M. Jack Major

Jack Major will discuss results of a “Feasibility Study for a Possible Carbon Offset Project to Support and Catalyze Long-Term Sustainable Forest Management in the Lac Télé-Lac Tumba (LTLT) Transboundary Wetland Landscape”. This study was commissioned by United Nations Development Programme (UNDP) Country Office, République du Congo, in cooperation with the Ministry of Tourism and Environment (ROC), the Ministry of Forestry, Economy and Environment (ROC), and the Ministry of the Environment, Nature Conservation and Tourism (DRC), as part of the Conservation & Sustainable Management of Transboundary Wetland LTLT Project

Jack Major (MBA, Finance and International Management, University of Chicago) is an internationally recognized expert in Carbon Finance and Offset, Protected Area Management, and REDD+ Development, and an author and graduate lecturer with more than 20 years’ experience in sustainable development in Africa and Asia. Jack is Executive Director, Carbon & Climate Alternatives, LLC, which provides advisory and direct-access services to developing countries in carbon offset, climate finance, and public finance and debt management. He has extensive experience in Asia and Africa, and in supporting trade development, private sector development, and financial instruments to cover and transfer the risks of climate hazards. Jack has served as a PA Management and Financing Advisor, Carbon Offset Advisor, Municipal Finance Advisor, and Climate Risk Management Advisor for the US Treasury, OECD, DfID, USAID, ADB, and IMF in Asia and Africa.

Jack had an 18 year career in banking, private equity, and finance in Asia and Africa, and lead managed 97 municipal finance, infrastructure finance, and bond transactions. Jack contributed background papers to the Hyogo Framework and was a delegate to Sendai 2015 and Kyoto 1997, and has attended 11 COPs. He has led Aid for Trade, EIF, Climate Finance, and Trade and Export development projects throughout Asia and Africa, and is the author of five books and manuals on Municipal Finance, Climate Finance, and PA Management and Finance.

Thank you for your time and insights.

M. Jack Major

Jack Major will discuss results of a “Feasibility Study for a Possible Carbon Offset Project to Support and Catalyze Long-Term Sustainable Forest Management in the Lac Télé-Lac Tumba (LTLT) Transboundary Wetland Landscape”. This study was commissioned by United Nations Development Programme (UNDP) Country Office, République du Congo, in cooperation with the Ministry of Tourism and Environment (ROC), the Ministry of Forestry, Economy and Environment (ROC), and the Ministry of the Environment, Nature Conservation and Tourism (DRC), as part of the Conservation & Sustainable Management of Transboundary Wetland LTLT Project

Jack Major (MBA, Finance and International Management, University of Chicago) is an internationally recognized expert in Carbon Finance and Offset, Protected Area Management, and REDD+ Development, and an author and graduate lecturer with more than 20 years’ experience in sustainable development in Africa and Asia. Jack is Executive Director, Carbon & Climate Alternatives, LLC, which provides advisory and direct-access services to developing countries in carbon offset, climate finance, and public finance and debt management. He has extensive experience in Asia and Africa, and in supporting trade development, private sector development, and financial instruments to cover and transfer the risks of climate hazards. Jack has served as a PA Management and Financing Advisor, Carbon Offset Advisor, Municipal Finance Advisor, and Climate Risk Management Advisor for the US Treasury, OECD, DfID, USAID, ADB, and IMF in Asia and Africa.

Jack had an 18 years career in banking, private equity, and finance in Asia and Africa, and lead managed 97 municipal finance, infrastructure finance, and bond transactions. Jack contributed background papers to the Hyogo Framework and was a delegate to Sendai 2015 and Kyoto 1997, and has attended 11 COPs. He has led Aid for Trade, EIF, Climate Finance, and Trade and Export development projects throughout Asia and Africa, and is the author of five books and manuals on Municipal Finance, Climate Finance, and PA Management and Finance.

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Environnement : la réunion de Brazzaville posera les bases d’une bonne gestion des tourbières

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault​, l’a annoncé au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée le 1er mars à Brazzaville, en prélude à la troisième réunion des partenaires de l’Initiative globale sur les tourbières (IGT), sur le thème : « Valoriser les tourbières pour la population et la planète », qui aura lieu dans la capitale congolaise du 21 au 23 mars 2018.

