Maroc-Congo: Un partenariat fort salué par Mme SOUDAN-NONAULT

 

         Une rencontre bilatérale a eu lieu à Bonn lors de la COP 23 entre Madame Nezha El Ouafi, Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable du Royaume du Maroc, et Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo.

   Cette rencontre a été l’occasion pour Mme NONAULT de saluer le partenariat fort et la coopération solide, entre les deux pays frères, dans le domaine de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique.

L’intégralité de la déclaration est présente dans la vidéo ci-dessous :

    Source: www.levert.ma

 

Tourisme : 15km 500 de route aménagés pour Accéder au GÎTE RURAL DE SOSSI

La Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, est allée faire l’état des lieux de cette route en latérite et du gîte, le 30 octobre dernier, à 17 km de Dolisie, dans le département du Niari.

       Le village de Sossi où est implanté le gîte rural regorge à lui seul 17 sites touristiques répertoriés officiellement. C’est pourquoi l’implantation de ce joyau, bénéfique également pour les localités de Nzoungou-Kibangou et Konda (villages agricoles), est un vecteur pour booster le développement économique du Congo.

      Ces sites étant des richesses intarissables, aucun touriste ne pourrait les visiter tous en un jour. Cela suppose que chaque fois qu’il voudra bien aller sur un site, un touriste devra débourser de l’argent, une manière de diversifier l’économie par le tourisme.

       En effet, parmi les cinq piliers du développement de l’économie congolaise, figure le tourisme. D’où, la réalisation du gîte de Sossi qui est un projet pilote. Un programme ambitieux et porteur des germes de développement touristique. Environ 24 gîtes et Bureaux d’informations touristiques (BIT), en moyenne deux par département, vont être érigés sur l’ensemble du pays. Ces gîtes permettront à toutes les composantes, État, collectivités locales, société civile, population locale, de prendre conscience de l’impact du tourisme dans le développement national et de l’intérioriser. Ils permettront aussi aux Congolais de mieux connaître leur pays et leurs concitoyens afin de rompre avec le repli identitaire.

      « Nous avons déjà ce gîte qui est terminé à 99%, il nous fallait régler ce problème d’accessibilité pour permettre aux touristes qui vont venir profiter de ce lieu d’y arriver facilement. Aujourd’hui, ce que nous sommes venus réceptionner c’est quelque chose de très important. Ce sont ces 15 km 500 de route, sans lesquels l’accessibilité au site était impossible », a déclaré Arlette Soudan-Nonault, à l’issue de la visite.

Les opérateurs privés se bousculent

    S’agissant de la mise en concession de ce gîte, la ministre a invité le secteur privé à se rapprocher de la Direction Générale du Tourisme ainsi que de l’Office de l’Industrie de la Promotion Touristique(OPIT) afin de prendre connaissance du cahier de charges déjà disponible.« Maintenant que nous allons rendre public l’ouvrage qui est déjà dans les voies des réseaux, les appels d’offre se font, nous allons les rendre un peu plus officiels et avions déjà trois ou quatre demandes, il va falloir maintenant que nous regardions dans les détails les personnes qui, réellement, devraient répondre au cahier de charges qui est le nôtre », a-t-elle ajouté.

     C’est pourquoi, en prélude à l’inauguration du gîte de Sossi par le Premier ministre, l’aménagement en latérite de cette route s’imposait.

       Arlette Soudan-Nonault a annoncé qu’il y a un flux de touristes étrangers venant de Pointe-Noire ainsi que les locaux qui sont attirés par la gestion et la mise en lumière de l’implantation de ce gîte rural. « Il est important que nous travaillions de façon transversale avec la préfecture, le département et la population. Mais cela se passe en bonne intelligence. Je pense qu’à ce stade, nous pouvons déjà dire qu’il y a une appropriation de chacun du projet qui se fait tout en marchant », a-t-elle poursuivi.

Le président du Conseil départemental du Niari, qui a salué l’impulsion donnée par la Ministre du Tourisme et de l’environnement, a signifié que tout sera fait pour que ce secteur prenne une place de choix dans leur département. « Avec l’impulsion que veut donner la ministre au niveau du tourisme, je peux vous garantir que nous allons saisir la balle au bond pour redynamiser la gestion de ce site de Mont-Mfoati et bien d’autres », a-t-il déclaré.

 

Source :www.adiac-congo.com

Francophonie : les économies nouvelles au centre de la réunion des ministres

Prévue du 25 au 26 novembre à Paris, la rencontre planchera sur une thématique majeure : « Economies nouvelles : économie bleue, économie verte – nouveaux moteurs de création de richesse, d’inclusion sociale et du développement durable ».

