Marche verte du Congo pour une seule terre

Sous le patronage de Madame la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, organise en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Congo et avec la participation des Agences du système des Nations Unies, du corps diplomatique, des Administrations Publiques, du secteur privé et des organisations de la société civile : les confessions religieuses, les scouts, les clubs de marcheurs, les jeunes, la célébration de la  Journée Mondiale de l’Environnement Ce 05 Juin 2022 sous le thème : Marche verte du Congo pour une seule terre.

Lieu de Rassemblement et de départ : Mairie de Moungali à 7H

Lieu d’arrivée : Hôtel de la préfecture de Brazzaville

 

Préservation de la biodiversité : le gouvernement appelle à une prise de conscience collective

Le 22 mai de chaque année, l’humanité tout entière célèbre la Journée internationale de la biodiversité. A cette occasion, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a prononcé une déclaration au nom du gouvernement.

C’est sur le thème « Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie » qu’est célébrée la Journée internationale de la biodiversité de cette année. Ce thème a été choisi pour accompagner le cadre mondial de la diversité biologique post 2020, qui sera adopté lors de la quinzième conférence des Parties de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, qui se tiendra cette année à Kunming, en Chine. « Orienté vers l’action, ce thème s’inscrit dans le contexte de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, qui souligne que la biodiversité est la réponse à plusieurs défis de développement durable, car les solutions ayant pour base les écosystèmes, le climat et la biodiversité constituent la base sur laquelle nous pouvons atteindre la transition écologique de nos sociétés en voie de développement », a déclaré la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Elle a souligné que la République du Congo recèle dans son écosystème un véritable trésor de biodiversité et c’est au travers de son engagement et de ses actions en faveur de la conservation de la biodiversité tant au plan national, sous-régional qu’international, que le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, a érigé la préservation de l’environnement et le développement durable au cœur de son projet de société, devenu projet du gouvernement, afin de garantir un cadre de vie durable à ses concitoyens.

La ministre de l’Environnement a fait savoir que la biodiversité offre au monde d’innombrables services. Les poissons assurent 20% de l’apport protéique à environ trois milliards de personnes. L’alimentation humaine est assurée à plus de 80% par les plantes, et près de 80% des habitants des zones rurales des pays en développement ont recours aux médicaments traditionnels à base de végétaux. Pourtant, il y a urgence. L’érosion de la biodiversité menace l’humanité tout entière, à commencer par la santé des citoyens. Elle a indiqué qu’il a été prouvé que la perte de la biodiversité peut étendre les zoonoses aux humains et il est également prouvé que si l’on gère durablement la biodiversité, elle offrira d’excellents outils pour lutter contre les pandémies, comme celle causée par le coronavirus qui a lourdement secoué le monde au cours de ces deux dernières années. Le problème est que la tendance à la diminution du nombre d’espèces, au déclin de la population ainsi qu’à la dégradation des écosystèmes est de plus en plus inquiétante en cette mi 2022, a-t-elle souligné.

« Aujourd’hui, un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction. L’équilibre des écosystèmes dont nous dépendons et dont dépendent toutes les autres espèces se dégrade à une vitesse sans précédent. Cette situation affecte les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie de la population, notamment en Afrique. Les actions mises en œuvre pour la conservation et la gestion durable des ressources naturelles restent insuffisantes pour enrayer les causes directes et indirectes de l’érosion de la biodiversité », a-t-elle rappelé, exhortant qu’il est aujourd’hui urgent de prendre conscience que l’effondrement du vivant menace la survie de l’humanité tout autant que le réchauffement de la planète.

Enfin, la ministre Arlette Soudan-Nonault a saisi cette occasion pour appeler à une prise de conscience collective des enjeux liés à la conservation de la biodiversité. « J’encourage vivement les acteurs du secteur privé et les opérateurs économiques à intégrer la dimension “conservation de la biodiversité”, parmi les priorités de leurs actions dans le cadre de la responsabilité sociale et environnementale. Cela permettra d’accompagner les efforts du gouvernement dans la conciliation entre développement économique et préservation de la biodiversité et d’offrir ainsi à nos compatriotes un cadre de vie sain, satisfaisant et durable, conformément aux dispositions de l’article 41 de la Constitution du 15 octobre 2015. C’est de cette manière et uniquement de cette manière que nous pourrons ensemble bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie, et lutter efficacement contre l’extinction des espèces et la dégradation de nos écosystèmes. », a-t-elle conclu.

