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République du Congo – PAM : Communiqué de presse conjoint

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« Atelier de démarrage du Projet Renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique des communautés vulnérables vivant dans le bassin du Fleuve du Congo »

Brazzaville, 21 février 2022 – Le Gouvernement de la République du Congo, à travers le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) organisent les 22 et 23 février 2022, à l’hôtel PEFACO, Brazzaville, l’Atelier de démarrage du Projet « Renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique des communautés vulnérables vivant dans le bassin du Fleuve Congo », financé par le Fonds d’Adaptation.
Cet atelier vise à convenir, avec les représentants des parties prenantes identifiées et les différents organes de gestion et de gouvernance du Projet, de la validation du Plan de travail de la première année. Il va permettre de renforcer les connaissances et informations sur le Projet et de sensibiliser sur les attentes et prérogatives des différentes parties prenantes dans la valeur ajoutée du Projet.
Pendant les deux jours des travaux, les participants vont (i) identifier les problématiques liées aux rôles et responsabilités des parties prenantes et des communautés dans la dynamique des activités et la durabilité des résultats escomptés dès la première année ; (ii) communiquer sur les attendus du Projet en lien avec les résultats des consultations menées dans la Bouenza, la Likouala et la Sangha ; (iii) valider le plan de travail ainsi que le plan des dépenses de la première année du Projet.
L’atelier va connaître la participation de tous les partenaires impliqués dans la mise en oeuvre du Projet, à savoir : la Direction nationale du Projet ; le Comité de pilotage du Projet ; le Groupe consultatif technique du Projet ; les structures publiques et privées ; les Collectivités territoriales ; la Coordination et les Agences du Système des Nations Unies ; les partenaires de la coopération bilatérale et multilatérale ; les responsables de programmes et Projets de développement ; la société civile, dont les communautés bénéficiaires, notamment autochtones ; les Instituts et sociétés de recherche.
Le Projet vise l’amélioration de la résilience des populations en matière de sécurité alimentaire et de nutrition grâce à des mesures d’adaptation au changement climatique. Il a été lancé officiellement en septembre 2021, sous la présidence de Madame la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo. L’activité le démarrage de consultations qui se sont tenues dans les départements de la Bouenza, la Likouala et la Sangha en vue de rétablir les contacts avec les acteurs clés du Projet et d’évaluer la situation des activités à mener dans les zones Ce Projet, dont l’exécution est prévue entre 2022 et 2027 bénéficiera à 179 000 personnes dans 124 villages de la Bouenza, la Likouala et la Sangha. Il met un accent particulier sur l’accompagnement des populations autochtones (qui représentent 44% des bénéficiaires du Projet) et des petits exploitants agricoles dont les moyens d’existence dépendent fortement des ressources naturelles sensibles au climat et des calendriers agricoles.

Pour en savoir plus, veuillez contacter :

Programme Alimentaire Mondial en République du Congo / Twitter @PamCongo
Cécile MERCIER, Chargée de communication ; cecile.mercier@wfp.org

Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo / Twitter @EnvDDBC_GouvCg

Alain-Juillet BAYENI, Attaché de presse ; ajrb.bayeni@gmail.com

 

Développement Durable : L’Agence Française de Développement (AFD) fait la mise au point du Programme d’utilisation durable des terres

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN NONAULT, a reçu en audience, ce mardi 15 février 2022 à son Cabinet de travail, une délégation de l’AFD conduite par son Directeur, Maurizio CASCIOLI afin de faire le point de la mise en œuvre du Programme d’utilisation durable des terres.

Le programme est élaboré avec plusieurs Ministères, notamment ceux de l’Agriculture, de l’Economie forestière et de l’Aménagement du territoire. Ce programme transversal permettra au Congo d’atteindre 22 des 55 jalons inclus dans la lettre d’intention signée avec le CAFI.
Il s’agit d’un programme visant à aller vers un aménagement du territoire, respectueux de l’environnement et des règles d’utilisation des terres et une agriculture durable.

 

Coopération Congo UNESCO : Bientôt la mise en place d’un Comité national MAB au Congo

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, Arlette SOUDAN NONAULT, a reçu en audience, ce lundi 14 février 2022, Madame Fatoumata Barry MAREGA, Cheffe de Bureau et Représentante de l’UNESCO au Congo, accompagnée de M. Bandiougou DIAWARA, Conseiller régional en sciences naturelles du Bureau de l’UNESCO pour l’Afrique centrale.

