Le bassin du Congo représente la deuxième plus grande forêt tropicale au monde en termes de superficie, après le bassin amazonien. Cette vaste forêt de 286 millions d’hectares s’étend sur six pays d’Afrique centrale : la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Cameroun, la République centrafricaine, le Gabon et la Guinée équatoriale, représentant 6 % de la superficie forestière mondiale.
Il joue un rôle crucial dans la stabilité du climat mondial, avec son couvert forestier et ses tourbières séquestrant l’équivalent de 10 ans d’émissions mondiales de CO2. Plus de 10 000 espèces de plantes tropicales et espèces menacées sont présentes dans la région, dont 30 % sont endémiques, comme les éléphants de forêt, les gorilles de plaine et de montagne et les okapis. Au total, on y trouve plus de 400 espèces de mammifères, 1 000 espèces d’oiseaux et 700 espèces de poissons.
Le bassin du Congo est aujourd’hui profondément menacé par l’action humaine. Actuellement peuplée de 185 millions d’habitants, la population devrait doubler d’ici 2050. L’étalement résidentiel, l’agriculture à petite échelle et le développement des infrastructures accéléreront le processus de déforestation, en plus des activités industrielles. La zone est riche en ressources naturelles, impliquant l’exploitation de minéraux, dont certains sont très demandés par l’industrie technologique et numérique, du bois, des pierres précieuses et du pétrole, dont les contrats pétroliers, non encore exploités, ont été attribués dans des zones protégées de la zone.
D’un point de vue politique et technique, il apparaît comme l’écosystème le plus structuré. A la demande des chefs d’État, exprimée lors de la Déclaration de Yaoundé en 1999, les pays d’Afrique centrale ont créé la première instance politique et technique d’orientation, de coordination, d’harmonisation et de prise de décision en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers et savanes d’Afrique centrale. En 2005, les pays d’Afrique centrale ont adopté le premier plan de convergence pour l’harmonisation, la coopération sous-régionale, le développement et le renforcement des politiques de gestion durable des écosystèmes forestiers et de la biodiversité. Pour assurer la participation active des pays au processus d’opérationnalisation des mécanismes prévus et faire valoir leurs intérêts au regard du rôle crucial joué par les écosystèmes naturels du Bassin du Congo dans le maintien et la régulation des équilibres écologiques mondiaux, les pays d’Afrique Centrale, dans le cadre du partenariat Sous l’impulsion du président Sassou-Nguesso et du roi Mohammed VI, hôte de la COP 22, a créé la Commission climatique du bassin du Congo (CCBC) en 2016 sous les auspices de l’Union africaine, incluant tous les États du bassin élargi du fleuve Congo et des bassins voisins de l’Atlantique. , Océan Indien et Maroc, membre associé originel. Son objectif est d’accélérer la mise en œuvre de la transition climatique et de la transformation économique du Bassin du Congo dans une logique de développement durable. a créé la Commission climatique du bassin du Congo (CCBC) en 2016 sous les auspices de l’Union africaine, comprenant tous les États du bassin étendu du fleuve Congo et les bassins voisins de l’Atlantique, de l’océan Indien et du Maroc, membre associé original. Son objectif est d’accélérer la mise en œuvre de la transition climatique et de la transformation économique du Bassin du Congo dans une logique de développement durable. a créé la Commission climatique du bassin du Congo (CCBC) en 2016 sous les auspices de l’Union africaine, comprenant tous les États du bassin étendu du fleuve Congo et les bassins voisins de l’Atlantique, de l’océan Indien et du Maroc, membre associé original. Son objectif est d’accélérer la mise en œuvre de la transition climatique et de la transformation économique du Bassin du Congo dans une logique de développement durable.