L’initiative mondiale pour les tourbières (IMT), lancée lors de la COP22 de Marrakech en 2016, et dirigée par l’ONU-Environnement, ainsi que par un groupe de plus de 20 partenaires, travaillant en collaboration avec les pays détenteurs de tourbières que sont la République du Congo(RC), la République démocratique du Congo (RDC), l’Indonésie et le Pérou, permet d’accélérer et d’amplifier les mesures de conservation, la restauration et la gestion durable des tourbières dans le Bassin du Congo et dans le monde.

 Ceci, avec des effets bénéfiques sur la population, la biodiversité, la sécurité, de l’eau et le climat, a expliqué, d’entrée de jeu, la ministre à ses interlocuteurs.

Au niveau mondial, cette initiative vise à identifier et à répondre aux besoins des pays pilotes dont les zones couvertes par les tourbes sont importantes, en mettant en place une base de connaissances pour la prise de décision, et en développant des options pour réduire la dégradation, à travers la restauration, le développement et l’adoption des stratégies et du plan d’action pour la gestion à long terme des tourbières.

Les tourbières, a-t-elle ajouté, représentent un grand intérêt pour atténuer les gaz à effets de serre, responsables du changement climatique. Leur conservation permettrait d’atteindre les Objectifs du développement durable concernant la santé, l’eau et la vie terrestre.

  Pour la ministre du Tourisme et de l’environnement, la réunion de Brazzaville, qui regroupera plus de 100 participants, permettra : de mettre en place des stratégies ou des politiques pour mieux gérer les tourbières, après avoir pris connaissance des défis environnementaux liés aux changements climatiques ; à tous les pays partenaires d’intégrer dans la planification environnementale des questions relatives à la conservation et la gestion des tourbières ; au secrétariat de l’ONU-Environnement de faire le suivi et l’évaluation des politiques de conservation et de protection des tourbières dans les quatre pays partenaires.

Les tourbières, il faut le savoir, ne couvrent que 3% de la masse terrestre de la planète, mais elles contiennent autant de carbone que l’ensemble de la biomasse terrestre réunie, deux fois plus de carbone que l’intégralité de la biomasse forestière mondiale, et environ la même quantité de carbone que l’atmosphère.

   De ce point de vue, si les tourbières sont gérées de manière appropriée, elles peuvent constituer un atout dans le cadre de l’action climatique. Les tourbières en parfait état capturent le carbone, tandis que les tourbières dégradées sont d’importants émetteurs nets de gaz à effet de serre.

Arlette Soudant Nonault, a indiqué par la suite que si la communauté internationale espère maintenir l’élévation de la température moyenne de la planète en dessous des deux degrés Celsius (2°C), il est urgent d’agir pour que le carbone capturé dans les tourbières, piégé dans le sol humide, ne s’en échappe ni ne provoque une augmentation des émissions. Car, récemment, des scientifiques ont cartographié le plus vaste ensemble de tourbières tropicales au monde, présentes dans la cuvette centrale du Bassin du Congo, entre la République du Congo et la RDC.

    D’une superficie de près de 145.000km2 cet ensemble est cinq fois plus étendu qu’on ne l’avait supposé dans un  premier temps, et plus grand que l’Angleterre. La quantité de carbone renfermée par cette tourbière a été évaluée à environ 30 milliards de tonnes – soit l’équivalent des émissions de dioxyde de carbone des Etats-Unis pendant 15 ans.

  Avec cette découverte, la République du Congo et la RDC se classent ainsi aux deuxième(2ème) et troisième(3ème) rangs des pays tropicaux abritant les plus grandes surfaces de tourbières et réserves de carbone, juste derrière l’Indonésie.

Les tourbières des deux (02) Congo présentent un grand intérêt à l’échelle mondiale, et leur état quasiment intact en fait une source essentielle de stabilité écologique pour la région Afrique centrale tout entière, une précieuse réserve de carbone et le berceau d’une flore et d’une faune uniques.

   On y trouve en effet plusieurs espèces en voie de disparition, notamment les éléphants de forêt, les chimpanzés, les bonobos et la plus grande densité des gorilles de plaines des forêts du Bassin du Congo.