Les points abordés ont porté sur les différents aspects de la coopération entre la République du Congo et l’UNESCO. En effet, cette visite de M. Bandiougou DIAWARA à Brazzaville est le prolongement des échanges déjà engagés entre le Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo et l’UNESCO.

Faisant la synthèse de la coopération entre le Congo et l’UNESCO, M. Bandiougou DIAWARA s’est dit déterminé à booster les relations avec le Congo dans le domaine de l’environnement au moment où l’UNESCO est en train de procéder à la mise en œuvre de son programme de coopération 2022-2023. A ce propos, il a souligné devant la presse: « Nous venons d’avoir des échanges très constructifs et fructueux avec Madame la Ministre sur les différents aspects de notre coopération avec le Ministère qu’elle a la responsabilité de diriger. C’est une séance de travail qui été pragmatique, et Madame la Ministre nous a fait des propositions très concrètes, et nous avons convenu notamment de travailler ensemble à la redynamisation du comité national du Congo en charge de la mise en œuvre du programme de l’UNESCO sur l’homme et la biosphère ».

Tenant compte de la situation au Congo sur cette question, le Conseiller régional de l’UNESCO, a souligné la volonté de l’UNESCO de renforcer le soutien auprès des pays en les aidant à bien gérer les sites de l’UNESCO, et de les accompagner également à en créer d’autres.

Pour bien situer les responsables de l’UNESCO concernant toutes ces questions, la Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo a passé en revue tous les différents textes et accords régissant la notion de l’homme et la biosphère. Elle a saisi cette occasion pour faire le tour d’horizon concernant le dossier MAB et de convenir d’un prochain atelier qui permettra de mettre en place une feuille de route fiable en associant le PNUE. Selon Madame la Ministre, il existe plusieurs textes qui ont favorisé la mise en place du projet MAB depuis 1970. Ces textes ont été entérinés par un décret signé en 1982 portant création du Comité national Homme et sa biosphère. Il sera question de les actualiser afin de les contextualiser par rapport aux attentes de l’UNESCO. Pour ce faire un document historique comportant tous les détails a été remis aux diplomates de l’UNESCO. Madame la Ministre en a profité pour faire connaître les urgences qui préoccupent son département, notamment, la création de l’Institut de recherches pour les tourbières et les mangroves, ainsi que le besoin de moyens conséquents pour développer l’écotourisme dans les zones de tourbières. Le tourisme mémoriel a été également évoqué en citant l’exemple de la Baie de Loango..

Avant de se quitter, Madame la Ministre a remis à la délégation de l’UNESCO les fiches techniques des 61 projets sectoriels et ont convenu pour les prochaines étapes, de la nécessité de mobiliser les ressources et d’élaborer les notes conceptuelles. Une visite conjointe dans la zone de Dimonéka, d’Odzala et de Pointe-Noire est prévue dans les prochains jours.

Bassin du Congo : Le Fonds bleu au cœur des échanges de la 89ème session du Conseil de coopération de la Francophonie

Présidée par Madame Louise MUSHIKIWABO, Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), c’est sous le signe de la mobilisation et des actions de la Francophonie en faveur du Développement Durable que s’est ouverte la 89ème session du Conseil de coopération de la Francophonie ce jeudi 10 février 2022 au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à Paris. La rencontre organisée en présentiel et en visioconférence a connu la participation de plusieurs acteurs parmi lesquels : l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), TV5 Monde, ainsi que les Organisations internationales non gouvernementales de la Francophonie (OING).

