Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience le Dr Suzan Gardner, Directrice, Division des Écosystèmes auprès de l’ONU Environnement

Le Dr Suzan Gardner, Directrice, Division des Écosystèmes auprès de l’ONU Environnement, a été reçu ce vendredi 26 juillet 2019, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.
Cet entretien s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise œuvre des projets en cours entre la République du Congo et l’ONU-E notamment l’appui du Fonds Vert pour le Climat à la préservation des tourbières de la Cuvette Centrale et du projet/Pays (FEM-7) relatif à la mise en œuvre du Programme à Impact Régional sur les pays forestiers du Bassin du Congo.

Environnement : Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience Madame Judith ENAW, Secrétaire Générale de la CICOS

Madame Judith ENAW, Secrétaire Générale de la Commission Internationale du Bassin du Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), a été reçu ce lundi 22 juillet 2019 par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Coordonnatrice Technique de la Commission de Climat du Bassin du Congo.

Cette audience rentre dans le cadre de la sensibilisation auprès des autorités, sur les outils développés au sein de la CICOS pour appuyer les Etats membres dans l’amélioration de la navigation dans le réseau hydrographique du Bassin du Congo et la gestion intégrée des ressources en eau.

Visa Touristique en République du Congo : Séance de travail sur l’état d’avancement du projet

L’état avancement du projet de mise en place du Visa Touristique en République du Congo a été l’objet de la séance de travail présidée par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en présence de Monsieur Charles COUESSIN, Consultant en la matière, des Experts du PADEC et des cadres de son département ministériel, ce mardi 16 juillet 2019, à son cabinet de travail.
Financé par le Gouvernement Congolais et la Banque Mondiale avec l’appui technique de l’Organisation Mondiale du Tourisme, ce projet pilier de la destination #GreenCongo, connait des avancées significatives avec le recrutement du consultant, qui exécutera sa mission en trois mois.

Environnement : Madame Arlette Soudan-Nonault a pris part au Pré-sommet de l’Action sur le Climat

Les 29 et 30 juin 2019, s’est tenu à Abu Dhabi au Émirats Arabes Unis, le Pré-Sommet de l’Action sur le Climat, auquel a pris part Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Ces assises ouvertes par Monsieur Antonio GUTURRES, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, se sont tenues en  prélude au Sommet qui aura lieu le 23 septembre 2019  à  New York en marge de la 74 ème Assemblée Générale des Nations Unies.
Cet événement a permis aux Ministres en charge de l’Environnement et des Forêts des pays membres de la  CEEAC de se retrouver autours d’une table ronde dans l’objectif d’adopter une position commune position qui sera présentée par les Chefs d’Etat de la sous-région au Sommet de New York.

Descente sur le terrain de Madame Arlette Soudan-Nonault dans la Bouenza où des entreprises mettent en danger l’environnement et la population

Les problèmes environnementaux causés par les sociétés implantées dans le département de la Bouenza ont emmené Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, à effectuer une mission de terrain du 04 au 05 juillet 2019 dans ce département.

Le non-respect de la loi en vigueur d’une part, et l’application des notions environnementales non adaptées ainsi que l’utilisation des combustibles très nocifs d’autres part, sont le constat fait par Madame la Ministre lors des descentes dans les sociétés SOREMI, SONOC, DANGOTE CEMENT, et SARIS.

Choquée par les dangers auxquels sont exposés les populations, et l’ampleur de la dégradation des écosystèmes provoqués par l’irresponsabilité en matière de préservation de l’environnement par ces sociétés, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a demandé à ces exploitants de se conformer à la loi dans un délai de 3 mois mais aussi à développer les techniques autres que l’utilisation des combustibles pollueurs.

Cette mission s’est terminée par une rencontre citoyenne qui a eu pour cadre la salle des conférences de la préfecture. Au cours de cette rencontre la Ministre a rappelé aux autorités locales de veuiller à l’application des textes en vigueur, afin de donner aux populations un cadre de vie sain comme le souhaite Son Excellence Denis SASSOU NGESSO, Président de la République, Chef de l’État, qui porte une attention particulière pour les questions environnementales.

