#GreenCongo: Excursion de travail sur le Fleuve Congo

En vue de rendre plus attractive la Destination Congo #GreenCongo , Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a effectué ce mardi 24 juillet 2018, une excursion de travail sur le fleuve Congo.

Cette excursion prospective qui s’est effectuée en présence de Madame Thérèse SEKAMANA, CEO de société LED-Solutions &Green Energy Rwanda et de Monsieur Philippe POINSOT, représentant Résident du PNUD-Maroc, a eu pour objectif:

  • la localisation des zones d’intérêt touristique dans la perspective de développer une activité attractive sur le majestueux fleuve Congo par la société Rwandaise.
  • faire découvrir le deuxième fleuve le plus puissant au monde et principale réserve hydraulique du Bassin du Congo, au partenaire PNUD-Maroc qui manifeste sa volonté de soutenir la Commission Climat du Bassin du Congo dans l’opérationalisation du Fonds Bleu.

   Au cours de cette visite de travail, la Ministre du Tourisme et de l’Environnement a également fait le constat de l’ampleur des dégâts de l’érosion fluviale causée d’une part par les facteurs naturels et d’autre part par l’activité anthropique.
Cette délégation conduite par la Ministre était composée des cadres de son département, les représentants des Mairies de Brazzaville et Kintélé, le représentant de Banque postale, et le représentant de l’API.

Tourisme -Environnement: Madame la Ministre a tenu une réunion de sensibilisation avec les Administrateurs Maires de la ville

 En présence du Préfet du Département de Brazzaville, du représentant du Maire central et des administrateurs maires des arrondissements de la ville de Brazzaville, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a présidé une réunion ce mardi 10 juillet 2018 en vue de les sensibiliser à l‘appropriation et à l’application des textes en vigueur dans  les secteurs du Tourisme, l’Environnement, du Développement Durable, les Loisirs et de l’Hôtellerie.

Au cours de cette réunion, Madame la Ministre a rappelé aux autorités locales de Brazzaville leur responsabilité face au non respect des textes des secteurs de son ministère par les populations,les professionnels et autres acteurs… et que dorénavant ils devraient travailler en étroite collaboration avec le Ministère pour faire appliquer toutes dispositions prises, afin d’atteindre les objectifs fixés par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

C’est avec satisfaction que ces autorités locales ont reçu le mot d’ordre de Madame la Ministre et se sont dit prêts à travailler pour relever le défi.

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Coopération : le Congo signe un protocole d’entente avec l’Agence française de développement

  L’accord entre les deux parties a été signé, la semaine dernière dans la capitale congolaise, par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) à Brazzaville, Lionel Cafférini.

 En effet, les incidences du changement climatique font porter un risque majeur sur la réduction de la pauvreté et la prospérité des sociétés. Dès lors, il y a urgence à agir en faveur d’un développement sobre en carbone, et à tout mettre en oeuvre pour stabiliser la température mondiale et adapter les économies ainsi que les sociétés aux effets d’un climat mondial déréglé. L’accord de Paris sur le climat a marqué, de façon historique, en décembre 2015, la reconnaissance par les pays du Nord et du Sud de la nécessité de faire évoluer des modèles de développement actuels.

 C’est dans cet esprit que l’AFD a créé la Facilité adapt’action, pour un montant total de trente millions d’euros, afin d’accompagner une quinzaine de pays, dont le Congo, dans l’opérationnalisation par la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national.

  Par la richesse de leur diversité biologique et grâce à des conditions uniques, de sols, de climat et d’hydrologie, les écosystèmes du Bassin du Congo constituent l’un des instruments les plus puissants de régulation du climat de la planète. Pour cela, ils doivent être préservés. Cette facilité permettra de consolider la gouvernance climat du Congo ; d’appuyer l’élaboration d’un plan national d’action et d’investissement climat (Plan climat) concret et opérationnel ; de soutenir les mécanismes de coordination nationale sur le

climat ; de renforcer les capacités du ministère de l’Environnement en diplomatie climatique. Elle permettra aussi de décliner la contribution déterminée nationale en une ou deux politiques sectorielles adossées à des plans d’actions concrets.

