Journée Mondiale sans sac plastique 2019 : Déclaration du Gouvernement par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT

Chers compatriotes

Le 3 juillet de chaque année, la Communauté internationale célèbre la journée mondiale sans sac plastique.
Instituée par les Nations Unies, cette journée vise à conscientiser les populations du monde entier sur la nécessité de préserver nos écosystèmes et notre environnement des effets néfastes des sacs plastiques.

En effet, depuis quelques années, l’industrie du plastique produit d’énormesquantités de sacs dont certains sont à usage unique. L’utilisation de sacs plastiques occupe désormais notre quotidien.

Le sachet a intégré nos habitudes et nos modes de consommation. On le trouve dans les administrations, les industries, le commerce et les ménages. Finalement, l’ère du plastique a révolutionné notre société d’aujourd’hui.

Pourtant,le plastique a des effets sur l’environnement qui altèrent la qualité de la vie. En effet, les sacs plastiques ont des impacts qui vont bien au-delà de l’aspect visuel, touchant les écosystèmes et la santé humaine et animale.
Ces effets sont liés à certaines caractéristiques physiques et chimiques du plastique ; celui-ci n’étant ni altérable, ni biodégradable.

Chers compatriotes,

Chaque année, des millions de tonnes de déchets sont produits dont une bonne partie est représentée par les sacs plastiques.
Lorsqu’ils sont mal gérés, les sacs plastiques sont soit incinérés, soit rejetés dans la nature (notamment sur le sol et les cours d’eau), soit enfouis dans des décharges sauvages.
Leur incinération est source de pollution atmosphérique, renforçe l’effet de serre et contribue ainsi au phénomène de réchauffement climatique.
La dissémination des sacs plastiques dans la nature réduit la perméabilité des sols et obstrue les conduits d’eau de ruissellement, à savoir : les égouts et les caniveaux. Il s’en suit logiquement le phénomène d’inondation et de glissement de terrain.
Mais, l’un des risques les plus préoccupants est que l’enfouissement du plastique pourrait bien polluer les nappes phréatiques, qui constituent notre principale source d’eau potable.
La pollution plastique asphyxie les sols et occasionne la perte de la fertilité de ceux-ci.
Dans le milieu aquatique, le rejet du plastique a pour conséquence la modification des écosystèmes, la perturbation des habitats et la perte des resources halieutiques.
Sur le plan sanitaire, la stagnation des eaux de pluie provoquée par les sacs plastiques jetés au sol crée des gîtes larvaires pour les moustiques, vecteurs du paludisme, un des fléaux des temps contemporains.
Aussi, l’insalubrité causée par les déchets plastiques est-elle une porte ouverte aux maladies diarrhéiques, notamment le choléra.
D’une manière générale, l’impact de l’utilisation des sacs plastiques sur l’environnement ne suscite plus de doutes. Cet impact environnemental a des effets directs sur la santé des êtres vivants dans le milieu concerné y compris les hommes.
Chers compatriotes,
Comme vous le constatez, le sac plastique est un bien nuisible à l’environnement, à la santé humaine et animale.
C’est pourquoi, dans notre pays, la mesure a été prise pour limiter l’utilisation du plastique.
En effet, anticipant la menace devenue de plus en plus grande des déchets plastiques sur notre environnement immédiat, le Président de la République a, par décret n° 2011-485 du 20 juillet 2011, réglementé la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets en plastique pour l’alimentation, l’eau et toutes autres boissons.
Cette mesure vise à réduire considérablement la production des déchets plastiques sur le territoire national, en l’absence de dispositive adéquat de gestion écologiquement rationnelle desdits déchets.
Après une période de succès dans la mise en œuvre de ce texte, il est aujourd’hui évident de constater la recrudescence du phénomène des sacs non biodégradables dans nos villes, servant d’emballages des denrées alimentaires et autres marchandises.

Ces produits prohibés, sont soit fabriqués en toute clandestinité sur le territoire national, soit d’origine des pays voisins et arrivent dans notre pays en utilisant des circuits illégaux. Leur dissémination dans l’espace contribue fortement à l’insalubrité souvent décriée, qui est un problème de santé publique au péril de nos populations.
J’en appelle donc à la conscience de tous : administrations publiques, secteur privé, populations, de mettre en application sans retenu, les dispositions du décret ci-dessus.
Il est de notre intérêt à tous, de veiller à la préservation de l’environnement qui nous est cher et que nous avons à partager avec les générations futures.

