Déclaration n° 2 du Gouvernement de la République du Congo relative à la pandémie de Coronavirus (COVID-19)

Lue par monsieur Clément Mouamba, Premier Ministre, Chef du Gouvernement

L’épidémie à nouveau coronavirus, qui a pris naissance en Chine en décembre 2019, a été déclarée pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 11 mars 2020.

Aujourd’hui, l’épicentre de cette pandémie se trouve désormais en Europe. Au niveau mondial, le bilan fait état, à ce jour, de plus de 168.250 cas d’infections dénombrés dans 142 pays et territoires et au moins 6.501 morts, depuis l’apparition de la pandémie en décembre 2019.

En Afrique, le nombre de pays qui rapportent de nouveaux cas augmente chaque jour.

Le Congo a confirmé son premier cas de Covid-19 le samedi 14 mars 2020.

Conscient des risques liés à cette pandémie et particulièrement des dangers auxquels nos populations sont exposées, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, a instruit le Gouvernement de renforcer les mesures préventives.

En exécution de ces instructions, le Gouvernement a pris un ensemble de mesures et recommandations, qui vont dans le sens d’élever le niveau de protection de nos populations.

Il s’agit de :

  • la création d’un Fonds sur le Coronavirus (Covid-19), immédiatement abondé par l’Etat d’un montant d’un milliard cinq cent millions (1.500.000.000) de FCFA ;
  • l’intensification des contrôles aux points d’entrée, par la mobilisation des équipes supplémentaires de santé et de sécurité, notamment au niveau des frontières terrestres ;
  • la présentation d’un résultat négatif de test Covid-19, effectué par une institution agréée, accompagnant désormais toute demande de visa d’entrée sur le territoire de la République du Congo;
  • l’ajournement des voyages non essentiels dans les pays où sévit la maladie ;
  • le report, jusqu’à nouvel ordre, de toutes les missions officielles à l’étranger ;
  • le renforcement des mesures d’hygiène dans les administrations publiques et les entreprises privées ;
  • le report, à une date ultérieure, des évènements internationaux prévus au Congo, notamment les congrès, conférences et croisades ;
  • la fermeture, jusqu’à nouvel ordre, des salles de jeux, de spectacles et de cinéma ainsi que des restaurants en plein air ;
  • la suspension, jusqu’à nouvel ordre, de toutes les compétitions sportives de masse sur le territoire national ;
  • la suspension, jusqu’à nouvel ordre, de tous les vols en provenance des pays à haut risque, pour compter du jeudi 19 mars 2020.

 

Fait à Brazzaville, le 16 mars 2020

Le Gouvernement

Vous pouvez télécharger la déclaration en cliquant ici 

Le Tourisme et COVID-19, document de l’OMT du 13 mars 2020

La pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) place la communauté mondiale et le secteur du tourisme face à un défi de taille et qui évolue.

• L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a renforcé sa collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les deux institutions des Nations Unies ont tenu une réunion à Genève pour continuer d’avancer dans le cadre d’une action concertée face à la COVID-19.

• L’OMT plaide pour un leadership international solide et préconise d’inclure le tourisme, en tant que priorité, dans les futurs efforts de redressement.

• L’OMT invite aussi le secteur et les voyageurs à affronter ce défi en prenant des mesures de bon sens et proportionnées.

• Le tourisme est actuellement l’un des secteurs les plus touchés. L’OMT a revu ses prévisions d’arrivées internationales et de recettes pour 2020, tout en tenant à signaler que les prévisions, quelles qu’elles soient, sont susceptibles d’être révisées ultérieurement.

• Alors que des restrictions sur les voyages sont en train d’être mises en place, l’OMT souligne l’importance du dialogue et de la coopération internationales, le défi de la COVID-19 étant aussi l’occasion de montrer que la solidarité peut s’exprimer par-delà les frontières.

Retrouvez l’intégralité du document ici

Madame Arlette Soudan-Nonault panéliste à la journée du marché financier.