Il s’agira notamment d’appuyer l’élaboration d’un plan d’action et d’investissement agricole ; d’un schéma directeur de gestion des inondations et de l’assainissement dans une ou plusieurs villes congolaises. Enfin, elle permettra de préparer des programmes structurants en finançant plusieurs études de faisabilité.

Celles-ci restent encore à définir mais elles pourront, par exemple, concerner la formulation d’un programme prioritaire dans le secteur agricole ; la préparation d’un programme de lutte contre les érosions côtières et urbaines ; l’appui à la stratégie nationale forestière ; la modernisation des services météorologiques.

L’objectif étant d’outiller le Congo pour la mobilisation des financements climat, indispensables au déploiement d’une trajectoire de croissance et de développement bas carbone et résiliente aux changements climatiques.

 Notons que cette nouvelle initiative vient compléter les appuis déjà mobilisés par la France auprès du gouvernement du Congo, à travers notamment les appuis bilatéraux de l’AFD  sur la conservation de la biodiversité, la gestion des forêts, l’accompagnement d’une agriculture durable et la lutte contre les inondations ; son engagement dans l’initiative pour les forêts d’Afrique centrale dont elle assure la présidence depuis novembre 2017.

Pour l’ambassadeur de France, le Congo passe de la situation d’enjeu à la situation d’acteur de la lutte contre le dérèglement climatique. « Vos défis sont les nôtres, c’est le principe de responsabilité qui est au cœur de la démarche de la COP21 de 2015, avec toujours le volet atténuation et adaptation. La solidarité entre la France et le Congo ainsi que la volonté de jouer un rôle catalyseur pour permettre au Congo de saisir les opportunités de l’économie verte, ainsi que ses financements dans le cadre du Fonds bleu porté par le président Denis Sassou N’Guesso », a-t-il précisé.

Source: www.adiac-congo.com 

Environnement : Madame la Ministre a reçu en audience la délégation du Groupe Ilea Ecologic Additives for Petroleum Industry.

Ce samedi 07 juillet 2018, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu en audience la délégation du Groupe ILEA ECOLGIC ADDITIVES FOR PETROLEUM INDUSTRY.

Au cours de cet entretien, la délégation dudit Groupe a présenté à Madame la Ministre leur projet qui vise à investir dans la gestion et le traitement des déchets issus du pétrole et ses dérivés. Madame la Ministre, à son tour a remercié ces investisseurs pour le choix porté à la République du Congo pour réaliser ce grand projet qui contribuera à la préservation de notre environnement conformément à la vision de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

Changement climatique : Brazzaville parmi les bénéficiaires d’un fonds français

Le Congo fera partie des 15 pays qui bénéficieront des 30 millions d’euros dégagés par la France à travers l’Agence française de développement(AFD) pour soutenir l’Accord de Paris (France) dans la lutte contre le changement climatique, a appris APA mercredi de source médiatique.

Selon la radio nationale congolaise, un protocole d’accord d’entente relative à ce financement a été signé, mardi dernier, entre le ministre congolais du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Chochery.

« La signature de ce protocole d’entente va permettre au Congo de bénéficier les 30 millions d’euros mobilisés par l’Agence Française de Développement (AFD) valable pour une quinzaine de pays et faire que le Congo passe de sa position d’enjeu à la position d’acteur dans la lutte contre le changement climatique », a fait savoir Bertrand Cochery.

Satisfait de la signature de cet accord qui vient couronner les efforts déployés par le Congo dans la lutte contre le changement climatique, le ministre Arlette Soudan Nonault a salué cette facilité financière de la France qui viendra renforcer la gouvernance du Congo dans la lutte contre ce fléau.

Source :www.apanews.net

Lutte contre la désertification : Le Congo se dit engagé

La Journée mondiale de lutte contre la désertification se célèbre 17 juin de chaque année à travers le monde depuis 1995 conformément à la résolution 49/1995 de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, afin de promouvoir la sensibilisation dans le cadre de la lutte contre la désertification contre les effets de la sécheresse, et pour la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification. Cette année 2018, la journée se célèbre sous le thème « La terre a de la valeur- investissez y».

