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Atelier de mise en place de la Direction de la Cartographie et de la Gestion des Données Environnementales

Dans le cadre du renforcement des capacités et de la restructuration des services techniques, le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo a organisé un atelier de mise en place de la Direction de la Cartographie et de la Gestion des Données Environnementales.

Cet atelier, qui a réuni pendant deux jours les services centraux du Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo*, visait à doter la nouvelle direction en création des compétences et outils nécessaires à une meilleure mise en œuvre de ses missions. L’initiative s’inscrit dans une démarche collaborative et participative, impliquant l’ensemble des parties prenantes clés afin d’assurer une gestion efficace et intégrée des données environnementales.

La clôture des travaux a été présidée par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, qui a dans son propos encouragé les participants à mettre à profit les connaissances acquises durant cet atelier afin de relever les défis liés à la cartographie et à la gestion des données environnementales, domaines stratégiques pour la gouvernance environnementale et le développement durable du pays, en prélude à la mise en œuvre de l’Agence Nationale de l’Environnement en République du Congo.

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Quinzaine du Gouvernement : Environnement, communication et sécurité au cœur des échanges à Brazzaville

Les enjeux relatifs à la préservation de l’environnement, lutte contre les changements climatiques, communication et sécurité publique ont constitué le thème central d’une séance de questions-réponses qui s’est tenue le mardi 28 octobre 2025 à Brazzaville, dans le cadre de la Quinzaine du Gouvernement.

Les ministres de la Communication et des Médias, Thierry Lézin MOUNGALLA, et de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette SOUDAN-NONAULT, ont successivement répondu aux interrogations et préoccupations des journalistes concernant ces thématiques.

En ce qui concerne la sécurité publique, la lutte contre la délinquance juvénile, désignée sous le terme de « traque des Kulunas », a été mise en avant par le ministre Thierry Lézin MOUNGALLA. Ce phénomène, générateur d’incivisme et d’insécurité urbaine, suscite des inquiétudes au sein de la population. Il a réaffirmé la détermination du gouvernement à établir un équilibre durable entre la paix et la sécurité publique, tout en respectant les directives du Président de la République, Denis SASSOU-NGUESSO, visant à éradiquer la criminalité. Le Ministre a également fourni des précisions concernant la gestion de la Redevance audiovisuelle (RAV), destinée à financer les médias publics. Il a rappelé l’engagement antérieur du gouvernement à garantir la disponibilité de ces fonds pour renforcer la mission de service public des organes nationaux, tout en soulignant que la pérennité de ce mécanisme est remise en question en raison d’un manque de transparence dans sa gestion.

En ce qui concerne la préservation de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a abordé des questions liées à l’assainissement urbain, à la Contribution Déterminée au niveau National (CDN 3.0), ainsi qu’à la préparation de la COP 30, prévue à Belém, au Brésil, du 10 au 21 octobre 2025.

Elle a mis en exergue les efforts déployés par le Congo pour mettre en œuvre ses engagements climatiques, notamment à travers la création, par le Chef de l’État, d’un ministère dédié à l’assainissement. Cette initiative vise à répondre de manière adéquate aux besoins environnementaux et sociaux des populations, tout en renforçant la résilience des villes face aux défis posés par le changement climatique.

Cette rencontre a permis d’établir un dialogue ouvert et constructif entre les membres du gouvernement et les professionnels des médias, contribuant ainsi à éclairer l’opinion publique sur les politiques publiques en cours et les perspectives futures.

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3ᵉ Édition du Blue Africa Summit , Tanger, Maroc 9 et 10 octobre 2025

Dans son allocution, au nom de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo et Président de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, et également Secrétaire Exécutive de la CCBC a réaffirmé l’engagement du Congo envers la transition vers une économie bleue durable et inclusive, tout en exprimant sa gratitude envers le Royaume du Maroc pour l’organisation exemplaire de cette troisième édition du Sommet. Elle a rappelé que l’Afrique est un continent maritime, bordé par deux océans et traversé par d’importants fleuves, notamment le fleuve Congo, dont le potentiel marin et côtier demeure largement sous-exploité et souligné l’urgence de « changer de cap », en considérant les espaces maritimes comme des fondements de souveraineté, de prospérité et de résilience.