Chers compatriotes,

La richesse ou la prospérité des nations ne devraient pas se faire au détriment de notre bien commun qu’est la planète. L’humanité devrait donc repenser ses modes de production et de consommation de manière à favoriser les possibilités de survie de notre planète. Il s’agit de reconnaître que l’utilisation abusive de certains produits a des impacts environnementaux qui peuvent s’avérer irréversibles, si l’on n’y prend garde.

L’heure est donc venue pour une action mondiale conjuguée contre le sac plastique. Il s’agit pour les pouvoirs publics, le secteur privé, les ONG et associations, ainsi que les populations de se montrer créatifs dans la façon de gérer l’environnement que nous avons hérité et que nous sommes redevables aux générations futures. La lutte contre le sac plastique est une lutte pour la préservation de l’environnement et la santé.

Nous devons pour cela, travailler dans le cadre de la communauté internationale, en faveur d’une action mondiale, pour construire un monde véritablement plus sûr et plus durable.

Pour ce qui est de notre pays, les efforts sont en train d’être menés par le Gouvernement en vue de parvenir au développement durable, objectif que s’est fixé son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, dans son projet de société, « La marche vers le développement ».
Ces efforts sont remarquables ; ils concernent notamment :
– le suivi et le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement à travers la systématisation des études d’impact environnemental et social pour tout projet de développement ;
– le contrôle des importations des produits chimiques ;
– le renforcement du cadre juridique relatif à l’environnement ;
– la mise en œuvre des projets visant la gestion durable de l’environnement ;
– la sensibilisation des populations.

Ces efforts combien louables, méritent d’être poursuivis avec l’implication de tous les acteurs. Ensemble avec les partenaires au développement, nous devons renforcer la coopération multilatérale pour fonder une société viable dans laquelle les intérêts économiques, sociaux et environnementaux des populations sont garantis.
De même, l’approche participative impliquant toutes les parties prenantes devrait accentuer l’éducation des populations, particulièrement sur la citoyenneté écologique, afin d’accroître leur niveau de conscience sur la protection de l’environnement.
Ensemble, œuvrant pour assurer la conservation et la gestion durable de l’environnement et notamment des écosystèmes naturels et de leurs éléments biologiques, pour un développement durable de notre pays.

Vive le Congo, notre cher et beau pays,
Vive la destination Green Congo.

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.-

CongoPeat : Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience la délégation conduite par le Professeur Simon LEWIS et le Docteur Suspens IFO

Sous la houlette de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en présence d’une délégation conduite par le Professeur Simon LEWIS scientifique de l’Université de Leeds, et le Docteur Suspens IFO de l’Université Marien N’GOUABI, il s’est tenue le mercredi 26 juin 2019,une séance de travail faisant le point d’étape du Projet CongoPeat.
Ce projet dont la traduction Française est Congo-Tourbière, a pour but de faire la cartographie et de définir la teneur en Carbone de la plus grande tourbière au monde, localisé dans les forets du Bassin du Congo.

Conseil des ministres du 26 juin: des projets de loi et de décret adoptés dans les domaines du tourisme et de la santé

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Mercredi 26 Juin 2019 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

Seize (16) affaires étaient inscrites à l’ordre du jour, à savoir :

– Trois (03) projets de loi, au titre du Ministère du Tourisme et de l’Environnement ;
– Treize (13) projets de décret, au titre du Ministère de la Santé et de la Population ;

La réunion du Conseil des Ministres de ce jour a eu à son ordre du jour des affaires dont le principal objet, pour celles qui concernent le secteur du tourisme, est la poursuite de la politique de diversification économique engagée par les pouvoirs publics depuis quelques années. Il s’agit de sortir notre pays du tête-à-tête, hélas souvent stérile avec ses seules ressources naturelles, ressources dont la valorisation est elle même dépendante de fluctuations qui ne sont pas maîtrisées par les acteurs économiques ou les décideurs nationaux.

Les textes présentés par le Ministère de la Santé et de la Population ont, quant à eux, pour objet d’organiser un service public de santé plus efficace grâce à la prise en compte ciblée des pathologies responsables de la grande majorité des maux dont souffrent les populations, et partant, demeurent les causes de la grande majorité des décès enregistrés dans notre pays.

Après ce propos liminaire, entrons à présent dans le vif des textes et affaires examinés lors du Conseil des Ministres de ce jour Mercredi 26 Juin 2019.

I/- Ministère du Tourisme et de l’Environnement.

1/ – Projet de loi portant création du Guichet unique du Tourisme.