Journée Mondiale sans sac plastique 2019 : Déclaration du Gouvernement par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT

Chers compatriotes

Le 3 juillet de chaque année, la Communauté internationale célèbre la journée mondiale sans sac plastique.
Instituée par les Nations Unies, cette journée vise à conscientiser les populations du monde entier sur la nécessité de préserver nos écosystèmes et notre environnement des effets néfastes des sacs plastiques.

En effet, depuis quelques années, l’industrie du plastique produit d’énormesquantités de sacs dont certains sont à usage unique. L’utilisation de sacs plastiques occupe désormais notre quotidien.

Le sachet a intégré nos habitudes et nos modes de consommation. On le trouve dans les administrations, les industries, le commerce et les ménages. Finalement, l’ère du plastique a révolutionné notre société d’aujourd’hui.

Pourtant,le plastique a des effets sur l’environnement qui altèrent la qualité de la vie. En effet, les sacs plastiques ont des impacts qui vont bien au-delà de l’aspect visuel, touchant les écosystèmes et la santé humaine et animale.
Ces effets sont liés à certaines caractéristiques physiques et chimiques du plastique ; celui-ci n’étant ni altérable, ni biodégradable.

Chers compatriotes,

Chaque année, des millions de tonnes de déchets sont produits dont une bonne partie est représentée par les sacs plastiques.
Lorsqu’ils sont mal gérés, les sacs plastiques sont soit incinérés, soit rejetés dans la nature (notamment sur le sol et les cours d’eau), soit enfouis dans des décharges sauvages.
Leur incinération est source de pollution atmosphérique, renforçe l’effet de serre et contribue ainsi au phénomène de réchauffement climatique.
La dissémination des sacs plastiques dans la nature réduit la perméabilité des sols et obstrue les conduits d’eau de ruissellement, à savoir : les égouts et les caniveaux. Il s’en suit logiquement le phénomène d’inondation et de glissement de terrain.
Mais, l’un des risques les plus préoccupants est que l’enfouissement du plastique pourrait bien polluer les nappes phréatiques, qui constituent notre principale source d’eau potable.
La pollution plastique asphyxie les sols et occasionne la perte de la fertilité de ceux-ci.
Dans le milieu aquatique, le rejet du plastique a pour conséquence la modification des écosystèmes, la perturbation des habitats et la perte des resources halieutiques.
Sur le plan sanitaire, la stagnation des eaux de pluie provoquée par les sacs plastiques jetés au sol crée des gîtes larvaires pour les moustiques, vecteurs du paludisme, un des fléaux des temps contemporains.
Aussi, l’insalubrité causée par les déchets plastiques est-elle une porte ouverte aux maladies diarrhéiques, notamment le choléra.
D’une manière générale, l’impact de l’utilisation des sacs plastiques sur l’environnement ne suscite plus de doutes. Cet impact environnemental a des effets directs sur la santé des êtres vivants dans le milieu concerné y compris les hommes.
Chers compatriotes,
Comme vous le constatez, le sac plastique est un bien nuisible à l’environnement, à la santé humaine et animale.
C’est pourquoi, dans notre pays, la mesure a été prise pour limiter l’utilisation du plastique.
En effet, anticipant la menace devenue de plus en plus grande des déchets plastiques sur notre environnement immédiat, le Président de la République a, par décret n° 2011-485 du 20 juillet 2011, réglementé la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets en plastique pour l’alimentation, l’eau et toutes autres boissons.
Cette mesure vise à réduire considérablement la production des déchets plastiques sur le territoire national, en l’absence de dispositive adéquat de gestion écologiquement rationnelle desdits déchets.
Après une période de succès dans la mise en œuvre de ce texte, il est aujourd’hui évident de constater la recrudescence du phénomène des sacs non biodégradables dans nos villes, servant d’emballages des denrées alimentaires et autres marchandises.