Réaffirmant en outre l’adhésion totale du Congo au Pacte pour une Afrique Bleue Durable, qui constitue une véritable feuille de route commune fondée sur la science, la coopération régionale et la justice sociale, la Ministre a également présenté les défis spécifiques auxquels fait face le littoral congolais (170 km), caractérisé par des mangroves et une biodiversité exceptionnelle, aujourd’hui menacés par la pollution plastique, le changement climatique et le risque de perte de 30 % du littoral d’ici 2050, en l’absence d’interventions adéquates.

Face à ces enjeux, elle a insisté sur la nécessité de renforcer les cadres juridiques, de mobiliser la science et d’investir dans des solutions locales et durables. La biodiversité marine est ainsi au cœur de la sécurité alimentaire, de la stabilité climatique, du développement économique et des moyens de subsistance des communautés côtières, en tant que source de revenus, d’identité culturelle et d’emplois.

La Ministre a lancé un appel pressant à l’action, en soulignant que les quatre thématiques clés du Sommet : Gouvernance, Science et éducation, Société civile, Économie bleue et finance, doivent aboutir à des résultats concrets, appelant à passer des intentions aux actions, notamment en faveur des jeunes, des femmes et des innovateurs africains.

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a également mis en avant le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, un instrument opérationnel lancé par la Commission Climat du Bassin du Congo, avec le Royaume du Maroc comme membre fondateur associé. Ce fonds représente une réponse stratégique face aux urgences climatiques et environnementales, en promouvant une finance bleue ambitieuse et solidaire.

Elle a conclu en soulignant l’importance des synergies régionales, de la coopération scientifique et des investissements structurants, afin de transformer le potentiel maritime africain en richesse partagée, prospérité durable et résilience climatique.

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Atelier de validation des recommandations de l’étude sur le paysage climatique pour les enfants et adolescents : le coup d’envoi donné à Brazzaville

Brazzaville, le 10 octobre 2025 – Madame ARLETTE SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, également Secrétaire exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, a procédé ce vendredi à l’ouverture officielle des travaux de l’atelier de validation des recommandations issues de l’étude sur l’analyse du paysage climatique pour les enfants et adolescents en République du Congo.

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs représentants d’institutions nationales et internationales, notamment Monsieur James MUGAJU, Représentant adjoint de l’UNICEF au Congo

Dans son allocution, Monsieur James MUGAJU a, au nom de l’UNICEF, réaffirmé l’engagement de l’organisation à accompagner le gouvernement congolais dans ses efforts pour garantir un avenir durable aux enfants et aux adolescents. Il a souligné que cet engagement se manifeste particulièrement dans le secteur de l’environnement, à travers l’intégration des enjeux liés à la survie des enfants face aux changements climatiques.

Prenant la parole pour ouvrir les travaux, Madame ARLETTE SOUDAN-NONAULT a salué la collaboration fructueuse entre la République du Congo et l’UNICEF, soulignant les nombreuses actions déjà menées en faveur de la jeunesse. Elle a insisté sur l’importance de l’étude ayant abouti à l’analyse du paysage climatique pour les enfants et adolescents, qui constitue une avancée majeure. Cette étude, selon elle, permet non seulement de sensibiliser les décideurs politiques, mais aussi d’impliquer activement les jeunes dans la lutte contre les changements climatiques.

« L’avenir, ce sont les jeunes », a-t-elle rappelé, insistant sur l’impératif de leur garantir un futur meilleur tout en préservant la biodiversité, essentielle à la vie sur Terre.

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Vers une mise en œuvre effective de la réglementation environnementale

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a présidé la cérémonie officielle de remise des attestations de fin de formation aux agents assermentés du secteur de l’environnement.

Pendant 14 jours, 31 récipiendaires ont bénéficié d’une formation intensive leur permettant d’acquérir les connaissances nécessaires à une collaboration multipartite entre ministères, institutions nationales et internationales, forces de l’ordre et acteurs du secteur privé. Cette session s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi n°33 du 17 novembre 2023, structurant le Ministère de l’Environnement, à l’orée du lancement de l’Agence Nationale de l’Environnement.

