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Le Congo a pris part à la réunion virtuelle d’information du CAHOSCC

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, en sa qualité de Ministre, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin a, sur instructions de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République du Congo, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, porté le message de la République du Congo à la réunion virtuelle d’information  du comité des Chefs d’État et de Gouvernement Africains sur le Changement climatique ( CAHOSCC) concernant le sommet africain sur le climat, tenue ce mercredi 12 juillet 2023, à 13 heures, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur William RUTO, Président de la République du Kenya, Président du CAHOSCC.

Cette réunion virtuelle a été une occasion, pour les Chefs d’État et de Gouvernement africains, de faire un point d’étape sur les préparatifs du sommet africain sur le climat prévu du 4 au 6 septembre 2023 à Nairobi au Kenya. Elle a également permis d’échanger des vues sur la manière de galvaniser davantage le soutien international et l’élan pour la réussite de ce sommet.

Dans ses propos, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, au nom du Président Denis SASSOU NGUESSO, a félicité la République du Kenya pour l’organisation de ce sommet, qui est une occasion pour l’Afrique de  renouveler sa vision commune, de s’affirmer davantage dans la poursuite d’un programme sur le climat et le développement par le biais d’une approche unifiée, et d’émerger en tant qu’acteur mondial habilité dans tous les domaines importants. Elle a aussi complimenté l’implication de la commission de l’Union Africaine dans l’organisation de toutes les rencontres portant sur la diplomatie climatique et environnementale.

Aussi elle a porté à la connaissance des Chefs d’État et de Gouvernement du CAHOSCC la mise en œuvre de la Décision 855, adoptée lors de la 36ème session ordinaire  de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union  Africaine, tenue les 18 et 19 février 2023 à Addis-Abeba, dont l’Assemblée Générale a félicité la République du Congo pour le lancement de la Décennie Mondiale de l’afforestation et de la préservation de la planète, et a soutenu l’initiative de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, en  sa qualité de Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, d’abriter, les 26 au 28 octobre 2023 Brazzaville, le Sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.

Le 10 juillet 2023, les Ministres des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo se sont réunis afin de  faire le point sur l’avancement de l’organisation de ce sommet. Y ont également pris part les représentants des deux autres  commissions climatiques sœurs, la Commission Climat pour la Région du Sahel et la Commission Climat des Etats Insulaires d’Afrique. Cette réunion a aussi connu la participation des représentants des partenaires techniques et financiers, de la société civile, du secteur privé et des populations autochtones.

Afin de réussir ce Sommet et les autres initiatives en cours avant d’aller à la COP 28, l’Afrique ne doit ménager aucun effort pour affirmer sa solidarité.

La Ministre en charge de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo a saisi l’occasion pour informer les participants qu’un site internet dédié au Sommet des trois bassins a été créé. Il contient les différents projets de document déjà élaborés, et tous les pays sont invités à formuler des amendements ou des suggestions pour l’amélioration et l’enrichissement de ces documents.

En outre, elle a indiqué que Son Excellence Monsieur le Président de la République convoquera, dans les prochains jours, en sa qualité de Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, une session extraordinaire virtuelle des Chefs d’Etat membres de ladite commission, afin de préparer au mieux cette rencontre historique.

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Appels à candidature – Projet Conservation Intégrée à Base Communautaire des Ecosystèmes de Tourbières et Promotion de l’Ecotourisme dans le paysage du Lac Télé de la République du Congo- Icobacpe /Pelatel

Pour plus d’informations , cliquer sur les liens suivants :

Recrutement du DIRECTEUR NATIONAL DU PROJET

Recrutement du RESPONSABLE ADMINISTRATIF ET FINANCIER

Recrutement d’un EXPERT EN COMMUNICATION – NATIONAL

Recrutement du CHAUFFEUR

 

DATE LIMITE DE SOUMISSION :

La date limite de la vacance de poste est fixée au 14 juillet 2023. Les candidatures reçues après cette date ne seront pas considérées.

Les dossiers de candidature, adressés à Madame la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo et déposés à la Direction des Études et de la Planification 11 e Étage, Porte 11.11 Tour Nabemba, par voie électronique à l’adresse secretariatministre@www.developpement-durable.gouv.cg

 

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La République du Congo et la République Populaire de Chine renforcent leurs liens de coopération dans le domaine de l’environnement et du Développement Durable

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience le mardi 13 juin 2023, Son Excellence Monsieur Ma Fulin, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire la République Populaire de Chine au Congo, venu échanger sur divers points de coopération en matière d’environnement et de développement durable.

