Environnement : Fermeture de la société Congo Deija Wood Industry, suite aux irrégularités environnementales

Le séjour de travail de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, dans le Département de la Cuvette Ouest a été clos le mercredi 08 juillet 2020 par la visite des installations de la société Congo Deija Wood Industry.

Situé à environ 100km de Kéllé la Société Congo Deija Wood Industry a été honoré de la présence de la Ministre du Tourisme et de l’Environnement, qui a effectué une descente sur les lieux pour s’imprégner du respect des normes environnemental dans cette entreprise.

De sa visite la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT s’est rendu compte que la gestion des déchets par cette société cause problème et cette société installée depuis plus de 10 ans n’a jamais initié une étude d’impact environnemental. Face à ces irrégularités, la Ministre a décidé de la fermeture immédiate de cette société.

Rappelons que la société Congo Deija Wood Industry est une industrie forestière qui exploite dans le district de Kéllé dans la zone 4 Cuvette Ouest du secteur forestier Nord sur une superficie qui s’étend sur 613 hectares depuis une dizaine d’année. Cette société a signé un contrat avec l’Etat Congolais en date de 02 Août 2007.

Avant de bouclé sa mission de travail dans ce Département, la Ministre du Tourisme et de l’Environnement a eu une séance de travail avec les Elus locaux présents à Kéllé, les représentants des Administrations et les chefs de quartiers pour leur informé de toutes ces mesures prises. La Ministre a également signifié au cours de cette séance de travail que la société Congo Deija Wood Industry restera fermé jusqu’à ce qu’elle se mette en conformité avec la législation en vigueur.

Environnement : levée de la mise en demeure d’Agil Congo par la Ministre en charge du Développement Durable du Congo

Arrivée le mardi 07 juillet 2020 à Kéllé dans le Département de la Cuvette Ouest, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a débuté sa mission de travail dans ce Département par le dossier AGIL CONGO.

Suite aux dégâts causés par la société d’exploitation minière AGIL CONGO à Kéllé, notamment la pollution de l’eau, de l’air et du sol, provoquant des maladies parmi les populations riveraines, la Ministre du Tourisme et de l’Environnement, qui avait effectué une descente en 2019 pour constater les dégâts, avait mis en demeure cette société avec pour obligation de payer les préjudices causés.

Une année après cette mise en demeure la Ministre est revenue sur les lieux afin de se rassurer sur le respect de ces instructions. La Ministre a ensuite visité tour à tour les sites NGUIGOLI, ONDOUBI I et ONDOUBI II. Etant donné que la société AGIL CONGO a respecté ses engagements, la mise en demeure a été levée.

La Ministre du Tourisme et de l’Environnement a eu une séance de travail avec les responsables de la société AGIL CONGO et a échangé avec les populations concernées.

La Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a ensuite conféré avec les Directeurs départementaux des services sous tutelle, en présence du préfet du Département.

Environnement : La Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT,en visite de travail dans les sites de transit des ordures ménagères (ATOM) de Mpila de la société Averda

La Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, a visité le mercredi 01 juillet 2020 à Brazzaville, accompagnée du Préfet de Brazzaville Monsieur Pierre Cébert Iboko ONANGA et du Vice-Maire de Brazzaville Monsieur Guy Marius OKANA, l’ancien site de transit des ordures ménagères à proximité de l’Institut Supérieur de Gestion (ISG) et le site de transit des ordures ménagères (ATOM) de Mpila.

Objectif : se rendre compte des conditions de travail, du respect ou non des normes de l’exécution du contenu du cahier des charges de la société Congo Environnemental service Averda.

La République du Congo a participé à la 16ème réunion du Conseil d’Administration de l’Initiative pour la Forêts de l’Afrique Centrale (CAFI)

Ce jeudi 25 juin 2020, s’est tenue par visio-conférence la 16ème réunion du Conseil d’Administration de l’Initiative pour la Forêts de l’Afrique Centrale (CAFI). La République du Congo a été représentée par, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.

Rappelons que la République du Congo a signé le 3 septembre 2019 à Paris en France une lettre d’intention avec l’Initiative des Forêts d’Afrique Centrale (CAFI). Cette Lettre d’intention a pour ambition d’appuyer la République du Congo dans sa quête pour la réalisation d’un développement durable qui, au-delà de la gestion responsable des Forêts, couvre l’ensemble des secteurs clé de l’économie verte et de l’économie bleue.

Réunion extraordinaire du bureau de la convention d’Abidjan pour convenir d’une nouvelle date de la COP13 à Pointe-Noire

Sous la Présidence de la République de Côte d’Ivoire et de son Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Monsieur Joseph Seka SEKA, s’est tenue le mardi 23 juin 2020 par visioconférence la réunion du Bureau de la Convention d’Abidjan. Cette réunion virtuelle extraordinaire du Bureau a été convoquée conformément à l’Article 17 de la Convention d’Abidjan afin de convenir d’une nouvelle date de la COP13 en tenant compte de l’évolution de la pandémie de Covid-19.