Le gouvernement du Congo a publié un message dans lequel, Arlette SOUDAN NONAULT, ministre du tourisme et de l’environnement , s’appuyant sur la douzième session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification tenue à Ankara en Turquie en octobre 2015, qui recommande d’ici à 2030, une lutte contre la désertification en restaurant les terres et les sols dégradés et en s’efforçant de parvenir à un monde sans dégradation des terres  , indiqué :  « Notre Pays, qui a adhéré à ce programme, a formulé ses cibles volontaires pour atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres qui devront permettre  d’assurer une gestion durable des forêts , de lutter contre la désertification , de mettre fin et inverser la dégradation des terres et la perte de la biodiversité. La réalisation du programme présente des avantages importants dans le cadre de l’atténuation et de l’adaptation aux changements climatiques car il joue un rôle clé dans le renforcement de la résilience des communautés rurales contre les chocs et aléas climatiques. Il est donc impératif de promouvoir l’intégration du concept de Neutralité en matière de Dégradation des Terres dans les politiques, stratégies, plans et cadres juridiques de notre pays ».

Par ailleurs, la ministre du tourisme et de l’environnement a ajouté : «  Nous devons nous donner les moyens de restaurer nos terres dégradées, de les remettre en production et de renforcer ainsi notre résilience face aux changements climatiques. Nous sommes en mesure de développer de nouvelles filières vertes, respectueuses de la nature et capable de nourrir une population de plus en plus nombreuses, grâce à des investissements appropriés dans l’exploitation des terres, les infrastructures rurales et le développement des compétences ».

Source :www.groupecongomedias.com

Congo : Une action écologique contre les déchets en plastiques à Brazzaville

Des hommes et des femmes «  verts » , parce que vêtus de tee-shirt verts, ce samedi 16 juin 2018 sur les artères de Ouénzé ( le cinquième arrondissement de Brazzaville) pour une opération de salubrité qui consistait a ramasser les déchets solide en plastique. Ceci dans le cadre d’une suite à la célébration le 05 juin dernier de la Journée Mondiale de l’Environnement. Des autorités dans les rangs : la ministre du tourisme et de l’environnement Arlette SOUDAN NONAULT, le Maire de Ouénzé Marcel GANONGO et le Préfet du département de Brazzaville Pierre Ceber IBOKO ONANGA.

Cette opération de ramassage des déchets plastiques s’est faite conformément au thème de cette 46 ème Edition de la journée mondiale de l’environnement à savoir «  combattre la pollution plastique’’. C’est à cœur joie que ces écolos sont livrés au ramassage des plastiques pour rendre l’environnement plus moins pollué.

En rappel, la Journée Mondiale de l’Environnement est l’occasion par laquelle l’Organisation des Nations Unies pour l’Environnement et les pays membres s’engagent à sensibiliser l’humanité sur les questions environnementales tout en soutenant les initiatives œuvrant pour une prise de conscience sur les questions liées à la préservation de la nature.

Partie du pont de la rivière Tsiémé, la caravane des écologistes a eu comme point de chute le siège de la maire de Ouénzé où une

de brèves allocutions ont été prononcés, et où un apéritif des plus conviviales a été partagé.

Le Ministère du Tourisme et de l’Environnement espère que grâce à cette action les mentalités des Brazzavillois, tout au moins ceux de Ouénzé peuvent changer vis-à-vis de la protection de l’environnement. Notons qu’ au Congo, un décret présidentiel réglemente la production, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets et films en plastique.

Signalons que cette opération a connu l’implication d’une brasserie implantée à Brazzaville et qui met sur le marché des produits conditionnés dans des bouteilles en plastique justement. Un signe d’engagement ? Tout porte à y croire.

 

 

Source: www.groupecongomedias.com

Journée Mondiale de l’environnement : Brazzaville réaffirme son combat contre le plastique.

Source : www.mediaterre.org

La ministre de l’environnement de la République du Congo, Arlette Soudan Nounault appelle tous les Congolais à la conscience afin de mettre en application les dispositions du décret du 20 juillet 2011 sur les sacs, sachets et films en plastique. Au cours de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement le 5 juin 2018 sous le thème « combattre la pollution plastique»

Le thème choisi pour cette année, fait ressortir implicitement l’existante d’interaction entre la production, la consommation des objets plastiques et la préservation de l’environnement, il exhorte les gouvernements, les industriels, les communautés et individus à explorer ensemble les alternatives durables, pour réduire de toute urgence la production et l’utilisation excessive des plastique à usage unique, responsables de la pollution des sols, des cours d’eau , des océans, des mers et de l’air, dégradant ainsi les paysages urbains et menaçant la santé.

