Coopération Etats-Unis/Congo : Le Programme Wica pour l’action climatique a honoré ses lauréates congolaises

Le Département d’Etat américain (Ministère des affaires étrangères des Etats-Unis) a lancé, en janvier 2021, le Programme Wica (Initiative des femmes d’Afrique centrale pour l’action climatique), afin de renforcer les capacités et l’implication des femmes des pays d’Afrique centrale dans les processus nationaux de changement climatique, de manière générale et plus particulièrement, dans la comptabilisation des émissions des G.e.s (Gaz à effet de serre). Dans la région, il y a un faible nombre de femmes occupant des postes techniques liés à la gestion durable des ressources naturelles et à l’action climatique. D’où le lancement de ce programme, pour combler ce déficit.

Le Programme Wica consiste à la formation axée sur les systèmes nationaux de mesure et de déclaration des émissions et réductions des gaz à effet de serre (G.e.s). Sur les 200 femmes ayant participé à ce programme, 44 sont du Congo, dont 14 l’ont terminé avec succès. La cérémonie officielle de remise des diplômes aux lauréates de la République du Congo a eu lieu le jeudi 14 septembre 2023, à l’Hôtel Lancaster, à Brazzaville, sous le co-patronage de Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, coordinatrice technique de la Commission du Bassin du Congo, et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugene Young.

S’exprimant à l’occasion de cette cérémonie, le diplomate américain a rappelé que depuis près de trente ans, les Etats-unis soutiennent les gouvernements du Bassin du Congo en général, et le gouvernement du Congo en particulier, dans leurs efforts de réduire les émissions des gaz à effet de serre.
Eugene Young a, ensuite, exhorté les lauréates à accompagner le pays dans ce combat contre les changements climatiques, lequel d’ailleurs est mondial. «Vous disposez de nouveaux outils pour avoir un impact réel, notamment la compréhension du processus international de mesure et de reportage des G.e.s selon la C.c.n.u.c.c (Convention-cadre des Nations unis sur les changements climatiques). Vous apportez non seulement une valeur ajoutée à la capacité de votre pays à faire face aux défis du climat, mais vous pouvez également devenir des leaders dans ce domaine, en partageant ces connaissances au Congo et dans toute la sous-région», a-t-il dit.
Satisfaite de l’engagement des femmes congolaises, la ministre Arlette Soudan-Nonault a souligné que de plus en plus d’éléments probants montrent que, de nos jours, la participation et le leadership féminin dans l’action climatique sont associés à de meilleurs résultats en matière de gouvernance des ressources, de préservation de l’environnement et de préparation aux catastrophes. Elle a, par ailleurs, assuré de l’implication du Congo aux efforts visant à réduire les émissions de G.e.s.
Les femmes congolaises formées sont prêtes à se lancer dans un nouveau défi qui sera profitable au Congo et à la sous-région. Certaines d’entre elles poursuivent déjà une carrière dans des institutions privées et publiques travaillant sur l’action climatique et d’autres font partie des experts de C.c.n.u.c.c.

Urbain NZABANI

 

Source : https://www.lhorizonafricain.com/cooperation-etats-unis-congo-le-programme-wica-pour-laction-climatique-a-honore-ses-laureates-congolaises/

Sommet des trois Bassins : plus de 1500 participants attendus à Brazzaville

Les préparatifs du premier sommet des trois Bassins forestiers tropicaux vont bon train, avec l’appel à mobilisation des partenaires techniques et financiers. La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, était face à la presse, ce 2 septembre, pour tenter de situer l’opinion sur l’enjeu de l’évènement et son niveau de préparation.

À moins de deux mois du sommet des trois bassins de biodiversité et des forêts tropicales, prévu du 26 au 28 octobre à Brazzaville, la sensibilisation des parties prenantes se poursuit via les canaux médiatiques et diplomatiques. Entre 1500 et 2000 représentants des communautés riveraines du Bassin du Congo, de l’Amazonie et du Bassin Bornéo Mékong (Asie du sud-est) sont attendus dans la capitale congolaise, mais aussi des dirigeants politiques, des experts et bailleurs de fonds.

