Signature de la feuille de route pour une coopération renforcée dans le secteur de l’Environnement et du Climat entre la République du Congo et la France

Dans le cadre du renforcement de coopération entre la République du Congo et la République Française dans le secteur de l’Environnement et du Climat, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, et Son Excellence Bertrand COCHERY, Ambassadeur de France au Congo, ont signé ce mardi 26 mars 2019 la feuille de route pour une coopération renforcée dans le secteur de l’Environnement et du Climat.

 

C’est dans ce cadre que la Ministre du Tourisme et de l’Environnement aura un entretien le 28 mars 2019 à Paris avec le Ministre d’État,Ministre de la Transition Écologique et de la Solidarité de la France, Monsieur François de Rugy.

  
La feuille de route est disponible en cliquant ici 

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Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu Mr Jean-Martin BAUER du PAM en République du Congo

Le vendredi 22 mars  2019, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu dans son Cabinet de travail Monsieur Jean-Martin BAUER, représentant du Programme alimentaire mondial en République du Congo.

Au cours de cet entretien, l’autorité onusienne a apporté à la Ministre la confirmation relative à l’approbation de la note conceptuelle du projet « RENFORCEMENT DES CAPACITES D’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES DES COMMUNAUTES VULNERABLES VIVANT DANS LE BASSIN DU FLEUVE CONGO » par le conseil d’administration du Fonds d’adaptation.

Inauguration de l’Hôtel Double Tree by HILTON de Pointe-Noire avec Mme Arlette SOUDAN-NONAULT en présence de la première dame, Mme Antoinette Sassou Nguesso

En présence de Madame Antoinette SASSOU N’GUESSO, épouse du Président de la République, Chef de l’Etat, la Ministre du Tourisme et de l’Environnement Arlette SOUDAN-NONAULT, a procédé ce samedi 16 mars 2019 à l’inauguration de l’Hotel DoubleTree by Hilton de Pointe-Noire.

Situé au centre-ville de la capitale économique, cet établissement d’hébergement touristique qui comprend 121 chambres, vient enrichir l’offre croissante d’établissements du segment VIP déjà présents à Brazzaville, Oyo et à Pointe Noire, comme l’a indiqué la Ministre dans son allocution.

Télécharger le discours de Mme Arlette SOUDAN-NONAULT

ANUE-4 à Nairobi : Allocation de SEM Deins Sassou-Nguesso, président de le République du Congo, lue par Madame Arlette SOUDAN NONAULT

 


ASSEMBLEE DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT

(ANUE-4)

Allocution de son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo

Lue par Madame Arlette SOUDAN NONAULT,

Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

 Nairobi, le 14 mars 2019


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Excellences, Mesdames et Messieurs.

Je voudrais tout d’abord, au nom de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’Etat, rendre un hommage particulier à Son Excellence Monsieur Uhuru KENYATTA, Président de la République du Kenya, à son gouvernement, ainsi qu’à Monsieur Antonio GUTTERES, Secrétaire Général des Nations Unies , pour l’énergie et l’efficacité avec lesquelles ils ont préparé et organisé cette importante réunion. Ce devoir accompli, je vous remercie de bien vouloir accueillir le message que vous transmet par ma voix le Président Denis SASSOU NGUESSO.

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Je souhaite mettre à profit l’occasion solennelle que nous offre cette tribune de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement à Nairobi, capitale de la grande nation sœur du Kenya, pour vous parler du pays qui est le mien, la République du Congo.

Je vous parle d’un pays situé au cœur du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique et deuxième réservoir de carbone forestier de la planète après l’Amazonie.

Je vous parle d’un pays recouvert sur 65% de sa superficie par 23 millions d’hectares de forêt, troisième patrimoine forestier humide du continent africain et dont le taux de déforestation est de 0,05%, soit l’un des plus faibles au monde.