Source : adica-congo.com

Commission climat du bassin du Congo : les experts examinent ses statuts et règlement intérieur

En prélude à la réunion des ministres de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC), les experts se sont réunis pour l’examen et l’adoption du projet des statuts de cette commission et faire un point sur la mise en œuvre de ses activités après la dernière réunion des chefs d’État du 29 avril 2018.

Prenant la parole au cours de ces assises, le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a fait savoir que les pays membres de la CCBC ont consenti un effort très appréciable qui est ponctué par la révision des contributions déterminées au niveau national (CDN) qui balisent désormais la matérialisation des engagements pris. Maleye Diop a félicité la République du Congo qui dispose déjà avec l’appui de ses partenaires un Plan d’investissement de sa CND qui pourrait bénéficier des apports de financement du FBBC et d’autres mécanismes.

Les documents de statuts de la CCBC soumis à l’examen viennent donc renforcer les mécanismes de son fonctionnement afin de la crédibiliser vis-à-vis des partenaires. De ce fait, il a félicité aussi bien les acteurs étatiques que non étatiques et les partenaires au développement qui soutiennent les pays membres de la CCBC dans ce processus. Précisant que le processus de mise en place de la CCBC et de son instrument de financement le Fonds Bleu suit son cours avec de bonnes perspectives et mérite un accompagnement. « Le Pnud  Afrique dans son accompagnement aux pays de la sous-région est en concertation avec les Etats, pour une offre de services d’appui au bassin du Congo et nous serons très heureux de poursuivre ce partenariat et d’appuyer les efforts déjà entrepris au niveau des pays sur la préservation du climat de manière coordonnée et concertée en transcendant les frontières », a-t-il réitéré.

Pour la directrice du Centre de compétences de changement climatique (4C Maroc), Rajae Chafil, la CCBC est en train de devenir une réalité. En effet, pense-t-elle, la CCBC et son instrument financier le FBBC constituent aujourd’hui un modèle novateur de solidarité régionale et de coopération sud-sud qui est à suivre par le reste du monde. « La préservation du bassin du Congo, deuxième poumon de notre planète est l’affaire de tous, et l’Afrique démontre aujourd’hui encore une fois sa capacité à trouver non seulement des solutions africaines à des problèmes africains, mais aussi à des problèmes mondiaux. Le CFC Maroc qui a été mandaté par le Royaume du Maroc pour accompagner l’étude de préfiguration et de la concrétisation du FBBC est très fier aujourd’hui de constater le chemin que nous avons tous parcouru ensemble sur cette voie », a-t-elle déclaré.

Les experts posent un jalon nouveau dans le processus d’opérationnalisation de la CCBC

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo, coordonnatrice technique de la CCBC, Arlette Soudan-Nonault, a rappelé que l’assemblée générale de l’Union africaine, du 6 février dernier, a reconnu l’existence de la CCBC et soutenu sa demande d’accréditation en tant organisation régionale.

Au terme des travaux des experts, elle a félicité ces derniers pour être parvenus à poser un jalon nouveau dans le processus d’opérationnalisation de la CCBC. « Outre le projet de statut certes d’importance que vous porterez à l’attention des ministres, vous avez également formulé des recommandations pour l’élaboration et l’adoption d’autres textes complémentaires et fondamentaux pour la vie de l’institution. Il s’agit donc des textes qui seront rédigés par des consultants recrutés à cet effet par notre commission. Il s’agit du règlement intérieur, du règlement financier, du statut du personnel, l’organigramme et le manuel de procédure administrative, comptable et financière », a-t-elle déclaré.

Avant d’ajouter : « Vous avez également échangé sur le financement de 1,5 milliard de dollars annoncé en soutien aux pays du Bassin du Congo pour la protection des forêts, des tourbières ainsi que d’autres réserves de carbone essentiels pour la planète lors de la COP2 à Glasgow et formulés la recommandation que le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, instrument financier de la CCBC avec ses 254 projets issus des contributions nationales déterminées des États déjà identifiés servent pour la mobilisation de ce financement. Vous avez relevé comme actions concrètes, que des projets soient sélectionnés à la hauteur du montant promis, de 1,5 milliard de dollars et présenter aux annonceurs pour susciter la mise en œuvre de l’engagement pris. »

Enfin, Arlette Soudan-Nonault, a souhaité qu’il est important qu’ils aillent à la COP 27 en Egypte qui sera une COP africaine avec une réelle avancée tout au moins un début d’exécution quant à la mobilisation de ce financement.