Invitée par la Secrétaire Générale de l’OIF dans le cadre de l’initiative de la Francophonie pour le Bassin du Congo, la République du Congo, par la voix de la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonnatrice technique de la Commission Climat du bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, a fait par visioconférence une brillante présentation aux allures de plaidoyer en faveur du Fonds Bleu du bassin du Congo. En effet, Madame la Ministre dans son exposé, a retracé les différentes étapes franchies tant politiques que diplomatiques dans la mise en place du Fonds bleu. Pour ce faire, elle a retracé la genèse de la mise en place des instances, en passant par les actions déjà entreprises et le plan de financement pour l’opérationnalisation du Fonds bleu. Parlant de son Plan d’investissement étalé sur dix ans, un montant estimé à 10 milliards de dollars américains pour 254 projets basés sur 24 programmes sectoriels adoptés par les Chefs d’Etat de la Commission du bassin du Congo sera mobilisé. Selon Madame la Ministre, ce Plan d’investissement répond aux Objectifs du Développement Durable des Nations Unies dans la lutte contre la pauvreté et les effets néfastes des changements climatiques. Pour donner suite aux promesses enregistrées et aux résultats escomptés à la COP 26 à Glasgow, Madame la Ministre a souligné : « Des Fonds sont en train d’être mobilisés par les pays dans le cadre du Projet régional Readiness Fonds Bleu estimés à 2 500 000 dollars américains soumis au Fonds Vert pour le climat afin de permettre la mise en place des outils de gestion opérationnelle de ce Fonds ». Il est à noter qu’à ce jour, neuf pays (Congo, RDC, RCA, Tchad, Sao Tomé et Principe, Guinée Equatoriale, Cameroun, Gabon, Maroc) de la Commission climat du bassin du Congo ont déjà endossé le Projet, dont la validation par le Fonds Vert Climat est attendue courant 2022.

Abordant le sujet des contributions, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo a rappelé dans son exposé l’importance des contributions égalitaires de 370 000 dollars américains par pays, nécessaires pour la mise en place de l’unité de démarrage du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. Ce montant adopté par les Chefs d’Etat de la Commission Climat du bassin du Congo se fait encore attendre et retarde considérablement l’opérationnalisation du Fonds bleu. Seule l’Angola s’est acquittée de cette obligation. Les contributions du Congo et du Maroc sont en cours. C’est pourquoi, sur instruction du Président Denis SASSOU NGUESSO, Président de la Commission Climat du bassin du Congo, Madame la Ministre en sa qualité de Coordonnatrice technique de la CCBC, effectuera au cours de cette année une mission de sensibilisation invitant les pays à remplir leurs obligations envers la CCBC.

Avant de terminer son propos, Madame la Ministre a déclaré d’un ton rassurant « Le Fonds Bleu pour le bassin du Congo apparaît désormais comme un outil financier mature et crédible, qui doit recevoir toute l’attention de la communauté des bailleurs de fonds sensibles à ce que le bassin du Congo, avec ses forêts, et ses Tourbières, soit désormais le premier capteur de carbone de la planète ».

En rappel, l’initiative de la Francophonie pour le bassin du Congo vise à mobiliser la solidarité internationale en général et celle de 88 Etats et Gouvernement membres en particulier pour soutenir les enjeux de la région et son plan d’investissement du Fonds Bleu pour le bassin du Congo

Bassin du Congo : Participation active du Congo au One Ocean Summit

Consacré à la protection des océans, le « One Ocean Summit » s’est tenu du 9 au 11 février 2022, à Brest, en France. C’est la première fois qu’un Sommet mondial d’une telle envergure mobilise la communauté internationale pour la sauvegarde de l’Océan. Malgré le rôle majeur qu’il joue dans les échanges économiques entre les Etats, l’océan est aujourd’hui menacé par les effets du changement climatique, la pollution causée par l’utilisation désordonnée du plastique et la surexploitation des ressources marines. Cet état des lieux alarmant a motivé la Communauté internationale, sous l’impulsion du Président français, Emmanuel MACRON, à organiser un Sommet International pour agir contre toute forme de pression sur l’océan. Ce Sommet qui a eu pour objectifs de mobiliser la communauté internationale et agir concrètement afin de réduire ces pressions sur l’océan, a réuni chefs d’Etats, scientifiques, organisations non gouvernementales et acteurs du monde économique afin de renforcer la coopération internationale pour la protection des océans.