Invitée par le Président de la République à prendre la parole, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a précisé aux Membres du Conseil des Ministres que le projet de société du Président de la République, « La Marche vers le Développement », devenu la charte de l’action quotidienne du Gouvernement, vise à engager la diversification de l’économie nationale. Dans cette optique, le tourisme est identifié comme un des secteurs susceptibles de jouer un rôle important en la matière.
Il s’agit donc de doter ce secteur d’un organisme chargé de mettre en œuvre l’ensemble des politiques publiques en matière de tourisme et de s’assurer d’une meilleur gouvernance de ce pan de notre activité économique appelé à devenir de plus en plus important.

C’est ainsi qu’il est ici proposé la création d’un établissement public à caractère administratif chargé de remplir cette mission d‘intérêt général, sous le contrôle de l’Etat et des collectivités locales, organisme dénommé Guichet unique du Tourisme.

Ce Guichet Unique du Tourisme a pour vocation de regrouper tous les services et structures impliqués dans le processus de déroulement des formalités administratives, susceptible de faciliter l’accompagnement des investisseurs décidés à s’impliquer dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie

Il aura pour missions principales :

– D’assister les opérateurs dans la création des établissements du tourisme et de l’hôtellerie ;
– De faciliter l’accomplissement de procédures simplifiées d’octroi des agréments, des autorisations, des licences d’exploitation des activités du tourisme.

Prenant la parole, Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, s’est félicité de la mise en œuvre de la réforme du service public chargé de la promotion du tourisme.

Le Chef de l’Etat a cependant insisté sur le caractère dérogatoire et exceptionnel du type de gouvernance ainsi proposé, en ce sens que le Guichet unique doit spécifiquement permettre, pour ce secteur à promouvoir de manière prioritaire, l’atteinte des objectifs de diversification contenus dans le programme d’action des pouvoirs publics.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministre a approuvé la loi portant création du Guichet unique du Tourisme. Il sera transmis au Parlement pour adoption.

2/ – Projet de loi portant transformation de l’Office de Promotion de l’Industrie touristique en un établissement public à caractère industriel et commercial.

Poursuivant son propos, et présentant le texte concerné, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a indiqué aux Membres du Conseil des Ministres que l’objectif constant de diversification rappelé ici, devait permettre le développement d’une industrie touristique performante.

Il s’agit donc de doter notre pays d’une armature juridique adapté aux exigences nouvelles de la promotion touristique.

A cet effet, l’Office de Promotion de l’Industrie Touristique, créé par la loi n°20-2013 du 26 septembre 2013, a vocation de devenir un établissement public à caractère industriel et commercial.

Cette réforme a pour objet de donner davantage de souplesse à cet Office, en lui permettant de mener à bien ses missions de promotion touristique tout en étant étroitement encadré par l’Etat, seul juge de l’intérêt général.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant transformation de l’Office de Promotion de l’Industrie Touristique en un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Il sera transmis au Parlement pour adoption.

3/ – Projet de loi portant création de la société Congolaise d’Ingénierie Touristique.

Enfin, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a présenté aux Membres du Conseil des Ministres un projet de création d’un organisme chargé de mettre en œuvre les politiques publiques en matière d’aménagement et d’équipement touristiques

Cet établissement à caractère administratif disposera de l’autonomie nécessaire à l’accomplissement de ses missions d’intérêt général, et ce sous le contrôle de l’Etat.

Après examen et discussion, le conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant création de la Société Congolaise d’Ingénierie Touristique. Il sera transmis au Parlement pour adoption.

II/- Ministère de la Santé et de la Population.

Treize (13) projets de décret portant création des programmes nationaux de santé.

Invité par le Président de la République à prendre la parole en lieu et place de Mme Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre de la Santé et de la Population en mission, M. Martin Parfait Aimé COUSSOUD-MAVOUNGOU, Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, a rappelé aux Membres du Conseil des Ministres que les textes soumis à leur examen et adoption sont le fruit des recommandations des Assises nationales de la santé tenues à EWO, département de la Cuvette Ouest, sous l’égide du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en décembre 2016.

Les conclusions de ces Assises ont servi de matrice aux objectifs en matière de santé contenus dans le Plan National de Développement (PND) 2018-2022. Elles ont également permis de dresser un état des lieux de la santé dans notre pays, et aidé à articuler une réponse institutionnelle afin de faciliter la résolution des problématiques prioritaires.

Cette réponse a pu être identifiée au terme d’une démarche participative fondée sur les évidences scientifiques, mais également sur la contribution de l’ensemble des cadres et personnels de santé ainsi que sur l’implication des partenaires techniques et financiers

Le Ministre COUSSOUD-MAVOUNGOU a précisé aux Membres du Conseil des Ministres que le Congo se trouve en phase de transition épidémiologique. Cette situation se caractérise par une double charge de morbidité et de mortalité.