Ces produits prohibés, sont soit fabriqués en toute clandestinité sur le territoire national, soit d’origine des pays voisins et arrivent dans notre pays en utilisant des circuits illégaux. Leur dissémination dans l’espace contribue fortement à l’insalubrité souvent décriée, qui est un problème de santé publique au péril de nos populations.
J’en appelle donc à la conscience de tous : administrations publiques, secteur privé, populations, de mettre en application sans retenu, les dispositions du décret ci-dessus.
Il est de notre intérêt à tous, de veiller à la préservation de l’environnement qui nous est cher et que nous avons à partager avec les générations futures.

Chers compatriotes,

La richesse ou la prospérité des nations ne devraient pas se faire au détriment de notre bien commun qu’est la planète. L’humanité devrait donc repenser ses modes de production et de consommation de manière à favoriser les possibilités de survie de notre planète. Il s’agit de reconnaître que l’utilisation abusive de certains produits a des impacts environnementaux qui peuvent s’avérer irréversibles, si l’on n’y prend garde.

L’heure est donc venue pour une action mondiale conjuguée contre le sac plastique. Il s’agit pour les pouvoirs publics, le secteur privé, les ONG et associations, ainsi que les populations de se montrer créatifs dans la façon de gérer l’environnement que nous avons hérité et que nous sommes redevables aux générations futures. La lutte contre le sac plastique est une lutte pour la préservation de l’environnement et la santé.

Nous devons pour cela, travailler dans le cadre de la communauté internationale, en faveur d’une action mondiale, pour construire un monde véritablement plus sûr et plus durable.

Pour ce qui est de notre pays, les efforts sont en train d’être menés par le Gouvernement en vue de parvenir au développement durable, objectif que s’est fixé son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, dans son projet de société, « La marche vers le développement ».
Ces efforts sont remarquables ; ils concernent notamment :
– le suivi et le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement à travers la systématisation des études d’impact environnemental et social pour tout projet de développement ;
– le contrôle des importations des produits chimiques ;
– le renforcement du cadre juridique relatif à l’environnement ;
– la mise en œuvre des projets visant la gestion durable de l’environnement ;
– la sensibilisation des populations.

Ces efforts combien louables, méritent d’être poursuivis avec l’implication de tous les acteurs. Ensemble avec les partenaires au développement, nous devons renforcer la coopération multilatérale pour fonder une société viable dans laquelle les intérêts économiques, sociaux et environnementaux des populations sont garantis.
De même, l’approche participative impliquant toutes les parties prenantes devrait accentuer l’éducation des populations, particulièrement sur la citoyenneté écologique, afin d’accroître leur niveau de conscience sur la protection de l’environnement.
Ensemble, œuvrant pour assurer la conservation et la gestion durable de l’environnement et notamment des écosystèmes naturels et de leurs éléments biologiques, pour un développement durable de notre pays.

Vive le Congo, notre cher et beau pays,
Vive la destination Green Congo.

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.-

CongoPeat : Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience la délégation conduite par le Professeur Simon LEWIS et le Docteur Suspens IFO

Sous la houlette de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en présence d’une délégation conduite par le Professeur Simon LEWIS scientifique de l’Université de Leeds, et le Docteur Suspens IFO de l’Université Marien N’GOUABI, il s’est tenue le mercredi 26 juin 2019,une séance de travail faisant le point d’étape du Projet CongoPeat.
Ce projet dont la traduction Française est Congo-Tourbière, a pour but de faire la cartographie et de définir la teneur en Carbone de la plus grande tourbière au monde, localisé dans les forets du Bassin du Congo.