La discussion a porté sur l’appui technique et financier de la République Populaire de Chine dans la mise en œuvre de divers projets de préservation des écosystèmes de biodiversité au Congo, notamment les tourbières en raison du rôle majeur qu’elles jouent dans la lutte contre le réchauffement climatique.

L’Ambassadeur Ma Fulin a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner les efforts du Gouvernement de la République du Congo, qui grâce au leadership du Président Denis SASSOU-NGUESSO, a fait de la protection de l’environnement son cheval de bataille.

A cette occasion, le diplomate a procédé à la remise symbolique, à la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, du matériel informatique destiné à améliorer les conditions de travail des agents relevant de son administration

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Journée Internationale de la Biodiversité 2023 : Arlette Soudan-Nonault appelle à la protection de la biodiversité

Télécharger la déclaration en pdf ici 

Dans une déclaration publiée le lundi 22 mai 2023, à l’occasion de la Journée Internationale de la Bio-diversité, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Madame Arlette Soudan-Nonault a appelé à la protection de la nature, dans le but de lutter contre les pressions exercées sur les écosystèmes. Elle a mis en exergue les solutions et les initiatives innovantes qui existent au Congo, notamment le projet Biodev2030, une démarche basée sur la science, et permettant d’intégrer la biodiversité dans les différents secteurs d’activités.

Voici la déclaration du gouvernement  : (disponible en pdf ici)

Mesdames et Messieurs,
Chers Compatriotes,
L’humanité célèbre chaque 22 mai, la journée internationale de la biodiversité. Cette année, cette journée est placée sous le thème : « De l’accord à l’action : reconstruire la biodiversité ».
Bien que chaque Journée de la biodiversité porte en elle sa propre signification particulière, les célébrations mondiales de cette année apportent un regain d’espoir.
En effet, il y a quelques mois, en décembre 2022, les Gouvernements se sont réunis pour adopter enfin un Cadre mondial pour la biodiversité : l’accord de Kunming-Montréal.

Afin de marquer cette incontestable avancée, le thème de cette année reflète à la fois le contenu de ce qui a été réalisé à la COP 15, ainsi que l’urgence de ce qui reste à faire pour le mettre en oeuvre.
Cet accord, qui vise à freiner et inverser la perte croissante de la biodiversité, comprend des objectifs, des cibles et des indicateurs chiffrés.
A travers la Convention sur la Diversité Biologique, les 196 Pays-Parties s’engagent sur divers enjeux, notamment, l’atteinte de la conservation de 30 % de la planète, comprenant aussi bien des surfaces terrestres que marines, via un réseau intégré d’aires protégées et cela, à horizon 2030.
Les pays signataires s’engagent également à restaurer 30 % de leurs écosystèmes dégradés, à mettre fin à la perte de zones à  haute valeur de biodiversité et à accroitre à cette fin les financements à destination des pays en développement.

Chers Compatriotes,

Il y a désormais un véritable consensus scientifique pour lier ces deux crises majeures de notre temps que sont le réchauffement climatique et la perte de la biodiversité, que certains d’entre eux n’hésitent pas à qualifier d’effondrement du vivant. Prenons le cas de nos forêts du bassin du Congo : c’est ici que les stocks de carbone, qui permettent de réguler la hausse des températures, sont les plus élevés au monde et c’est ici également que culmine la préservation de la biodiversité. Prenons aussi l’exemple de notre côte Atlantique : les mangroves et les coraux qui s’y trouvent constituent des barrières naturelles contre la submersion induite par les cyclones tropicaux. Réchauffement climatique et perte de la biodiversité sont donc reliés et tous deux sont liés à l’activité
humaine. C’est pourquoi nous devons considérer les populations qui vivent sur nos côtes et dans nos forêts comme les acteurs et les coauteurs de leur sauvegarde. Ces congolaises et ces congolais connaissent leur environnement mieux que nul autre. On ne peut maitriser la nature qu’en la respectant.