La ministre du Tourisme et de l’environnement, a déploré le fait qu’en dépit de la présence des tourbières dans 180 pays, elles ne constituent pas encore une préoccupation de premier plan pour les bailleurs de fonds.

 Pourtant, elles devraient, compte tenu des énormes quantités de carbone qu’elles stockent, elles méritent d’être hissées au rang  des priorités du programme relatif au changement climatique.

Depuis de nombreuses années, des scientifiques insistent sur la nécessité de les préserver afin d’empêcher la libération de milliards de tonnes supplémentaires de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et d’arrêter de faire grimper le niveau des émissions, mais leur combat ne rencontre que peu d’échos.

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Rappelons que la désignation de la République du Congo pour abriter la troisième réunion de cette initiative remonte à la deuxième réunion des partenaires de l’IGT qui s’était tenue du 15 au 17 mai 2017 à Jakarta en Indonésie.

 

 

Source:www.adiac-congo.com

Tourbières : les membres du comité technique échangent sur des questions d’agenda

INITIATIVE MONDIALE SUR LES TOURBIÈRES : LES MEMBRES DU COMITÉ TECHNIQUE ÉCHANGENT SUR DES QUESTIONS D’AGENDA 

Ces échanges ont eu lieu au cours d’une réunion organisée par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, le 26 février, dans la salle Djeno de la Tour Nabemba, à Brazzaville.

   Brazzaville abritera du 21 au 23 mars prochain, la troisième réunion des partenaires à l’initiative mondiale sur les questions des tourbières dont la thématique est « La valorisation des tourbières pour la population et la planète ». Dans le cadre des préparatifs de cette rencontre, la ministre du Tourisme et de l’environnement, a échangé avec les différents partenaires qui les accompagnent dans l’organisation de celle-ci.

« Nous avons échangé avec des comités techniques réunis ce jour et abordé des questions relatives à l’agenda, aux différents retro-planning, aux différentes thématiques proposées, avec des partenaires de l’université, des différentes associations sur le plan transversal qui implique des peuples autochtones, des questions sur le plan sanitaire et autre » a expliqué la ministre du Tourisme et de l’environnement à la presse.

  Les assises de Brazzaville seront co-organisées par la République du Congo en partenariat avec la République démocratique du Congo, ainsi que les partenaires de l’ONU environnement et la participation de l’Indonésie, du Pérou et d’autres entités techniques.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a annoncé également la tenue d’une conférence de presse, le 1er mars prochain, qu’elle va animer avec son homologue de l’Environnement et du développement durable de la RDC, le Dr Amy Ambatobe Nyongolo, à l’hôtel Radisson Blu Mbamou palace.

 

Source : www.adiac-congo.com

Environnement : Brazzaville et Kinshasa s’accordent pour la protection et la valorisation des tourbières de la cuvette centrale

Mme Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement du Congo a effectué une visite de travail de 24 heures à Kinshasa (RDC). Cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la 3ème réunion des partenaires de l’initiative sur les tourbières.

Comprenant la nécessité de mettre en place une coordination pour la protection et la valorisation  des tourbières, récemment  découvertes par les scientifiques en RDC et au Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault, s’est rendue, à Kinshasa, rencontrer son collègue de l’environnement et du développement durable, Dr Amy Ambatobe Nyongolo, pour discuter de la mise en place de cette structure conjointe.

Une séance de travail  qui a mis au tour de la table,  les experts  de deux Congo ainsi que les deux ministres. Elle a permis à  ces derniers de planifier les actions conjointes à  mener pour la promotion des tourbières afin de les valoriser au profit des populations  et de la planète. Aussi et surtout, d’attirer des financements conséquents  pour la protection de ces gigantesques  réserves de carbone,  les premières au monde. Ladite séance de travail  très fructueuse a été sanctionnée par un communiqué  conjoint qui a marqué la fin des travaux de Kinshasa.

Des débats concluants

Par ailleurs, l’on a noté avec satisfaction la prestation aussi professionnelle que la richesse des éléments produits dans ce document. Ainsi, dans cette démarche, les deux ministres ont réitéré  leur engagement à  travailler en synergie  pour la protection de ces tourbières  qui jouent un rôle  important  dans la séquestration  de carbones.

