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Biodiversité : le Congo accélère les préparatifs du premier congrès des peuples autochtones des forêts tropicales

L’ambassadeur du Forum international sur les peuples autochtones d’Afrique centrale à la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Fipac/CEEAC), Kapupu Diwa, a été reçu en audience, le 5 mars à Brazzaville, par la ministre Arlette Soudan-Nonault chargée de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo. Les deux personnalités ont planché sur les préparatifs de l’organisation du premier congrès des peuples autochtones des forêts tropicales de trois grands bassins mondiaux.

L’évènement réunira les représentants des communautés autochtones vivant au cœur des forêts amazoniennes, du Bassin du Congo et de l’Asie du sud-est, notamment ceux des forêts de Bornéo Mékong. Après la tenue du premier forum, du 10 au 15 avril 2007 à Impfondo, sous la dénomination de forum international des peuples autochtones d’Afrique centrale et du deuxième forum de Fipac du 15 au 19 mars 2011, le Congo s’apprête à l’organisation de la première édition du 1er congrès des peuples autochtones des forêts tropicales des trois grands bassins mondiaux. Ce congrès va renforcer les stratégies communes de défense des droits des peuples autochtones et leur savoir-faire ancestral.

Au cours des échanges, la ministre Arlette Soudan-Nonault, en sa qualité de coordinatrice exécutive de la commission climat bassin du Congo et l’ambassadeur Kapupu Diwa ont convenu de donner une tribune d’expression et d’actions aux peuples autochtones, véritables gardiens des forêts tropicales.

Le Congo et le Fipac ont réaffirmé leur engagement commun en faveur d’une gestion durable et inclusive des écosystèmes forestiers, tout en valorisant le rôle central des populations autochtones dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité.

Les peuples autochtones des trois grands bassins forestiers vont se rencontrer pour la première fois pour partager leurs expériences et proposer des solutions concrètes pour la protection des forêts tropicales. « Avec la ministre, nous avons essayé de travailler de manière technique pour le succès de ce congrès. Pour ce congrès, nous allons faire la déclaration pour tous les peuples autochtones du monde entier. Nous voulons donner notre position et point de vue en ce qui concerne la forêt et la biodiversité, en prélude à la COP », a indiqué Kapupu Diwa, ambassadeur de Fipac/ CEEAC.

Ce congrès se confirme comme un cadre de concertation entre les autorités politiques des différents pays, les partenaires au développement, la société civile, les médias, les peuples autochtones de l’espace Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) et ceux du monde entier.

À l’image du sommet des trois grands bassins forestiers qui s’est tenu à Brazzaville, ce 1er congrès va réunir toutes les populations autochtones de l’Amazonie, de l’Asie du sud-est Bornéo Mékong et celles Bassin du Congo ainsi que les partenaires au développement, les chefs traditionnels, experts, décideurs politiques et partenaires internationaux, dans un esprit de dialogue et de coopération. La date officielle du congrès et le programme détaillé restent à déterminer. Le Congo confirme son rôle moteur dans les initiatives environnementales à l’échelle internationale en plaçant les peuples autochtones au cœur des solutions pour un avenir durable des écosystèmes.

Source : www.adiac-congo.com

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JOURNÉE AFRICAINE DE L’ENVIRONNEMENT : Le Congo se propose à mieux gérer ses ressources naturelles pour les générations futures

A l’occasion de la commémoration, le 3 mars, à Brazzaville de la journée africaine de l’environnement, la ministre Arlette Soudan-Nonault chargée de l’Environnement, du Bassin du Congo et du Développement Durable, a demandé aux pouvoirs publics, aux opérateurs économiques, aux responsables de la société civile et aux populations à faire preuve du sens des responsabilités dans la gestion des ressources naturelles que nous avons en commun avec les générations futures.