A l’occasion de la journée du marché financier organisée par le Ministère des Finances et du Budget en partenariat avec la CEMAC et la COSUMAF, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en charge du Développement Durable, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu, a pris part au panel intitulé << Ancrer le développement durable en CEMAC par l’essor des Obligations Vertes>>

Au cours de ce panel qui a connu la participation des experts en finance de la sous région et des partenaires au développement, la Ministre a présenté les avancées de la commission du climat du bassin du Congo dans l’opérationalisation de son outil financier le Fonds Bleu. Elle a exhorté ses interlocuteurs sur l’obligation des pays de la sous région d’aller vers une économie verte afin d’assurer un développement durable au bénéfice des populations. Elle a également émis le vœu de la création d’une banque verte pour les pays de la sous région

Environnement : Déclaration du Gouvernement lue par Mme Arlette soudan-Nonault, à l’occasion de la célébration de la journée africaine pour l’environnement

Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,

Le 4 mars de chaque année, l’Afrique célèbre la Journée Africaine de l’Environnement. Cette journée coïncide avec la commémoration de la mémoire d’une très grande femme qui a laissé son emprunte sur la cause environnementale, j’ai cité : Wangari Muta Maathai, citoyenne de nationalité kenyane, Prix Nobel de la Paix, qui a marqué sa génération par sa passion pour la nature, la plantation des arbres, la création d’une ceinture verte et la lutte contre les érosions. C’est un modèle de militantisme rare sur notre continent, et qui mérite d’être suivi.

Chers compatriotes,

La journée que nous célébrons aujourd’hui, vise à conscientiser les populations africaines sur les problèmes spécifiques que connait notre continent et sur la nécessité de préserver nos écosystèmes et notre environnement pour notre propre bien et pour celui des générations futures.
L’environnement, qui représente l’un des trois piliers du développement durable de nos Etats, doit être au centre de nos vies. Depuis l’adoption en 1968 de la convention africaine sur la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles, les problématiques environnementales du continent n’ont pas changé. A la protection de la nature et des ressources naturelles, s’ajoute celle de la préservation de la couche d’ozone détériorée au fil des années par la croissante industrialisation des pays du Nord. Nombreux sont donc les défis environnementaux que le continent doit relever. Il s’agit en premier lieu de la sauvegarde du bassin du Congo. Vaste massif forestier d’environ 230 millions d’hectares, le bassin du Congo est la seconde forêt tropicale au monde en termes de surface après l’Amazonie. C’est l’une des plus grandes réserves biologiques de la planète. Les forêts du Bassin du Congo contribuent à l’amélioration de la qualité de l’air que nous respirons, jouent un rôle déterminant dans le ralentissement du réchauffement climatique en stockant et séquestrant du carbone et contribuent à l’écosystème des populations riveraines. Bien que le taux de déforestation que connait notre pays soit l’un des plus faibles du monde, notre forêt n’en est pas moins menacée du fait de son exploitation par une population en forte croissance. Cette disparition provoque des émissions de gaz à effet de serre, avec des répercussions sur le changement climatique mondial. Il est donc de notre devoir de les protéger et il en va de même pour ce gigantesque puits de carbone que sont les tourbières, à la fois trésor national et, si nous n’y prenons garde, gigantesque bombe à retardement pour l’humanité.

Chers compatriotes,

Notre continent fait face à de nouveaux défis environnementaux qui bouleversent nos paysages et impactent nos économies déjà fragiles. L’Afrique est le continent le plus durement touché par les changements climatiques, bien qu’il soit beaucoup moins responsable de ce phénomène que d’autres régions de la planète. Les changements climatiques causent du tort à nos populations occasionnant des inondations, des glissements de terrain, la sécheresse, la désertification, la perturbation du cycle des pluies avec des effets négatifs sur la production agricole.
Les précipitations abondantes et parfois catastrophiques de ces dernières années dégradent continuellement nos cadres de vie, accentuant ainsi la pauvreté de nos populations ; à cela s’ajoute la récurrente question de la gestion des déchets qui détériore nos paysages urbains.

