Sommet des trois bassins : Le zéro-déforestation en 2030, semble être difficile à atteindre

«Sans l’arrêt de la déforestation à l’horizon 2030, l’ambition commune de l’accord de Paris ne sera jamais atteinte, souligne les deux derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) », rapporté par la coordonnatrice technique de la commission climat Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, le 26 octobre 2023 à l’ouverture du sommet des trois bassins forestiers tropicaux.

Les efforts entrepris depuis la Cop de Paris pour stopper la déforestation d’ici 2030, semble devenir une simple illusion. Plus d’une centaine de pays avaient pris un engagement solennel au nom de la planète, celui d’arrêter la déforestation mondiale et de « restaurer les forêts » en 2030. Ainsi, que des engagements financiers significatifs pour les forêts tropicales. Mais, en ce premier jour des travaux, les experts ont mis en cause cette ambition commune de Paris.

«La décennie 2021-2030 des Nations-Unies, et plus particulièrement le défi de Bonn qui porte sur les forêts tropicales, les tourbières et les mangroves prévoient un plan de conservation et de restauration des écosystèmes forestiers de 350 millions d’hectares sur 10 ans», a rappelé la coordonnatrice technique de la commission.

Pour les experts, le défi de Bonn est un effort mondial de reforestation de terres dégradées et reboisées. Il a été conjointement organisé par l’Allemagne et l’Union européenne pour la conservation de la nature.

Soudan Nonault, a fait savoir que ce premier jour est plus consacré à  » Mieux se connaître car paradoxalement, d’identifier les thématiques et axes de travail communs ; de réfléchir nous organiser. Peut-être aussi nous structurer et d’accélérer les capacités de financement à la manière dont les participants aux trois Bassins le souhaite ».

D’après elle, le Congo a toutes les cartes en main pour que ce sommet tienne ses promesses, en posant sur les fonts baptismaux les termes d’une collaboration fructueuse entre les trois Bassins.

«Vous êtes venus à Brazzaville pour mettre en marche un mouvement historique et pour initier une coopération entre nos trois Bassins à la hauteur de nos responsabilités et des défis qui se posent à nous», a conclu la coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo et ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo.

Notons que la deuxième édition du sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales Amazonie-Bornéo-Asie du sud-est et Mékong, qui prendra fin le 28 octobre prochain, a regroupé six continents sur sept à Brazzaville au Congo.

 

Source : https://labreveonline.com/sommet-des-trois-bassins-le-zero-deforestation-en-2030-semble-difficile-a-atteindre/

2ème sommet des trois bassins à Brazzaville : une première journée consacrée à l’élaboration de la feuille de route

Identifier des thématiques et axes de travail, telle est l’une des tâches que les experts passent au peigne fin depuis ce matin, au cours de la première journée technique du 2ème sommet des trois bassins tropicaux du monde qui s’est ouverte, ce 26 octobre 2023, à Kintélé, non loin de Brazzaville.

Le 2ème Sommet des trois Bassins des Écosystèmes de Biodiversité et des Forêts Tropicales s’est ouvert à Brazzaville sur le site de Kintélé, sous les auspices de la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Coordonnatrice technique de la Commission Climat du bassin du Congo, Arlette Soudant Nonault.

Dans son discours de circonstance, Arlette Soudan Nonault, a souligné que « toutes les conditions sont réunies pour produire un contenu riche, inclusif et utile à nos bassins et à la planète». Selon elle, toutes les cartes sont en main pour que ce sommet tienne ses promesses, en posant sur les fonts baptismaux, les termes d’une collaboration fructueuse entre les trois bassins.

Une journée technique pour identifier les axes de travail

Arlette soudant Nonault a indiqué qu’au cours de cette première journée technique, il s’agira pour les délégations présentes à mieux se connaître et à mieux appréhender les particularités et défis propres à chacun des trois bassins, ainsi que « les connaissances, les acquis scientifiques et techniques et les expériences développées dans chacun de nos bassins », a-t-elle déclarée.