Cette charge concerne en premier lieu les maladies infectieuses transmissibles (tuberculose, VIH-SIDA, schistosomiase, trypanosomiase, etc.), mais aussi le paludisme, pathologies globalement responsables d’environ 57% des décès dans notre pays, majoritairement chez les enfants, les femmes et les jeunes adultes.

Elle concerne en deuxième lieu des maladies chroniques non transmissibles telles que l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires (AVC) le diabète, les cancers, etc. Ces maladies chroniques sont responsables de 33% des décès au Congo, selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Il convient de citer, en troisième lieu, l’existence d’affections particulières telles que la drépanocytose qui touche directement 2% des nouveaux-nés, et dont le trait est présent chez un quart de la population congolaise.

Les projets de décret soumis à l’examen du Conseil des Ministres traduisent la volonté du Gouvernement de garantir à l’ensemble de la population l’accès et la disponibilité de soins de santé de base, grâce à la mise en place de programmes nationaux de santé spécifiques identifiés sur la base du profil épidémiologique du Congo.

Ces programmes spécifiques auront pour caractéristique principale d’institutionnaliser la mesure de performance, afin d’évaluer l’efficacité de la réponse. Ils permettront également la détermination d’un paquet minimum de soins et services promotionnels, préventifs et curatifs, dont la pratique et l’efficacité auront été suffisamment documentées.

Leur détermination aura pour premier avantage de consacrer la mise en place, en supervision de chaque programme, d’une coordination nationale à vocation interministérielle, afin de renforcer l’efficacité de la réponse à apporter.

Elle aura comme autres avantages d’aider à la mobilisation des ressources budgétaires nationales et de faciliter celle des concours attendus des partenaires techniques et financiers internationaux.

Ainsi, treize (13) programmes nationaux suivants ont été retenus.

Neuf (9) d’entre eux seront créés par les décrets soumis ce jour à l’examen du Conseil des Ministres.

– Le programme national de lutte contre le cancer ;
– Le programme national de lutte contre les hépatites virales ;
– Le programme national de lutte contre l’onchocercose ;
– Le programme national de lutte contre la lèpre, le pian et l’ulcère de Buruli ;
– Le programme national de lutte contre la schistosomiase ;
– Le programme national de lutte contre la trypanosomiase humaine africaine ;
– Le programme national de lutte contre l’insuffisance rénale ;
– Le programme national de santé mentale ;
– Le programme national de lutte contre les infections nosocomiales ;

Quatre (4) d’entre eux étant déjà fonctionnels, les décrets les concernant viennent régulariser leur situation juridique. Il s’agit des :

– programme élargi de vaccination ;
– programme de lutte contre le paludisme ;
– programme de lutte contre le VIH/SIDA ;
– programme de lutte contre la tuberculose.

Les programmes ainsi créés seront placés sous la coordination d’une structure interministérielle à établir. Cette structure rassemblera, outre le ministère en charge de la santé, les ministères concernés par chaque problématique.

Structurés de manière identique, chacun des programmes sera doté d’une direction du programme, de départements spécifiques ainsi que d’un comité scientifique d’appui.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté les treize (13) projets de décret portant création des programmes nationaux de santé soumis à son examen.

Plus rien n’étant à l’ordre du jour, le Président de la République a alors levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 11h30.

 

Fait à Brazzaville, le 26 Juin 2019

 

                                       Thierry Moungalla
Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement.

Journée Mondiale de la Lutte Contre la Désertification : Allocution de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement

THÈME : «construisons l’avenir ensemble ».

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Mesdames et Messieurs,
Chers Compatriotes,

Depuis 1995 conformément à la résolution 49/1995 de l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Communauté Internationale célèbre le 17 juin de chaque année, la Journée mondiale de lutte contre la désertification.
Cette Journée a été instaurée dans l’objectif de promouvoir la sensibilisation des différentes parties prenantes sur les questions relatives à la désertification et à la dégradation des terres dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification.
Pour cette année le thème retenu est : «construisons l’avenir ensemble».
Ce thème nous interpelle particulièrement à l’heure où les changements climatiques menacent notre existence même sur la terre. Il s’agit pour nous de nous déterminer sur le monde dans lequel nous vivons, celui dans lequel nous voulons vivre et finalement celui que nous voulons léguer à nos enfants.
Il s’agit également de mener une réflexion sur les politiques, programmes et projets mis en œuvre à ce jour pour lutter contre la désertification et la dégradation des terres qui affectent durablement les écosystèmes et accentuent le changement climatique.