Brazzaville est prête à accueillir les parties prenantes à l’initiative visant à établir une gouvernance sud-sud pour les régions forestières, a assuré la ministre de l’Environnement, coordonnatrice technique de ce premier sommet des trois bassins. « Nous pouvons estimer à 80% le niveau de préparation du sommet ; il nous reste à finaliser l’envoi des invitations, entre-temps les inscriptions se poursuivent en ligne sur le site dédié au sommet des trois bassins », a indiqué Arlette Soudan-Nonault.

Parmi les enjeux de la prochaine rencontre figurent la formation d’une coalition des pays des trois bassins avec une gouvernance Sud-Sud des écosystèmes forestiers représentant 80% de la biodiversité mondiale et la recherche des financements autour d’un marché de crédit-carbone « souverain ». Les trois bassins devraient tout faire, a estimé la ministre, pour capter 80% des financements promis lors de la Cop 27 pour le climat et de la Cop15 pour la biodiversité.

Elle a surtout insisté sur les objectifs à atteindre par les pays du sud, notamment de définir ensemble le schéma de gouvernance mondiale à travers un accord de coopération entre les trois bassins ; de mettre en place des plans d’actions conjoints avec des objectifs clairs et chiffrés de conservation des ressources forestières. « Il nous faut des solutions alternatives pour aller vers la transition énergétique. Nous avons besoin de financement en vue de financer cette transition énergétique. Comment aller vers des panneaux solaires si nous n’avons pas l’argent. Comment nous désengager de l’exploitation forestière si nous n’avons pas d’argent ? », a lancé Arlette Soudan-Nonault.

Les pays du sud devraient donc proposer un mode de financement adapté à leur réalité et aux besoins des communautés riveraines qui dépendent entièrement des ressources forestières. Les solutions envisagées à ce stade concernent le respect de la norme du marché de crédit carbone, le financement des projets intégrateurs, la levée des risques par les banques d’investissement, le financement des Petites et moyennes entreprises évoluant dans l’écotourisme, l’agriculture résiliente et l’immobilier.

Fiacre Kombo
Source : https://www.adiac-congo.com/content/sommet-des-trois-bassins-plus-de-1500-participants-attendus-brazzaville-151192
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Le Congo a pris part à la réunion virtuelle d’information du CAHOSCC

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, en sa qualité de Ministre, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin a, sur instructions de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République du Congo, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, porté le message de la République du Congo à la réunion virtuelle d’information  du comité des Chefs d’État et de Gouvernement Africains sur le Changement climatique ( CAHOSCC) concernant le sommet africain sur le climat, tenue ce mercredi 12 juillet 2023, à 13 heures, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur William RUTO, Président de la République du Kenya, Président du CAHOSCC.

Cette réunion virtuelle a été une occasion, pour les Chefs d’État et de Gouvernement africains, de faire un point d’étape sur les préparatifs du sommet africain sur le climat prévu du 4 au 6 septembre 2023 à Nairobi au Kenya. Elle a également permis d’échanger des vues sur la manière de galvaniser davantage le soutien international et l’élan pour la réussite de ce sommet.

Dans ses propos, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, au nom du Président Denis SASSOU NGUESSO, a félicité la République du Kenya pour l’organisation de ce sommet, qui est une occasion pour l’Afrique de  renouveler sa vision commune, de s’affirmer davantage dans la poursuite d’un programme sur le climat et le développement par le biais d’une approche unifiée, et d’émerger en tant qu’acteur mondial habilité dans tous les domaines importants. Elle a aussi complimenté l’implication de la commission de l’Union Africaine dans l’organisation de toutes les rencontres portant sur la diplomatie climatique et environnementale.

Aussi elle a porté à la connaissance des Chefs d’État et de Gouvernement du CAHOSCC la mise en œuvre de la Décision 855, adoptée lors de la 36ème session ordinaire  de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union  Africaine, tenue les 18 et 19 février 2023 à Addis-Abeba, dont l’Assemblée Générale a félicité la République du Congo pour le lancement de la Décennie Mondiale de l’afforestation et de la préservation de la planète, et a soutenu l’initiative de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, en  sa qualité de Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, d’abriter, les 26 au 28 octobre 2023 Brazzaville, le Sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.