Selon le communiqué conjoint, les deux parties ont réitéré leur engagement à renforcer la collaboration entre les deux Etats  dans la protection de l’environnement et la valorisation des Tourbières récemment découvertes dans la cuvette centrale du bassin du Congo pour assurer l’équilibre climatique. Et considère le rôle que jouent les tourbières dans l’atténuation de changements climatiques, dans la préservation de la biodiversité, et leurs contributions à l’amélioration de la qualité de vie de nos populations et aux objectifs  de développements nationaux.

Conscients des difficultés qu’éprouvent beaucoup des projets dans leurs mises en œuvre, les deux parties décident d’obtenir des garanties  d’accompagnement idoines sous forme de financement, renforcement des capacités et de transfert  de technologie  en vue d’assurer une contrepartie  suffisante  à la  gestion durable  des tourbières  et du bien-être  des populations  riveraines.Au regard de tous ces éléments, les deux parties ont décidé de Consolider, ce jour, le comité conjoint pour l’organisation  de la 3ème réunion des partenaires de l’initiative sur les tourbières qui se tiendra du 21 au 23 mars 2018 ; en plus des comités nationaux d’organisation  qui doivent  être mis en place dans chacun de deux Etats ; de Procéder à la signature  d’un  protocole d’accord  pour la mise en place  d’un organe de gestion conjoint  à l’issue de la tenue de la 3ème réunion.

Ils ont, par ailleurs, promis de continuer à  sensibiliser  les populations congolaises sur l’importance  des tourbières  ainsi que leur protection. Profitant de la présence des médias, Mme Arlette Soudan-Nonault a appelé les médias à jouer pertinemment leur rôle afin d’informer et de sensibiliser les populations, sans oublier les autorités à comprendre  les enjeux et l’importance des tourbières dans la vie des populations.

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Le département du tourisme transversal à l’environnement.

Profitant de son séjour à Kinshasa, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’environnement a rencontré son collègue du tourisme de la RDC, M. Franck Mwe Di Malila« Nous avons eu des échanges sur le plan bilatéral, de renforcement des capacités, de partage d’expériences, ce qui fait que nous méritons d’être les pays les plus proches au monde, pas seulement à la proximité du territoire, sur le plan géographique, mais dans ce cadre de nos échanges séculaires qu’il y a entre la RDC et le Congo. » a déclaré Mme Arlette Soudan-Nonault.

Grand-messe sur les tourbières à Brazzaville 

L’organisation à Brazzaville, du 21 au 23 mars prochain,  de la 3ème réunion des partenaires de l’initiative mondiale sur les tourbières (IMT),  a été  le point d’orgue de la visite de la ministre Arlette Soudan-Nonault à Kinshasa. A ce sujet, l’option de la mise en place d’un comité conjoint pour l’organisation de ladite rencontre  a été  levée. Ils ont suggéré l’implication politique au plus haut niveau (les Chefs de gouvernement de deux Etats) pour présider l’ouverture solennelle de cette importante réunion. Mais aussi, l’implication des autres ministères sectoriels clés.

Outre la RDC et le Congo, cette rencontre mondiale de Brazzaville, qui aura pour thème « Valoriser les tourbières pour la population et la planète »  devra regrouper les autres pays des régions tropicales couvertes par les tourbières, à  savoir l’Indonésie et le Pérou.

La conférence devra également  favoriser le renforcement  des capacités  de parties prenantes pour la conservation,  la restauration et la gestion à long terme des tourbières ; d’accroître la sensibilisation sur les tourbières de la cuvette centrale située en République du Congo et en république démocratique du Congo et sur leur importance à l’échelle mondiale, et poursuivre le dialogue avec les principales parties prenantes. Partager les connaissances entre les principaux pays clés de l’Initiative Mondiale sur les Tourbières et les experts, à travers l’échange d’expériences, d’approches et de technologies pour la conservation, la restauration et la gestion durable des tourbières, etc. sans oublier, discuter aussi des conclusions du rapport : la fumée sur l’eau ; lutte contre les menaces globales découlant de la perte et de la dégradation des tourbières, par les partenaires de l’Initiative Mondiale sur les Tourbières.

Il sera aussi question de trouver un consensus  sur la vision à  l’horizon 2050, les objectifs stratégiques 2020-2030, ainsi  que les étapes clés pour une action conjointe de 2018-2020 par les partenaires  de l’IMT.

