Le représentant permanent du Fonds monétaire international (FMI) au Congo, Nicolas Million, et la nouvelle représentante résidente de la Banque mondiale (BM) au Congo, Louise Pierrette Mvono, ont échangé le 17 juillet avec la minsitre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Au cours de cette rencontre, il était question de parler des efforts du Congo en matière de protection des écosystèmes ainsi que l’accompagnement des institutions de Bretton Woods.
« Nous avons eu le plaisir d’échanger aujourd’hui avec la ministre sur les stratégies du gouvernement congolais sur le climat. Nous avons également évoqué les possibilités d’accompagner le Congo. Pour ce qui est du Fonds monétaire international, nous sommes un partenaire économique et financier qui accompagne le pays pour mener à bien ses projets », a indiqué Nicolas Million.
Pour sa part, la représentante de la BM a apprécié le dynamisme du Congo dans la gestion et la protection des écosystèmes, notamment son leadership dans l’élaboration et l’exécution des questions liées à la protection de l’environnement. Elle a rappelé le positionnement stratégique du Congo en matière de préservation et la restauration des écosystèmes.
La Gabonaise Louise Pierrette Mvono a rassuré que son institution continuera à appuyer le Congo dans la mise en œuvre des projets environnementaux dont le Fonds bleu. Par la suite, Arlette Soudan-Nonault a reçu en audience le directeur adjoint des écosystèmes au sein du programme des Nations unies pour l’environnement. Ils ont fait le point des actions menées par le Congo dans la lutte contre la préservation de l’environnement.
Dans le cadre de la préparation du Sommet des Trois Bassins qui se tiendra à Brazzaville du 26 au 28 octobre prochain, Madame Arlette Soudan – Nonault, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo, a tenu une séance de travail avec la Secrétaire Générale de l’Organisation du Traité de Coopération Amazonienne #OTCA, Madame #MariaAlexandraMoreira et son équipe.
Les travaux de cette réunion sont menés en parallèle de la tenue du Sommet de Belem initié par Son Excellence Monsieur Luiz Inacio Lula Da Silva, Président de la République Fédérative du Brésil et marquent une étape importante du projet commun d’une grande alliance des Trois Bassins Amazonie – Congo – Bornéo Mékong Asie du Sud Est.
Dans le cadre de la préparation du prochain sommet des bassins Amazonie-Bornéo Mékong Asie du Sud Est-Congo, du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville, les Chefs d’Etats de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), ont tenu le 18 juillet 2023, une session extraordinaire par visioconférence, sous la direction du Président de la République du Congo, Président en exercice de la CCBC, Dénis Sassou-Nguesso.
Neuf jours après la réunion des Ministres de la CCBC organisée le 10 juillet 2023 par visioconférence, à l’occasion de l’organisation du 2e sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales, les Chefs d’Etats de la CCBC ne sont pas restés en marge de cette préoccupation des pays de la sous-région.
A leur tour, pendant plus d’une heure, ils ont identifié les différents appuis que pourront bénéficier le sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales , afin d’obtenir les résultats efficaces en matière de préservation et de financement de ces forêts.
Aussi, ils ont été informé de la trajectoire et de la cadence sur l’état d’avancement de la préparation de ce sommet notamment, sur la confirmation de participation des pays et organisations internationales, les projets de documents élaborés ou à concevoir, ainsi que le mode opératoire de la préparation de ce sommet dans les bassins respectifs.
Le Président de la République du Congo et Président en exercice de la CCBC, Dénis Sassou-Nguesso, a invité ses homologues des pays de la sous-région à instruire les différents Ministres respectifs dans la mobilisation de l’expertise que regorge les pays de la CCBC, afin de faciliter et d’accélérer les actions à mener pour la réussite du sommet Amazonie-Bornéo Mékong Asie du Sud Est-Congo.
« j’exhorte également les deux autres commissions climatiques ainsi que les partenaires techniques et financiers de la Commission Climat du Bassin du Congo, d’accompagner les pays à travers la mobilisation de la communauté internationale ». A déclaré le Pr. Dénis Sassou-Nguesso.
A l’ère de l’urgence climatique, les forêts tropicales sont d’une importance primordiale dans la préservation de la biodiversité, la régulation des eaux et du climat, la préservation des sols, le stockage du carbone, les bassins du Brésil, de l’Indonésie et du Congo éprouvent en effet, la volonté d’agir ensemble pour protéger la planète Terre.