L’autre grand axe de travail de cette journée technique évoqué par la ministre de l’environnement congolaise concerne l’identification des thématiques et axes de travail communs qui nourriront les coopérations entre les bassins demain.

L’occasion sera également toute indiquée, au cours de cette journée inaugurale, pour les experts de créer le meilleur environnement de travail pour atteindre les résultats escomptés et mieux défendre collectivement les intérêts et combats communs des trois bassins tropicaux du monde.

Au cours de cette journée il sera aussi question d’accélérer les capacités de financement, notamment, en trouvant les voies et moyens appropriés pour rémunérer les services écosystémiques.

Des interventions de haut Niveau attendues

Ce 2ème sommet des trois bassins tropicaux du monde, sera réparti en 26 side évents et 05 panels, a précisé Arlette Soudant Nonault, tout en rappelant que, le secrétaire général des Nations Unies adressera son message de soutien en vidéo lors du segment de haut niveau, tout comme les présidents Lula DA Silva et Emmanuel Macron.

Outre, les 14 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus également à ce sommet 427 organisations non-gouvernementale, 354 représentants du secteur privé, 326 représentants de la société civile et des peuples autochtones et 254 représentants de la jeunesse. La liste n’est pas exhaustive.

A noter que, le président de la République centrafricaine, Archange Touadera, a été le premier à fouler la terre congolaise. Il est arrivé à Brazzaville, le 25 octobre en fin d’après-midi.

 

Source : https://www.alwihdainfo.com/2eme-sommet-des-trois-bassins-a-Brazzaville-une-premiere-journee-consacree-a-l-elaboration-de-la-feuille-de-route_a127399.html

Sommet des trois bassins forestiers : matrice de la stratégie régionale sur la finance du marché carbone

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a présidé, le 24 octobre à Brazzaville, par visioconférence, en sa  qualité de coordinatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC), la réunion des experts visant à soumettre aux ministres des pays membres du Bassin du Congo  une stratégie régionale sur la finance du marché carbone.

Le document finalisé sur la stratégie régionale sur la finance du marché carbone sera présenté aux ministres, en prélude aux assises du sommet des trois bassins.

Les marchés carbone, également nommés systèmes d’échange de quotas d’émissions ou système de permis d’émissions négociables sont des outils réglementaires facilitant l’atteinte pour tout ou partie des objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre déterminés.

Les marchés carbone forestiers et non forestiers devraient apporter aux pays membres de la CCBC 40% de leur produit intérieur brut. L’Accord de Paris reconnait que les parties peuvent choisir de coopérer volontairement à la mise en œuvre de leur contribution nationale déterminée pour relever le niveau d’ambitions de leur mesure d’atténuation et d’adaptation.

« La finance carbone et les paiements pour les services environnementaux prennent de plus en plus de l’ampleur. Et, l’extension du marché carbone serait estimée à plus de 400 milliards dollars US à partir de 2030. Vous comprendrez que les Etats de la CCBC ont décidé de se doter d’une stratégie régionale afin de se positionner sur le mécanisme financier existant et à venir », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Fortuné Ibara
Source : https://www.adiac-congo.com/content/sommet-des-trois-bassins-forestiers-matrice-de-la-strategie-regionale-sur-la-finance-du
Denis-Sassou-Nguesso

Sommet des trois Bassins : Denis Sassou-N’Guesso réitère son invitation aux dirigeants du monde

Le Président du Congo, Denis Sassou-N’Guesso a renouvelé, le 18 octobre à Pékin en Chine, aux dirigeants du monde, son invitation à prendre part au sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux prévu du 26 au 28 octobre à Brazzaville. Le président de la République a prononcé une allocution de circonstance à la tribune du forum sur la « ceinture et la route » pour la coopération internationale auquel il participe aux côtés des autres dirigeants.

Pas de développement sans prise en compte de la protection de l’environnement

Dans son allocution, il a fait remarquer que le développement que vise cette initiative ne pouvait être envisagé sans la prise en compte de la protection de l’environnement. « Un développement que l’on ne peut imaginer sans la prise en compte de la protection de l’environnement, en réponse à l’urgence de la lutte contre les changements climatiques, véritable menace pour l’humanité toute entière », a déclaré le chef de l’Etat congolais.