Mesdames et Messieurs,
La désertification et la dégradation des terres est dans la plupart des cas le résultat des activités humaines. Nos pratiques culturales, la production du bois énergie, l’exploitation forestière illégale, l’urbanisation anarchique, le changement climatique sont autant de causes identifiées, à l’origine de la dégradation des terres et de la désertification.
Cet état de chose affecte durablement les capacités des communautés rurales à se prendre en charge et à assurer leur survie, les terres propices aux activités agricoles devenant moins fertiles et se trouvant de plus en plus loin des lieux d’habitation.
Il est capital de noter qu’en raison de la croissance démographique, la demande en nourriture et en eau devrait doubler d’ici 2050 alors que les rendements des cultures devraient sensiblement diminuer dans les zones touchées par la dégradation des terres et affectées par la sécheresse.
Plus de 1,3 milliard de personnes, principalement dans les zones rurales des pays en développement, se trouvent dans cette situation.

Mesdames et Messieurs,

A côté des activités anthropiques, la dégradation des terres est aussi la conséquence des changements climatiques dont les effets néfastes tels les pluies diluviennes et les inondations contribuent à accentuer le phénomène de l’érosion hydrique qui cause la dégradation des infrastructures et des habitats, réduisant parfois à néant les efforts de toute une vie.
Inversement, la dégradation des terres contribue à renforcer le phénomène du changement climatique par la perte du couvert végétal suite à l’action humaine qui réduit ainsi les capacités de séquestration de ces écosystèmes.
Aussi, l’action conjuguée de ces deux phénomènes pourrait à terme menacer la sécurité alimentaire, les sources de revenus, l’habitat et donc la survie de millions de personnes à travers le monde qui seront forcés de migrer vers des lieux d’habitation autres que ceux où elles vivent habituellement.
On estime à près de 135 millions, le nombre de personnes, notamment de jeunes qui risquent de migrer de manière permanente en raison de la désertification et de la dégradation des terres.
Tenant compte de ce qui précède, la Convention pour cette année appelle à mettre l’accent sur la viabilité des terres et des conditions de vie dans les communautés rurales pour nos jeunes.

Mesdames et messieurs,
La Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification est l’instrument international qui promeut le développement durable dans les écosystèmes fragiles.
Elle détermine les moyens d’améliorer le rôle des collectivités locales, de l’État et des organisations non gouvernementales. Elle apparaît, à ce titre, comme un outil privilégié de lutte contre la pauvreté et de valorisation des ressources locales.
Depuis son adhésion à la Convention en 1999, notre pays n’a cessé de se préoccuper de la problématique de la dégradation des terres et de travailler à la résolution de ce problème. C’est ainsi que la République du Congo est partie à plusieurs initiatives parmi lesquelles :
– Le Partenariat TerrAfrica, établi en 2005, qui vise à soutenir les gouvernements des pays d’Afrique subsaharienne dans leurs efforts de coordination des interventions et des ressources pour une intensification des bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres.
– Le Programme de définition des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres initié par la Convention en 2015 afin d’assurer une gestion durable des forêts, de lutter contre la désertification, de mettre fin à la dégradation des terres et à la perte de la biodiversité et de lutter contre les changements climatiques.
La Neutralité en matière de Dégradation des Terres jouera un rôle central dans le renforcement de la résilience des communautés rurales contre les chocs et aléas climatiques. Le Congo, notre pays a déjà défini ses propres cibles de neutralité en matière de dégradation de terres.
– Enfin, la République du Congo prend toute sa part au Défi de Bonn ou Bonn Challenge, qui est un effort mondial dont l’objectif est de restaurer 150 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées d’ici à 2020, et 350 millions d’hectares d’ici à 2030.

Mesdames et Messieurs,
Comme vous le voyez, plusieurs initiatives sont menées au niveau mondial, régional et national pour lutter contre la désertification et la dégradation des terres. Beaucoup de choses se font, mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif de zéro dégradation des terres.
La Commission Climat du Bassin du Congo présidée par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat et dont le plan d’investissement climat est en cours d’élaboration permettra de toute évidence de renforcer les synergies dans l’action tant au niveau régional que national en faveur de la gestion durable des terres.
L’enjeu ultime étant, au-delà de notre pays, de préserver le Bassin du Congo, deuxième poumon écologique au monde après l’Amazonie.
Il est donc question d’adopter des pratiques agricoles moins destructrices de l’environnement, de diversifier nos sources d’énergie, de mieux penser notre urbanisation, de lutter contre l’exploitation forestière illégale et de diversifier notre économie.
Nous devons par conséquent tous nous mobiliser, l’Etat, la société civile, le secteur privé, pour protéger la planète par la préservation et la restauration de nos terres car, un sol sain génère la vie, détermine la qualité et la quantité des aliments que nous consommons, et plus généralement la qualité des services que les écosystèmes nous fournissent.