A titre de rappel,  les tourbières  récemment découvertes dans la cuvette centrale (RDC-Congo-Brazzaville), couvrent environs  145.000 kilomètres  carré.  Ces espaces marécageux ont piégé près  de 30 milliards  de tonnes de dioxyde de carbone.

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Développement durable : les acteurs de recherche scientifique et technique sensibilisés dans la mise en œuvre du protocole de Nagoya

Dans le cadre de la sensibilisation et de l’opérationnalisation de la plateforme des acteurs de recherche scientifique et technique dans la mise en œuvre du protocole de Nagoya, Mme Arlette Soudan-Nonault a ouvert, ce 21 février 2018, à Brazzaville, un atelier sur l’accès aux ressources génétiques et de ressources et partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.

Cet atelier est la matérialisation des recommandations prises de l’atelier du 11 mars 2016, tenu à Brazzaville sur la mise en place de la plateforme des acteurs de la recherche scientifique et technique en vue de mieux jouer leur rôle dans le processus APA.

Depuis son arrivé à la tête du département de l’environnement, Madame Arlette Soudan-Nonault, ne cesse de booster les choses. D’où la tenue de cet atelier et d’autres activités liées aux questions environnementales.

L’objectif dudit atelier c’est de permettre les échanges d’expériences et de continuer à la valorisation des résultats de recherche dans la mise en œuvre du protocole de Nagoya. Spécifiquement, il vise à mieux définir le rôle des acteurs de la recherche scientifique  et technique dans la mise en œuvre du Protocole de Nagoya ; d’échanger les différentes expériences menées  ou en cours ; élaborer une feuille de route et définir les actions  prioritaires  à mener.

L’intérêt de l’atelier

Dans son allocution d’ouverture, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’Environnement a rappelé aux participants la quintessence des ressources biologiques ou génétiques : « La question de l’accès aux ressources biologiques ou génétiques, aux connaissances traditionnelles et du partage des avantages issus de leur utilisation constitue, à la fois, un atout et un défi pour nos pays en développement, avant de spécifier les atouts et défis : Atout, dans la mesure où il s’agit de promouvoir les objectifs à long terme de conservation, d’utilisation durable et de bien-être socio-économique grâce à des mesures d’incitation relatives au commerce, au marché et à l’utilisation des technologies modernes ;  et Défi, dans le sens où l’atteinte de ces objectifs nécessitent d’élaborer et  de s’entendre sur des mécanismes juridiques, méthodes et politiques visant à donner une réalité pratique au concept d’Accès et de Partage des Avantages. »

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En bonne éducatrice, Arlette Soudan-Nonault, a rappelé aux participants les obligations du Protocole de Nagoya « Ce Protocole de Nagoya pour lequel nous sommes réunis ce jour, prévoit plusieurs obligations en ce sens, parmi lesquelles:

  • assurer une certitude juridique, une clarté et une transparence, vie:
    • l’élaboration d’un cadre réglementaire clair ;
    • la désignation d’une Autorité Compétente ;
    • l’établissement des points de contrôle
  • établir des règles précises et des procédures de consentement préalable donné en connaissance de cause et des Conditions convenues de commun accord, en vue d’accorder un accès aux ressources génétiques ;
  • créer les conditions pour promouvoir et encourager la recherche scientifique et technique, qui contribue à la conservation de la Diversité Biologique ;
  • ressortir l’importance des ressources génétiques liées à l’alimentation et à l’agriculture pour une meilleure sécurité alimentaire.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement renseigné les participants les efforts fournis par le Congo après la ratification de ce Protocole, en 2015. « Le processus de mise en œuvre des dispositions du Protocole de Nagoya au niveau national a contribué à l’élaboration de la stratégie nationale et de son plan d’actions, ainsi qu’à l’élaboration des textes réglementaires sur lesquels les juristes viennent de se pencher un regard et dont la procédure d’adoption suivra son cours, jusqu’à leur publication. L’identification, la sensibilisation et la formation des parties prenantes ont par ailleurs constitué une part importante des activités menées dans la mise en œuvre du Protocole de Nagoya. »

 

Prise de conscience

« Vous êtes également des acteurs par qui tout peut passer pour le meilleur, mais aussi pour le pire, en négociant par exemple des contrats de recherche, sans tenir compte de la réglementation en vigueur au niveau national ou en transférant les résultats de vos travaux de recherche sans autorisation de l’Autorité Compétente. » a déclaré la ministre Arlette Soudan-Nonault, à l’endroit des participants.