Le 10 juillet 2023, les Ministres des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo se sont réunis afin de  faire le point sur l’avancement de l’organisation de ce sommet. Y ont également pris part les représentants des deux autres  commissions climatiques sœurs, la Commission Climat pour la Région du Sahel et la Commission Climat des Etats Insulaires d’Afrique. Cette réunion a aussi connu la participation des représentants des partenaires techniques et financiers, de la société civile, du secteur privé et des populations autochtones.

Afin de réussir ce Sommet et les autres initiatives en cours avant d’aller à la COP 28, l’Afrique ne doit ménager aucun effort pour affirmer sa solidarité.

La Ministre en charge de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo a saisi l’occasion pour informer les participants qu’un site internet dédié au Sommet des trois bassins a été créé. Il contient les différents projets de document déjà élaborés, et tous les pays sont invités à formuler des amendements ou des suggestions pour l’amélioration et l’enrichissement de ces documents.

En outre, elle a indiqué que Son Excellence Monsieur le Président de la République convoquera, dans les prochains jours, en sa qualité de Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, une session extraordinaire virtuelle des Chefs d’Etat membres de ladite commission, afin de préparer au mieux cette rencontre historique.

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Appels à candidature – Projet Conservation Intégrée à Base Communautaire des Ecosystèmes de Tourbières et Promotion de l’Ecotourisme dans le paysage du Lac Télé de la République du Congo- Icobacpe /Pelatel

Pour plus d’informations , cliquer sur les liens suivants :

Recrutement du DIRECTEUR NATIONAL DU PROJET

Recrutement du RESPONSABLE ADMINISTRATIF ET FINANCIER

Recrutement d’un EXPERT EN COMMUNICATION – NATIONAL

Recrutement du CHAUFFEUR

 

DATE LIMITE DE SOUMISSION :

La date limite de la vacance de poste est fixée au 14 juillet 2023. Les candidatures reçues après cette date ne seront pas considérées.

Les dossiers de candidature, adressés à Madame la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo et déposés à la Direction des Études et de la Planification 11 e Étage, Porte 11.11 Tour Nabemba, par voie électronique à l’adresse secretariatministre@www.developpement-durable.gouv.cg

 

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La République du Congo et la République Populaire de Chine renforcent leurs liens de coopération dans le domaine de l’environnement et du Développement Durable

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience le mardi 13 juin 2023, Son Excellence Monsieur Ma Fulin, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire la République Populaire de Chine au Congo, venu échanger sur divers points de coopération en matière d’environnement et de développement durable.

La discussion a porté sur l’appui technique et financier de la République Populaire de Chine dans la mise en œuvre de divers projets de préservation des écosystèmes de biodiversité au Congo, notamment les tourbières en raison du rôle majeur qu’elles jouent dans la lutte contre le réchauffement climatique.

L’Ambassadeur Ma Fulin a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner les efforts du Gouvernement de la République du Congo, qui grâce au leadership du Président Denis SASSOU-NGUESSO, a fait de la protection de l’environnement son cheval de bataille.

A cette occasion, le diplomate a procédé à la remise symbolique, à la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, du matériel informatique destiné à améliorer les conditions de travail des agents relevant de son administration

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Journée Internationale de la Biodiversité 2023 : Arlette Soudan-Nonault appelle à la protection de la biodiversité

Télécharger la déclaration en pdf ici 

Dans une déclaration publiée le lundi 22 mai 2023, à l’occasion de la Journée Internationale de la Bio-diversité, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Madame Arlette Soudan-Nonault a appelé à la protection de la nature, dans le but de lutter contre les pressions exercées sur les écosystèmes. Elle a mis en exergue les solutions et les initiatives innovantes qui existent au Congo, notamment le projet Biodev2030, une démarche basée sur la science, et permettant d’intégrer la biodiversité dans les différents secteurs d’activités.

Voici la déclaration du gouvernement  : (disponible en pdf ici)

Mesdames et Messieurs,
Chers Compatriotes,
L’humanité célèbre chaque 22 mai, la journée internationale de la biodiversité. Cette année, cette journée est placée sous le thème : « De l’accord à l’action : reconstruire la biodiversité ».
Bien que chaque Journée de la biodiversité porte en elle sa propre signification particulière, les célébrations mondiales de cette année apportent un regain d’espoir.
En effet, il y a quelques mois, en décembre 2022, les Gouvernements se sont réunis pour adopter enfin un Cadre mondial pour la biodiversité : l’accord de Kunming-Montréal.