 

Je vous parle d’un pays où a été récemment mis à jour un véritable trésor écologique, une vaste zone de tourbières située de part et d’autre de notre frontière avec la République démocratique du Congo sœur, gigantesque puits de carbone piégé séquestrant en son sein 30 milliards de tonnes de carbone, soit l’équivalent de vingt années d’émissions des États Unis d’Amérique.

 

Je vous parle d’un pays où 17 aires protégées recèlent des joyaux de la biodiversité sur 13% du territoire national et où le cadre légal de protection de l’environnement, ainsi que le code forestier, sont en pleine rénovation.

 

Je vous parle enfin d’un pays dont la contribution au phénomène du réchauffement climatique global est infinitésimale, mais qui n’en subit pas moins de plein fouet les effets dévastateurs : érosions au cœur de nos villes, recul du littoral Atlantique, pluies diluviennes, inondations, tornades…

 

 

Excellences, Mesdames et Messieurs.

 

Pleinement conscients des responsabilités qui sont les nôtres, mon gouvernement et moi-même n’avons jamais été dans le déni. Depuis près de 30 ans et sur toutes les tribunes internationales, le République du Congo porte sa part d’avertissement face à l’urgence climatique.

 

Nous avons toujours dénoncé avec force la délocalisation des activités polluantes des pays riches vers les pays pauvres. Nous avons toujours dit que les vraies réponses aux défis écologiques ne pouvaient être que le fruit d’une impulsion politique à l’échelon mondial. Hélas, pour nous entendre, il a fallu du temps, trop de temps.

 

Aujourd’hui, alors que plus personne n’ignore l’obligation de déployer des mesures financières lourdes et dont les effets ne sont pas toujours immédiats, afin d’éviter autant que faire se peut les catastrophes à venir, il est temps pour nous de passer de l’atténuation à l’adaptation.

 

Pour ce faire, outre le Fonds Vert climat, la Commission Climat du Bassin du Congo que j’ai l’honneur de présider a lancé en novembre 2016 a Marrakech en marge de la Cop 22 et avec l’appui déterminant de Sa Majesté le roi Mohammed 6, puis à Oyo au Congo trois mois plus tard, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Ce fonds, dont l’accord de création a été signé par 12 pays et qui est destiné à promouvoir une économie bleue via la gestion durable des écosystèmes aquatiques et forestiers pour le bien-être des communautés locales, est désormais en phase de préfiguration et sera opérationnel au cours des mois à venir.

 

Pour alimenter ce fonds, ainsi que pour concrétiser la Déclaration de Brazzaville élaborée en novembre dernier par la République du Congo, la République démocratique du Congo et la République d’Indonésie pour une gestion durable des tourbières, la mobilisation de ressources financières extérieures est impérative. Plus que jamais en ce domaine, le temps des promesses financières sans effets est révolu. Il y a urgence.

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Si nous voulons conjurer le scénario d’un monde où seuls les riches et les puissants profiteront des ultimes ressources au prix d’une aggravation insoutenable des injustices planétaires, l’heure du sursaut est arrivée. Ce n’est pas de votre compassion dont l’Afrique en général et le Congo en particulier ont besoin. C’est de votre solidarité.

 

Je vous remercie.

 

Pour le Président Denis SASSOU NGUESSO

Lu par :

La Ministre du Tourisme et de l’Environnement,

Arlette SOUDAN-NONAULT.- 

Le site des Cataractes à Brazzaville, lieu de la pose de la plaque commémorative de la Charte Africaine du Tourisme Durable et Responsable

Le site des Cataractes à Brazzaville sera le lieu de la pose de la plaque commémorative de la Charte Africaine du Tourisme Durable et Responsable, en compagnie du secrétaire général de l’organisation Mondiale du Tourisme, Monsieur Zurab Pololikashvili.

Le Congo est un fleuve d’Afrique centrale, prenant sa source sur les hauts plateaux, à la limite de l’Afrique australe. Il arrose la république démocratique du Congo et avec son affluent l’Oubangui, sert de frontière entre ce dernier pays et la République du Congo sur 2410 km, soit la plus longue frontière fluviale au monde.