Au nom de leur promotion – la première du genre – Monsieur Dady Shiller-Sen MBEDI MOUANDA a exprimé leur engagement solennel à faire respecter les lois en vigueur dès leur entrée en fonction sur le terrain.

Cette initiative a été saluée par Madame la Ministre, garante de ce secteur stratégique, qui a rappelé son attachement aux réformes en cours visant à rehausser le niveau de performance et de professionnalisme de son département. Elle a souligné l’importance d’un cadre législatif clair et appliqué, condition essentielle à une gestion efficiente des enjeux environnementaux du pays.

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a exhorté les nouveaux agents à faire preuve d’abnégation, de rigueur, et à incarner les valeurs d’exemplarité dans l’exercice de leurs fonctions. Elle a également insisté sur l’atteinte des résultats escomptés, en adéquation avec les réalités du terrain, notamment en matière d’harmonisation des textes et d’efficacité des actions menées.

Elle a conclu son propos en les invitant au strict respect de leurs statuts professionnels, en mettant l’accent sur la ponctualité et l’engagement au travail.
Débutée le 30 Septembre, cette formation s’est achevée le 9 Octobre 2025.

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Rencontre entre la Ministre Soudan-Nonault et Madame Claire BODONYI, Ambassadrice de France au Congo

Madame Claire BODONYI, nouvelle ambassadrice de France en République du Congo, a été reçue ce 9 octobre 2025 par Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo.

Au cœur de cette rencontre cordiale : la présentation du nouveau Conseiller à la Coopération de l’ambassade de France ainsi que de son adjoint. Cette démarche s’inscrit dans un cadre à la fois protocolaire et stratégique, illustrant la volonté de la diplomatie française de renforcer les liens bilatéraux en matière de coopération environnementale.

Consciente des enjeux climatiques et de l’importance de la coopération multilatérale, Madame Claire BODONYI a tenu à faire personnellement ces présentations, en signe de reconnaissance de l’engagement fort et constant de Madame la Ministre dans la lutte contre les changements climatiques, tant au niveau national qu’international.

Un geste hautement apprécié par Madame Arlette Soudan-Nonault, qui y voit une marque de considération de la part de la France et une réaffirmation de la vision partagée en faveur de la préservation de l’environnement et du développement durable.

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Lancement officiel de l’Atelier National de Validation des notes conceptuelles des projets PSE / Certificats Biodiversité – BIODEV 2030 Phase II, Paysage ETIC

Brazzaville, mardi 30 septembre 2025 – Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo,Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, a procédé au lancement officiel des travaux de l’Atelier National de Validation des Notes Conceptuelles des Projets PSE / Certificats Biodiversité – BIODEV 2030 Phase II, portant sur le Paysage ETIC en République du Congo.

Cette rencontre d’envergure s’est tenue en présence de représentants d’organisations internationales, de diplomates, ainsi que des partenaires techniques et financiers, dont WWF, partenaire clé de l’initiative.

Prenant la parole à cette occasion, Madame Zelo Carine ABIBI, Directrice Nationale de WWF, a rappelé l’importance cruciale de la biodiversité comme fondement de notre bien-être collectif. Elle a souligné l’alerte lancée par le rapport Planète Vivante 2022, qui indique une réduction de 69 % des populations de vertébrés sauvages en moins de 50 ans, révélant une fragilisation alarmante des écosystèmes et une menace directe pour la sécurité alimentaire, la santé et l’avenir de l’humanité. D’où l’urgence d’agir de manière coordonnée et synergique.

Dans son allocution, Madame la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a précisé que le projet BIODEV 2030, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République, repose sur une collaboration tripartite entre :

le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, l’Agence Française de Développement (AFD), et le WWF.