Conseil des ministres du 26 juin: des projets de loi et de décret adoptés dans les domaines du tourisme et de la santé

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Mercredi 26 Juin 2019 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

Seize (16) affaires étaient inscrites à l’ordre du jour, à savoir :

– Trois (03) projets de loi, au titre du Ministère du Tourisme et de l’Environnement ;
– Treize (13) projets de décret, au titre du Ministère de la Santé et de la Population ;

La réunion du Conseil des Ministres de ce jour a eu à son ordre du jour des affaires dont le principal objet, pour celles qui concernent le secteur du tourisme, est la poursuite de la politique de diversification économique engagée par les pouvoirs publics depuis quelques années. Il s’agit de sortir notre pays du tête-à-tête, hélas souvent stérile avec ses seules ressources naturelles, ressources dont la valorisation est elle même dépendante de fluctuations qui ne sont pas maîtrisées par les acteurs économiques ou les décideurs nationaux.

Les textes présentés par le Ministère de la Santé et de la Population ont, quant à eux, pour objet d’organiser un service public de santé plus efficace grâce à la prise en compte ciblée des pathologies responsables de la grande majorité des maux dont souffrent les populations, et partant, demeurent les causes de la grande majorité des décès enregistrés dans notre pays.

Après ce propos liminaire, entrons à présent dans le vif des textes et affaires examinés lors du Conseil des Ministres de ce jour Mercredi 26 Juin 2019.

I/- Ministère du Tourisme et de l’Environnement.

1/ – Projet de loi portant création du Guichet unique du Tourisme.

Invitée par le Président de la République à prendre la parole, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a précisé aux Membres du Conseil des Ministres que le projet de société du Président de la République, « La Marche vers le Développement », devenu la charte de l’action quotidienne du Gouvernement, vise à engager la diversification de l’économie nationale. Dans cette optique, le tourisme est identifié comme un des secteurs susceptibles de jouer un rôle important en la matière.
Il s’agit donc de doter ce secteur d’un organisme chargé de mettre en œuvre l’ensemble des politiques publiques en matière de tourisme et de s’assurer d’une meilleur gouvernance de ce pan de notre activité économique appelé à devenir de plus en plus important.

C’est ainsi qu’il est ici proposé la création d’un établissement public à caractère administratif chargé de remplir cette mission d‘intérêt général, sous le contrôle de l’Etat et des collectivités locales, organisme dénommé Guichet unique du Tourisme.

Ce Guichet Unique du Tourisme a pour vocation de regrouper tous les services et structures impliqués dans le processus de déroulement des formalités administratives, susceptible de faciliter l’accompagnement des investisseurs décidés à s’impliquer dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie

Il aura pour missions principales :

– D’assister les opérateurs dans la création des établissements du tourisme et de l’hôtellerie ;
– De faciliter l’accomplissement de procédures simplifiées d’octroi des agréments, des autorisations, des licences d’exploitation des activités du tourisme.

Prenant la parole, Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, s’est félicité de la mise en œuvre de la réforme du service public chargé de la promotion du tourisme.

Le Chef de l’Etat a cependant insisté sur le caractère dérogatoire et exceptionnel du type de gouvernance ainsi proposé, en ce sens que le Guichet unique doit spécifiquement permettre, pour ce secteur à promouvoir de manière prioritaire, l’atteinte des objectifs de diversification contenus dans le programme d’action des pouvoirs publics.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministre a approuvé la loi portant création du Guichet unique du Tourisme. Il sera transmis au Parlement pour adoption.

2/ – Projet de loi portant transformation de l’Office de Promotion de l’Industrie touristique en un établissement public à caractère industriel et commercial.

Poursuivant son propos, et présentant le texte concerné, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a indiqué aux Membres du Conseil des Ministres que l’objectif constant de diversification rappelé ici, devait permettre le développement d’une industrie touristique performante.

Il s’agit donc de doter notre pays d’une armature juridique adapté aux exigences nouvelles de la promotion touristique.

A cet effet, l’Office de Promotion de l’Industrie Touristique, créé par la loi n°20-2013 du 26 septembre 2013, a vocation de devenir un établissement public à caractère industriel et commercial.

Cette réforme a pour objet de donner davantage de souplesse à cet Office, en lui permettant de mener à bien ses missions de promotion touristique tout en étant étroitement encadré par l’Etat, seul juge de l’intérêt général.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant transformation de l’Office de Promotion de l’Industrie Touristique en un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Il sera transmis au Parlement pour adoption.