Mesdames et Messieurs,
Grâce à la mise en œuvre de politiques volontaristes et des investissements appropriés dans l’exploitation des terres, les infrastructures rurales et le développement des compétences, l’avenir est prometteur.
Le message est clair, si les terres sont bien gérées, elles peuvent fournir non seulement assez de services pour survivre mais aussi un lieu où les individus et les communautés peuvent construire un avenir meilleur.

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.

Célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement du 05 Juin 2019 à Brazzaville, en République du Congo

Sous le patronage de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, représenté par son collègue Monsieur Léon Juste IBOMBO, Ministre des Postes, Télécommunications, et de l’Economie Numérique, l’activité marquant célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement du 05 Juin 2019 a connu la participation des organismes des Nations Unies, des ONG et des associations œuvrant dans le domaine de l’environnement à l’instar de la société Healthy Environnement, co-organisateur de cet événement.

Au cours de cette activité Madame Suze Percy Filippini, Coordinatrice du système des Nations Unies par intérim, a prononcé le discours de M. Antonio GUTERRES, Secrétaire Général des Nations Unies, dans lequel le gouvernement du Congo a été félicité  pour les efforts consentis pour la protection de l’environnement et pour son leadership en ce domaine au niveau de la sous-région. Aussi, elle a garanti la disponibilité des agences du système des nations unies à accompagner le Congo dans les projets du secteur de l’environnement.

Pour sa part, le Ministre Léon Juste IBOMBO a exhorté les responsables des administrations publiques, entreprises privées, organisations de la société civile et population, à œuvrer de manière concertée pour lutter contre la pollution de l’air qui porte préjudice  à notre environnement et à notre santé.

La fin de cette cérémonie a été ponctuée par le chœur des enfants<< les enfants de la planète>>.

47ème Journée Mondiale de l’Environnement : Déclaration du Gouvernement de la République du Congo

Chers compatriotes,

Le 5 juin de chaque année, la Communauté internationale célèbre la journée mondiale de l’environnement, en souvenir de la première Conférence des Nations Unies sur l’Environnement qui a eu lieu à Stockholm en Suède en 1972.

Cette journée vise à conscientiser les populations du monde entier sur la nécessité de préserver nos écosystèmes et notre environnement pour notre propre bien et pour celui des générations futures.

Cette année, la Journée Mondiale de l’Environnement est célébrée sous le thème : « la pollution de l’air ».

Ce thème met en relief les atteintes graves à l’atmosphère du fait des émissions anthropiques, et la nécessité de la préserver. Il interpelle chacun à s’engager dans des actions positives en faveur de l’environnement que nous avons en héritage et en partage.

Chers compatriotes,

Depuis quelques années, le monde connait une crise écologique sans précédent, caractérisée par des périodes de grave pollution atmosphérique.

Ainsi en 2018, l’OMS a évalué à 7 millions, le nombre de personnes qui meurent dans le monde par inhalation d’air chargé de particules fines.

Chers compatriotes,

La pollution de l’air résulte de la présence de certaines substances dans l’atmosphère à des taux suffisamment élevés pour porter atteinte à la santé humaine et à l’environnement.

Bien que les polluants soient parfois d’origine naturelle, les activités humaines sont les principales responsables de la pollution atmosphérique. Au niveau mondial, la pollution atmosphérique est surtout liée à l’industrie et au transport bien que les incendies intentionnels aient aussi une part de responsabilité importante. Ces différents secteurs d’activités sont émetteurs des substances nocives capables de changer la texture chimique de l’atmosphère.

Tous les jours, les polluants atmosphériques font courir des risques sanitaires aux personnes qui vivent autour ou travaillent dans les usines chimiques, les incinérateurs ou d’autres établissements qui les produisent où les utilisent.

La pollution atmosphérique est un enjeu de santé publique au niveau mondial comme individuel. Les matières particulaires sont dangereuses pour plusieurs raisons. Elles peuvent contenir des substances qui ont des effets toxiques ou cancérigènes.