« Permettez-moi mesdames et messieurs les Chefs d’Etats et de gouvernement, de vous réitérer notre invitation à prendre part au rendez-vous de Brazzaville », a-t-il lancé à l’endroit de ses homologues présidents et aux autres participants à ce forum sur « la Ceinture et la Route ». Ce sommet qui va réunir entre 1500 et 2000 représentants des communautés riveraines du Bassin du Congo, de l’Amazonie et du Bornéo Mékong vise la création d’une alliance mondiale en faveur des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.

Un sommet à enjeux multiples

Cette initiative vise à établir une gouvernance solide pour les trois écosystèmes mondiaux (Amazonie, Bornéo Mekong et Congo) qui représentent à eux seuls 80 % de la biodiversité mondiale, jouant un rôle vital en tant que régulateurs du bilan carbone mondial.

De manière spécifique, le sommet de Brazzaville se fixe comme missions, de promouvoir la coopération scientifique et technique ; renforcer les capacités et accroître l’influence dans les forums multilatéraux en faveur de la défense de l’environnement ; établir une gouvernance mondiale efficace pour gérer les défis environnementaux et climatiques à l’échelle planétaire et élaborer une stratégie commune visant à stimuler les projets d’investissement dans la lutte contre les changements climatiques et préserver la biodiversité.

Il sera organisé autour de trois sessions, notamment une session technique le 26 octobre, une session ministérielle le 27 octobre et une session de haut-niveau le 28 octobre. La question de la gouvernance régionale et mondiale, les plans d’investissement intégrés, les mécanismes financiers, le marché du carbone ainsi que la coopération scientifique constitueront les principaux axes de réflexion au cours de ces assises.

La recherche du consensus

Prélude à ce sommet, des consultations nationales visant à élaborer des positions communes parmi les pays membres de la Commission climat du Bassin du Congo (Angola, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, République du Congo et la République Démocratique du Congo) ont été lancées ce 17 octobre, à Brazzaville par le premier ministre congolais, Anatole Collinet MAKOSSO.

L’objectif de ces consultations est de faciliter un dialogue inclusif et participatif entre les divers acteurs et toutes les parties prenantes clés de la Commission climat du Bassin du Congo. Il s’agit des représentants gouvernementaux, des organisations de la société civile, des communautés locales, des peuples autochtones, des experts techniques et scientifiques, ainsi que des entreprises œuvrant pour la promotion de l’économie verte et des emplois verts et décents.

 

Source : https://presidence.cg/2023/10/19/sommet-des-trois-bassins-denis-sassou-nguesso-reitere-son-invitation-aux-dirigeants-du-monde/

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Coopération : la Chine souhaite plein succès au sommet des Trois bassins

En marge des travaux du troisième Forum de « la Ceinture et la Route », à Beijing, le président Denis Sassou N’Guesso a eu une séance de travail avec son homologue chinois Xi Jinping. A cette occasion, le président chinois a salué l’engagement et les efforts du Congo en matière de lutte contre le changement climatique.  Ainsi, le président Xi Jinping a souhaité plein succès aux travaux du sommet des Trois bassins forestiers et tropicaux du monde que le Congo va abriter du 26 au 28 octobre.

L’échange a par ailleurs permis aux deux chefs d’Etat, avec les délégations qui les ont accompagnés, de faire le tour d’horizon de la coopération bilatérale entre le Congo et la Chine.

« L’année 2024 marquera les soixante ans de l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays. Nous espérons que les deux parties feront de cet évènement une occasion de promouvoir un développement plus étendu de notre coopération bilatérale », a déclaré le président Denis Sassou N’Guesso qui a en outre souligné que l’invitation à participer au forum de « la Ceinture et la Route » est une marque de confiance qui nourrit l’amitié profonde entre les peuples chinois et congolais.