3/ – Projet de loi portant création de la société Congolaise d’Ingénierie Touristique.

Enfin, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a présenté aux Membres du Conseil des Ministres un projet de création d’un organisme chargé de mettre en œuvre les politiques publiques en matière d’aménagement et d’équipement touristiques

Cet établissement à caractère administratif disposera de l’autonomie nécessaire à l’accomplissement de ses missions d’intérêt général, et ce sous le contrôle de l’Etat.

Après examen et discussion, le conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant création de la Société Congolaise d’Ingénierie Touristique. Il sera transmis au Parlement pour adoption.

II/- Ministère de la Santé et de la Population.

Treize (13) projets de décret portant création des programmes nationaux de santé.

Invité par le Président de la République à prendre la parole en lieu et place de Mme Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre de la Santé et de la Population en mission, M. Martin Parfait Aimé COUSSOUD-MAVOUNGOU, Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, a rappelé aux Membres du Conseil des Ministres que les textes soumis à leur examen et adoption sont le fruit des recommandations des Assises nationales de la santé tenues à EWO, département de la Cuvette Ouest, sous l’égide du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en décembre 2016.

Les conclusions de ces Assises ont servi de matrice aux objectifs en matière de santé contenus dans le Plan National de Développement (PND) 2018-2022. Elles ont également permis de dresser un état des lieux de la santé dans notre pays, et aidé à articuler une réponse institutionnelle afin de faciliter la résolution des problématiques prioritaires.

Cette réponse a pu être identifiée au terme d’une démarche participative fondée sur les évidences scientifiques, mais également sur la contribution de l’ensemble des cadres et personnels de santé ainsi que sur l’implication des partenaires techniques et financiers

Le Ministre COUSSOUD-MAVOUNGOU a précisé aux Membres du Conseil des Ministres que le Congo se trouve en phase de transition épidémiologique. Cette situation se caractérise par une double charge de morbidité et de mortalité.

Cette charge concerne en premier lieu les maladies infectieuses transmissibles (tuberculose, VIH-SIDA, schistosomiase, trypanosomiase, etc.), mais aussi le paludisme, pathologies globalement responsables d’environ 57% des décès dans notre pays, majoritairement chez les enfants, les femmes et les jeunes adultes.

Elle concerne en deuxième lieu des maladies chroniques non transmissibles telles que l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires (AVC) le diabète, les cancers, etc. Ces maladies chroniques sont responsables de 33% des décès au Congo, selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Il convient de citer, en troisième lieu, l’existence d’affections particulières telles que la drépanocytose qui touche directement 2% des nouveaux-nés, et dont le trait est présent chez un quart de la population congolaise.

Les projets de décret soumis à l’examen du Conseil des Ministres traduisent la volonté du Gouvernement de garantir à l’ensemble de la population l’accès et la disponibilité de soins de santé de base, grâce à la mise en place de programmes nationaux de santé spécifiques identifiés sur la base du profil épidémiologique du Congo.

Ces programmes spécifiques auront pour caractéristique principale d’institutionnaliser la mesure de performance, afin d’évaluer l’efficacité de la réponse. Ils permettront également la détermination d’un paquet minimum de soins et services promotionnels, préventifs et curatifs, dont la pratique et l’efficacité auront été suffisamment documentées.

Leur détermination aura pour premier avantage de consacrer la mise en place, en supervision de chaque programme, d’une coordination nationale à vocation interministérielle, afin de renforcer l’efficacité de la réponse à apporter.

Elle aura comme autres avantages d’aider à la mobilisation des ressources budgétaires nationales et de faciliter celle des concours attendus des partenaires techniques et financiers internationaux.

Ainsi, treize (13) programmes nationaux suivants ont été retenus.

Neuf (9) d’entre eux seront créés par les décrets soumis ce jour à l’examen du Conseil des Ministres.

