La République du Congo et la République Démocratique du Congo se fixent des objectifs communs pour la COP26 de Glasgow

Au cours de la séance de travail qui a eu lieu ce samedi 23 octobre 2021, entre la Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo et la délégation de la RDC conduite par Monsieur Olivier MONDONGE BOGADO, Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République Démocratique du Congo en charge du progrès social, les préparatifs de la COP 26 ainsi que les axes d’intervention et de négociation des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo ont été traités.

La RDC, assurant la Présidence de l’Union Africaine et membre de la Commission Climat du Bassin du Congo, est déterminée à l’instar des autres pays de la CCBC à porter haut la problématique du Bassin du Congo et du Fonds Bleu à la COP 26 de Glasgow.
La stratégie commune pour la préservation des tourbières du Bassin du Congo et les éléments de négociation de financement pour la mise œuvre de ladite stratégie ainsi que la préparation des agendas leurs Excellences les Chefs d’État Denis SASSOU-N’GUESSO et Antoine Félix TSHISEKEDI, ont été à l’ordre du jour de cette entretien.

 

La Grande Bretagne et le Congo préparent ensemble la COP 26

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, s’est entretenue ce 22 octobre 2021, par visioconférence, avec son homologue Lord Zac GOLDSMITH, Ministre Britannique en charge de l’Environnement, afin de passer en revue l’ensemble des dossiers liés à la participation de la République du Congo et de la Commission Climat du Bassin du Congo dont les délégations seront conduites par le Président Denis SASSOU-N’GUESSO à la COP26 de Glasgow

Ces sujets abordés par les deux autorités sont entre autres, la participation du Congo et de la CCBC à la bourse carbone, à la plénière de Haut niveau, et à d’autres événements parallèles d’importance auxquels le Président Denis SASSOU-N’GUESSO est invité à prendre part.
La problématique du Bassin du Congo sur la préservation des écosystèmes fragiles et les tourbières ainsi que les pistes de financement avec l’appui de la Grande Bretagne ont également été étudiées par les deux autorités.

Pour la Grande-Bretagne, l’épineux sujet de la préservation des tourbières du bassin du Congo devra faire l’objet d’une coopération bilatérale avec le Congo sur le long terme, juste après la COP 26.

Journée Internationale de la Prevention des Catastrophes 2021 : Déclaration du Gouvernement lue par la Ministre Arlette Soudan-Nonault

Journée Internationale de la Prevention des Catastrophes 2021 : Déclaration du Gouvernement lue par Mme Arlette Soudan-Nonault,
Ministre l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo

Télécharger la déclaration en PDF ici

Mesdames et Messieurs ;
Chers compatriotes ;

Le 13 octobre de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée Internationale de la prévention des Catastrophes. Cette journée, qui est observée depuis 32 ans, a pour objectif de promouvoir une culture mondiale de sensibilisation aux risques permanents qui menacent l’humanité.
L’édition 2021 porte sur « la coopération internationale pour les pays en développement afin de réduire leurs risques de catastrophe et les pertes dues aux catastrophes ». Cette édition marque le lancement de la nouvelle campagne « Sendai Sept », pour promouvoir chacun des sept objectifs du Cadre de Sendai 2015-2030 pour la réduction des risques de catastrophes, adoptée à Sendai, au Japon en mars 2015.

Mesdames et Messieurs ;
Chers compatriotes ;

La prévention et la gestion des risques de catastrophe permettent d’atténuer les pertes en vies humaines, les dégâts matériels et les perturbations socio-économiques, provoquées entres autres par les séismes, les éruptions volcaniques, les tempêtes et cyclones, les feux de forêts, les inondations, les érosions et les glissements de terrain.

Elles permettent également de rappeler que la résilience aux catastrophes doit être une priorité de développement durable dans toutes les régions du monde. En ce domaine comme en d’autres, nous devons mettre l’accent sur les connaissances traditionnelles, locales et autochtones qui complètent la science moderne et améliorent la résilience des communautés.