 

Rominique Makaya
Source : https://www.adiac-congo.com/content/cooperation-la-chine-souhaite-plein-succes-au-sommet-des-trois-bassins-152429
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Sommet des trois bassins : le Congo consolide sa position commune

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a patronné le 17 octobre à Brazzaville la séance des consultations nationales des parties prenantes sur les enjeux et défis du sommet des trois bassins afin de consolider une position commune.

L’initiative qui a regroupé les représentants des autochtones, la société civile, les ambassadeurs accrédités, les experts, les membres du gouvernement, les délégués des administrations publiques et privées ainsi que ceux des agences du système des Nations unies au Congo consiste à émettre un avis global sur le sommet des trois bassins forestiers tropicaux.

L’objectif de cette démarche est de stimuler un dialogue inclusif pour développer une vision nationale partagée sur la gestion des écosystèmes naturels, le changement climatique et la biodiversité. Ces consultations nationales aideront à informer les acteurs nationaux sur les opportunités de développement d’activités porteuses, les financements innovants, faire connaître les préoccupations des femmes, des jeunes et des populations marginalisées. La démarche permettra aux acteurs du pays à devenir une force de proposition nationale, régionale et internationale pour renforcer le positionnement du pays lors des différentes négociations.  « Cette démarche d’inclusion, de participation citoyenne, est une recommandation du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, pour échanger sur les enjeux majeurs. Cette consultation est le point de départ d’une action coordonnée et d’une démarche structurée pour impulser la mobilisation des financements en contrepartie des services rendus », a expliqué la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

Au sujet du sommet des trois bassins et des consultations nationales, le coordonnateur résident de l’ONU au Congo, Chris Mburu, qui a paraphrasé le secrétaire général, António Guterres, a rappelé : « L’heure est à l’ambition et à l’action ».  Et d’ajouter : « Nous consentons tous que les défis restent immenses et les efforts pour les relever nous incombent tous. Je réaffirme ici l’engagement du système des Nations unies et des partenaires techniques ainsi que financiers qui sont à vos cotés ».

Le sommet de Brazzaville va formaliser une coopération Sud-Sud en faveur de la biodiversité et du climat au travers d’une gouvernance mondiale pour la gestion des écosystèmes tropicaux et stimuler l’investissement pour le climat ainsi que la biodiversité.   Il va également relancer la réflexion initiée entre les Etats forestiers tropicaux afin de parvenir à une alliance mondiale pour une gestion concertée des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales. « Considérés comme des réservoirs génétiques, poumons verts et puits de carbone, les écosystèmes forestiers des trois bassins tropicaux constituent un espace d’avenir pour la planète. Et cela est scientifiquement reconnu car les écosystèmes forestiers des trois bassins tropicaux jouent un rôle clé pour la régulation du climat », a commenté le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

La communauté scientifique internationale, engagée depuis plusieurs décennies, travaille pour faire face à la dégradation du climat et aux émissions de gaz à effet de serre. Pour arriver à terme de cette réflexion scientifique, les intérêts économiques nationaux et la souveraineté des Etats sont interpellés au plus haut niveau. « La collaboration au niveau national, sous-régional et international devient alors un impératif. Elle doit être efficace et bénéfique à tous. Nous appelons de tous nos vœux à une alliance Sud-Sud qui doit prendre de manière juste et souveraine le débat international sur le capital économique, financier et écologique de nos pays », a rappelé le Premier ministre.

Soulignons que sous le leadership du chef d’Etat, Denis Sassou N’Guesso, les 26, 27 et 28 octobre, plusieurs chefs d’Etat vont affluer vers Brazzaville pour réfléchir sur la convergence devant favoriser une alliance mondiale de conservation des écosystèmes, de biodiversité et des forêts tropicales sur la base d’une gouvernance Sud-Sud structurant les trois bassins forestiers mondiaux( Amazonie, Congo, Bornéo-Mékong), représentant 80% de la biodiversité mondiale et assurant le rôle vital de régulateur de l’équilibre du carbone.