Source : Adiac-Congo.com

Bassin du Congo : les ministres décident de l’organisation et du fonctionnement de la Commission climat

Après le segment des experts, les ministres de la Commission climat pour le bassin du Congo (CCBC) ont décidé du mode d’organisation et de fonctionnement de cette institution voulue par les chefs d’État et de gouvernement, le 19 mai à Brazzaville.

Auparavant, le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, a ouvert la réunion des ministres de la CCBC. Il a signifié que le plan d’investissement, le mécanisme financier et le schéma de gouvernance du Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC), ainsi que le choix de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale pour héberger la ligne de financement du F2BC ayant été approuvés par les chefs d’État et de gouvernement de la CCBC et du F2BC, lors de leur deuxième sommet, le 30 septembre 2021, il est temps de passer à une nouvelle étape dans cette marche en avant qui a pour finalité l’opérationnalisation effective de la CCBC et de son outil financier, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

Il a précisé que lors de la trente-cinquième session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) tenue le 6 février dernier à Addis-Abeba, l’assemblée générale a reconnu l’existence légale de la CCBC et soutenu sa demande d’accréditation auprès de l’UA en tant qu’organisation régionale. Ainsi donc, en tant qu’organisation régionale, la CCBC se doit de se doter de textes définissant ses attributions et les modalités de son fonctionnement. « Mon pays, le Congo, dont le chef de l’État assure depuis la conférence de Marrakech, en 2016, la présidence de cette commission, à la demande de ses pairs, a consenti, aux côtés des autres pays membres, des efforts tant politiques que techniques et financiers, pour parvenir aux résultats obtenus depuis lors, et il promet, en toute responsabilité, de s’acquitter, lui aussi, de sa contribution envers l’institution, dans les meilleurs délais », a déclaré le Premier ministre congolais.

Il a invité et encouragé les partenaires techniques et financiers ainsi que les investisseurs et toutes les parties prenantes à assurer une convergence des actions, des forces et des ressources autour des objectifs de la CCBC et du F2BC. « L’appui de tous est nécessaire pour l’opérationnalisation effective de la CCBC et la mobilisation des fonds destinés au financement du plan d’investissement du F2BC qui concourt au développement durable et à la promotion de l’économie bleue de ses pays membres », a-t-il poursuivi.

Des avancées incontestables dans la mise en œuvre des activités de la CCBC

Pour le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Maleye Diop, le Bassin du Congo, avec ses tourbières, sera sans nul doute le premier poumon écologique de la planète terre et la zone de séquestration de carbone la plus importante. La CCBC, a-t-il ajouté, est un instrument qui se traduit progressivement par la mise en place de ses structures de pilotage, qui permettront à la sous-région et à l’Afrique de contribuer de manière coordonnée à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques. Précisant que le bureau régional du Pnud Afrique est en train de formuler, en concertation avec les États, une offre régionale de services aux pays du Bassin du Congo pour mieux les accompagner dans leurs efforts de préservation et de protection de leur biodiversité et renforcer ainsi leurs efforts de lutte contre les changements climatiques et leurs contributions à la mise en œuvre des accords de Paris.

Déclarant close la réunion des ministres de la CCBC et F2BC, la ministre Arlette Soudan-Nonault, coordonnatrice technique de la CCBC, a indiqué qu’avec la fin de ces travaux, un pas de plus vient d’être accompli sur le long, mais aussi un fructueux chemin qui mène à l’opérationnalisation pleine et entière de la CCBC et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. « Nous venons d’adopter les statuts portant organisation et fonctionnement de notre institution. Qu’il me soit permis, au nom du président de la République, président de la CCBC, et en ma qualité de ministre, coordonnatrice technique de la CCBC, de vous remercier toutes et tous pour le travail accompli », a-t-elle déclaré.

La ministre Arlette Soudan-Nonault a souligné qu’hier c’était le protocole instituant la CCBC, aujourd’hui, ce sont les statuts portant organisation et fonctionnement de la CCBC, et très bientôt, ce sera le cas de tous les autres textes qui viendront compléter l’encadrement juridique nécessaire pour la vie d’une organisation d’envergure régionale telle que la leur. « Vous venez de comprendre que nous ne devons pas nous reposer car le combat pour l’opérationnalisation effective de la CCBC et de son instrument financier le F2BC se poursuivra tant que nous n’aurons pas atteint l’effectivité du financement des 254 projets déjà identifiés dans le plan d’investissement du F2BC. Reprenons donc notre bâton de pèlerin et continuons à interpeller la communauté internationale pour aider les pays membres de la CCBC à concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économique ; l’engagement de toutes les parties prenantes étant la clé pour assurer un co-financement significatif pour le F2BC », a-t-elle dit.