Le Congo a été représenté par la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Coordonnatrice technique de la Commission Climat du bassin du Congo et Présidente en exercice des Conférences des Parties aux Conventions de Bamako et Abidjan. Intervenant successivement au cours du forum sur « One Ocean science : un bilan des sciences océaniques sous la forme d’un tour du monde » ; et de l’atelier portant sur le thème « que protéger et pour qui », Madame la Ministre a souligné dans ses deux interventions, les fortes menaces de pollution dues aux déchets plastiques, micro plastiques et destruction des écosystèmes marins qui pèsent sur les océans. D’où son appel à l’urgence : « L’avenir des océans se joue sur terre, mettons un terme aux déclarations politiques, mais agissons de manière efficace comme d’ailleurs le souhaite le Président Denis SASSOU NGUESSO, Président de la Commission Climat du bassin du Congo, qui met un cap sur l’appropriation du Développement durable dans son action politique, telle que consignée dans son programme de Gouvernement « Ensemble, poursuivrons la marche ».

En marge des travaux du Sommet, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo a eu un entretien avec Madame Valérie VERDIER, Présidente – Directrice Générale de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) avec qui elle a échangé sur un éventuel soutien que l’Institut pourrait apporter au Congo dans le cadre de l’implantation d’un laboratoire d’analyse des paramètres environnementaux (Air, sol, eau, océanographie) et de protection du littoral contre toutes les agressions et le changement climatique.

En rappel, l’océan couvre plus de 70% de surface de la terre et demeure un pourvoyeur important de riches ressources naturelles. En d’autres termes, le One Océan Summit est l’équivalent du One Planet Summit dédié au Climat.

Réunion du comité des Chefs d’Etat et de Gouvernements Africains sur les changements climatiques (CAHOSCC) : le Comité valide l’accréditation de la Commission Climat du Bassin du Congo auprès de l’Union Africaine

En marge du 35ème Sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine , s’est tenue ce jeudi, 6 février 2022 à Addis-Abeba, en Ethiopie, sous la présidence de son Excellence Cyril RAMAPHOSA, Président de la République Sud-africaine et Coordonnateur sortant du CAHOSCC, la réunion du Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains sur le changement climatique.

Au cours de cette réunion tenue en mode hybride, l’engagement du Congo dans ses actions de plaidoyer politique n’a pas faibli. Ceci a été illustré par le message solennel lu par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, et Coordinatrice technique de la Commission Climat du bassin du Congo.

Prenant la parole au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, la Ministre a démontré l’importance des atouts sociaux économiques et environnementaux qui seront préservés durablement grâce à la création de la Commission du bassin du Congo sur le Climat.
« La création de la Commission Climat du bassin du Congo signe l’avènement d’une nouvelle Afrique, responsable qui prend son avenir économique, sociétal et climatique en main », a t-elle déclaré.

Poursuivant son plaidoyer, Madame la Ministre a sollicité, le soutien du Comité concernant le dossier relatif à l’accréditation de la Commission Climat du bassin du Congo auprès de l’Union Africaine .

Cette demande a été favorablement accueillie par le Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui se chargera du processus d’accréditation.

Une réponse positive, que la Ministre a jugée très encourageante , au regard du chemin parcouru jusqu’ici pour doter la Commission d’un statut juridique légal reconnu au niveau de l’Union Africaine.

La réunion du Comité a été également l’occasion de renouveler les instances dirigeantes du CAHOSCC. Ainsi, le Président Cyril RAMAPHOSA de la République Sud-africaine, Coordonnateur sortant du CAHOSCC, a passé le témoin à son homologue Kenyan, Son Excellence le President Uhuru Kenyatta.

Retrouvez :

Le Mot introductif de madame la Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice technique de la commission Climat du Bassin du Congo

La Présentation de la Commission Climat Du Bassin Du Congo – CCBC

 

Developpement Durable : Signature officielle de l’atelier de démarrage du Projet Adapt’Action

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo et Madame Anne-Claire MOUILLEZ, Représentante et Directrice du PAM au Congo ont procédé ce vendredi 4 février 2022, à la signature conjointe des invitations à l’atelier de démarrage du Projet  » Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le bassin du fleuve du Congo ».

Dans la perspective de mise en oeuvre des mesures d’appui aux politiques nationales sur les questions climatiques, cette signature vient de sceller le démarrage du Projet adapt’Action prévu le 22 février 2022. Ce Projet salvateur et très attendu par les communautés locales s’inscrit dans le cadre des programmes et projets admis par le Fonds d’Adaptation de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Ayant une portée significative auprès des petits exploitants agricoles ( 70% des femmes en moyenne), et les populations autochtones, (44%), ce Projet vise l’amélioration de la résilience des populations en matière de sécurité alimentaire et de nutrition grâce aux mesures d’adaptation aux changements climatiques. il sera mis en oeuvre en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et impliquera plusieurs acteurs dont la société civile, les collectivités locales, les populations bénéficiaires…

Il sied de noter ici que le le lancement officiel de ce Projet avait déjà eu lieu à Brazzaville, en septembre 2021, sous la présidence de Madame la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable, et du bassin du Congo.