Arlette Soudan-Nonault s’est réjoui de la qualité des participants, et en toute humilité,  elle a demandé à certains experts de prendre attache avec ses services pour mutualiser les efforts afin d’arriver à faire face aux différentes situations liées aux changements climatique, aux catastrophes naturelles, aux maladies tropicales, etc.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement a attiré la sonnette d’alarme pour prendre des dispositions aux frontières afin d’éviter d’exportations illicites des ressources biologiques : « Aujourd’hui, il n’est pas rare de constater que nos ressources biologiques et notamment génétiques, sont souvent exportées sans que personne ne soit inquiété, parce qu’aucune disposition particulière n’a été prise aux frontières. » D’où sa volonté de sensibiliser les agents des différents services qui exercent leurs activités aux frontières, notamment les services de police, des douanes, des eaux et forêts, de l’immigration et émigration, etc.

Parmi les résultats attendus au cours de cet atelier, qui va durer deux jours, informer les participants sur la mise en œuvre du Protocole de Nagoya ; sensibiliser les acteurs de la recherche scientifique et technique sur rôle dans la mise en œuvre  du Protocole de Nagoya ; d’Elaborer et adopter une feuille de route et les actions prioritaires  pour la mise en œuvre du Protocole de Nagoya définies.

 

Changements climatiques : les experts de l’espace Comifac/CEEAC décryptent les conclusions de la COP23

Un atelier sous-régional ouvert le 13 février, à l’hôtel la Concorde à Kintélé, réunit les experts et points focaux d’Afrique centrale autour de la problématique sur le climat.

Organisé par le gouvernement de la République du Congo en partenariat avec la Comifac, l’atelier de décryptage de la 23e conférence des Parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP23), tenue en novembre 2017, à Bonn, en Allemagne, vise à renforcer les capacités des négociateurs des pays membres de l’espace Comifac/CEEAC.

Cette réunion, a indiqué le secrétaire exécutif de la Comifac, Gervais Itsoua Madzou, est une occasion de faire un retour sur ces assises de Bonn. Il s’agit précisément de savoir quelle a été leur position sur les différents points de l’ordre du jour ; quelles ont été les conclusions de la conférence ; dans quelles mesures leurs différents points d’intérêts et positions ont été pris en compte dans les conclusions.

S’adressant à ses collègues, Gervais Itsoua Madzou, s’est interrogé sur ce qu’ils iront faire à la 48e session des organes subsidiaires de la CCNUCC convoquée du 30 avril au 10 mai , toujours à Bonn, et sur leur agenda pour cette nouvelle conférence. De même qu’il s’est interrogé sur le niveau de préparation pour la mise en œuvre des CDN  des pays de l’espace Comifac/CEEAC sur l’année 2020, fixée comme année du lancement de la mise en œuvre de l’accord de Paris.

« Le secrétariat exécutif de la Comifac reste particulièrement vigilant quant à la satisfaction des obligations ci-dessus par les pays membres de l’espace Comifac/CEEAC et veille à ce que toutes les conditions devant permettre la satisfaction effective de leurs obligations soient réunies. A cet effet, il s’assure que, lorsque l’opportunité se présente comme la présente rencontre, les pays échangent systématiquement sur l’état de mise en oeuvre des CDN au niveau national. », a-t-il déclaré

Cet atelier revêt une importance capitale pour les pays de l’espace Comifac/CEEAC à l’heure des futures négociations sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris qui succèdera au Protocole de Kyoto en 2020, a indiqué la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, qui a présidé l’ouverture de cette réunion.

« Cet atelier vise à renforcer les capacités des négociateurs et experts climat et les préparer à la prochaine conférence de Bonn sur les changements climatiques, prévue du 30 avril au 10 mai 2018 et portant la 48e réunion des organes subsidiaires de la CCNUCC, ainsi que la COP 24 qui se tiendra en novembre- décembre 2018, à Katowice, en Pologne. Les enjeux sont aussi importants que lors de la COP 21 tenue en décembre 2015, à Paris. Cette prochaine COP devra conclure sur les procédures et les moyens financiers de mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat qui interviendra en 2020 », a-t-elle indiqué.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a ajouté que le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, est résolument engagé à œuvrer avec la communauté internationale pour trouver des solutions globales et durables aux défis environnementaux mondiaux qui se posent actuellement. A ce titre, il a toujours pris une part très active aux conférences internationales sur le climat.