Chers compatriotes,

La mise en oeuvre du programme de gouvernement du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, ‘’La marche vers le développement’’, dont les grands axes portent sur l’industrialisation et la modernisation de notre pays, doit donc être sous-tendue par une gestion durable de l’environnement, pour garantir la santé de nos populations, l’assainissement de nos villes, la conservation et la gestion durable de nos ressources naturelles, l’atténuation des pollutions sur l’air, l’eau et le sol.
L’aménagement des parcs nationaux et la promotion du partenariat entre l’Etat et les fondations ou les sociétés privées devraient permettre de promouvoir un écotourisme de vision, qui sans nul doute, contribuera de manière substantielle à l’accroissement de la richesse nationale.
De même, l’approche participative impliquant les autorités et les populations locales, le secteur privé et la société civile doit accentuer l’éducation des populations, particulièrement à la citoyenneté écologique, afin d’accroître leur niveau de conscience concernant la protection de l’environnement.
A ce sujet, la récente publication d’un sondage réalisé dans notre pays par un institut américano-sud-africain et intitulé Africain Youth Survey 2020, est un motif d’encouragement.
Effectuée auprès des jeunes de 18 à 24 ans, il démontre que 62% des jeunes congolais interrogés se disent directement concernés par la défense de l’environnement et que 74% d’entre eux sont préoccupés par les risques de braconnage, de trafic des animaux sauvages et d’atteinte à la biodiversité. Parmi les 14 pays africains où ce sondage a été effectué, la jeunesse congolaise figure dans le peloton de tête de ceux où elle jouit du plus haut taux de conscience écologique.
Ces résultats encourageants sont le fruit du travail pédagogique inlassable mené depuis des décennies par le Chef de l’Etat, Son Excellence Denis SASSOU-NGUESSO. Et ils sont pour nous tous une injonction à faire toujours plus et mieux pour la préservation de notre cher pays.

Vive la destination Green Congo !
Vivre l’Afrique !
Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.-

African Youth Survey 2020 : Haut degré de conscience écologique au sein de la jeunesse congolaise

   L’institut de sondage americano-sud africain PSB Research vient de rendre publique une vaste enquête d’opinion menée auprès des jeunes Africains de 18 à 24 ans et intitulée African Youth Survey 2020.

  Le Congo Brazzaville figure parmi les 14 pays sondés et l’environnement est l’un des thèmes abordés.

   Il ressort de cette enquête que:

   62% des jeunes Congolais interrogés se disent directement concernés par la défense de l’environnement. Ce qui place la jeunesse de notre pays en troisième position des pays ou elle est la plus sensibilisée à ce problème crucial.

   74% des jeunes Congolais se disent préoccupés par les risques de braconnage, de trafic des animaux sauvages et d’atteinte à la biodiversité. Là encore, notre pays figure dans le peloton de tète.

   67% des jeunes Congolais estiment par contre que le recyclage ( en particulier des sachets et bouteilles plastique) est encore peu satisfaisant.

   Ces chiffres sont encourageants. Ils témoignent d’un haut degré de conscience écologique au sein de la jeunesse de notre pays, fruit du travail pédagogique inlassable impulsé depuis des années par le Chef de l’Etat, S.E Denis Sassou Nguesso.

   En tant que Ministre en charge, je puise dans ces résultats des raisons supplémentaires de faire toujours plus et mieux pour la préservation de notre Green Congo.

Arlette Soudan-Nonault

Cliquez ici pour consulter l’intégralité du sondage African Youth Survey 2020 

Environnement : Signature entre la République du Congo et le Fonds Vert pour le Climat de l’Accord sur les privilèges et immunités

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a effectué du 24 au 25 février 2020, à Séoul en République de Corée, une visite de travail au siège du Fonds Vert pour le Climat.
Cette visite de travail qui faisait suite à l’audience accordée par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République Chef de l’Etat, à Monsieur Yannick GLEMAREC, Directeur Exécutif du Fonds Vert pour le Climat au mois de janvier dernier, a entre autre permis la signature entre la République du Congo et le Fonds Vert pour le Climat de l’Accord sur les privilèges et immunités au bénéfice de ce Fonds dans le cadre de l’exercice de leurs missions au Congo.

