche d’ozone stratosphérique qui nous préoccupe aujourd’hui, est due, on ne peut plus se tromper, à l’utilisation abusive, par l’homme de substances qu’il a pourtant mis au point, à l’origine pour son propre bien.
Heureusement que la Communauté Scientifique Internationale (CSI) et les industriels de bonne foi ne cessent de consentir les efforts pour la mise au point des substituts aux Substances qui appauvrissent la couche d’Ozone (SAO) et pour le développement des nouvelles technologies inoffensives à la couche d’ozone.
En guise de rappel, le Protocole de Montréal a permis de :
- éviter des millions de cas de cancer et de milliards de dollar de dépense dans le domaine de la santé par la réduction et l’élimination des Hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et Hydrofluorocarbures (HFC) ;
- éviter la consommation d’environ 72 milliards de tonnes d’équivalent du gaz carbonique (CO2) d’ici l’an 2050 et participer au maintien de la température globale de moins de 2°C par l’élimination des Hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et des Hydrofluorocarbures (HFC) , à cause de leur Potentiel Global de Réchauffement (PGR).
Au Congo, cette problématique de la Couche d’Ozone est devenue une préoccupation gouvernementale avec la ratification de ces traités et des amendements y afférents. Ceci confirme une fois de plus, la volonté de notre pays à résoudre les problèmes environnementaux qui se posent à l’échelle planétaire.
Soulignant que ces efforts inlassables réalisés au haut sommet, s’inscrivent dans le cadre de la politique de gestion durable de l’environnement, chère à Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo notamment dans son projet de société ‘’ La marche vers le développement’’.
Mes chers compatriotes !
Cet atelier se tient, faut-il le signaler, quelques mois seulement après la célébration de la journée internationale de la protection de la couche d’ozone, commémorant ainsi, la signature du Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SAO).
Cette journée est célébrée le 16 septembre de chaque année et pour cette année le thème était « 32 ans de lutte, en voie de guérison ».
C’était un moment plus que jamais de sensibiliser les acteurs politiques, le Monde scientifique, la société civile, les leaders d’opinion sur les problèmes qui touchent la couche d’ozone et par conséquent notre planète.
La tenue de cet atelier s’inscrit dans la même dynamique.
Cette fois-ci, il s’agit de renforcer les capacités des :
- Douaniers, dans l’identification et le contrôle d’importations des Subsistances qui Appauvrissent la Couche d’Ozone (SAO), ainsi que le commerce illicite ;
- Techniciens Frigoristes, dans la reconversion des équipements frigorifiques aux alternatives aux hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et des hydrofluorocarbures (HFC) ;
- Décideurs publics, privés et ONG/Associations pour la sensibilisation en vue de la protection de la couche d’ozone, engagée dans notre pays depuis près de trois décennies.
J’ose croire que durant ces deux jours vous bénéficierez d’un enseignement et d’une formation susceptibles de réduire considérablement les importations et l’utilisation des hydrochlorofluorocarbures ou R-22 à l’horizon 2040, gaz ayant un potentiel élevé de destruction de la couche d’ozone.
Au nom de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, je déclare ouvert, l’atelier de sensibilisation et de formation des parties prenantes aux techniques d’identification des Substances qui Appauvrissent la Couche d’Ozone (SAO), du commerce illicite des SAO et de la reconversion des équipements frigorifiques, en vue de la protection de la couche d’ozone.
Je vous remercie !!!
Bassin du Congo : Arlette SOUDAN-NONAULT remercie le Roi MOHAMMED VI
La ministre congolaise de l’environnement et du tourisme, Arlette Soudan-Nonault remercie le roi Mohammed VI pour son aide multiforme qu’il ne cesse de présenter à la commission du climat du bassin du Congo, qui a vu le jour sous son initiative.
« Nous aurons aujourd’hui le mécanisme financier qu’est le fond bleu », annonce-t-elle. « Pendant des années, les pays africains ont été reprochés de ne pas avoir d’instruments avec une transparence et une bonne gouvernance. A cela nous somme entrain de construire avec les 16 pays, qui constituent la commission du climat du bassin du Congo, environ 195 projets » ajoute-t-elle.
Source: leseco.ma
COP25 : Journée de l’Afrique
La Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, a participé à la journée africaine organisée par l’Union Africaine le mardi 10 décembre 2019.