L’identification et la prise en compte des spécificités de l’habitat et des savoir-faire existants constituent en effet les bases pour mettre en oeuvre une amélioration des modes de construction et de renforcement des compétences en vue d’une réduction de la vulnérabilité à long terme des communautés locales.

Il est temps d’éveiller nos consciences sur l’importance de la prévention et la gestion des risques de catastrophes, en tenant compte de la vulnérabilité et des besoins communautaires. Il est ainsi démontré qu’à l’échelle mondiale, les femmes et les enfants sont 14 fois plus susceptibles que les hommes de mourir dans une situation de catastrophe. Près de 60% des décès maternels évitables et 53% des décès d’enfants de moins de 5 ans évitables interviennent dans les situations de conflit et de catastrophe. Parmi les autres groupes touchés de manière disproportionnée figurent les personnes vivant avec handicap, les personnes âgées et les peuples autochtones.

Mesdames et Messieurs ;
Chers Compatriotes ;

Le Gouvernement de la République du Congo préconise que soit élaboré au niveau national, un cadre institutionnel multisectoriel fort, accompagné de certains mécanismes de veille, comme nous venons de le faire avec l’adoption de la stratégie nationale de gestion des risques de catastrophes, pour une véritable résilience des communautés.

Cependant, ces résultats ne pourront être effectifs et opérationnels que si nous faisons de la prévention et de la gestion des risques de catastrophes, une priorité nationale, par un engagement politique permettant à chacun de jouer son rôle avec des responsabilités bien déterminées et une bonne gestion des connaissances, à travers un partenariat bien défini. Notre objectif est donc de mettre en place un comité national de gestion des catastrophes, en charge de la prévention et de la gestion des risques de catastrophes en lieu et place des commissions ad hoc circonstancielles.

Mesdames et Messieurs ;
Chers Compatriotes ;

Face aux catastrophes liées au changement climatique qui n’épargnent pas notre pays, le gouvernement de la République, sous l’impulsion du Chef de l’État, le Président Denis SASSOU-N’GUESSO et la coordination du Premier Ministre Anatole Collinet MAKOSSO, est déterminé à dépasser le niveau des Plans d’urgence et à accélérer l’élaboration et l’adoption de plans d’action et de prévention. Le meilleur moyen de réduire les risques, c’est en effet la prévention. Mais le problème est qu’en règle générale, nous ne sommes pas attentifs jusqu’à ce qu’une catastrophe survienne. La prévention est en effet une notion difficile à vendre auprès politiques publiques, car le retour sur investissement se fait à long terme. Pourtant, tout démontre que lorsque les initiatives de prévention sont correctement mises en œuvre, les coûts associés à la réparation des dégâts humains et matériels sont infiniment moindres.

Si à cette politique de prévention, s’ajoute l’adoption par chacune et chacun d’entre nous, des règles de vigilance, des systèmes d’alerte et des bonnes pratiques et réflexes au quotidien, les risques pourront être maitrisés. Car si les catastrophes naturelles sont hélas parfois inévitables, notre responsabilité est d’en atténuer les impacts, et d’en gérer au mieux les conséquences.

Je vous remercie

Arlette SOUDAN-NONAULT. –

 

 

Les État Unis d’Amérique, au plus haut niveau, s’imprègnent de la problématique du Bassin du Congo, sujet crucial qui sera abordé à la COP 26 de Glasgow

En tournée Africaine, le Dr Jonathan Pershing, Conseiller principal de John KERRY, l’envoyé spécial pour le Climat du Président Américain Joe BIDEN, a été reçu ce lundi 4 octobre 2021, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonatrice de la Commission Climat du Bassin du Congo.

La COP 26, événement au cours duquel les Etats Unis expliqueront leur politique en matière de lutte contre les changements, depuis leur retour dans l’accord de Paris sur le Climat, se présente comme une opportunité pour le Congo et les pays membres de la CCBC, de rappeler les enjeux des objectifs de l’accord de Paris, lesquels passent essentiellement par la préservation des écosystèmes du Bassin du Congo et de ses tourbières.