Avec ses 4700 km au total, le Congo est le deuxième fleuve d’Afrique après le Nil et le deuxième au monde par son débit après l’Amazone. Au sud de Brazzaville, dans le prolongement de l’avenue de l’OUA et passé le pont qui enjambe la rivière Djoué, s’étend le site des Cataractes ( suivre le sentier à gauche après le pont).

  

D’une superficie de 8 hectares, ce site offre une vue imprenable sur les rapides du fleuve Congo.Un bras de terre forme une retenue d’eau paisible qui autorise une baignade abritée des courants. Le lieu est idéal pour les excursions et pique niques familiaux.  A portée de regard, les cataractes du fleuve Congo avec leurs rochers émergents comme des éperons qui ont de tout temps interdit la navigation au delà du Stanley Pool et à ce titre modelé l’Histoire du Congo depuis des siècles.

Deux îlots au biotope végétal unique, l’île des Amoureux et l’île du Diable, complètent le panorama de ce site de détente et de découverte à la fois écologique et ludique.

Télécharger le document en pdf ici.

Réunion sur l’ouverture des offres techniques et financières de l’étude de préfiguration du F2BC au siège du PNUD à New-York

Dans le cadre de l’operationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, et conformément aux orientations de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’État, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordinatrice Technique que ladite Commission, a présidé ce Mardi 05 février 2019,au siège du PNUD à New-York, la Réunion sur l’ouverture des offres techniques et financières de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
Cette réunion s’est tenue en présence des représentants des institutions sous régionales et internationales notamment le CAFI, la COMIFA, et le 4C MAROC.

Environnement : démarrage de la deuxième phase du projet « CongoPeat »

L’annonce a été faite par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée, la semaine dernière, en présence des chercheurs de l’université de Leeds et de l’Université Marien-Ngouabi, dans le cadre de la mise en œuvre du projet.

CongoPeat (Congo tourbières) est le fruit de la coopération entre la République du Congo et l’université de Leeds. Ce projet vise la production d’une cartographie améliorée et l’approfondissement des données scientifiques de la zone des tourbières de la Cuvette centrale du Bassin du Congo, notamment le stock de carbone séquestré, en vue d’une gestion durable de ces écosystèmes fragiles.

En présence du Dr Bocko Yannick Enock, enseignant chercheur à la faculté des sciences et techniques de l’université Marien-Ngouabi et du Pr Simon Lewis, de Leeds university, Arlette Soudan-Nonault a indiqué qu’il était question d’évaluer les impacts des menaces futures les plus probables sur les tourbières.

Il s’agit, entre autres, de l’impact de la coupe des canaux de drainage et celui des déversements de pétrole, y compris la façon dont ils circulent sur le paysage ; l’impact de la construction de routes sur les schémas de drainage ; celui de l’abattage sélectif, de la conversion de la forêt de tourbe en paludiculture ; de la conversion de la forêt de tourbe en plantation industrielle.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a rappelé que lors de son message devant le parlement réuni en congrès du 29 décembre 2018, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, avait déclaré que le Congo maintenaitt son leadership dans la conservation de la biodiversité. Ce qui offre une bonne perspective de préservation des trente milliards de tonnes de carbone séquestré par les tourbières étendues sur 145 000 km2. Arlette Soudan-Nonault s’emploie ainsi à rendre effective cette vision du président de la République.

La ministre a souligné que depuis près de vingt-quatre ans, les conférences des parties à la CCNUCC ont permis tant bien que mal à la communauté internationale d’avancer sur les questions liées à la lutte contre les changements climatiques. Pour mémoire, la COP21, tenue en décembre 2015, en France, a marqué un tournant dans les négociations climatiques. Cet accord dont l’ambition affichée est de maintenir la température de la terre en dessous de deux degrés a permis l’adoption d’un nouveau cadre juridique international, beaucoup plus ambitieux et contraignant, qui va remplacer le Protocole de Kyoto à l’horizon 2020.