Cet événement qui a regroupé plusieurs Ministres Africains et les représentants des différents organes de l’Union Africaine a permis aux Etats membres de réaffirmer leurs engagements en faveur de la lutte contre le changement climatique.
A cette occasion, Madame la Ministre a fait un point d’étape sur le processus d’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, dont l’étude de préfiguration arrive bientôt à terme.
COP25: Side-event organisé par les NDC Partnership ce mardi 10 Décembre 2019.
Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a participé le mardi 10 décembre 2019 en marge de la COP25 au side-event organisé par les NDC Partnership sur le thème « les solutions basées sur la nature, une réponse ambitieuse et efficace contre la crise climatique et pour la préservation de la biodiversité ».
Dans son intervention au cours de ce side-event qui a regroupé plusieurs personnalités dont le Ministre des Eaux et Forêts de la République Gabonaise M. Lee White, Madame la Ministre a rappelé la nécessité pour les partenaires techniques et financiers d’abonder le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo outil de financement des projets qui contribueront à la préservation du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique de la planète.
COP25: Concertation des Ministres de la Francophonie.
Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a pris part, le mercredi 11 décembre 2019, à la concertation des Ministres de la francophonie organisée par l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD). Dans son intervention au cours de cette concertation, Madame la Ministre a invité la communauté francophone à se souder pour parler d’une même voix dans le cadre des négociations liées aux changements climatiques. Elle a rappelé la nécessité de disposer d’outils communs tels que le Fonds Bleu pour mieux organiser la riposte contre le dérèglement climatique.
Environnement/COP25: Denis Sassou N’Guesso en appelle aux actions concrètes contre la déforestation.
Cet appel du président de la République du Congo a été fait, une fois de plus, au cours de son discours à l’ouverture de la COP25, ce 2 décembre 2019, à Madrid (Espagne).
Denis Sassou N’Guesso, choisi porte parole de l’Afrique centrale, qui reste fidèle à ses engagements a lancé un appel solennel au sommet du climat pour lutter contre la déforestation ; « Je reste plus que jamais fidèle à ma signature de l’Accord de Paris et j’ai décidé d’aller, encore plus loin, dans notre engagement concret contre la déforestation, en dépassant les discours incantatoires ».
Conscient face aux désastres dus aux changements climatiques, Denis Sassou N’Guesso a tiré l’attention de la communauté internationale des réalités et conséquences des changements climatiques après la COP21 : « Après les accords de Paris, du 12 décembre 2015, les dangers sont de plus en plus grands dans le monde, du fait des changements climatiques. Les populations vivent ces menaces au quotidien à travers entre autres des cyclones, des inondations, des glissements de terrain, etc. ».
Le Chef de l’Etat congolais, porte parole de la sous région du Bassin du Congo, refuse d’être un observateur, mais plus un acteur face aux méfaits du changement climatique. « Je ne reste pas spectateur de la destruction des forets de l’Amazonie, mais acteur pour faire que le monde entier profite de ce deuxième poumon de l’humanité que sont les forets du Bassin du Congo ».
Il a aussi rappelé la capacité des forêts du Bassin du Congo « Dois-je le rappeler ! Les forêts du Bassin du Congo c’est 220 millions d’hectares des forets ».
Denis Sassou N’Guesso a tiré sur la sonnette d’alarme afin que cette COP25 ne soit pas une rencontre de trop. « La 25ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) ne doit plus être un sommet des vœux pieux, mais celui des engagements concrets au bénéfice de la lutte contre les changements climatiques ».
Le Chef de l’Etat congolais a renouvelé l’engagement du Congo à préserver durablement ses écosystèmes forestiers y compris les tourbières et les mangroves pour la survie de l’humanité. Denis Sassou N’Guesso a exprimé la disponibilité des pays de la sous région Afrique centrale, en général et du Congo, en particulier à travailler en synergie avec la société mondiale pour éradiquer les drames liés à la déforestation. « Nous vous attendons pour amplifier notre action pour faire face aux drames humanitaires liés aux conséquences de la déforestation. Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo a besoin aussi de vous, de fonds privé et public. C’est un appel à la société mondiale que je lance solennellement aujourd’hui dans l’esprit de l’Accord de Paris »
A noter que le Fonds bleu, regroupant 16 Etats du Bassin du Congo, est un instrument financier en faveur de la préservation de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques.
Source: afriquenvironnementplus.info