La République du Congo, membre de la Convention d’Abidjan, a été représentée par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.

Dans son intervention, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a confirmé que la République du Congo abritera la prochaine réunion de la Convention d’Abidjan (COP13), dans la deuxième quinzaine du mois d’Avril 2021 dans la Ville océane de Pointe-Noire sous le thème : ‹‹ LA GOUVERNANCE DES OCEANS ››.

Rappelons que la Convention de coopération pour la protection, la gestion et le développement du milieu marin et côtier de la côte atlantique de la région de l’Afrique de l’Ouest, centrale et australe (Convention d’Abidjan en bref), couvre une zone marine de la Mauritanie à l’Afrique du sud qui a un littoral d’un peu plus de 14 000 km. Il fournit un cadre juridique global pour tous les programmes liés à la mer en Afrique occidentale, centrale et australe.

Journée Mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse 2020 : Allocution de Madame la Ministre Arlette Soudan-Nonault.

Cliquez ici, pour télécharger l’allocution de Madame arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en charge du Développement Durable à l’occasion de la Journée Mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse.

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, 

L’organisation des Nations Unies a voulu que le 17 juin de chaque année soit décrétée journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse : il s’agit là d’une date importante, sur laquelle je vous invite à réfléchir. 

Oublions tout de suite les clichés : la désertification, ce n’est pas seulement l’avancée du désert du Sahara ou la sécheresse au Sahel. C’est aussi et avant tout la dégradation des terres, partout où elle se produit. Gardons nous aussi de croire, en ces temps où tous ensemble nous combattons le coronavirus, que cette journée n’est qu’une parenthèse. Comme le dit justement l’ONU, la détérioration des sols est l’un des principaux facteurs environnementaux des épidémies émergentes de maladies infectieuses. C’est dire si les enjeux sociétaux, sanitaires et écologiques de cette thématique sont vitaux pour l’humanité. 

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, 

Le constat est clair, le constat est amer. Nous serons dix milliards d’habitants sur cette planète en 2050, alors qu’un tiers des terres arables dans le monde et deux tiers des terres africaines sont dégradées et pourraient bientôt être impossibles à cultiver. Les raisons en sont connues. La déforestation tout d’abord : quand on coupe des arbres, la terre devient meuble et s’érode, entraînant éboulements et érosions. La pluie ne pénètre plus, les sols s’assèchent. L’exploitation agricole mal maîtrisée ensuite, qui détériore les sols et les rend toxiques. Mais aussi l’activité extractive polluante, les mines à ciel ouvert, l’urbanisation anarchique et bien évidemment les changements climatiques. Il s’agit là en réalité d’une sorte de cercle vicieux, où la dégradation des terres entraine un effondrement de la biodiversité, lequel favorise le réchauffement climatique, qui débouche à son tour sur l’aridification des sols. Climat, biodiversité et désertification sont les trois pièces d’un même puzzle et la qualité des terres est à la fois une menace et une solution pour le climat et pour la biodiversité. 

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, 

Le Congo, notre pays, a su très tôt prendre la mesure de cette menace. Chef d’Etat pionnier en matière de défense de l’environnement sur le continent, le Président Denis SASSOU N’GUESSO a été à l’origine de la journée nationale de l’arbre et sous son impulsion, le Gouvernement travaille à l’élaboration d’un plan d’affectation des terres, afin de gérer de façon rationnelle et durable le domaine de l’Etat. Chacun sait en outre que notre taux de déforestation est maîtrisé, ce qui nous met à l’abri des sécheresses qui frappent l’espace sahélien ou des phénomènes de dégradation massive des sols qui, dans certains pays d’Afrique de l’Est, représentent un coût annuel équivalent à 15% de leur PIB. Mais ne nous croyons surtout pas pour autant exemptés de notre devoir de vigilance. Au Congo aussi, l’occupation sauvage des terrains est source d’érosions souvent dévastatrices en saison des pluies. La réalisation d’infrastructures et d’activités industrielles sans études préalables d’impact environnemental met à mal nos sols et notre biodiversité. 

On ne le dira jamais assez : la qualité d’une terre relève du bien public, dont la perte est irréversible à l’échelle humaine. S’il faut 25 ans pour détruire une couche de terre arable, il a fallu cent mille ans pour qu’elle puisse se former. Cette comparaison donne le vertige. Elle dit aussi toute la mesure de notre responsabilité. 

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, 

Pourtant, le processus de désertification, qui met directement en cause notre sécurité alimentaire, car il faut bien disposer de suffisamment de terres cultivables pour subvenir à nos besoins, n’est pas une fatalité. Les réponses à ce défi passent par le déploiement de pratiques agro- écologiques durables, la revalorisation des savoir-faire traditionnels, la reforestation et la restauration des terres dégradées. Elles demandent l’implication de tous et la mobilisation citoyenne mais aussi politique de chacun. Et cela d’autant plus que l’appauvrissement des sols exacerbe les conflits souvent violents pour l’accès aux terres, menaçant la paix sociale en même temps qu’il encourage les migrations de populations entières. 