Bien qu’il soit le continent qui contribue le moins aux émissions globales, l’Afrique est en même temps l’une des régions les plus vulnérables aux changements climatiques, où des dizaines de millions de personnes subissent, chaque année, les effets néfastes des sécheresses, des inondations, des érosions, des glissements de terrain, du stress hydrique, de l’insécurité alimentaire et d’autres effets secondaires accentués par les changements climatiques. C’est pourquoi ce continent devrait recevoir beaucoup plus qu’elle ne reçoit à l’heure actuelle en termes d’appui financier pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, a laissé entendre Arlette Soudan-Nonault.

Notons qu’à l’occasion de la phase 2 du projet CongoPeat, les chercheurs des deux universités séjournent dans les départements de la Likouala et de la Cuvette, du 21 au 31 janvier. A l’issue de cette mission, un mémorandum d’entente sera signé entre la République du Congo et l’université de Leeds.

Source : www.adiac-congo.com

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Allocution de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT à l’atelier de validation de la note Conceptuelle du projet « renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques …

Monsieur le Coordonnateur du Système des Nations Unies au Congo ;
Monsieur le Représentant du Programme Alimentaire Mondial en République du Congo;
Mesdames et Messieurs les délégués des agences du système des Nations Unies ;
Messieurs les Inspecteurs Généraux ;
Madame et Messieurs les Directeurs Généraux ;
Mesdames et Messieurs les membres du Comité technique
du Projet d’Adaptation aux Changements climatiques ;
Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile ;
Chers invités, Mesdames et Messieurs ;
Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais avant tout propos, et puisqu’il n’est pas trop tard pour le faire, vous souhaiter à vous-même ainsi qu’à vos familles respectives, une bonne et heureuse année 2019.Je voudrais par la même occasion vous remercier pour votre présence en ces lieux qui marque votre intérêt vis-à-vis la problématique de la lutte contre le changement climatique, laquelle est au coeur du projet qui nous rassemble ce jour. En effet, le changement climatique représente de nos jours l’un des plus grands défis auquel l’humanité fait face. Il s’agit d’une question de survie pour toute la planète, tel que cela a été indiqué dans le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat, le GIEC.
Mesdames et Messieurs, Notre pays qui figure parmi les pays vulnérables aux catastrophes naturelles, en général, et climatiques en particulier n’est
malheureusement pas épargné par les effets néfastes du changement climatique qui affectent tant les populations, les infrastructures que les écosystèmes. Le dérèglement climatique est notamment devenu une menace pour notre sécurité alimentaire, du fait de l’imprévisibilité qu’il engendre dans le calendrier agricole, fragilisant ainsi le processus de production agricole et le développement économique et social. Il devient par conséquent impérieux pour notre pays de développer les capacités de résilience des communautés locales et autochtones, par la mise en place de mécanisme d’adaptation en faveur des producteurs agricoles, afin de les aider à de palier à l’insécurité alimentaire. …

Téléchargez le PDF : Allocution de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement

Environnement : interview de madame Arlette Soudan-Nonault par le journal électronique levert

Célèbre pour sa combativité, son dynamisme et par son engagement au service de l’environnement, cette fille de diplomate, née à Brazzaville et actuelle Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, nous a livré de précieuses réponses que beaucoup de citoyens du continent Africain sensibles à la question écologique et environnementale se posent.

L’interview a été clôturé par un message fort pour une mobilisation de tous les citoyens africains, que nous vous invitons à découvrir en fin de vidéo.

A travers ses déclarations spontanées, nous avons également fait la rencontre d’une femme passionnée et profondément touchante ayant une vision pleine d’espoir pour l’avenir du continent et pour la planète.

source: www.levert.ma