Ce partenariat stratégique s’articule autour de trois axes majeurs :

  1. La création du Comité National Consultatif sur la Biodiversité (CNCB) : un organe stratégique destiné à guider l’élaboration et la mise en œuvre des politiques nationales en matière de biodiversité ;
  2. Le développement de mécanismes financiers innovants, tels que le Paiement pour Services Écosystémiques (PSE) et les Certificats Biodiversité, pour assurer une mobilisation durable des ressources en faveur de la nature ;
  3. Le renforcement des capacités et la valorisation des résultats, afin de permettre à chaque acteur impliqué d’être mieux outillé pour agir efficacement.

L’atelier a pour objectif principal de présenter les résultats des dialogues nationaux, d’examiner et d’enrichir les notes conceptuelles, et de recueillir les recommandations techniques en vue de leur validation officielle.

Madame la Ministre a, à cet effet, instruit ses équipes et les parties prenantes à faire preuve de rigueur et de célérité tout au long des travaux, en vue de la promulgation d’un cadre stratégique durable. Ce dernier devra garantir une gouvernance environnementale moderne, à la hauteur des ambitions nationales et internationales de la République du Congo.

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JOURNEE INTERNATIONALE POUR LA PROTECTION DE LA COUCHE D’OZONE 2025

Télécharger la déclaration du gouvernement lue parla Ministre Soudan-Nonault en cliquant ici

La Journée internationale pour la protection de la couche d’ozone est célébrée chaque 16 septembre par la communauté internationale. Pour 2025, le thème central est : « Faire progresser l’action climatique », un appel à renforcer les efforts pour la préservation de notre planète.

Une déclaration solennelle a été rendue publique par le Gouvernement de la République du Congo, par l’intermédiaire de sa Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT.

Afin de préserver l’environnement, le Gouvernement appelle à la généralisation de comportements et de choix éco-responsables, notamment en matière d’utilisation de produits à faible impact environnemental, en évitant plus particulièrement l’usage d’aérosols contenant des gaz nocifs comme les chlorofluorocarbures, les pesticides et produits de traitement du bois contenant du bromure de méthyle, les équipements frigorifiques utilisant des hydrofluorocarbures ou autres réfrigérants destructeurs de la couche d’ozone.

Afin d’optimiser l’impact environnemental, la mise en place d’équipements électroménagers modernes, fonctionnant avec des fluides frigorigènes naturels ou à base d’hydrocarbures, est conseillée en remplacement des systèmes actuels.

Fonctionnant comme bouclier protecteur, la couche d’ozone, localisée en altitude dans la stratosphère, atténue l’impact des rayonnements ultraviolets (UV) nocifs émis par le soleil. Ces UV peuvent provoquer des cancers de la peau, des cataractes oculaires, un vieillissement prématuré de la peau, une affaiblissement du système immunitaire et des dommages à l’ADN des êtres vivants. L’absence de cette protection rendrait la vie sur Terre impossible.

Le Congo engagé pour la planète Sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo et premier écologiste du Bassin du Congo, notre pays s’est pleinement engagé dans l’application du Protocole de Montréal et de son amendement de Kigali, visant à éliminer les CFC et à réduire les HFC, responsables également du réchauffement climatique.

La République du Congo a intégré ces objectifs dans sa politique environnementale. En particulier, l’interdiction totale de la commercialisation des réfrigérants de type R22 et leurs mélanges, prévue pour 2030, s’inscrit dans cette dynamique.

Il n’y a désormais plus d’obstacles majeurs au rétablissement complet de la couche d’ozone, indispensable à la survie de l’humanité.

Au-delà de son aspect symbolique, cette journée est un appel pressant à la responsabilité, à l’engagement citoyen et à la mise en œuvre d’actions concrètes pour protéger notre atmosphère.
Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, réaffirme sa détermination à œuvrer pour un développement durable et respectueux de l’environnement, en accord avec les engagements internationaux du Congo.

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Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus : Le Congo appelle à l’action collective contre la pollution atmosphérique

Brazzaville, 7 septembre 2025 – À l’occasion de la Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus, célébrée chaque 7 septembre, le gouvernement de la République du Congo, par la voix de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, également Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, a adressé un message fort à la communauté nationale et internationale.

Téléchargez la déclaration en pdf en cliquant ici

Placée cette année sous le thème « Ensemble pour un air pur », cette journée vise à renforcer les partenariats, accroître les investissements et mutualiser les efforts pour lutter contre la pollution de l’air, devenue une menace sanitaire et environnementale majeure.