Afin de marquer cette incontestable avancée, le thème de cette année reflète à la fois le contenu de ce qui a été réalisé à la COP 15, ainsi que l’urgence de ce qui reste à faire pour le mettre en oeuvre.
Cet accord, qui vise à freiner et inverser la perte croissante de la biodiversité, comprend des objectifs, des cibles et des indicateurs chiffrés.
A travers la Convention sur la Diversité Biologique, les 196 Pays-Parties s’engagent sur divers enjeux, notamment, l’atteinte de la conservation de 30 % de la planète, comprenant aussi bien des surfaces terrestres que marines, via un réseau intégré d’aires protégées et cela, à horizon 2030.
Les pays signataires s’engagent également à restaurer 30 % de leurs écosystèmes dégradés, à mettre fin à la perte de zones à  haute valeur de biodiversité et à accroitre à cette fin les financements à destination des pays en développement.

Chers Compatriotes,

Il y a désormais un véritable consensus scientifique pour lier ces deux crises majeures de notre temps que sont le réchauffement climatique et la perte de la biodiversité, que certains d’entre eux n’hésitent pas à qualifier d’effondrement du vivant. Prenons le cas de nos forêts du bassin du Congo : c’est ici que les stocks de carbone, qui permettent de réguler la hausse des températures, sont les plus élevés au monde et c’est ici également que culmine la préservation de la biodiversité. Prenons aussi l’exemple de notre côte Atlantique : les mangroves et les coraux qui s’y trouvent constituent des barrières naturelles contre la submersion induite par les cyclones tropicaux. Réchauffement climatique et perte de la biodiversité sont donc reliés et tous deux sont liés à l’activité
humaine. C’est pourquoi nous devons considérer les populations qui vivent sur nos côtes et dans nos forêts comme les acteurs et les coauteurs de leur sauvegarde. Ces congolaises et ces congolais connaissent leur environnement mieux que nul autre. On ne peut maitriser la nature qu’en la respectant.

Chers Compatriotes,

De la lutte contre la pollution à la protection des espèces, la communauté internationale n’a pleinement atteint aucun des 20 Objectifs d’Aichi pour la biodiversité, convenus au Japon en 2010 pour ralentir la perte du monde naturel. Et si les tendances négatives actuelles concernant la biodiversité et les écosystèmes ne sont pas enrayées, ce sont 80% des cibles des ODD, les objectifs de  développement durable, qui sont compromises. Or, comme chacun le sait, le développement durable est la condition de survie de notre économie à moyen et long terme.

Chers Compatriotes,

Pour sa part, la République du Congo est résolument engagée dans un certain nombre d’actions, à la fois nationales, regionales et globales en faveur de l’agenda de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité. L’organisation du sommet des 3 plus grands bassins forestiers tropicaux, qui se tiendra ici à Brazzaville en octobre prochain,
illustre bien cet engagement.
Ce sommet, le second du genre, après celui tenu dans notre capitale en juin 2011 et initié par le chef de l’Etat, Son Excellence le Président Denis SASSOU N’GUESSO, servira de cadre de concertation pour la création d’une coalition mondiale pour la protection de l’environnement et de la biodiversité.

Rappelons qu’à la COP27, le Président Denis SASSOU N’GUESSO, en sa qualité de Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, a lancé un appel solennel à l’instauration d’une décennie mondiale de l’afforestation, en tant que solution proposée à l’ensemble du monde pour la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité. Il a réitéré cet appel devant le corps diplomatique, le 5 janvier dernier, lors de la présentation des voeux de Nouvel An.
Cette initiative pionnière corrobore la Décennie des Nations Unies 2021-2030 pour la restauration des écosystèmes, 2030 étant également l’échéance pour l’atteinte des objectifs de développement durable.

Chers Compatriotes,

Des solutions et des initiatives innovantes existent déjà en République du Congo pour permettre la mise à jour de la stratégie et du plan d’action national pour la Biodiversité, en vue de son alignement sur le Cadre Mondial de la Biodiversité de Kunming-Montréal.