« Comme nous le savons tous, l’ensemble de l’équilibre naturel de la planète est en péril. Le processus vital est engagé si nous ne réagissons pas sans délais dans le cadre d’une réponse forte et adaptée », a rappelé le Pr. Dénis Sassou-Nguesso.
Dans son speech, le Président de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadera, a souligné l’importance de la lutte contre les changements climatiques et le développement économiques pour l’émergence de l’Afrique avant d’énumérer les différentes avancées réalisées par son pays.
« Face à cette situation, nous continuons à œuvrer pour la restauration des forêts et des paysages dégradés notamment, par le projet de reboisement à grande échelle, la lutte contre l’exploitation forestière illégale, la lutte contre la pauvreté des communautés riveraines des forêts, la recherche d’opportunités pour la création des zones de franchise économique pour une durabilité sur l’exploitation des forêts centrafricaines conformément aux dispositions communautaires prévues par la CEMAC »
Pour la réussite de ce grand sommet, trois commissions africaines ont été mises en place notamment, la Commission Climat pour la région du Sahel, la Commission Climat des Etats Insulaires Africains et la Commission Climat du Bassin du Congo.
Une lecture des conclusions de la réunion des Ministres de la CCBC organisée le 10 juillet dernier a été aussi faite par sa Coordonnatrice Technique, Mme le Ministre Arlette Soudan Nonault.
Enfin, le 2e sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales permettra de créer une plateforme scientifique incluant une dimension technique à l’échelle mondiale sur les forêts tropicales et connaitra bien évidemment la participation du Président de la France, l’Organisation des Nations-Unies, l’Union Africaine.
Toujours en faveur de l’organisation et de la tenue de ce sommet, des supports logistiques, techniques et financiers seront fournis par les organisations internationales précitées.
La ministre de l’Environnement et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, participe à l’événement organisé par @OTCAnews « Gestion intégrée du feu dans les pays membres de l’OTCA », dans le cadre du #diálogosamazônicos–
Sec. Générale, Alexandra Moreira, a rencontré ce jeudi (3), à Belém (PA), la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Ensemble le Dir Exécutif, l’Ambassadeur Carlos Lazary et le Dir Adm., Carlos Salinas.
A l’invitation de son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso est attendu à Belém au Brésil, où il prendra part, au sommet de l’Amazonie, courant première quinzaine du mois d’août 2023.
La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT s’est entretenue le 11 juillet 2023 avec la Secrétaire générale de l’#OCTA, #AlexandraMOREIRA , dans le cadre de la mobilisation sur la tenue, les 26, 27 et 28 octobre prochain à Brazzaville, du sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et forêts tropicales.
Cet entretien a notemment porté sur l’organisation d’un pré- sommet dédié, en marge de celui qu’organise début août le gouvernement brésilien dans la ville de Belem et qui sera consacré spécifiquement à l’Amazonie.
L’OCTA a réitéré sa volonté à travailler avec la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, Coordinatrice Technique de la Commission Climat Bassin du Congo, dont elle a souhaité la présence à Belem. Le but est de coordonner les actions des 3 bassins qui représentent plus de 80% de la biodiversité mondiale, dans le cadre des assises de Brazzaville.
Les 3 Bassins se mettront ensemble pour mieux valoriser le potentiel dont ils disposent.
Le Département d’Etat américain (Ministère des affaires étrangères des Etats-Unis) a lancé, en janvier 2021, le Programme Wica (Initiative des femmes d’Afrique centrale pour l’action climatique), afin de renforcer les capacités et l’implication des femmes des pays d’Afrique centrale dans les processus nationaux de changement climatique, de manière générale et plus particulièrement, dans la comptabilisation des émissions des G.e.s (Gaz à effet de serre). Dans la région, il y a un faible nombre de femmes occupant des postes techniques liés à la gestion durable des ressources naturelles et à l’action climatique. D’où le lancement de ce programme, pour combler ce déficit.
Le Programme Wica consiste à la formation axée sur les systèmes nationaux de mesure et de déclaration des émissions et réductions des gaz à effet de serre (G.e.s). Sur les 200 femmes ayant participé à ce programme, 44 sont du Congo, dont 14 l’ont terminé avec succès. La cérémonie officielle de remise des diplômes aux lauréates de la République du Congo a eu lieu le jeudi 14 septembre 2023, à l’Hôtel Lancaster, à Brazzaville, sous le co-patronage de Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, coordinatrice technique de la Commission du Bassin du Congo, et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugene Young.