Chers Compatriotes,

De la lutte contre la pollution à la protection des espèces, la communauté internationale n’a pleinement atteint aucun des 20 Objectifs d’Aichi pour la biodiversité, convenus au Japon en 2010 pour ralentir la perte du monde naturel. Et si les tendances négatives actuelles concernant la biodiversité et les écosystèmes ne sont pas enrayées, ce sont 80% des cibles des ODD, les objectifs de  développement durable, qui sont compromises. Or, comme chacun le sait, le développement durable est la condition de survie de notre économie à moyen et long terme.

Chers Compatriotes,

Pour sa part, la République du Congo est résolument engagée dans un certain nombre d’actions, à la fois nationales, regionales et globales en faveur de l’agenda de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité. L’organisation du sommet des 3 plus grands bassins forestiers tropicaux, qui se tiendra ici à Brazzaville en octobre prochain,
illustre bien cet engagement.
Ce sommet, le second du genre, après celui tenu dans notre capitale en juin 2011 et initié par le chef de l’Etat, Son Excellence le Président Denis SASSOU N’GUESSO, servira de cadre de concertation pour la création d’une coalition mondiale pour la protection de l’environnement et de la biodiversité.

Rappelons qu’à la COP27, le Président Denis SASSOU N’GUESSO, en sa qualité de Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, a lancé un appel solennel à l’instauration d’une décennie mondiale de l’afforestation, en tant que solution proposée à l’ensemble du monde pour la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité. Il a réitéré cet appel devant le corps diplomatique, le 5 janvier dernier, lors de la présentation des voeux de Nouvel An.
Cette initiative pionnière corrobore la Décennie des Nations Unies 2021-2030 pour la restauration des écosystèmes, 2030 étant également l’échéance pour l’atteinte des objectifs de développement durable.

Chers Compatriotes,

Des solutions et des initiatives innovantes existent déjà en République du Congo pour permettre la mise à jour de la stratégie et du plan d’action national pour la Biodiversité, en vue de son alignement sur le Cadre Mondial de la Biodiversité de Kunming-Montréal.

Le projet BIODEV2030, coordonné par Expertise France et mis en oeuvre par le Fonds Mondial pour la Nature, s’attaque aux causes du déclin de la biodiversité tout en encourageant les parties prenantes à formaliser les engagements pris dans le but de réduire les pressions exercées sur nos écosystèmes. Ce qui nous permettra dans une démarche participative et inclusive, fondée sur la science, d’intégrer la biodiversité dans les différents secteurs d’activités.
Quant au projet Zones Clés pour la Biodiversité, financé par le Fonds pour la Terre du PDG d’Amazon Jeff BEZOS, il a pour objectif d’identifier les Zones Clés pour la Biodiversité en République du Congo. Cette initiative, qui s’inscrit dans un cadre plus général afin de permettre à notre pays d’atteindre l’objectif des ODD portant sur la conservation de la biodiversité aussi bien terrestre que marine, n’exclut évidemment pas l’appel à d’autres partenaires techniques et financiers à accompagner la République du Congo dans la mise à jour de sa stratégie et de son plan d’action national pour la Biodiversité.

Chers Compatriotes,

La nature nous parle, mais sommes nous en mesure de l’écouter ? Cette question, chacun d’entre nous doit se la poser car le peu, le très peu que chacun peut faire pour protéger la biodiversité, il faut le faire. Il existe au sein de notre faune un reptile sympathique et très particulier dont nous devrions nous inspirer : le caméléon. Le caméléon change de couleur pour s’adapter à l’environnement, alors que l’homme fait le contraire : il prétend changer la nature pour qu’elle s’adapte à lui. C’est oublier un peu vite que la nature, pour être commandée, doit d’abord être obéie !

Vive le Congo vert, durable et responsable

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT. –

 

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Arlette Soudan Nonault : « Il est temps d’aller vers une justice climatique »

En visite au Maroc dans le cadre de la préparation du sommet des trois bassins forestiers tropicaux mondiaux et de biodiversité de la planète prévu en octobre prochain à Brazzaville, la ministre congolaise Arlette Soudan Nonault également coordinatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, plaide pour une justice climatique et exige des financements pour aller vers une transition énergétique.

Entretien.

Pour la ministre congolaise de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo également coordinatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, l’Afrique est frappé durement par le changement climatique. Pourtant, c’est le continent qui pollue le moins. Elle dénonce « un véritable Far West » par rapport au marché volontaire du crédit carbone, plaide pour une justice climatique et appelle les pays du Nord à mobiliser des fonds pour que le continent puisse accélérer sa transition énergétique.