Les assises offriront l’occasion à l’Afrique centrale de mettre en exergue le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, en tant qu’initiative salutaire pour l’environnement et le bien-être de la population. Proposé par le Togo, le thème de cette conférence colle à l’actualité. En témoignent les difficultés économiques auxquelles la majorité des pays membres de la Francophonie est confrontée, en particulier ceux dont les économies demeurent tributaires des matières premières.

Les économies nouvelles ont l’avantage d’être diversifiées, inclusives et reposant sur les bases solides. Dans la capitale française, les ministres de la Francophonie seront amenés à réfléchir sur la façon de promouvoir ce nouveau type d’économies qui sont plus créatrices d’emplois, de valeur ajoutée et moins destructives de l’environnement.

Initiative de la République du Congo en collaboration avec la Fondation Brazzaville pour la paix et la préservation de l’environnement, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo a été annoncé en marge de la COP22 au Maroc en 2016 par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. Il vise à la fois la préservation des écosystèmes forestiers régionaux et le développement économique des Etats.

Source: adiac-congo

Une Mission de l’ONU à Brazzaville pour la préservation des Tourbières du Bassin du Congo

         L’équipe d’experts du Programme des Nations unies pour l’environnement, en séjour de travail à Brazzaville, a échangé, le 16 octobre 2017 , avec la Ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, sur la conservation d’un énorme puits contenant 30 milliards de tonnes de dioxyde de carbone piégé dans une tourbière, situé dans la partie centrale du bassin du Congo.

        La mission, la deuxième du genre, est la poursuite de la première effectuée au mois de mars dernier. Au cours de celle-ci, des discussions avaient permis aux partenaires d’identifier les actions gagnant-gagnant, liées à la conservation et à la gestion durable des  » tourbières du bassin du Congo« .

         Les deux parties se sont accordées, au terme de leur échange du 16 octobre 2017, pour gérer de manière durable cet écosystème d’une importance capitale non seulement pour le Congo mais aussi pour toute l’humanité.

     « Nous sommes venus nous assurer que le Congo nous accompagnera à relever le profit de cet écosystème au niveau de la Cop 23. Nous sommes également ici pour préparer la troisième réunion des pays partenaires de l’initiative mondiale sur les tourbières qui se tiendra, à Brazzaville, au premier trimestre2018 »

, a indiqué Daniel Pouakouyou, l’un des experts de l’ONU Environnement.

        Les tourbières du bassin du Congo regorgent d’une quantité de carbone équivalant à 228 millions d’hectares du massif forestier du Bassin du Congo. Elles sont situées entre les deux Congo, dans la partie centrale du bassin du Congo. Daniel Pouakouyou estime que « Si ce stock de carbone est libéré, cela perturbera tout le climat du monde. On a tout intérêt de travailler ensemble, de manière transversale, avec tous les partenaires nationaux et internationaux pour contenir cette bombe climatique là où elle se trouve, on ne la laissera pas exploser».

      Pour sa part, la Ministre du Tourisme et de l’environnement pense qu’il faut préserver ce poumon écologique car beaucoup n’en sont pas conscients. « La déforestation se fait, nous sommes dans l’élaboration d’un retro-planning qui nous amène à la Cop 23 avec une démarche mutuelle commune à celle de l’ONU Environnement et, nous sommes en train de préparer cette grande assemblée qui se tiendra à Brazzaville.  Il nous faut travailler avec tous les secteurs: le gouvernement, le secteur privé , la société civile, les ONG et impliquer les collectivités locales », a précisé Arlette Soudan Nonault.

        Après Brazzaville, l’équipe d’experts du programme des Nations unies pour le développement se rendra ce 18 octobre à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, en vue de poursuivre ce dialogue sur la préservation des « tourbières du bassin du Congo « avec les autorités de ce pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : adiac-congo

Bassin du Congo : réflexion à Brazzaville sur les voies du financement

Monsieur Clément MOUAMBA , Premier Ministre, Chef du Gouvernement ,lors de son allocution pendant la Conférence Extraordinaire des Ministres des Finances et de l'Environnement de la CEEAC et de CAE

           Le Bassin du Congo, un véritable concentré d’une rare richesse écologique. C’est en effet 10 % de la biodiversité mondiale repartie sur plus de 500 000 hectares avec au moins 250 millions d’habitants. C’est aussi le deuxième poumon du monde, après la forêt de l’Amazonie du fait de l’importance des réserves de carbone. Un patrimoine à préserver et à promouvoir, ont dit en choeur les experts réunis à Brazzaville pour la conférence sur l’opérationnalisation du fonds bleu – un organe devant permettre de rendre effective la commission climat du Bassin du Congo.