Fortuné Ibara

 

Source : https://www.adiac-congo.com/content/sommet-des-trois-bassins-le-congo-consolide-sa-position-commune-152373

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Brazzaville va abriter le sommet des trois grands bassins forestiers

Les trois grands bassins forestiers tropicaux du monde (Congo, Amazonie et Bornéo Mékong) feront l’objet d’un sommet du 26 au 28 octobre prochain à Brazzaville. Plus de 1 500 participants étrangers sont attendus au centre de Conférence international de Kintélé, situé dans la banlieue de la ville.

« Toute la planète se retrouve à Brazzaville. Il n’y aura pas de personnes exclues. Il y a les scientifiques, les communautés autochtones et les Nations unies », a confié à Rfi Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement du Congo-Brazzaville, en précisant que les trois bassins portent « 80% des poumons verts, ces écosystèmes forestiers mondiaux ».

Également Coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, la ministre Arlette Soudan-Nonault a rappelé que ce sommet servira de cadre de concertation pour la création d’une coalition mondiale pour la protection de l’environnement et de la biodiversité. Ce sera par ailleurs l’occasion de définir le schéma de gouvernance mondiale à travers un accord de coopération entre les trois bassins ; de mettre en place des plans d’actions conjoints avec des objectifs clairs et chiffrés de conservation des ressources forestières.

Le chef de l’Etat du Congo, Denis Sassou N’Guesso, lui-même président de la Commission climat du Bassin du Congo, proposait il y a un an à la COP27 l’instauration d’une décennie mondiale de l’afforestation comme une alternative congolaise dans la lutte contre le changement climatique.

Les pays du sud sont appelés à penser un mode de financement adapté à leur réalité et aux besoins des communautés riveraines qui dépendent entièrement des ressources forestières.

Après le 1er sommet des trois bassins forestiers tropicaux organisé à Brazzaville, du 29 mai au 1er juillet 2011, à l’initiative de la Commission Climat du Bassin du Congo, le Bassin du Congo s’est doté d’un instrument financier qui est le Fond Bleu pour le Bassin du Congo (FBBC).

 

Source : https://www.africatopsuccess.com/brazzaville-va-abriter-le-sommet-des-trois-grands-bassins-forestiers/

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Sommet des trois bassins : l’Eglise catholique soutient l’initiative

L’épiscopat congolais a organisé, le 16 octobre, une messe de sensibilisation dite par l’archevêque de Brazzaville, Bienvenu Manamika Bafouakouahou, dans le cadre du sommet des trois bassins forestiers.

La messe s’est déroulée à la paroisse Saint François d’Assise de Brazzaville en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, et de la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Celle-ci consiste pour l’église à prendre une position officielle et à réaffirmer sa position visant à œuvrer au côté de l’Etat pour la préservation de l’environnement, du climat, des écosystèmes, de la biodiversité et des forêts.

D’ailleurs, à la faveur de la commémoration de la 50e Journée de la terre, le pape François avait rappelé : « qu’il n’y a pas d’avenir pour nous si nous détruisons l’environnement qui nous fait vivre Il avait lancé l’appel de renouveler notre engagement envers la maison commune ».

Cette messe de sensibilisation célèbre également en différé Saint François d’Assise qui est commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique, caractérisé par l’amour de la création divine et de l’écologie.

Dans son homélie, l’archevêque de Brazzaville a cité plusieurs encycliques du pape François. « Dans son adresse, il a stigmatisé le déni de l’homme qui fait appel à des données supposées scientifiquement solides pour relativiser la dégradation actuelle alors que le monde semble assister impuissamment à une accélération inhabituelle du réchauffement climatique et à la perte de la biodiversité. D’où le pape nous appelle à repenser l’usage du pouvoir », a commenté le prélat catholique.

Conscient des enjeux de la bipolarité du monde actuel, de l’inespérance des communautés faibles, de la dangerosité de la détérioration de l’environnement, du climat et des écosystèmes suscités parfois par le lancement des projets à fort impact environnemental et polluant, l’archevêque de Brazzaville a interpelé les dirigeants à initier un nouveau processus de prise de décision et de légitimation de celle-ci.