Elles peuvent aussi se loger profondément dans les poumons et entrainer des complications à moyen ou long terme.

En dehors de leurs impacts sur la santé, les polluants atmosphériques ont des effets nocifs sur l’environnement. En effet, certaines substances ont la propriété de détruire la couche d’ozone, située dans la stratosphère qui s’étend de 10 à 45 km au-dessus de la surface de la terre. L’ozone empêche une partie des rayons ultra-violets du soleil de pénétrer à la surface de la terre, rendant ainsi possible la vie sur cette planète.

Encore plus préoccupantes à l’échelle internationale sont les émissions des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique planétaire. Ce phénomène, observé depuis quelques années, est à l’origine de multiples dégâts environnementaux, aux conséquences économiques et sociales incalculables.

Inondations, érosions, effondrements, affaissements des routes, perturbation du cycle des saisons sèches et pluvieuses : chacun d’entre nous est témoin des effets néfastes du dérèglement climatique.

Chers compatriotes,

Notre pays, le Congo n’est donc pas exempt de la pollution de l’air; notre quotidien le démontre si bien.

Dans nos campagnes, les techniques agricoles utilisées jusqu’à ce jour, notamment la pratique sur brulis, contribuent à la pollution de l’air.

Dans nos villes, le secteur du transport est en partie caractérisé par l’importation et l’utilisation des véhicules de seconde main hautement polluants. Ces moyens de transport sont les deuxièmes responsables de la pollution de l’air après l’industrie. Le brûlage des déchets à ciel ouvert, encore observé dans certains quartiers, ainsi que certaines pratiques industrielles prohibées, détériorent la qualité de l’air que nous respirons et nous exposent à de multiples maladies.

La hausse vertigineuse des maladies cancérigènes ces dernières années en est la triste illustration.

Conscient de ce que les problèmes environnementaux doivent faire l’objet de solution à échelle tant nationale que mondiale, le Congo, notre pays a toujours marqué sa détermination à soutenir la cause écologique, notamment à travers la ratification de nombreux accords internationaux y relatifs, mais aussi par l’adoption au niveau national de toute une série de lois, de mesures et d’initiatives protectrices de l’environnement et des populations.

Aujourd’hui, l’environnement figure au nombre des axes prioritaires définis dans le projet de société de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, « La marche vers de développement ». Il occupe une place non négligeable dans le cadre du Plan National de Développement 2018-2022. Est-il besoin de rappeler en effet que, loin d’être antinomiques, développement durable et protection de l’environnement se complètent. L’un ne va pas sans l’autre et inversement.

Chers compatriotes,
La Journée Mondiale de l’Environnement que nous célébrons aujourd’hui nous interpelle tous. Elle nous invite à renouveler notre engagement individuel et collectif en faveur de l’environnement.
En raison des interactions qui existent entre la production, la consommation des biens et services et la préservation de l’environnement, j’exhorte les industriels, les agriculteurs, chacune et chacun d’entre nous, à explorer les alternatives durables, pour réduire, voire éradiquer les impacts liés à nos activités.

Le devoir et la nécessité nous appellent à innover, à nous orienter vers l’économie verte. Pour cela, les mesures suivantes sont nécessaires :

• la promotion des éco-industries à faible émission de gaz à effet de serre ou de polluants ;
• l’utilisation des technologies propres dans les industries ;
• le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement ;
• la promotion des techniques agricoles alternatives au brûlis ;
• la réglementation de l’importation des véhicules ;
• l’interdiction de l’importation et de l’utilisation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone.

Certes, la mise en œuvre de ces mesures ne sera pleinement possible que grâce à l’adoption prochaine de la nouvelle loi portant gestion de l’environnement ; à l’application des normes en matière d’environnement et à la création d’une Agence Nationale pour la Protection de l’Environnement.

Mais sans plus attendre, les efforts déjà consentis en matière d’éducation et de sensibilisation relatives à l’environnement doivent être renforcés, à travers l’élaboration et la mise en œuvre des programmes appropriés, en vue de promouvoir la citoyenneté environnementale, gage sûr d’une gestion durable de l’environnement.

Le caractère transversal et multidisciplinaire de la gestion de l’environnement recommande également une collaboration étroite entre l’Administration de l’environnement et les autres secteurs de la vie nationale. C’est dans ce sens que nous œuvrons.

Ensemble, assurons la conservation de nos écosystèmes naturels et la gestion durable de l’environnement, pour un développement durable de notre pays.

Ensemble, protégeons cet inestimable patrimoine commun que nous ont transmis nos ancêtres que nous avons le devoir de léguer aux générations futures.