Source : Adiac-Congo.com

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Les membres du Comité de pilotage du Projet « Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le Bassin du Fleuve Congo » valident les documents stratégiques de mise en œuvre du projet

Développement Durable : les membres du Comité de pilotage du Projet « Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le Bassin du Fleuve Congo » valident les documents stratégiques de mise en œuvre du projet
Valider les documents stratégiques de mise en œuvre du projet, tel a été l’objectif de la première réunion du comité de pilotage du Projet « Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le Bassin du Fleuve Congo » tenu ce vendredi 22 avril 2022, à l’Hôtel PEFACO de Brazzaville. L’ouverture des travaux a été présidée par Madame Arlette SOUDAN- NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, en présence de Madame Anne Claire MOUILLIEZ, Représentante du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en République du Congo, et de M. Chris MBURU, Coordonnateur résident du système des Nations Unies en République du Congo.
Selon la Représentante du PAM, ce projet est une occasion pour la République du Congo de redynamiser les politiques de mise en œuvre de ses programmes à travers le pays et de renforcer les partenariats visant le déploiement d’actions d’adaptation concrètes pour améliorer les conditions des populations les plus impactées par les changements climatiques. Elle a souligné à propos : «  Notre responsabilité est grande, mais je ne doute pas un seul instant de notre détermination et de notre habileté à faire de ce projet une référence parmi les 7 projets financés par le Fonds d’adaptation bénéficiant de l’appui du PAM sur le continent africain ». La Ministre de l’Environnement a pour sa part déclaré dans son allocution « Nous devons être rigoureux et exhaustifs dans nos travaux pour apprécier toutes les orientations et les appuis nécessaires pour que le projet atteigne les résultats escomptés ».
En tant qu’organe de décision le plus élevé du Projet, le comité de pilotage valide les orientations de la mise en œuvre globale du projet. C’est dans ce cadre que ses membres, après avoir passé au crible les documents stratégiques du projet pendant les travaux, ont procédé à la validation du règlement intérieur. Ils ont en outre pris connaissance sur la structure de gouvernance et le cadre opérationnel du Projet, du plan de travail et des dépenses de la première année. Les membres du comité ont été également sensibilisés sur l’importance et la portée des Accords de partenariats publics avant de procédé à l’examen des résultats de l’Atelier de démarrage.Au terme d’une journée de travaux, les membres du comité de pilotage ont formulé des recommandations dont la principale demeure la révision budgétaire dans le cadre de mise en œuvre des activités du projet. En rappel, le projet vise l’amélioration de la résilience des populations en matière de sécurité alimentaire et de nutrition grâce à des mesures d’adaptation au changement climatique. Il cible particulièrement les populations vulnérables vivant dans les départements de la Bouenza, la Likouala et la Sangha.

Développement Durable : Le Programme CAFI se dit favorable à un accompagnement du Congo à la prochaine COP 27

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, a reçu en audience ce jeudi 17 mars 2022, à son Cabinet de travail, Son Excellence Jan Age OYSLEBO, Ambassadeur du Royaume de Norvège en RDC, accompagné de M. Olav LUNDSTOL, chargé du climat à l’ambassade et de Madame Christine LANGEVIN, Conseillère technique à la programmation du programme Initiative pour la Forêt de d’Afrique Centrale (CAFI).

« Je parle au nom de nos partenaires, pour souligner que le CAFI est prêt à accompagner votre gouvernement dans la valorisation de l’initiative phare de la mise en œuvre de la CDN dans le secteur forêt et utilisation durable des terres ». Ces propos sont ceux tenus par l’Ambassadeur de Norvège au cours de l’entretien que lui a accordé la Ministre de l’environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo. Les échanges entre la Ministre et la délégation norvégienne ont été essentiellement consacrés à la mise en œuvre du Programme  Initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale en République du Congo, un des pays bénéficiaires.

La Norvège, partenaire du Congo et un des bailleurs du Programme CAFI, a toujours fait de la lutte contre les effets du changement climatique une grande priorité.
Pour l’Ambassadeur « Le CAFI est notre empreinte la plus importante et la plus visible ici ».

Dès l’entame de l’entretien, Madame la Ministre a fait le tour d’horizon des différentes initiatives lancées par le Congo avec ses partenaires. Puis s’en est suivi un plaidoyer en matière de politique de lutte contre le réchauffement climatique et pour le développement durable. De la nécessité de la prise en compte du carbone séquestré des tourbières, à la participation du Congo à la COP 27, en passant par le renforcement du partenariat au niveau national, toutes les préoccupations pour lesquelles le Congo cherche encore un appui financier ont été exposées.