 

Source : https://lobservateur.info/article/106396/video/arlette-soudan-nonault-il-est-temps-daller-vers-une-justice-climatique

Arlette Soudan Nonault : «Nous permettons à la planète de respirer. Mais nous n’avons rien en retour »

En visite au Maroc dans le cadre de la préparation du sommet des trois bassins forestiers tropicaux mondiaux et de biodiversité de la planète prévu en octobre prochain à Brazzaville, la ministre congolaise Arlette Soudan Nonault également coordinatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, plaide pour une justice climatique et exige des financements pour aller vers une transition énergétique.

Entretien.

L’Observateur du Maroc et d’Afrique : Vous êtes présente au Maroc en tant qu’envoyée spéciale de SEM Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo et Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, porteuse d’un message écrit à Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Quel est le bilan de cette visite ?

Arlette Soudan Nonault : D’abord, le Maroc est pour moi, une terre d’adoption. Le chef de l’État m’a confié cette mission de remettre une invitation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI en vue de participer au sommet des 3 bassins forestiers tropicaux mondiaux et de biodiversité de la planète qui se tiendra à Brazzaville en octobre prochain. Cette étape du Maroc est cruciale. D’autant plus que la commission climatique du bassin du Congo a vu le jour, sous l’impulsion de Sa majesté le Roi pendant le sommet des Chefs d’État Africain en 2016 lors de la COP 22 à Marrakech. En effet, ce sommet sera tenu sous l’égide des Nations unies et de l’Union africaine et avec le grand parrainage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que nous attendons et qui nous a fait l’immense honneur de désigner Son Altesse Royale, la Princesse Lalla Hasnaa, parmi les ambassadeurs du fond bleu pour le bassin du Congo. L’événement aura surtout pour vocation de constituer une coalition mondiale destinée à soutenir la Décennie 2021 – 2030 des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes et fera la synthèse entre les enjeux climatiques et de biodiversité.

Qu’attendez-vous concrètement de ce sommet ?

Cette année est celle de l’urgence climatique. Outre les trois bassins de l’Amazonie, le Bornéo-Mékong et le Congo qui vont porter ce sommet, cet événement sera marqué par la participation des pays du Nord en plus de la société civile, les ONG, les banques, les acteurs économiques … L’idée est de rappeler dans le cadre de cette urgence, les grands enjeux de la problématique actuelle.

Nous ne pouvons plus être les régulateurs du climat mondial aujourd’hui et être en même temps les moins mieux lotis en matière de ressources financières, alors que nous sommes les plus impactés. C’est une pure injustice climatique.

Aujourd’hui, nous sommes victimes d’inondations, d’érosion, d’insécurité alimentaire, nous avons des zoonoses, nous faisons face à des maladies provenant des animaux, de la faune…. Néanmoins, nous avons également besoin de l’énergie, de la transition énergétique et surtout de respecter nos engagements. Nous avons signé l’accord de Paris. Et nous nous sommes engagés également dans le cadre des 17 objectifs de développement durable. L’agenda 2063 de l’Afrique et celle 2030 des Nations Unies visent à promouvoir une Afrique prospère fondée sur une transformation économique structurelle comprenant une utilisation, une production et une consommation durables des ressources. Etant actuellement, les 3 bassins considérés comme les solutions de la planète, nous devons nous organiser en tant que coalition pour pouvoir être cette force qui parlerait d’une seule voix. Nous avons déjà identifié des solutions et des projets. Et l’ambition est de pouvoir les concrétiser sur le terrain. Le sommet de Brazzaville tenu, juste avant la COP 28, sera donc décisif.

Donc il s’agit principalement d’un problème de financement ?