Vive le Congo, notre cher et beau pays.

Vive la destination Green Congo.

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.-

Appel à candidature

Titre:

Lieu d’affectation principal et emplacement :

Mission /s à :

Début de contrat (EOD) :

Fin du contrat(COB) :

Nombre de jours ouvrables :

Consultant National Juridique

Brazzaville

Brazzaville et Pointe-Noire

Juillet  2019

Septembre 2019

120

Les Parties au Protocole de Montréal sont parvenues à un accord lors de leur 28ème Réunion des Parties, le 15 octobre 2016 à Kigali, au Rwanda, en vue d’abolir progressivement les hydrofluorocarbures  (HFC)…

Appel à candidature

Titre:

Lieu d’affectation principal et emplacement :

Mission /s à :

Début de contrat (EOD) :

Fin du contrat(COB) :

Nombre de jours ouvrables :

Consultant National en Douane

Brazzaville

Brazzaville et Pointe-Noire

Juillet  2019

Septembre 2019

120

Les Parties au Protocole de Montréal sont parvenues à un accord lors de leur 28ème Réunion des Parties, le 15 octobre 2016 à Kigali, au Rwanda, en vue d’abolir progressivement les hydrofluorocarbures  (HFC)…

Deuxième édition Festim Brazza : le comité de pilotage et les partenaires se concertent

Les deux parties se sont réunies, le 24 mai à Brazzaville, pour échanger sur les enjeux et l’agenda préliminaire de l’édition de cette année. L’événément prévoit une programmation diversifiée aux bénéfices de tous les participants.

La première réunion de prise de contact a été axée sur les préparatifs des activités sélectionnées à la deuxième édition du Festival d’images de Brazzaville (Festim Brazza). Elle a permis également  aux ambassades et organisations partenaires de proposer et confirmer leurs programmes d’activités ainsi que leur vision symbolique. Pour le gouvernement et les sponsors, cette rencontre a été aussi le moment favorable d’ouvrir les discussions de leurs participations et l’agenda de leurs activités.

« Compte tenu des résultats attendus de ces travaux, ces assises permettront de définir, grâce aux suggestions de tous les acteurs sollicités, le meilleur scénario afin que cette édition soit mieux que celle de l’année passée », a déclaré Claudio Sama Kenegui, promoteur et administrateur du Festim Brazza.

Selon les organisateurs, Festim Brazza vise à promouvoir le tourisme culturel à travers la diplomatie. En cela, il s’engage à accompagner le Congo et ses pays partenaires à rendre exhaustive la diversification de leurs économies, à vulgariser le rôle des institutions internationales ainsi que leur fonctionnement et à lutter contre le chômage et la délinquance juvénile.

Son déploiement bénéficie, a priori, tant aux Congolais qu’aux ressortissants étrangers en résidence en République du Congo et leurs Etats, voire aux touristes.

Festim Brazza se tiendra, comme l’année dernière, du 1er au 10 août, mais cette fois-ci, à l’esplanade du Centre national de radio et de télévision. Ce site fera office d’un village touristique, culturel et communautaire où seront érigés des stands des pays (ambassades), ONG et sponsors.

A cet effet, il est notamment prévu des expositions d’œuvres photographiques, graphiques, picturales, faisant la promotion du potentiel touristique, culturel et économique de la République du Congo ainsi que des pays participants et sponsors de l’événement.

Par ailleurs, Festim Brazza, ce sera aussi des animations de groupes musicaux modernes et traditionnels; un espace gastronomique dédié aux dégustations des plats culturels des différentes communautés; une tribune d’exposés sur des propositions et avancées significatives des secteurs du tourisme, de la culture, de l’économie et de l’écologie; un espace de projection cinématographique sur le potentiel culturel de l’environnement que regorge chaque nation participante.

La réunion entre le comité de pilotage de la deuxième édition de Festim Brazza et ses partenaires a connu la participation du président de la commission Science, culture et technologie de l’Assemblée nationale, Félix Tchicaya; des représentants des ministres du Tourisme et de l’environnement, de la Culture et des arts, de la Justice, des Droits humains et de la promotion des peuples autochtones ; des émissaires des ambassades du Gabon, de la République démocratique du Congo, de la Guinée équatoriale, du Maroc, de la France, de l’Angola, du Cameroun, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Turquie et de l’Algérie ainsi que de quelques opérateurs culturels, touristiques et membres de la société civile.

Notons que cette année, le Festim Brazza est présidé et parrainé par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, marraine de l’édition.

Source: www.adiac-congo.com