– Le programme national de lutte contre le cancer ;
– Le programme national de lutte contre les hépatites virales ;
– Le programme national de lutte contre l’onchocercose ;
– Le programme national de lutte contre la lèpre, le pian et l’ulcère de Buruli ;
– Le programme national de lutte contre la schistosomiase ;
– Le programme national de lutte contre la trypanosomiase humaine africaine ;
– Le programme national de lutte contre l’insuffisance rénale ;
– Le programme national de santé mentale ;
– Le programme national de lutte contre les infections nosocomiales ;

Quatre (4) d’entre eux étant déjà fonctionnels, les décrets les concernant viennent régulariser leur situation juridique. Il s’agit des :

– programme élargi de vaccination ;
– programme de lutte contre le paludisme ;
– programme de lutte contre le VIH/SIDA ;
– programme de lutte contre la tuberculose.

Les programmes ainsi créés seront placés sous la coordination d’une structure interministérielle à établir. Cette structure rassemblera, outre le ministère en charge de la santé, les ministères concernés par chaque problématique.

Structurés de manière identique, chacun des programmes sera doté d’une direction du programme, de départements spécifiques ainsi que d’un comité scientifique d’appui.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté les treize (13) projets de décret portant création des programmes nationaux de santé soumis à son examen.

Plus rien n’étant à l’ordre du jour, le Président de la République a alors levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 11h30.

 

Fait à Brazzaville, le 26 Juin 2019

 

                                       Thierry Moungalla
Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement.

Journée Mondiale de la Lutte Contre la Désertification : Allocution de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement

THÈME : «construisons l’avenir ensemble ».

Téléchargez la version PDF de l’allocution  ici

Mesdames et Messieurs,
Chers Compatriotes,

Depuis 1995 conformément à la résolution 49/1995 de l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Communauté Internationale célèbre le 17 juin de chaque année, la Journée mondiale de lutte contre la désertification.
Cette Journée a été instaurée dans l’objectif de promouvoir la sensibilisation des différentes parties prenantes sur les questions relatives à la désertification et à la dégradation des terres dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification.
Pour cette année le thème retenu est : «construisons l’avenir ensemble».
Ce thème nous interpelle particulièrement à l’heure où les changements climatiques menacent notre existence même sur la terre. Il s’agit pour nous de nous déterminer sur le monde dans lequel nous vivons, celui dans lequel nous voulons vivre et finalement celui que nous voulons léguer à nos enfants.
Il s’agit également de mener une réflexion sur les politiques, programmes et projets mis en œuvre à ce jour pour lutter contre la désertification et la dégradation des terres qui affectent durablement les écosystèmes et accentuent le changement climatique.

Mesdames et Messieurs,
La désertification et la dégradation des terres est dans la plupart des cas le résultat des activités humaines. Nos pratiques culturales, la production du bois énergie, l’exploitation forestière illégale, l’urbanisation anarchique, le changement climatique sont autant de causes identifiées, à l’origine de la dégradation des terres et de la désertification.
Cet état de chose affecte durablement les capacités des communautés rurales à se prendre en charge et à assurer leur survie, les terres propices aux activités agricoles devenant moins fertiles et se trouvant de plus en plus loin des lieux d’habitation.
Il est capital de noter qu’en raison de la croissance démographique, la demande en nourriture et en eau devrait doubler d’ici 2050 alors que les rendements des cultures devraient sensiblement diminuer dans les zones touchées par la dégradation des terres et affectées par la sécheresse.
Plus de 1,3 milliard de personnes, principalement dans les zones rurales des pays en développement, se trouvent dans cette situation.