Oui, concrètement, notre ambition est de mobiliser des financements. Au centre de l’article 5 de l’accord de Paris, il y a le marché du crédit carbone souverain. Nous sommes aujourd’hui de bons acteurs de l’atténuation. Mais, il nous faut aller vers le mécanisme de l’article 6 qui concerne le financement et qui nous permet d’accéder à ces ressources financières qui, loin d’être additionnelles, nous permettraient d’être autonome et d’aller vers une transition énergétique. Cet apport en plus n’est pas négligeable. C’est un plus de 30 à 40% pour notre économie. A titre d’exemple, nos forêts, séquestrent pas moins de 1,5 milliard de tonnes de CO2. Mais nous disposons également d’écosystèmes assez particuliers qui, stockent à eux seuls, 31 milliards de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 3 à 4 années d’effets de serre de la planète. Lorsqu’on multiplie les 1,5 milliard de tonnes à un montant minimum de 50 dollars la tonne, je vous laisser faire le calcul. Vous imaginez l’apport pour notre économie ? Nous permettons à la planète de respirer. Mais qu’avons-nous en retour? Qu’est ce nous devrons faire de nos populations à qui nous demandons de se désengager des modes agressifs de l’exploitation des ressources naturelles ? Qu’est-ce que nous dirons à tous ces industriels à qui nous demandons d’aller vers une démarche plus durable pour notre bien-être ? Nous sommes de bons élèves. Mais, qu’est ce qu’ils nous reprochent enfin de compte ? D’être ainsi ? Ils nous demandent constamment de serrer la ceinture, et veulent nous faire passer pour des mendiants alors que nous rendons un service écosystémique aujourd’hui. Il faut prendre cela en considération.

Aujourd’hui, nous sommes déterminés à défendre notre cause. Nous sommes de bons élèves en matière d’atténuation et nous nous battons toujours pour avoir des fonds d’adaptation. Il s’agit tout simplement d’une compensation. Et les pollueurs doivent comprendre que nous devrons aller vers ce principe de pollueur payeur.

Nous voulons simplement que l’achat de carbone ne soit pas dans un marché, tel qu’il est actuellement. Le système de rémunération est aberrant. C’est un véritable Far West. Sur le marché auquel on veut que nous ayons accès, on nous propose des tarifs entre 5 et 10 dollars ou 30 dollars maximums la tonne. Bien en deça de ce que préconise le marché du crédit carbone souverain, dans l’Accord de Paris, et qui oscille entre 50 et 150 dollars. Nous avons signé cet accord de Paris et nous l’avons adopté. Mais, nous ne pouvons pas comprendre pourquoi les pays du Nord ont accès aujourd’hui à ces financements. Et les pays du Sud devraient attendre. Il est temps que tout cela change.

Le premier sommet a eu lieu en 2011. Le deuxième n’a été prévu que douze ans après. Pourquoi vous avez attendu aussi longtemps ?

 

Source : https://lobservateur.info/article/106395/economie/arlette-soudan-nonault-nous-permettons-a-la-planete-de-respirer-mais-nous-navons-rien-en-retour

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La Ministre de L’Environnement de la République du Congo émerveillée par Les actions climatiques de l’Indonésie

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Numéro : SP. 107/HUMAS/PPIP/HMS.3/3/2023

La ministre de l’Environnement et du Développement durable de la République du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a exprimé son admiration pour les actions climatiques prises par le gouvernement indonésien dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Cela a été transmis par la ministre Arlette lors d’une série de visites de travail en Indonésie, dont l’une a rencontré le ministre indonésien de l’environnement et des forêts, Siti Nurbaya, lundi (27/3).

Après avoir rencontré et discuté dans son bureau, la ministre Siti a invité la ministre Arlette Arlette à visiter le centre de pépinière moderne Rumpin, à Bogor. C’est ici que des millions de semis d’arbres à grande échelle sont produits pour des programmes critiques de réhabilitation des terres et pour le reboisement des bassins versants.

« L’Indonésie continue de travailler très dur pour surmonter le changement climatique mondial. Des crèches comme Rumpin ont également été créées dans diverses autres provinces et sont devenues une forme d’engagement et d’action concrets de l’Indonésie dans la lutte contre le changement climatique », a déclaré le ministre Siti.

Auparavant, la Ministre Arlette a observé la manipulation des déchets TOSS à Klungkung et la Mangrove Nursery, Bali. Selon lui, c’était la première fois qu’il connaissait les pépinières de mangroves et exprimait son admiration.

« Pendant les sept années en tant que ministre et en voyageant à travers le monde, il n’y a pas de travail aussi bon qu’à Tahura Ngurah Rai et à Rumpin », a déclaré la ministre Arlette.

En plus d’être ministre de l’Environnement de la République du Congo, la ministre Arlette a activement interagi avec divers pays et en particulier avec les agences multilatérales des Nations Unies en sa qualité de coordinatrice pour 15 pays africains du bassin du Congo ou du bassin du Congo, y compris le pays qui possède la deuxième plus grande tourbière au monde.