S’exprimant à l’occasion de cette cérémonie, le diplomate américain a rappelé que depuis près de trente ans, les Etats-unis soutiennent les gouvernements du Bassin du Congo en général, et le gouvernement du Congo en particulier, dans leurs efforts de réduire les émissions des gaz à effet de serre. Eugene Young a, ensuite, exhorté les lauréates à accompagner le pays dans ce combat contre les changements climatiques, lequel d’ailleurs est mondial. «Vous disposez de nouveaux outils pour avoir un impact réel, notamment la compréhension du processus international de mesure et de reportage des G.e.s selon la C.c.n.u.c.c (Convention-cadre des Nations unis sur les changements climatiques). Vous apportez non seulement une valeur ajoutée à la capacité de votre pays à faire face aux défis du climat, mais vous pouvez également devenir des leaders dans ce domaine, en partageant ces connaissances au Congo et dans toute la sous-région», a-t-il dit. Satisfaite de l’engagement des femmes congolaises, la ministre Arlette Soudan-Nonault a souligné que de plus en plus d’éléments probants montrent que, de nos jours, la participation et le leadership féminin dans l’action climatique sont associés à de meilleurs résultats en matière de gouvernance des ressources, de préservation de l’environnement et de préparation aux catastrophes. Elle a, par ailleurs, assuré de l’implication du Congo aux efforts visant à réduire les émissions de G.e.s. Les femmes congolaises formées sont prêtes à se lancer dans un nouveau défi qui sera profitable au Congo et à la sous-région. Certaines d’entre elles poursuivent déjà une carrière dans des institutions privées et publiques travaillant sur l’action climatique et d’autres font partie des experts de C.c.n.u.c.c.
Les préparatifs du premier sommet des trois Bassins forestiers tropicaux vont bon train, avec l’appel à mobilisation des partenaires techniques et financiers. La ministre del’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, était face à la presse, ce 2 septembre, pour tenter de situer l’opinion sur l’enjeu de l’évènement et son niveau de préparation.
À moins de deux mois du sommet des trois bassins de biodiversité et des forêts tropicales, prévu du 26 au 28 octobre à Brazzaville, la sensibilisation des parties prenantes se poursuit via les canaux médiatiques et diplomatiques. Entre 1500 et 2000 représentants des communautés riveraines du Bassin du Congo, de l’Amazonie et du Bassin Bornéo Mékong (Asie du sud-est) sont attendus dans la capitale congolaise, mais aussi des dirigeants politiques, des experts et bailleurs de fonds.
Brazzaville est prête à accueillir les parties prenantes à l’initiative visant à établir une gouvernance sud-sud pour les régions forestières, a assuré la ministre de l’Environnement, coordonnatrice technique de ce premier sommet des trois bassins. « Nous pouvons estimer à 80% le niveau de préparation du sommet ; il nous reste à finaliser l’envoi des invitations, entre-temps les inscriptions se poursuivent en ligne sur le site dédié au sommet des trois bassins », a indiqué Arlette Soudan-Nonault.
Parmi les enjeux de la prochaine rencontre figurent la formation d’une coalition des pays des trois bassins avec une gouvernance Sud-Sud des écosystèmes forestiers représentant 80% de la biodiversité mondiale et la recherche des financements autour d’un marché de crédit-carbone « souverain ». Les trois bassins devraient tout faire, a estimé la ministre, pour capter 80% des financements promis lors de la Cop 27 pour le climat et de la Cop15 pour la biodiversité.
Elle a surtout insisté sur les objectifs à atteindre par les pays du sud, notamment de définir ensemble le schéma de gouvernance mondiale à travers un accord de coopération entre les trois bassins ; de mettre en place des plans d’actions conjoints avec des objectifs clairs et chiffrés de conservation des ressources forestières. « Il nous faut des solutions alternatives pour aller vers la transition énergétique. Nous avons besoin de financement en vue de financer cette transition énergétique. Comment aller vers des panneaux solaires si nous n’avons pas l’argent. Comment nous désengager de l’exploitation forestière si nous n’avons pas d’argent ? », a lancé Arlette Soudan-Nonault.
Les pays du sud devraient donc proposer un mode de financement adapté à leur réalité et aux besoins des communautés riveraines qui dépendent entièrement des ressources forestières. Les solutions envisagées à ce stade concernent le respect de la norme du marché de crédit carbone, le financement des projets intégrateurs, la levée des risques par les banques d’investissement, le financement des Petites et moyennes entreprises évoluant dans l’écotourisme, l’agriculture résiliente et l’immobilier.