           Il n’aura échappé à personne en effet que si les émissions nocives viennent du nord, les catastrophes dites naturelles – mais en réalité provoquées frappent au sud souligne Arlette Soudan Nonault, la ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement. (…) Il nous faut établir un rapport de force crédible. Oui, bien sûr, le fonds bleu comme tous les autres, se doit d‘être opérationnel. Nous n’avons pas le droit à l‘échec. Et pour cela, nous devons agir vite et ensemble.

           Exploité judicieusement, les experts sont d’avis que le bassin du Congo pourrait être un véritable catalyseur de développement économique.

Source : africanews.com

Congo : six mois pour la mise en place effective du fonds bleu du bassin du Congo

Les participants venus de 16 pays d’Afrique centrale et de l’est, se sont en effet donné six mois pour rendre effectif ce fonds

         La conférence extraordinaire de Brazzaville sur l’accélération de la mise en place effective du fonds bleu du bassin du Congo a débouché sur une annonce concrète. Dans la copie qui a sanctionné les travaux, figurent à la fois une proposition de mise en place des organes de fonctionnement, le plan d’action de mobilisation des capitaux et les 16 premiers projets prioritaires notamment.

         “Tout est question de volonté politique. Nous avons trop longtemps considéré que l’écologie était un luxe de pays riches. Se faisant, nous avons passivent permis aux pollueurs industriels de la planète de se servir de notre continent comme déversoir et champs d’expérimentation. (…) Il nous faut établir un rapport de force crédible. Le fonds bleu comme tous les autres, se doit d’être opérationnel,” a déclaré Arlette Soudan Nonault, la Ministre Congolaise du Tourisme et de l’Environnement, secrétaire de la commission climat du bassin du Congo.

          Il est question de transformer la structure des économies du bassin du Congo, grâce une exploitation durable des ressources naturelles qui abondent dans cette région du monde et minimiser les effets du changement climatique.

          Le bassin du Congo, ce sont 250 millions d’habitants sur une superficie hébergeant 10 % de la diversité mondiale ; il est irrigué par le fleuve Congo long de 4700 kilomètres, avec le 2ème débit du monde après l’Amazonie.

         En novembre 2018 à la Cop 23 prévue à Bonn en Allemagne, les États africains à la suite des travaux de Brazzaville auront ainsi une position commune.

 

Source : journaldebrazza.com

CEEAC-EAC : réunion à Brazzaville des experts de l’environnement et de l’économie

L’un des objectifs de cette rencontre est l’adoption de l’agenda des activités conjointes des pays de la CEEAC et de la CAE à la COP23 ainsi que le projet du budget de fonctionnement du Fonds bleu

         La Conférence Extraordinaire de Brazzaville sur l’accélération de la mise en place effective du fonds bleu du bassin du Congo a débouché sur une annonce concrète. Dans la copie qui a sanctionné les travaux, figurent à la fois une proposition de mise en place des organes de fonctionnement, le plan d’action de mobilisation des capitaux et les 16 premiers projets prioritaires notamment.

         Tout est question de volonté politique. Nous avons trop longtemps considéré que l’écologie était un luxe de pays riches. Se faisant, nous avons passivent permis aux pollueurs industriels de la planète de se servir de notre continent comme déversoir et champs d’expérimentation. (…) Il nous faut établir un rapport de force crédible. Le Fonds Bleu comme tous les autres, se doit d’être opérationnel, a déclaré Arlette Soudan Nonault, la Ministre Congolaise du Tourisme et de l’Environnement, secrétaire de la Commission Climat du Bassin du Congo.

         L’adoption de l’agenda des activités conjointes des pays de la CEEAC et de la CAE à la COP23 ainsi que le projet du budget de fonctionnement du Fonds bleu et du Fonds pour l’économie verte en Afrique centrale devraient également sanctionner les travaux des experts.

        « Avec la tenue de cette réunion, Brazzaville va être un tournant pour l’émergence de la finance climatique en Afrique Centrale et marquera une étape importante dans la transition de la conservation de l’environnement vers l’économie de l’environnement », a dit, pour sa part, le Secrétaire Général de la CEEAC, Honoré Tabuna.

 

Source : jornaldebrazza.com