Le projet BIODEV2030, coordonné par Expertise France et mis en oeuvre par le Fonds Mondial pour la Nature, s’attaque aux causes du déclin de la biodiversité tout en encourageant les parties prenantes à formaliser les engagements pris dans le but de réduire les pressions exercées sur nos écosystèmes. Ce qui nous permettra dans une démarche participative et inclusive, fondée sur la science, d’intégrer la biodiversité dans les différents secteurs d’activités.
Quant au projet Zones Clés pour la Biodiversité, financé par le Fonds pour la Terre du PDG d’Amazon Jeff BEZOS, il a pour objectif d’identifier les Zones Clés pour la Biodiversité en République du Congo. Cette initiative, qui s’inscrit dans un cadre plus général afin de permettre à notre pays d’atteindre l’objectif des ODD portant sur la conservation de la biodiversité aussi bien terrestre que marine, n’exclut évidemment pas l’appel à d’autres partenaires techniques et financiers à accompagner la République du Congo dans la mise à jour de sa stratégie et de son plan d’action national pour la Biodiversité.

Chers Compatriotes,

La nature nous parle, mais sommes nous en mesure de l’écouter ? Cette question, chacun d’entre nous doit se la poser car le peu, le très peu que chacun peut faire pour protéger la biodiversité, il faut le faire. Il existe au sein de notre faune un reptile sympathique et très particulier dont nous devrions nous inspirer : le caméléon. Le caméléon change de couleur pour s’adapter à l’environnement, alors que l’homme fait le contraire : il prétend changer la nature pour qu’elle s’adapte à lui. C’est oublier un peu vite que la nature, pour être commandée, doit d’abord être obéie !

Vive le Congo vert, durable et responsable

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT. –

 

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Les collectivités locales tiendront un forum au sein du sommet des 3 bassins

Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, et Monsieur Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire général de l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), ont eu une séance de travail à Rabat, lors de la visite de travail de la Ministre au Maroc en qualité d’Envoyée Spéciale du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso.

Les échanges ont porté sur la place des Collectivités Locales et leur rôle central dans la gestion opérationnel des écosystèmes de biodiversité et les services de proximité offerts aux communautés autochtones.

La Ministre Soudan Nonault a indiqué à Monsieur Mbassi, qui souhaite créer un fonds d’intervention rapide pour financer, dans l’urgence, les besoins de populations impactées par une catastrophe climatique, qu’elle n’était pas hostile à participer à un projet Readiness du GCF, mais que ce dernier devait se rapprocher du Ministère de l’Intérieur et en particulier de la Direction Générale des Collectivités locales pour présenter son projet et obtenir son adhésion. La Ministre Soudan Nonault sur ce dossier agira en qualité d’Autorité Nationale Désignée du Fonds vert Climat.

Concernant la participation des gouvernements des territoires au sommet des trois bassins, la Ministre Soudan Nonault a souligné avoir rencontré début avril Monsieur Dieudonné Bantsimba, Maire de Brazzaville, pour lui confirmer que les collectivités constitueront une composante centrale du sommet.

Il est donc essentiel que l’organisation des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique représentent les trois bassins. M. Mbassi a précisé que lors du sommet de l’Eau qui s’est tenu à New York en mars dernier, il a eu l’occasion d’échanger avec ses homologues de l’Amazonie et de l’ASEAN. Les trois organisations régionales de la CGLU ont décidé de mobiliser une délégation importante de collectivités locales pour participer au sommet de Brazzaville, pour y présenter les initiatives et meilleures pratiques des Gouvernements locaux dans la gestion, la préservation et la restauration des écosystèmes.

La Ministre Soudan Nonault a annoncé que les Collectivités locales seront à l’agenda officiel du Sommet avec un panel dédié et rapporteront lors du segment ministériel et celui de haut niveau, les résultats de leurs travaux. Un groupe de travail ad hoc sera créé pour assurer la préparation des travaux, en coordination avec le groupe contenus.

Les Collectivités locales bénéficieront d’une zone dédiée en vue de présenter tout au long du Sommet leur rôle, des propositions concrètes dans la gestion, la préservation et la restauration des écosystèmes. La CGLU est invitée à installer au sein de l’espace exposition, un pavillon des collectivités locales.