Mesdames et Messieurs,

A côté des activités anthropiques, la dégradation des terres est aussi la conséquence des changements climatiques dont les effets néfastes tels les pluies diluviennes et les inondations contribuent à accentuer le phénomène de l’érosion hydrique qui cause la dégradation des infrastructures et des habitats, réduisant parfois à néant les efforts de toute une vie.
Inversement, la dégradation des terres contribue à renforcer le phénomène du changement climatique par la perte du couvert végétal suite à l’action humaine qui réduit ainsi les capacités de séquestration de ces écosystèmes.
Aussi, l’action conjuguée de ces deux phénomènes pourrait à terme menacer la sécurité alimentaire, les sources de revenus, l’habitat et donc la survie de millions de personnes à travers le monde qui seront forcés de migrer vers des lieux d’habitation autres que ceux où elles vivent habituellement.
On estime à près de 135 millions, le nombre de personnes, notamment de jeunes qui risquent de migrer de manière permanente en raison de la désertification et de la dégradation des terres.
Tenant compte de ce qui précède, la Convention pour cette année appelle à mettre l’accent sur la viabilité des terres et des conditions de vie dans les communautés rurales pour nos jeunes.

Mesdames et messieurs,
La Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification est l’instrument international qui promeut le développement durable dans les écosystèmes fragiles.
Elle détermine les moyens d’améliorer le rôle des collectivités locales, de l’État et des organisations non gouvernementales. Elle apparaît, à ce titre, comme un outil privilégié de lutte contre la pauvreté et de valorisation des ressources locales.
Depuis son adhésion à la Convention en 1999, notre pays n’a cessé de se préoccuper de la problématique de la dégradation des terres et de travailler à la résolution de ce problème. C’est ainsi que la République du Congo est partie à plusieurs initiatives parmi lesquelles :
– Le Partenariat TerrAfrica, établi en 2005, qui vise à soutenir les gouvernements des pays d’Afrique subsaharienne dans leurs efforts de coordination des interventions et des ressources pour une intensification des bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres.
– Le Programme de définition des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres initié par la Convention en 2015 afin d’assurer une gestion durable des forêts, de lutter contre la désertification, de mettre fin à la dégradation des terres et à la perte de la biodiversité et de lutter contre les changements climatiques.
La Neutralité en matière de Dégradation des Terres jouera un rôle central dans le renforcement de la résilience des communautés rurales contre les chocs et aléas climatiques. Le Congo, notre pays a déjà défini ses propres cibles de neutralité en matière de dégradation de terres.
– Enfin, la République du Congo prend toute sa part au Défi de Bonn ou Bonn Challenge, qui est un effort mondial dont l’objectif est de restaurer 150 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées d’ici à 2020, et 350 millions d’hectares d’ici à 2030.

Mesdames et Messieurs,
Comme vous le voyez, plusieurs initiatives sont menées au niveau mondial, régional et national pour lutter contre la désertification et la dégradation des terres. Beaucoup de choses se font, mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif de zéro dégradation des terres.
La Commission Climat du Bassin du Congo présidée par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat et dont le plan d’investissement climat est en cours d’élaboration permettra de toute évidence de renforcer les synergies dans l’action tant au niveau régional que national en faveur de la gestion durable des terres.
L’enjeu ultime étant, au-delà de notre pays, de préserver le Bassin du Congo, deuxième poumon écologique au monde après l’Amazonie.
Il est donc question d’adopter des pratiques agricoles moins destructrices de l’environnement, de diversifier nos sources d’énergie, de mieux penser notre urbanisation, de lutter contre l’exploitation forestière illégale et de diversifier notre économie.
Nous devons par conséquent tous nous mobiliser, l’Etat, la société civile, le secteur privé, pour protéger la planète par la préservation et la restauration de nos terres car, un sol sain génère la vie, détermine la qualité et la quantité des aliments que nous consommons, et plus généralement la qualité des services que les écosystèmes nous fournissent.

Mesdames et Messieurs,
Grâce à la mise en œuvre de politiques volontaristes et des investissements appropriés dans l’exploitation des terres, les infrastructures rurales et le développement des compétences, l’avenir est prometteur.
Le message est clair, si les terres sont bien gérées, elles peuvent fournir non seulement assez de services pour survivre mais aussi un lieu où les individus et les communautés peuvent construire un avenir meilleur.

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.