Environnement : l’Union Européenne veut un partenariat vert avec le Congo

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo a reçu à son Cabinet de travail, ce vendredi 4 février 2022, une délégation de l’Union Européenne conduite par son Représentant, Son Excellence Giacomo DURAZZO.

Reconnaissant les richesses écologiques dont regorge le Bassin du Congo, Le Représentant de l’Union Européenne qui était accompagné de Monsieur Wolfgang KLAPPER, Ambassadeur d’Allemagne au Congo et de Madame Fabien MARIE, Représentante de l’Ambassadeur de France au Congo sont venus rencontrer la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo pour parler de la tenue dans les prochains mois de la 15ème Conférence des Parties (COP 15) sur la biodiversité qui se tiendra à Kunming, en Chine. Pour l’Union Européenne, il est impératif pour elle d’accompagner le Congo dans sa politique de préservation de la biodiversité.

Pour ce faire, l’Union Européenne par la voie de son Représentant est venue à travers cette rencontre partager ses objectifs qui sont conformes à la volonté du chef de l’Etat congolais de préserver la biodiversité dans le Bassin du Congo. Aussi, pour Son Excellence Giacomo DURAZZO, la COP 15 sera un Sommet de rupture avec une déclaration politique différente des Sommets traditionnels. C’est pourquoi l’Union Européenne ne cesse de manifester sa volonté d’établir un nouveau cadre post 20-20 sur la diversité biologique.
Les attentes du Congo auprès de l’Union Européenne ont été aussi au cœur des échanges. Pour la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, la position du Congo est bien connue : être accompagné par les partenaires pour préserver la biodiversité à travers des projets bancables déjà identifiés.

Sur ce sujet, le Représentant de l’Union Européenne estime que l’appui de son organisation au Gouvernement congolais doit être basé sur un nouveau partenariat vert, essentiellement orienté vers la conservation de la biodiversité et la transition verte.

L’Ambassadeur de l’Allemagne a pour sa part confirmé la nécessité de bien coopérer pour accompagner le gouvernement congolais dans cette politique volontariste de préservation des écosystèmes.

A la fin de cet entretien , le Représentant de l’union Européenne et sa délégation ont promis d’organiser une autre rencontre au cours de laquelle seront examinés en profondeur les dossiers relatifs à la biodiversité en vue d’un meilleur accompagnement.

Développement Durable : La Chine apportera son appui au Congo dans le cadre de la COP 15 sur la biodiversité

Dans le cadre de la coopération bilatérale, le Congo et la Chine accordent un intérêt particulier aux questions liées à la Conservation de la biodiversité. C’est dans ce contexte que Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, et Coordonnatrice du Fonds Bleu, a reçu en audience ce jeudi 3 février 2022, Son Excellence Ma FULIN, Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Congo.

Au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont échangé sur les préparatifs de la 15ème Conférence des Parties (COP15) qui se tiendra du 28 avril au 08 mai 2022 à Kunming, en République Populaire de Chine.

A cet effet, Madame la Ministre a sollicité l’appui de la Chine pour accompagner le Congo dans sa politique de plaidoyer en termes de levées des Fonds pour financer les différents projets du Fonds bleu.

Cette sollicitation a reçu un écho favorable de la part de Son Excellence Ma FULIN, puisque la Chine, son pays vient de lancer, sous l’impulsion du président XI JINPING, l’initiative du Développement Vert. Cette initiative comportant neuf programmes, dont un programme spécial sur les changements climatiques, vise surtout les pays en voie de développement. Selon les propos de l’Ambassadeur de Chine, c’est une bonne opportunité pour le Congo, car son pays cherche à financer des projets dans le cadre de mise en œuvre de cette initiative.

Avant de se quitter, Madame la Ministre et son Hôte ont convenu de poursuivre les discussions plus approfondies en travaillant de concert avec les Experts techniques du ministère et ceux de l’ambassade de Chine.