« Nous espérons que le sommet de Brazzaville sera l’itinéraire et l’espace qui mettra en place la prise en compte des droits de tous loin des privilèges que se sont octroyés les plus forts en bafouant les droits de tous », a insisté Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque de Brazzaville. Ce dernier a ajouté que « l’église se doit d’accentuer la sensibilisation des fidèles face aux gestes qui dégradent l’environnement ».

Pour sa part, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a cité à nouveau le pape François : « La vie humaine est incompréhensible et insoutenable sans les autres créatures ».

Les tourbières couvrent 3 % de la surface du globe mais représentent 30 % du carbone total piégé dans les sols. Problème : le dérèglement climatique et les activités humaines affectent ces puits de carbone qui se mettent à relâcher des gaz à effet de serre… aggravant encore le changement du climat.

La ministre de l’Environnement a rappelé l’importance des tourbières, des mangroves, des forêts, des fleuves, de la flore et de la faune qu’engorgent le Congo. « Notre pays, le Congo, est au cœur d’un bassin qui est le premier capteur de la planète. Notre chef d’Etat est le premier à populariser la notion clé de dette écologique des pays du nord à l’égard de ceux du sud. Notion soutenue par le pape François », a signifié la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Fortuné Ibara

 

Source : https://www.adiac-congo.com/content/sommet-des-trois-bassins-leglise-catholique-soutient-linitiative-152337

Aujourdhui

Sommet des trois bassins forestiers : les Etats adopteront la déclaration de principe

La ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a mobilisé, le 16 octobre à Brazzaville, la presse nationale et internationale pour éclairer les journalistes sur les attentes du sommet des trois bassins forestiers.

Le sommet qui accouchera à terme la déclaration de principe des Etats qui sera signée par les trente-et-un pays traversés par les trois bassins forestiers va porter les engagements futurs visant à préserver le climat, la biodiversité, la faune et flore ainsi que les forêts.

Ainsi donc, l’enjeu de ce sommet consistera pour les Etats à établir une gouvernance sud-sud ainsi qu’à structurer une coopération politique économique, scientifique et technique avec les pays du nord. Les Etats vont aussi présenter les projets intégrateurs afin de lever les fonds.

Les participants débattront aussi du prix de la tonne de carbone qui actuellement coûte entre 120 et 160 dollars USD dans les pays du nord contre 5 et 8 dollars dans les pays qui n’émettent pas les gaz à effet de serre.

« La COP 27 de l’année dernière a reconnu le rôle régulateur des nations forestières tropicales sur la planète. Et l’accord de Paris conduit le mécanisme du fonds d’indemnisation et de reconnaissance des pertes. Et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) souligne dans son rapport de 2022 que sans l’arrêt de la déforestation d’ici à 2030, l’objectif de l’Accord de Paris visant atteindre 1,5 degré Celsius pour limiter le réchauffement climatique ne serait pas atteint pour transformer le modèle économique des pays développés. Le Bassin du Congo séquestre 8 à 10 ans d’émission des gaz à effet de serre et les tourbières du bassin du Congo stockent 31 milliards de tonnes de CO2 », a rappelé la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Pour protéger les écosystèmes mondiaux, la biodiversité, assurer la protection des océans, les accords de Montréal avaient décidé d’affecter pour le Fonds mondial pour l’environnement pas moins de vingt milliards par année d’ici à 2025 et pas moins de trente milliards d’ici  à 2030.

Le sommet de Brazzaville fera le rapprochement du droit, des questions liées au climat et celles sur la biodiversité. « Une autre feuille de route opérationnelle sera définie pour la sauvegarde de la biodiversité. Le secrétaire général des Nations unies a souhaité que les équipes soient coordonnées pour apporter une assistance au sommet des trois bassins forestiers », explique la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo.

Fortuné Ibara

 

Source : https://www.adiac-congo.com/content/sommet-des-trois-bassins-forestiers-les-etats-adopteront-la-declaration-de-principe-152332