Un enjeu sanitaire urgent
Dans sa déclaration, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a souligné que la pollution de l’air constitue un danger invisible mais omniprésent. L’inhalation quotidienne de particules fines , invisibles à l’œil nu,pénètre profondément dans l’organisme humain, augmentant considérablement le risque de maladies respiratoires chroniques, de cancers broncho-pulmonaires, d’accidents vasculaires cérébraux et de décès prématurés, en particulier chez les populations les plus vulnérables.
Selon les chiffres présentés, près d’un million et demi d’Africains meurent chaque année à cause de la pollution atmosphérique, un nombre supérieur aux décès combinés causés par l’alcool, le tabac et les accidents de la route.

Une réalité alarmante pour les villes congolaises
À Brazzaville et Pointe-Noire, qui concentrent environ 60 % de la population nationale, l’exposition quotidienne à des niveaux élevés de pollution est une réalité. Cette situation est exacerbée par les émissions de véhicules d’occasion importés, les pots d’échappement des camions et minibus vétustes, la combustion d’ordures en pleine rue, ainsi que les pratiques de cuisson domestique polluantes.

Une réponse gouvernementale ferme
Sous l’impulsion du Président de la République, Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, qualifié de Premier Écologiste du Bassin du Congo, le gouvernement congolais a engagé des mesures concrètes pour lutter contre la pollution de l’air.

Le 23 juillet dernier, le Parlement a adopté la loi instituant la création de l’Agence Nationale de l’Environnement. Cette nouvelle entité sera chargée de la surveillance et du suivi de la qualité de l’air, grâce à un réseau de stations de mesure et à des systèmes d’alerte précoce.

Un appel à la responsabilité collective
La Ministre de l’environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a conclu son message en insistant sur le fait que la préservation de la qualité de notre ciel est une responsabilité collective. « Si nous ne prenons pas, de toute urgence, des mesures concrètes contre la pollution atmosphérique, nous ne pourrons jamais atteindre un développement durable », a-t-elle averti.

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Sommet Climatique à Addis-Abeba : La Ministre Congolaise de l’Environnement Porte la Voix du Bassin du Congo

Addis-Abeba, 6 septembre 2025 – À l’occasion de l’Événement ministériel de haut niveau placé sous le thème « Les défis climatiques de l’Afrique : répondre à ses circonstances et particularités », la Ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, également Secrétaire exécutive de la Commission climat du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, est montée à la tribune pour faire entendre la voix du Bassin du Congo face à l’urgence climatique qui menace l’ensemble du continent africain.

Dans son allocution, la Ministre a rappelé que les pays en développement, bien que responsables d’une part minime des émissions globales de gaz à effet de serre, sont ceux qui subissent les impacts les plus lourds du changement climatique. « Nous faisons face à des vulnérabilités disproportionnées, avec des conséquences directes sur nos populations, nos économies et nos écosystèmes », a-t-elle déclaré.

Mme Soudan-Nonault a également mis en avant le rôle central du Congo dans la protection des écosystèmes forestiers et de la biodiversité, notamment à travers la préservation de la forêt du Bassin du Congo, considérée comme le premier capteur net de carbone au monde. « Ce n’est pas seulement une question environnementale, mais une question de survie », a-t-elle souligné.

Elle a insisté sur l’importance des forêts et tourbières tropicales, véritables « poumons de la planète », qui jouent un rôle crucial dans la séquestration du carbone indispensable à la préservation de l’humanité.

Appelant à une mobilisation internationale concrète, la Ministre a conclu son intervention par un appel fort :

« Le temps n’est plus aux discours, mais à l’action. La lutte contre le changement climatique est un combat. Et si nous voulons réussir, le monde doit se tenir aux côtés de l’Afrique. »

Ce sommet, qui rassemble les décideurs politiques, experts et acteurs de la société civile, marque une étape importante dans la reconnaissance des spécificités africaines face à la crise climatique mondiale, et réaffirme la nécessité d’une solidarité internationale renforcée.