Le décret ci-haut cité Le décret ci-haut cité pris par Denis Sassou NGUESSO en 2011, réglemente la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation au Congo des sacs, sachets et films en plastique. Il vise à réduire considérablement la production des déchets plastiques sur le territoire national en l’absence de dispositif adéquat de gestion écologiquement rationnel de ces déchets a précise le ministre Arlette qui a terminé son a dresse à la nation par l’une exhortation : la richesse ou la priorité des nations ne devrait pas se faire au détriment de notre bien commun qu’est la planète. L’humanité devrait donc repenser ses modes de production et de consommation, de manière à favoriser les possibilités de suivie de notre planète »

Pour se souvenir de la conférence historique des nations unis tenue en 1972 à stochholm, en suède, cette journée représente une opportunité pour sensibiliser les populations aux préoccupations environnementales du moment afin de susciter une véritable conscience citoyenne en faveur de l’environnement

Les pays africains sont en instance de conjuguer des grands efforts pour éradiquer la pollution due par les matières plastique. En république démocratique du Congo par exemple, le gouvernement a récemment pris la décision de bannir les sachets plastiques non-biodégradables au plus tard à la fin de ce mois de juin.

Quant au Ruanda, l’usage des emballages plastiques est presque vaincu : dès l’aéroport, tous les emballages plastiques sont retenus et déclassés ; tandis que dans les magasins, le papier a remplacé le plastique.

La ministre de l’environnement de la République du Congo, Arlette Soudan Nounault appelle tous les Congolais à la conscience afin de mettre en application les dispositions du décret du 20 juillet 2011 sur les sacs, sachets et films en plastique. Au cours de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement le 5 juin 2018 sous le thème « combattre la pollution plastique»

Le thème choisi pour cette année, fait ressortir implicitement l’existante d’interaction entre la production, la consommation des objets plastiques et la préservation de l’environnement, il exhorte les gouvernements, les industriels, les communautés et individus à explorer ensemble les alternatives durables, pour réduire de toute urgence la production et l’utilisation excessive des plastique à usage unique, responsables de la pollution des sols, des cours d’eau , des océans, des mers et de l’air, dégradant ainsi les paysages urbains et menaçant la santé.

Le décret ci-haut cité Le décret ci-haut cité pris par Denis Sassou NGUESSO en 2011, réglemente la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation au Congo des sacs, sachets et films en plastique. Il vise à réduire considérablement la production des déchets plastiques sur le territoire national en l’absence de dispositif adéquat de gestion écologiquement rationnel de ces déchets a précise le ministre Arlette qui a terminé son a dresse à la nation par l’une exhortation : la richesse ou la priorité des nations ne devrait pas se faire au détriment de notre bien commun qu’est la planète. L’humanité devrait donc repenser ses modes de production et de consommation, de manière à favoriser les possibilités de suivie de notre planète »

Pour se souvenir de la conférence historique des nations unis tenue en 1972 à stochholm, en suède, cette journée représente une opportunité pour sensibiliser les populations aux préoccupations environnementales du moment afin de susciter une véritable conscience citoyenne en faveur de l’environnement

Les pays africains sont en instance de conjuguer des grands efforts pour éradiquer la pollution due par les matières plastique. En république démocratique du Congo par exemple, le gouvernement a récemment pris la décision de bannir les sachets plastiques non-biodégradables au plus tard à la fin de ce mois de juin.

Quant au Ruanda, l’usage des emballages plastiques est presque vaincu : dès l’aéroport, tous les emballages plastiques sont retenus et déclassés ; tandis que dans les magasins, le papier a remplacé le plastique.

 

Source : www.mediaterre.org

Environnement : lancement du projet Changements climatiques

L’initiative portant sur la troisième communication nationale et le premier biennal de mise à jour de la République du Congo à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques a été lancée le 5 juin à Brazzaville, par le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo.