Cette journée a été instituée en 2002 par l’organisation de l’Unité africaine afin de sensibiliser le public aux enjeux et défis environnementaux urgents auxquels le continent africain est confronté. Depuis 2012, à l’initiative conjointe de Son Excellence le président Denis Sassou-N’Guesso et de son homologue Kenyan, l’événement est célébré conjointement avec la journée « Wangari Maathai» afin de rendre hommage au Pr Wangari Maathai, prix nobel de la paix, pour son œuvre remarquable en faveur de l’environnement en Afrique et leader du mouvement de la Ceinture Verte, une organisation non gouvernementale qu’elle a créée en réaction au phénomène de déforestation et d’érosion des sols au Kenya. « Nous devons montrer à l’Afrique l’exemple d’un pays respectueux de l’environnement, et servir de modèle à d’autres peuples sur le continent. Nous devons, à cet effet, améliorer encore notre propre gouvernante environnementale à travers une appropriation par tous de la responsabilité environnementale. L’environnement nous engage tous, responsables administratifs, chefs d’entreprises nationaux et étrangers œuvrant au Congo, opérateurs de notre sol et de noue sous-sol, agriculteurs, citoyennes et citoyens conscients », a signifié la ministre de l’Environnement dans une déclaration rendue publique.

En Afrique, le Congo joue un rôle actif dans le plaidoyer comme l’illustre l’engagement permanent de l’autorité qui conduit une diplomatie environnementale active et remarquée sur la scène internationale. Le dynamisme de ce soft power s’est concrétisé récemment à travers l’organisation réussie à Brazzaville en 2023 et 2024 de deux grandes assises : le deuxième sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux de la planète et la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement. En témoignent également l’installation à Brazzaville du siège de la commission Climat du Bassin du Congo et de la Radiotélévision du Bassin du Congo. Dans la déclaration lue par la ministre Arlette Soudan-Nonault, secrétaire exécutive de la commission Climat Bassin du Congo, elle rappelle que l’environnement n’ayant pas de frontière, seule une approche intégrée et régionale peut nous amener à préserver au mieux ce que nous avons en partage : la nature.

Par ailleurs, face aux enjeux de légitimité et de développement des États africains, « (…) il est possible et indispensable de combiner les enjeux du développement économique avec ceux de l’environnement, grâce à une politique de développement durable. (…) Les efforts de croissance économique et de justice sociale ne doivent pas occulter l’impérieuse nécessité de préserver l’environnement. La gestion durable de l’environnement est fondamentale pour l’atteinte de la sécurité alimentaire de la paix, de la durabilité des infrastructures et de la stabilité sur le continent africain », mentionne la déclaration officielle du gouvernement du Congo.

Signalons que cette déclaration rappelle que les engagements pris lors de l’Accord de Paris en 2015 n’ont pas été respectés. Huit ans plus tard, la 28e COP qui s’est tenue à Dubai aux Émirats Arabes Unis a, cependant, marqué un pas positif sur le long chemin qui mène à la justice climatique puisqu’un Fonds pour les pertes et dommages, destiné à aider les pays en développement à lutter efficacement contre les effets des changements climatiques, a été approuvé. A la COP 29 tenue à Bakou en Azerbaïdjan, les États sont parvenus à un accord qui devrait permettre, à condition qu’il soit respecté, de tripler le financement aux pays en développement par rapport à l’objectif précédent de cent milliards de dollars par an, et cela d’ici à 2035.

Enfin, les appels répétés à la mise en place d’un nouvel ordre environnemental mondial, lancés par les États en voie de développement, rencontrent de plus en plus d’échos à travers le monde et sont pris en compte dans l’agenda international.

Source : Les dépêches de Brazzaville

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Congo – Royaume Uni : Entretien entre la Ministre Soudan- Nonault et la secrétaire d’état Mccarthy

Dans le cadre de sa mission de travail à Londres, où elle a participé à la conférence internationale sur les tourbières africaines, ainsi qu’aux travaux de l’institut de recherche Chatham House, la Ministre de l’ Environnement, du Développement
Durable et du Bassin du Congo Arlette
SOUDAN-NONAULT, s’est entretenue le 19 février avec la Secrétaire d’Etat britannique en charge de la Sécurité Energétique et de l’Objectif Zéro Emission, Kerry MCCARTHY. Au menu : le soutien britannique aux initiatives congolaises en matière de protection des tourbières (en particulier celui apporté par l’ Université de Leeds) et le renforcement de la coopération bilatérale sur les questions climatiques sous ses aspects techniques et financiers.

La Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, en tant que Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo a également abordé avec son interlocutrice les problématiques suivantes :

  • La préparation de la table ronde des bailleurs de la prochaine COP de Belem, en s’assurant de l’engagement concret du Royauma Uni ;
  • le renforcement du soutien britannique aux initiatives du Bassin du Congo et du Fonds Bleu ;
  • La concrétisation des modalités d’accès aux financements pour aider les pays en développement à faire face aux changements climatiques promis lors de la COP26 de Glasgow.

La Secrétaire d’Etat Kerry MCCARTHY s’est dite déterminée à contribuer à la promotion de la préservation et du développement durable du Bassin du Congo.

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La Ministre Soudan-Nonault à Chatham House

Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, a effectué le 19 Février 2025 une visite remarquée à Chatham House, sur invitation du prestigieux institut de recherche basé à Londres. Cette visite s’inscrit dans le cadre de discussions sur les enjeux environnementaux, le développement durable et la gestion du Bassin du Congo, une région cruciale pour la biodiversité mondiale et la lutte contre le changement climatique.

Chatham House est connu pour organiser des débats et des conférences sur des sujets d’importance internationale, y compris les politiques environnementales et les stratégies de développement durable. La participation de Madame Soudan-Nonault à un tel événement à eu pour objectif de renforcer les collaborations internationales, partager les meilleures pratiques et mobiliser des soutiens pour les initiatives environnementales en Afrique centrale, notamment celles liées à la préservation de la forêt tropicale du Bassin du Congo.

Cette visite a également été l’occasion pour la Ministre de mettre en avant les efforts du Congo dans la lutte contre le changement climatique, la déforestation et la promotion d’un développement économique respectueux de l’environnement. Les discussions ont aussi inclu les sujets tels que le financement climatique, les partenariats public-privé pour la conservation, et les politiques de gestion durable des ressources naturelles.

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La Ministre SOUDAN-NONAULT a pris part à la conférence sur « les tourbières africaines, leurs valeurs et leurs vulnérabilités »

La Ministre de l’Environnement , du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Executive de la Commission Climat du Bassin du Congo Arlette SOUDAN-NONAULT, a pris part à ce 18 février 2025 à Londres, à la conférence sur « les tourbières africaines, leurs valeurs et leurs vulnérabilités » sur Invitation des scientifiques et de la Présidente de la Royal Society, et également Représentante spéciale pour la Nature du Royaume-Uni #RUTHDAVIS.

Dans son intervention, la Ministre, Secrétaire Exécutive a insisté sur la protection et la conservation des tourbières au Congo, qui sont parmi les plus vieilles au monde à travers les découvertes récentes, pour leur rôle important dans la lutte contre le changement climatique. Elles constituent de véritables trésors naturels et méritent une attention particulière pour garantir leur protection et leur gestion durable.

Les séquences des photos montrent des moments clés de la conférence, incluant des présentations scientifiques, des débats interactifs et des témoignages d’experts sur les enjeux de conservation des tourbières africaines.

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Participation du Congo à la réunion du CAHOSCC en marge du 38ᵉ Sommet de l’Union Africaine

Les travaux du Comité des Chefs d’État et de Gouvernement Africains sur le Changement Climatique (CAHOSCC), se sont tenus le dimanche 16 février 2025 à Addis-Abeba, en marge du 38ᵉ session ordinaire du sommet de l’Union Africaine, avec la participation de la Ministre, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC) Arlette SOUDAN-NONAULT, représentant Son Excellence Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République et Président de la CBBC.