De son côté, Monsieur l’Ambassadeur de Norvège a pris l’engagement d’informer ses pairs pour la prise en compte des priorités du Congo à travers le CAFI. Le CAFI apportera notamment un soutien financier au gouvernement congolais pour sa participation à la COP 27, en Egypte.

En guise de rappel, le CAFI vise à lutter contre le changement climatique, protéger les forêts, réduire la pauvreté et contribuer au développement durable.

Le Groupe de la Banque mondiale prêt à maximiser l’impact du financement climatique au Congo

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, en collaboration avec le groupe de la Banque mondiale a organisé le mardi 08 mars 2022, une réunion en visioconférence pour poursuivre les échanges sur la nouvelle initiative du Groupe Banque mondiale qui consiste à aider les pays d’Afrique de l’ouest et centrale, ainsi que le secteur privé à maximiser l’impact du financement climatique, en visant des améliorations mesurables de l’adaptation, de la résilience et des réductions mesurables des émissions des Gaz à Effet de serre (GES).

Présidée par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, cette réunion est le prolongement des échanges déjà amorcés par M. Siméon Ehui, Directeur Régional pour le Développement Durable du Groupe Banque mondiale, lors de sa visite le 04 mars dernier à Brazzaville. La réunion a eu pour objet les échanges sur les moyens et mécanismes mis en œuvre pour promouvoir le développement vert, résilient et inclusif tout en préservant le capital naturel. La rencontre a été également l’occasion pour le Groupe de la Banque mondiale d’informer l’autorité congolaise sur le plan d’action pour le changement climatique (PACC) et sa déclinaison en région de l’Afrique de l’ouest et centrale.

En effet, le PACC vise à faire progresser les aspects liés au changement climatique avec une approche de développement vert, résilient et inclusif, l’éradication de la pauvreté et la prospérité partagée dans une optique de durabilité. A ce titre, il est d’une importance vitale pour la biodiversité et les services écosystémiques du Congo, parce qu’il offre une opportunité pour financer les projets identifiés dans le cadre de la mise en œuvre de sa Contribution déterminée nationale (CDN). Ce sont de grandes opportunités d’atténuation et d’adaptation pour stimuler le financement climatique et mobiliser les capitaux privés.

Par ailleurs, dans une optique de prioriser les besoins de financement du Congo dans le domaine du changement climatique, le Groupe de la Banque mondiale a envisagé d’envoyer une équipe technique qui mènera d’abord une étude complémentaire. Les résultats de cette étude serviront de base pour planifier les actions et les mesures d’accompagnement.

Aussi sur la base de la politique de planification des Contributions déterminées nationales (CDN) du Congo, le Groupe de la Banque mondiale, à travers son équipe d’étude, identifiera les projets qui cadrent avec sa stratégie de lutte contre les effets du changement climatique.
Abordant le point relatif à la taxe carbone, le Groupe de la Banque mondiale, à travers le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, est disposé à accompagner le Congo dans le renforcement des capacités de ses cadres en matière de maîtrise du prix du carbone.

Enfin, les deux parties ont convenu de poursuivre les échanges au cours d’une prochaine réunion dont la date sera communiquée ultérieurement.

En rappel, le groupe de la Banque mondiale joue un rôle essentiel dans les efforts déployés dans le monde pour mettre fin à l’extrême pauvreté et favoriser une prospérité partagée.

 

La Déclaration de Kigali réaffirme le soutien de l’Afrique Centrale au Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Retrouvez la déclaration en pdf ici 

Adoptée à l’issue de la 8e session du FRADD ( Forum régional sur le développement durable), tenue à Kigali du 3 au 5 mars 2022 sous la présidence du Chef de l’état Rwandais Paul Kagame et en présence de la Ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo présidente sortante du 7ème FRADD Arlette Soudan-Nonault, la « Déclaration de Kigali » réaffirme un soutien régional fort à l’initiative pionnière lancée par SE le Président Denis Sassou Nguesso.
Les signataires « appellent les entités du système des Nations Unies à aider les pays du Bassin du Congo à mobiliser les fonds nécessaires à leur développement durable à travers le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et à aider ces pays dans la mise en œuvre de leurs contributions nationales déterminées, dans l’évaluation de leur capacité de séquestration du carbone et dans le développement de modes de vie en relation avec le capital naturel unique de cette sous- region. »
La Déclaration de Kigali rappelle et réaffirme par ailleurs la teneur de la Déclaration de Brazzaville, adoptée lors de la 7e FRADD tenue dans la capitale congolaise en mars 2021.