Vingt-six ans après l’adoption de la Convention cadre sur les changements climatiques à Rio, en 1992, le Congo n’a cessé de parler de ce fléau dont les conséquences néfastes impactent la vie de millions d’individus sur cette planète.

Lançant officiellement le projet au nom de sa collègue du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, Dieudonné Moyongo a indiqué que le combat n’est pas gagné, tel que l’illustrent les différents protocoles et autres accords qui continuent d’être signés dans ce domaine. Les différentes parties prenantes à cette problématique doivent redoubler d’efforts ainsi que le stipule l’Accord de Paris sur le climat, et chacun doit porter son fardeau.

La République du Congo, qui participe au concert des nations, est partie prenante pour la Convention climat et l’a ratifiée en 1996, ainsi que ses instruments juridiques subséquents que sont le protocole de Kyoto et l’Accord de Paris. Sous la clairvoyance du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président de la Commission climat du Bassin du Congo, le Congo n’a ménagé aucun effort dans la recherche des solutions idoines au défi climatique, a déclaré le ministre. Ainsi, dans le cadre de la conservation de son capital naturel, pourvu d’une biodiversité extraordinaire, le Congo a consacré 13% de son territoire à dix-sept aires protégées.

En outre, depuis 2008, il a adhéré au processus de réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (Redd+) et soumis sa contribution déterminée au niveau national à la convention. Plus récemment, le 1er sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo sur l’opérationnalisation de ces deux outils s’est tenu, le 29 avril dernier, à Brazzaville.

Dieudonné Moyongo a rappelé que la Commission climat du Bassin du Congo, présidée par la République du Congo, est l’une des trois commissions créées par les chefs d’Etat et de gouvernement africains à l’issue du sommet de l’action organisée en marge de la COP22 à Marrakech, sous l’initiative de sa Majesté Mohamed VI, roi du Maroc, en vue de renforcer les actions de lutte contre les changements climatiques sur le continent en lien avec le développement économique de l’Afrique.

Au nombre des initiatives à caractère financier, figurent évidemment le Fonds bleu pour le Bassin du Congo et les autres outils financiers déjà créés en Afrique centrale et de l’est à l’image du Fonds pour l’économie verte en Afrique centrale. Par ailleurs, la découverte dans la cuvette centrale des deux Congo des tourbières parmi les plus importantes au monde, qui couvrent une superficie de 145 500km2 et qui emprisonnent trente milliards de tonnes de carbone, accentue la responsabilité du pays face à la question climatique.

En effet, le lancement du projet Changements climatiques portant sur la troisième communication nationale et le premier rapport biennal actualisé, arrive à point nommé pour permettre au Congo la mise à jour de ses données dans ce domaine. La préparation des rapports nationaux et leur communication au secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques font partie des obligations de l’ensemble des pays en rapport avec cette convention.

Aussi, avec la mise en œuvre du nouveau régime climatique mondial à travers l’accord de Paris, le projet qui vient d’être lancé permettrait au pays, sur une base participative, de parvenir, entre autres, à obtenir une compréhension globale des préoccupations liées aux changements climatiques dans le contexte des priorités nationales de développement ; catégoriser les principales sources d’émissions et d’absorptions des Gaz à effet de serre (GES) ; mettre à jour l’inventaire national des GES avec 2010 comme année de référence ; mettre à jour les informations sur la vulnérabilité du pays aux effets néfastes des changements climatiques ; élaborer un programme et une stratégie contenant des mesures pour atténuer les effets néfastes des changements climatiques ; élaborer un plan et une stratégie pour la mise en œuvre des activités liées à l’intégration des considérations relatives aux changements climatiques dans les politiques sociales, économiques et environnementales du pays ; identifier les contraintes, lacunes et besoins connexes (financiers, techniques et de capacité).

Tous ces éléments constitueront la base qui permettra au pays de se prononcer conséquemment sur sa contribution nationale déterminée à la mise en œuvre de l’Accord de Paris, dont une version révisée sera communiquée à la veille de la COP 26, juste après la publication du premier rapport biennal du Congo à la convention.

Source: www.adiac-congo.com