Ces travaux ont été l’occasion pour la Ministre, Secrétaire Exécutive, Arlette SOUDAN-NONAULT, de présenter au nom du President de la République, le rapport des activités menées par la CCBC en 2024. Elle a réaffirmé l’engagement des Chefs d’État et de Gouvernement pris lors de la rencontre présidentielle organisée en marge de la COP29 sous le thème « Mesurer la richesse verte », et annoncé l’organisation par la CCBC d’une table ronde de bailleurs de fonds pour financer les projets du plan d’investissement du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, son outil financier, à la COP30.

La Ministre, Secrétaire Exécutive a indiqué que la CCBC dispose à Brazzaville d’un siège flambant neuf et d’une radiotélévision régionale, qui sera inaugurée courant le premier semestre de cette l’année. Elle a rappelé que la CCBC a signé un accord de siège avec la République du Congo et réalisé des missions de sensibilisation et de mobilisation des pays membres de la CCBC autour de sa feuille de route.

La Ministre, Secrétaire Exécutive a réitéré la volonté du Chef de l’Etat, Président de la CCBC à œuvrer d’avantage aux côtés des États membres, partenaires et autres institutions sœurs, dans la protection et valorisation du second poumon écologique qu’est le Bassin du Congo, premier capteur net de carbone de la planète et le processus de transformation de l’Afrique.

CAHOSCC #UnionAfricaine #BassinDuCongo #Climat #JusticeClimatique #Afrique

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La Ministre SOUDAN-NONAULT a présidé le lancement du processus d’identification et de reconnaissance des AMCEZ

« Agir ensemble pour protéger la biodiversité et les aires protégées en République du Congo »

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a présidé le 12 février 2024 à Brazzaville, à l’hôtel Radisson Blu, les travaux de l’atelier de lancement du processus d’identification et de reconnaissance des Autres Mesures de Conservation Efficaces par Zones (AMCEZ) et de mise à jour des données sur les aires protégées en République du Congo.

Organisé en partenariat avec l’ONG internationale américaine Wildlife Conservation Society (WCS) grâce à l’appui du Fonds Bezos pour la Terre qui finance cette initiative au Congo et dans d’autres pays d’Afrique centrale, cet atelier vise à identifier et valoriser les zones où la biodiversité est préservée grâce à des pratiques durables, même en dehors des aires protégées classiques et de sensibiliser les différents acteurs et parties prenantes sur les opportunités d’application du concept des AMCEZ . 

Pour rappel, le lancement de ce processus intervient 6 mois après la mise en place, au sein de son administration, d’un Groupe de Coordination Nationale chargé d’accompagner le processus d’élaboration des lignes directrices pour la définition, l’identification et la reconnaissance des AMCEZ au Congo.

Découvrez en images les moments forts  ! 

Ensemble, construisons un avenir où nature et développement vont de pair. #BassinDuCongo #Biodiversité #AMCEZ #Environnement

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Lancement des travaux de l’atelier de formation sur les outils de suivi des tourbières dans le Bassin du Congo

« Conserver et gérer durablement les  écosystèmes en général et les  tourbières en particulier », tel est l’engagement de la République du Congo, réaffirmé par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, à l’occasion du lancement des travaux de l’atelier de formation sur les outils de suivi des tourbières dans le Bassin du Congo, ce 10 février 2025, à l’hôtel PEFACO MAYA-MAYA à Brazzaville.

Organisé en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), cet atelier vise le renforcement des capacités des parties prenantes nationales et locales en matière d’utilisation des outils et données robustes pour le suivi des tourbières et des ressources en eau, et de consultation des principales parties prenantes pour définir les objectifs détaillés des efforts de suivi des tourbières, notamment via les technologies de télédétection, s’inscrit dans le cadre du projet « Sécuriser les réserves cruciales de Biodiversité, de carbone et d’eau dans les tourbière du Bassin du Congo grâce à une prise de décision éclairé et une bonne gouvernance ».

Découvrez en images les moments forts de cet événement, où experts locaux et partenaires se sont mobilisés pour trouver des solutions pour la préservation de notre patrimoine naturel. Ensemble, agissons pour un environnement durable et résilient ! #BassinDuCongo #Tourbières #Environnement #FAO »