La Ministre Soudan-Nonault a proposé à la CGLU de porter la voix des collectivités locales devant la présidence de la COP 28, lors de son déplacement aux Emirats Arabes Unis sur la nécessité d’opérationnaliser rapidement le mécanisme de financement des pertes et dommages en y incluant les collectivités locales.

 

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La Ministre Soudan-Nonault reçue au centre 4c Maroc

En visite de travail à Rabat, en qualité d’Envoyée Spéciale du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, la Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, Madame Arlette Soudan-Nonault a visité le 26 avril, le Centre des Compétentes Changement Climatique du Maroc (4C Maroc).

La Ministre Soudan-Nonault a été reçue par la Directrice Générale du 4C Maroc, Madame Rajae Chafil, qui porte l’engagement de Sa Majesté le Roi dans l’accompagnement des trois Commissions climat africaines créées sous son impulsion par l’Union Africaine, en marge de la COP 22 de Marrakech. Parmi ces trois commissions, il y a celle du Bassin du Congo, présidée par Son Excellence Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo

Madame la Ministre Alerte Soudan-Nonault et son interlocutrice ont passé en revue les dossiers de collaboration entre le Congo et le centre, en particulier le financement des dix projets pilotes. La directrice générale du 4C Maroc s’est engagée à produire les livrables dans un délai d’un mois.

La Ministre Soudan-Nonault a appelé l’attention de Madame Rajae Chafil sur la nécessité d’intégrer deux projets additionnels, l’un concernant l’Angola et l’autre les tourbières.

 La Directrice générale du centre a rappelé que le 4C Maroc est très actif dans le domaine du renforcement de capacités de la jeunesse africaine pour lui permettre de comprendre les enjeux climatiques et favoriser leur engagement. Le programme, African Climate Academy, permet chaque année, de former plus de 300 jeunes sur l’appréhension et la maîtrise du changement climatique.

Cet axe programmatique constituera le socle de l’action du 4C Maroc lors du Sommet des Trois Bassins à Brazzaville et visera à mobiliser et former sur le Pavillon du 4C Maroc, les délégations de jeunes issus des pays du bassin du Congo, avec l’identification de mascotte climat, en particulier en Afrique de l’Est. Un travail de coordination avec les points focaux de la Commission climat du Bassin du Congo sera engagé dans cette perspective.

Le 4C Maroc présentera ses activités qui pourront servir d’appui technique dans les deux autres bassins, l’Amazonie et le Bornéo Mékong Asie du Sud ainsi qu’au Moyen Orient. Sur le Moyen-Orient, la Ministre Soudan Nonault a souligné son futur déplacement à Abou Dhabi et s’est proposée de faire la promotion du 4C Maroc, comme instrument de renforment de capacité Sud-Sud.

Madame Rajae Chafil a proposé de se déplacer à Brazzaville avant la tenue du sommet en octobre prochain, probablement au moment où son Altesse Royale, la Princesse Lalla Hasnaa sera en visite dans la capitale congolaise.

La Ministre Soudan Nonault s’est réjouie de cette perspective et a proposé d’étendre l’action de sensibilisation de la jeunesse au climat par une collaboration étroite avec l’Université Denis Sassou Nguesso de Brazzaville.

 

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Arlette Soudan Nonault : « Il est temps d’aller vers une justice climatique »

En visite au Maroc dans le cadre de la préparation du sommet des trois bassins forestiers tropicaux mondiaux et de biodiversité de la planète prévu en octobre prochain à Brazzaville, la ministre congolaise Arlette Soudan Nonault également coordinatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, plaide pour une justice climatique et exige des financements pour aller vers une transition énergétique.

Entretien.

Pour la ministre congolaise de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo également coordinatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, l’Afrique est frappé durement par le changement climatique. Pourtant, c’est le continent qui pollue le moins. Elle dénonce « un véritable Far West » par rapport au marché volontaire du crédit carbone, plaide pour une justice climatique et appelle les pays du Nord à mobiliser des fonds pour que le continent puisse accélérer sa transition énergétique.

 

Source : https://lobservateur.info/article/106396/video/arlette-soudan-nonault-il-est-temps-daller-vers-une-justice-climatique