Avec le gouvernement de la République du Congo et le gouvernement de la République démocratique du Congo, l’Indonésie abrite le Centre international des tourbières tropicales (ITPC). Plus de 1 500 experts parmi les chercheurs, les scientifiques, les décideurs politiques, etc. sont inscrits dans cet annuaire de l’ITPC.

Grâce à ITPC Indonesia, ils ont partagé des expériences, des leçons et des pratiques dans la gestion des tourbières tropicales pour le développement tout en maintenant la durabilité. L’Indonésie est également à la tête de la coopération sud-sud dans le traitement de la tourbe dans le bassin du Congo.

Au cours de sa série de travaux en Indonésie cette fois, la Ministre Arlette a apporté une invitation officielle du Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, adressée au Président Joko Widodo, pour assister au Sommet des Trois Bassins Amazon-Congo-Bornéo Mékong et à la Conférence Mondiale Décennie du reboisement les 14 et 15 juin 2023 à Brazzaville, République du Congo.

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Jakarta, KLHK, 28 mars 2023

Responsable de l’information :
chef du bureau des relations publiques, KLHK
Nunu Anugrah

 

Source : http://ppid.menlhk.go.id/berita/siaran-pers/7114/menteri-lh-republik-kongo-kagum-dengan-aksi-aksi-iklim-indonesia

IKN : La Ministre Soudan-Nonault admire le vrai travail de l’Indonésie

Après avoir visité la pépinière Rumpin à Kab. Bogor (27/3/2023), Ministre de l’Environnement et des Forêts (LHK) de la République d’Indonésie (RI), Siti Nurbaya a invité la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable, République du Congo, Arlette Soudan-Nonault à visiter le Zéro Zone de pointe de la capitale de l’État et de la pépinière Mentawir , en Prov. Kalimantan oriental le mercredi (29/3/2023).

Le Ministre Siti a révélé que pendant 5 jours il a invité la Ministre Arlette sur le terrain, notamment ; (1) Bali pour voir des exemples de gestion des déchets et de pépinières de mangroves ; (2) pépinière Rumpin; (3) Pépinière Mentawir, ainsi que Point Zéro IKN dans le cadre des travaux d’observation sur le terrain. Au cours du voyage, une note importante du ministre Arlette a été son admiration pour les nombreux travaux réalisés par l’Indonésie.

« En voyageant sur le terrain depuis 2018 jusqu’à maintenant depuis son arrivée, selon la ministre Arlette, l’Indonésie a fait beaucoup de choses », a expliqué la ministre Siti.

Le ministre Siti a ensuite révélé que le défi assez important était de savoir comment faire comprendre et savoir aux autres parties ce que l’Indonésie avait fait, ce qui était très positif.

« Mes notes et celles de la ministre Arlette dans le monde international sont les mêmes, à savoir les discussions, les suggestions, les discussions et les documents des pays développés, mais quelle est la réalité sur le terrain. Mais lorsque la ministre Arlette était en Indonésie, il a dit que c’est ce qu’on appelle travail », a déclaré le ministre Siti.

La visite de la ministre Arlette en Indonésie est la deuxième fois après celle de 2018 pour discuter de la gestion des tourbières. Avec le gouvernement de la République du Congo et le gouvernement de la République démocratique du Congo, l’Indonésie abrite le Centre international des tourbières tropicales (ITPC). Plus de 1 500 experts parmi les chercheurs, les scientifiques, les décideurs politiques, etc. sont inscrits dans cet annuaire de l’ITPC.

Grâce à ITPC Indonesia, ils ont partagé des expériences, des leçons et des pratiques dans la gestion des tourbières tropicales pour le développement tout en maintenant la durabilité. L’Indonésie est également à la tête de la coopération sud-sud dans le traitement de la tourbe dans le bassin du Congo.

En plus d’être ministre de l’Environnement de la République du Congo, la ministre Arlette a activement interagi avec divers pays et en particulier avec les agences multilatérales des Nations Unies en sa qualité de coordinatrice pour 15 pays africains du bassin du Congo ou du bassin du Congo, y compris le pays qui possède la deuxième plus grande tourbière au monde.