Au cœur de la problématique du Bassin du Congo, grâce à sa situation géographique et à son leadership au niveau sous-régional en matière de Climat, la République du Congo a été ciblée par les USA dans le cadre des consultations initiées par le Gouvernement Américain dans la perceptive de mise place d’une politique climatique qui prendra en compte la problématique des trois bassins, qu’ils dévoileront à Glasgow.
Cet échange entre les deux personnalités a permis de passer en revue les aspects techniques de la problématique du Bassin du Congo qui feront partie  de la position et des engagements des USA à la COP 26.

 

 

Les Ministres des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), se concertent en prélude au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CCBC et du Fonds prévu le 30 septembre 2021 par visioconférence.

Le Premier Ministre Chef du Gouvernement de la République du Congo Anatole Collinet MAKOSSO, a procédé ce mercredi 29 septembre 2021 à l’ouverture du segment ministériel,en présence de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre Coordonnatrice Technique de la CCBC, des Ambassadeurs et des Représentants des Agences des Nations Unies, en prélude aux assises des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Tenue en format hybride, avec plusieurs participants connectés à travers le monde, la cérémonie d’ouverture de cette réunion a traduit la forte adhésion des pays, des partenaires techniques et financiers ainsi que des partenaires au développement, à accompagner l’initiative Fonds Bleu dans sa phase de mise œuvre.
Après la finalisation de l’etude de préfiguration de cet outil financier, fédérateur de plus de 250 projets issus des CDN des pays membres de la CCBC, les regards sont tournés vers l’Afrique pour concrétiser cette innovation Africaine dans le domaine de la finance climatique.

Plusieurs allocutions ont marqué cette rencontre notamment celle du Représentant de Madame Ahunna EZIAKONWA-ONOCHIE, Assistante Secrétaire Général et Directrice Régionale du PNUD pour l’Afrique, celle de Madame Rajae CHAFIL, Directrice du 4C Maroc, celle de Monsieur Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, Président de la Commission de CEEAC, celle du Ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement du Royaume du Maroc Monsieur Aziz RABBAH, et celle de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonatrice Technique de la CCBC, qui ont toutes précèdé celle d’ouverture du Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
Au cours de ces messages, les intervenants ont vivement salué le leadership de la République du Congo qui a réussi en synergie avec les pays membres à faire aboutir ce projet d’envergure, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République du Congo et Président de la CCBC.
C’est ainsi que les appels ont été lancé aux instructions sous-régionales et régionales, aux partenaires au développement, et la communauté internationale, pour abonder ce fonds en vue de préserver les ressources naturelles du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial. Il a été également rappelé aux pays membres de s’acquitter de leurs contributions étatiques avant le lancement de la COP 26 afin de rendre opérationnel l’unité de démarrage de la CCBC.

Les travaux du segment ministériel, lesquels ont été présidés par le Congo, ont été sanctionnés par la lecture des motions de soutien aux Chefs d’Etat et de Gouvernement, faite par la Ministre en charge de l’Environnement de la RCA, et de remerciement au Président Denis SASSOU-N’GUESSO, faite par la Ministre en charge l’environnement de la Guinée Équatoriale, suivis de la lecture du rapport des travaux faite par le Ministère représentant la République Gabonaise.

Ces travaux, qui ont été clôturés par la Ministre Coordonatrice Technique de la CCBC Arlette SOUDAN-NONAULT, ont mis au point les documents qui seront soumis à l’attention de leurs Excellences les Chefs d’État le 30 septembre 2021.

l’Union Européenne s’investira sur tous les plans afin d’accompagner le Congo pour faire face à l’urgence climatique

Le Nouvel Ambassadeur de l’Union Européenne au Congo, Giacomo Durazzo, a été reçu ce vendredi 24 septembre 2021 par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo .

En cette période des préparatifs de la COP 26 de Glasgow, événement au cours duquel la République du Congo et les pays frères de la Commission Climat du Bassin du Congo feront entendre leur voix pour signaler à l’opinion internationale la nécessité de la prise en compte de la problématique du Bassin du Congo, impératif pour faire face à l’urgence climatique, la délégation de l’Union Européenne au Congo se joint à cette démarche afin que soit relevé ce défi.
Face à cette urgence, nouvellement nommé, l’ambassadeur de l’Union Européenne est venu présenter à la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT l’accompagnement multiforme qu’apportera son entité à la République du Congo.
Cet accompagnement sera axé dans le cadre des préparatifs de la COP 26 et du Dialogue politique que le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo organisera en partenariat avec l’Union Européenne, mais aussi dans le cadre de la préservation et de la conservation des écosystèmes et des tourbières du Bassin du Congo.
Cet entretien a aussi permis aux deux personnalités d’évoquer les questions liées à la participation de l’Union Européenne au prochain sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo.

Participation de Sa Majesté Mohamed Vl, Roi du Maroc, au deuxième Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo ( CCBC), en préparation à la Coordination Technique de la CCBC

Suite à l’invitation de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République du Congo, Président de la CCBC, adressée au Roi du Maroc pour sa participation à ce sommet, prévu le 30 septembre 2021, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, Coordonnatrice Technique de la CCBC s’est entretenue, ce jeudi 23 septembre 2021, avec Son Excellence  Abdellatif Seddafi, Chargé d’affaire de l’ambassade du Royaume du Maroc au Congo.

Créée à l’initiative de Sa Majesté Mohamed VI, Roi du Maroc, lors de la Cop 22 de Marrakech, la Commission Climat du Bassin du Congo que dirige Son Excellence le Président Denis SASSOU-N’GUESSO, a enregistré des avancées significatives sur le plan structurel et organisationnel.

Le Fonds Bleu, outil financier de cette commission, mis en place en 2018 par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, s’est doté des mécanismes modernes de gouvernance et de gestion des Fonds, grâce à l’étude de préfiguration réalisée par un cabinet international en synergie avec les points focaux des 16 pays membres, sous la coordination de la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT.

A ce stade, tout est prêt pour rendre opérationnel la CCBC et le Fonds Bleu, en vue de résoudre la problématique du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial et de mettre en œuvre les 250 projets issus des CDN des pays afin de garantir aux générations futures l’héritage d’une planète sans risques.

La Cop 26 de Glasgow, se présente comme une opportunité des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo de plaider pour l’abondement du Fonds Bleu et de présenter à l’opinion internationale les efforts amorcés dans la lutte contre les changements climatiques, par la mise en place des outils de gouvernance.

Le Sommet du 30 septembre 2021 permettra aux dirigeants Africains d’adopter la position commune de l’Afrique qui constituera les messages clés des négociations à la Cop 26.
Au nombre des Chefs d’Etat et de Gouvernement invités à cette rencontre de très haut niveau, qui se tiendra par visioconférence, figure le Roi du Maroc dont les questions liées à sa participation ont fait l’objet de l’entretien entre la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT et le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Congo.

L’UNICEF accompagnera la République du Congo, afin que soient integrés dans l’enseignement de base les programmes éducatifs sur les notions de préservation et de conservation des écosystèmes.

Ce mardi 21 septembre 2021, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, a reçu Madame Chantal UMOTONI, Représentante de l’UNICEF au Congo, nouvelle nommée.

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 5 du projet de gouvernement de son excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, éduquer et sensibiliser les populations sur les notions de protection de l’environnement et de préservation ainsi que de conservation des écosystèmes sont d’un enjeu majeur.
Conformément à cette vision du chef de l’État, il est envisagé la mise en place d’une feuille de route entre le Ministère de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, les Ministères transversaux et l’UNICEF.
C’est ce qui a été au cœur de l’entretien entre les deux personnalités.