La Signature de cet accord marque une étape importante pour les deux parties au regard des événements qu’elles ont prévus d’organiser à brève échéance à savoir un side-event sur les tourbières lors du One planet Summit qui se tiendra en juin prochain à Marseille et un dialogue régional en septembre 2020.

En outre, le Fonds Vert s’est engagé à appuyer l’opérationnalisation du Fonds Bleu à travers le financement de son unité de démarrage et le déblocage des Fonds à son profit à la fin du premier semestre 2020.

Environnement : Opération de ramassage de déchets pour la protection de nos forêts et notre environnement

Notre planète est en état d’urgence. Afin de garantir une planète solidaire et durable ou chacun puisse vivre dignement, préservons nos forêts et notre environnement.

Le  samedi 15 février 2020, une opération de ramassage de déchets dans la forêt de la Patte d’Oie a été organisée par l’Union Européenne. Cette opération a connu la participation de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, chargée du développement durable.

Madame Arlette Soudan-Nonault a assisté à la 33ème sommet ordinaire annuel de l’Union Africaine à Addis-Abebas

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement,  chargé du développement durable, a assisté au 33ème sommet ordinaire annuel de l’Union Africaine qui s’est tenu le 08 février 2020 à Addis-Abeba en Éthiopie. Un sommet placé sous le thème  » Faire taire les armes: créer des conditions propices au développement de l’Afrique « .

Plusieurs tables rondes ont été au programme la lors de ce 33ème sommet, et non des moindres,  celle du comité des chefs d’Etat et de gouvernement Africains sur le changement climatique, une table ronde des chefs d’Etat et de gouvernement du Conseil de paix et de sécurité, sur la situation en Libye et au Sahel.

Environnement : le dialogue national sur les changements climatiques sous le patronage de Monsieur Clément MOUAMBA,  Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Ce jour 12 février 2020, s’est tenu à la Primature, sous le patronage de Monsieur Clément MOUAMBAPremier Ministre, Chef du Gouvernement,  le dialogue national sur les changements climatiques.
Ce dialogue,  animé par Monsieur Ronan DANTEC et Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de L’Environnement se sont prêtés aux questions des journalistes tant nationaux qu’internationaux.
Monsieur le Sénateur est revenu sur la problématique du dérèglement climatique et ses conséquences. Il a manifesté sont intérêt à appuyer les efforts du Congo dans la lutte contre les changements climatiques,  surtout en  matière d’adaptation.
Pour sa part,  Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de L’Environnement,  initiatrice de ce dialogue gouvernemental s’est félicitée de l’engagement du Sénateur à appuyer le Congo dans sa volonté de concilier le développement économique durable du Congo et la préservation de l’environnement.

Madame Arlette Soudan-Nonault, a reçu en audience Monsieur Ronan DANTEC Sénateur Français en prélude au dialogue gouvernemental sur les changements climatiques

La République du Congo à l’instar de la communauté internationale a ratifié la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)  en 1996 et le Protocole de Kyoto en 2006. Dans la poursuite de sa participation à l’effort global de lutte contre le réchauffement climatique, le Congo a signé l’accord de Paris en 2015.
C’est dans ce cadre que Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu en audience ce mardi 11 février à son cabinet de travail le Sénateur Français Monsieur Ronan DANTEC,  en prélude au dialogue gouvernemental sur les changements climatiques qui se tiendra le mercredi 12 février 2020 à la Primature.
Faire émerger des projets qui demain vont intéresser des investisseurs internationaux et permettre un développement durable du Congo ont figuré parmi les points abordés au cours de cette audience.