Cette fois, la Ministre Arlette s’est également rendue en Indonésie pour transmettre une invitation officielle du Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, adressée au Président Joko Widodo, pour assister au Sommet des Trois Bassins Amazon-Congo-Bornéo Mékong et à la Décennie mondiale du reboisement. les 14 et 15 juin 2023 à Brazzaville, République du Congo.

Le ministre Siti a remercié la ministre Arlette d’être venue en Indonésie. Il adressera une note spéciale au président Joko Widodo concernant l’invitation.

« Espérons que nos efforts des ministres de l’environnement des pays en développement pourront apporter une bonne contribution au monde », a espéré le ministre Siti. (*)

 

Source : http://ppid.menlhk.go.id/berita/siaran-pers/7117/kunjungi-ikn-menteri-lh-republik-kongo-kagum-kerja-nyata-indonesia

AFRIQUE : Arlette Soudan-Nonault, une voix pour la justice climatique

À l’occasion de la 38e journée internationale de la femme, Afrik 21 souligne l’opinion d’Arlette Soudan-Nonault, dans le grand concert de l’action climatique. Soucieuse d’une Afrique injustement frappée par des catastrophes naturelles, la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo exige franchise et concrétisation lors des grands rendez-vous internationaux sur la protection de l’environnement.

Une détermination qui n’a visiblement pas faiblie. Celle de mobiliser la communauté internationale vers de réelles actions dans la lutte contre le changement climatique en Afrique. Arlette Soudan-Nonault est monté à nouveau au créneau le 3 mars 2023, à l’occasion de la Journée africaine de l’environnement. « Si les pays poursuivent leur politique actuelle, le réchauffement global ne sera pas de 1,5 degré en 2100 mais de 2,8 degrés, très loin de l’Accord de Paris et avec la perspective proche d’une perte totale de contrôle de notre destin climatique », averti la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo.

Dans ce contexte pressant pour l’accélération de la transition écologique, la ministre exprime un franc parlé à chaque fois qu’elle appelle les pays développés à honorer leurs engagements climatiques en vers les pays du Sud. En novembre 2022 lors de la Conférence des parties des Nations unies sur le changement climatique (COP 27) en Égypte, la Congolaise avait claqué la porte des débats, estimant que les discours des chefs d’État ne menaient à rien et que les vertus du bassin du Congo, n’ont pas été reconnues à leur juste valeur. « L’Afrique, qui n’émet que 4% des émissions mondiales, n’a pas été prise en compte. Là, nous venons pour parler d’adaptation, nous venons pour parler d’atténuation, nous sommes de bons élèves de l’atténuation, mais en tant que personne responsable, il nous faut continuer à concilier atténuation et développement, il nous faut donc aller vers une transition énergétique avec des énergies propres, donc il nous faut des financements. », avait défendu la ministre, par ailleurs Commandeur de l’ordre du mérite congolais.

De journaliste à défenseur de l’environnement

Si Arlette Soudan-Nonault exprime une sensibilité écologique, sa liberté de ton pour la justice climatique doit tenir certainement à son passé professionnel. Fille de diplomate, elle a vécu et étudié à Moscou en Russie puis à Paris en France, avant d’entamer une carrière de journaliste à Brazzaville au Congo entre 1989 et 1997. À Radio Congo,  elle présente le journal et produit des émissions telles que « Les stratèges du Look » et « Clin d’œil d’Arlette Soudan-Nonault ». Elle occupera plus tard le poste d’attachée de presse à la présidence de la République, avant de crée son propre cabinet-conseil en communication.

Lire aussi-ONE FOREST SUMMIT : Arlette Soudan-Nonault confirme sa présence à Libreville

Outre cette ascension professionnelle qui la mène tour à tour aux hautes fonctions de ministre du Tourisme et des Loisirs le 30 avril 2016 et ministre en charge de l’Environnement depuis le 22 août 2017, le journalisme lui donnera également le mariage. Arlette Soudan-Nonault est l’épouse du journaliste français François Soudan, directeur de la rédaction du magazine Jeune Afrique.

Par ailleurs Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo depuis août 2017, Arlette Soudan-Nonault est actuellement au cœur des préparatifs de deux importants sommets qu’abritera Brazzaville en juin 2023. Il s’agit du sommet des trois plus grands bassins mondiaux et à celui sur la décennie mondiale de l’afforestation.

Boris Ngounou

 

Source : https://www.afrik21.africa/afrique-arlette-soudan-nonault-une-voix-pour-la-justice-climatique/