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, 

Les discours sans cesse recommencés sur la pauvreté, la sécurité alimentaire, l’eau et l’énergie seront vains si nous ne décidons pas de préserver ensemble le seul élément au cœur de ces trois enjeux fondamentaux : la terre. Plus que jamais en cette année 2020, nous voyons à quel point notre planète est un village et à quel point nous sommes tous interdépendants. Alors protégeons cette terre congolaise à qui nous appartenons autant qu’elle nous appartient. 

Vive le Congo notre patrie! 

Vive la destination Green Congo ! 

Arlette SOUDAN-NONAULT.- 

Réunion de lancement des travaux du comité de révision du plan national d’action pour l’environnement (PNAE)

L’ambition politique de Son Excellence Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, et de son Gouvernement, qui consiste à améliorer les conditions de vie des populations par le développement des secteurs diversifiés, a des nombreuses conséquences sur l’environnement.

Dans le but de minimiser les impacts des nouveaux défis du développement sur l’environnement en République du Congo, le Ministère du Tourisme et de l’Environnement avec à sa tête Madame Arlette SOUDAN-NONAULT en partenariat avec le PNUD, a eu l’initiative de réviser ce mardi 09 juin 2020 le Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE), Plan sur lequel repose la politique environnementale de notre pays depuis 1996.

Ce plan nation a permis au Congo de se doter d’un cadre stratégique approprié qui définit des stratégies sectorielles adaptées pour une gestion rationnelle de l’environnement.

Promulgation des lois portant sur la création du GUT, de la SOCITOUR et la transformation de l’OPIT

Le 10 mars 2020, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République a promulgué les lois 08-2020, 09-2020, 10-2020  portant sur :

-La création du Guichet Unique du Tourisme (GUT), chargé d’accompagner et d’aider les investisseurs et les opérateurs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie.

-La création de la Société Congolaise d’Ingénierie Touristique (SOCITOUR) , chargée de mettre en oeuvre l’ensemble des politiques publiques en matière d’aménagement et d’équipement touristique.

-La rénovation et la transformation de l’ Office de Promotion de l’Industrie Touristique (OPIT) en un établissement public à caractère industriel et commercial chargé de structurer et de promouvoir la <<Destination Congo>>

 

Vous pouvez consulter ces lois, en cliquant sur les liens ci-après

Mme Arlette Soudan-Nonault a représenté la République du Congo à la 63e session de la Commission Régionale pour l’Afrique de l’OMT par visioconférence

Abritée par l’Etat du Seychelles en vidéoconférence, la soixante troisième (63ème ) session de la Commission Régionale pour l’Afrique (CAF) de l’Organisation Mondiale du Tourisme, s’est tenue ce lundi 08 juin 2020, avec plus de 137 participants connectés.

La République du Congo, membre du Conseil Exécutif de l’OMT depuis 2017, a été représentée par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.

Dans son intervention, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a porté à la connaissance des participants l’impact de la pandémie de la COVID 19 sur le secteur du Tourisme en République du Congo, mais aussi l’ensemble des mesures envisagées par le gouvernement pour sauver ce pilier de la diversification de l’économie nationale et pourvoyeur de plusieurs milliers emplois.

Cette session qui s’est tenue dans un contexte particulier, a connu également la participation de Monsieur Zurab POLIKASHVILI, Secrétaire Générale de l’Organisation Mondiale du Tourisme, qui a visité la destination Green Congo en 2019, après son successeur Taleb RIFAI en 2017, à l’actif de la Ministre SOUDAN-NONAULT.

Signalons que c’est suite à la découverte lors de son passage à Brazzaville, du potentiel touristique de la République du Congo axé particulièrement sur l’écotourisme, que le Secrétaire Général de l’Organisation Mondiale du Tourisme avait invité son excellence Denis SASSOU N’GUESSO, au siège de l’OMT pendant la COP de Madrid pour définir les axes de Coopération entre le Congo et l’OMT. Ceci a été rappelé par la Ministre lors de la présentation de ses compliments à l’endroit de l’OMT qui assiste déjà techniquement et financièrement le Congo dans la réalisation de certains projets à l’instar des projets de Classification Hôtelière et de mise en œuvre de la stratégie de Développement Durable  et Responsable du Tourisme.

Ouverture de l’atelier national de validation du document du projet de préparation du premier Rapport Biennal Actualisé.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier national de validation du document du projet de préparation du premier Rapport Biennal Actualisé (RBA/BUR) de la République du Congo a eu lieu ce 03 juin 2020 à Brazzaville sous la haute autorité de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.

Au cours de cet atelier La Ministre a souligné que la réduction des émissions de gaz à effet de serre étant au centre de la lutte contre les changements Climatiques, il s’agit dès lors pour chacun des Etats de démontrer son engagement dans cette lutte à travers la réalisation des communications nationales mais aussi désormais des Rapports Biannuels Actualisés conformément à l’accord de Paris sur le Climat.