Ainsi, après la COP23 en décembre 2017 à Bonn, il a répondu présent au sommet international sur la France climat, en décembre de la même année à Paris. Lors de la COP22 tenue en novembre 2016, à Marrakech, au Maroc, il avait lancé l’initiative de la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

A cette occasion, il avait été mandaté par ses pairs africains lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine organisée en marge de la COP22, pour coordonner l’opérationnalisation du Fonds bleu pour le Bassin du Congo et de la commission Bassin du Congo pour le climat.

C’est dans ce cadre que le 9 mars 2017,  à Oyo, en République du Congo, a été signé, entre les pays de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale et ceux de la communauté de l’Afrique de l’est, y compris le Maroc, le mémorandum d’entente pour la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. De même, la conférence extraordinaire des ministres en charge de l’Environnement et des Finances des deux communautés régionales de l’Afrique centrale et de l’est, tenue du 3 au 5 octobre 2017, à Brazzaville, a défini les moyens d’accélérer la mise en œuvre de ce Fonds pour le Bassin du Congo et de la Commission Bassin du Congo.

Rappelons que la présidence en exercice de la Comifac est actuellement assurée par Francine Tashimune, ministre des Terres et de la forêt de la République du Rwanda.

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Tourisme : les ministres des deux Congo échangent sur des projets communs

En séjour de travail à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), la ministre  Arlette Soudan-Nonault s’est entretenue avec son homologue Franck Mwe Di Malila Apenela, le 10 février.

Les deux ministres ont eu des échanges sur le plan bilatéral, notamment le renforcement des capacités et le partage d’expérience. Pays signataires de la Charte en marge de la COP22 à Marrakech, ils abriteront en commun la première étape de la caravane africaine du Tourisme durable.

« Nous avons également en commun, dans le cadre de la transférabilité, la gestion des tourbières (vu qu’il y a l’écotourisme, la protection de la nature, donc il en est tout à fait concerné), la gestion au sein de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), notamment sur la mouture, la prise en compte de l’Afrique dans le nouveau projet que l’OMT souhaite mettre pour les pays du sud que nous sommes.», a déclaré la ministre du Tourisme et de l’environnement du Congo-Brazzaville, à l’issue de l’entretien avec son homologue de la RDC. Parlant des avantages géographiques, Arlette Soudan Nonault a dit :

« Nous méritons d’être les pays les plus proches au monde, pas seulement par la proximité au travers le territoire sur le plan géographique, mais dans le cadre de nos échanges séculaires ».

 Outre les questions liées au tourisme, Arlette Soudan-Nonault a aussi invité officiellement, au nom de la République du Congo, son homologue Franck Mwe Di Malila Apenela à participer à la troisième réunion des partenaires de l’initiative mondiale sur les tourbières prévue du 21 au 23 mars, à  Brazzaville.

Pour le ministre du Tourisme de la RDC, les deux Congo ont un destin commun. « La passerelle la plus évidente, c’est déjà la proximité de nos deux pays. Nous sommes naturellement ensemble. La seconde passerelle, c’est comme vient de l’expliquer ma collègue, c’est que nous avons des intérêts communs sur des projets qui doivent être développés dans notre sous-région, notamment un projet sur le Programme Afrique. Il y a également la protection des tourbières qui par essence sont communes à nos deux pays et l’écotourisme dont elle et moi souhaiterions que ce soit l’essence même du tourisme dans notre sous-région. », a souligné Franck Mwe Di Malila Apenela.

 

Source :www.adiac-congo.com

Deuxième conférence des parties à la convention de Bamako : Déclaration de madame la Minsitre

Consultez, en cliquant sur ce lien, la déclaration de madame Arlette SOUDAN-NONAULT, ministre du tourisme et de l’environnement de la République du Congo à la deuxième conférence des parties à la convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique les déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontaliers et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique.