One forest summit : l’apport de Sassou-N’Guesso dans la préservation de la biodiversité attendu à Libreville

Source : afriquenvironnementplus.info

Libreville, capitale du Gabon accueil, les 1er et 02 mars, le « One forest summit », le sommet de haut niveau sur la protection des forêts tropicales. Invité à ce sommet, le président Denis Sassou-N’Guesso a quitté Brazzaville, le 1er mars 2023,  pour Libreville où il partagera avec ses pairs, ce 2 mars, sa riche expérience en matière de préservation des écosystèmes forestiers et de sauvegarde du climat.

Le sommet s’est ouvert ce 1er mars. Organisé sur l’initiative des présidents gabonais, Ali Bongo Ondimba et français, Emmanuel Macron, ce sommet qui regroupe, outres les chefs d’Etat, les scientifiques, les chefs d’entreprise, les investisseurs ainsi que les ONG entend proposer des solutions communes pour protéger le bassin du Congo, le deuxième poumon écologique de la planète, après l’Amazonie.

Précurseur dans la préservation de l’environnement, Denis Sassou-N’Guesso, pourrait réitérer son appel à la mise en place d’une décennie de l’afforestation, lancé lors de la Cop27 à Sharm el Cheikh, en Egypte, en novembre 2022. Ainsi, l’humanité s’obligerait d’inverser le cours actuel de la destruction des forêts.

Président de la commission climat du bassin du Congo, le chef de l’Etat congolais est en effet l’un des premiers dirigeant à avoir institué dans la décennie 80, une journée nationale de l’arbre dans son pays. Dans le même temps il créa un service national de reboisement (SNR) dont l’objectif est de verdir davantage le territoire national, alors que la forêt couvre environ 69% de sa superficie nationale, soit 23,5 millions d’hectares de forêt.

Conscient de la dégradation continue de l’environnement, Denis Sassou N’Guesso a lancé lors de la COP22, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, considéré comme l’un des principaux outils financiers de la Commission du Bassin du Congo.

Wilfrid Lawilla D. à Libreville

À Libreville, le Congo annonce un sommet des pays abritant les trois plus grands bassins forestiers tropicaux

Source : lenouveaugabon.com

(Le Nouveau Gabon) – Après le One Forest Summit de Libreville, le Congo organisera à son tour un sommet sur la préservation de l’environnement au mois de mai prochain. L’annonce a été faite le 1er mars 2023 par Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise en charge de l’Environnement, en marge du One Forest Summit. Il s’agit d’un sommet des chefs d’États et de gouvernements des pays abritant trois bassins forestiers tropicaux les plus importants du monde, à savoir, l’Amazonie, le Mekong-Bornéo et le Congo, qui se tiendra du 30 mai au 3 juin 2023. Ces trois bassins représentent à eux seuls 80% de la biodiversité mondiale.

« Il ne s’agira pas d’un sommet comme le reste. Il s’agira de passer à l’action », a précisé Arlette Soudan-Nonault. Au-delà des questions de gestion durable des trois bassins forestiers tropicaux, des menaces de déforestation ou de dégradation des forêts parmi tant d’autres problèmes qui les affectent, il s’agira pour Brazzaville de poser clairement le problème de justice et d’équité dans la mobilisation et le partage des financements internationaux en faveur de la protection du bien public mondial que représentent les forêts, apprend-on.

Un problème que ne cessent de poser les pays du bassin du Congo, qui, selon une analyse menée par l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale (OFAC), ne bénéficient que de 11,5 % des fonds internationaux ces dernières années, contre 54,5% pour l’Asie du Sud-Est et 34% pour l’Amazonie. Une quote-part jugée largement en deçà à la fois des efforts consentis pour maintenir ce massif forestier et très loin de compenser les services rendus à l’humanité.

Cette question a été largement abordée lors du One Forest Summit de Libreville et les États occidentaux ont reconnu cette injustice. Mais, des solutions restent attendues.

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One Summit Forest 2023, L’intervention poignante du Ministre Arlette Soudan du Congo marque les esprits

Source : infogreenonline.com

Deuxième forêt tropicale du monde, La forêt du bassin du Congo avec une superficie de plus de 3,7 millions de km2, couvre six États et contient un quart de ce qu’il reste de la forêt tropicale sur Terre. Avec une perte annuelle de 0,3 % durant les années 2000, la région possède le plus bas taux de déforestation de toutes les zones forestières majeures. Suffisant pour qu’Arlette Soudan-Nonault Ministre de l’Environnement, du Développement Durable du Bassin du Congo par ailleurs Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du dit bassin, hausse le ton et condamne.

« Les Etats du sud sont les plus pollueurs et doivent ainsi assumer, car l’Afrique n’émet qu’à 4 % des émissions, donc ce n’est pas nous qui dégradons la planète, ce n’est pas nous qui impactons négativement. » Déplorant l’absence de financement Mme Arlette revient sur la promesse non respectée de Copenhague « on nous avait promis 100 milliard de dollars par an pour aller vers une transition écologique sur des questions d’adaptation puisque force est de reconnaitre qu’avec des émissions de 4 % nous sommes de bons élèves ». Poursuivant, la coordonnatrice technique de la Commission Climat du bassin du Congo pense que la question principale n’est pas là, à l’en croire, « La question c’est le nerf de la guerre, nous rendons en tant que rempart de l’humanité aujourd’hui un service écosystémique, nous permettons à la planète de respirer mais qu’avons-nous en retour » s’interroge-t-elle.

Une question cruciale qui mérite une étude claire car selon elle, pour aller vers une agriculture résiliente, vers une transition énergétique, éléments nécessaires au désengagement des énergies fossiles qui sont polluantes, il faut impérativement des moyens. Dans son lot de doléances, Mme Arlette n’a pas laissé en rade l’autre question « qui fâche » en l’occurrence l’article 6 de l’accord de Paris où il est question de crédit carbone et déplore la discrimination que subissent les pays du Nord malgré le fait qu’ils soient de bons élèves en matière d’émission de gaz.

« On doit être rétribué sans quoi impossible de financer notre transition écologique, impossible également de concilier l’exploitation durable de nos ressources naturelles et la restauration des terres dégradées » clame-t-elle avant de sensibiliser en ces termes, « Il y n y a pas deux planètes il n’y en a qu’une seule, un seul habitat, nous y sommes tous et nous nous devons de la protéger. »
A l’en croire, la problématique est tellement urgente et demande tellement d’énergie qu’il nous faut multiplier les efforts pour «protéger notre habitat commun qui est la planète. » Reprenant le secrétaire général des nations unies, la Ministre rapporte « nous sommes dans l’urgence climatique depuis 3 ans il nous faut arrêter avec les discours et aller vers le concret ».
Après un tour d’horizon sans complaisance de la situation, Mme Arlette Soudan conclue par une forte recommandation « Les mobilisations faites par la communauté internationale durant le Covid pour trouver les voies et moyens permettant de faire face au fléau doivent se répéter pour régler la question de l’urgence climatique ».
Fatou Niang, Libreville
One Panet Summit

Brazzaville abritera un sommet des trois bassins forestiers tropicaux du monde

Source : afriquenvironnementplus.info

Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre congolais de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo annonce un sommet international de l’action qui tranche avec les discours qui se tiendra, du 30 mai au 03 juin 2023, à Brazzaville.

Plus que jamais, la volonté des dirigeants de la sous-région du bassin du Congo à lui faire occuper une meilleure place dans l’agenda international sur les questions d’environnement et de climat est clairement affichée. La teneur des discours, de plus en plus portés vers la revendication de plus de justice et d’équité, tranche nettement avec une posture d’alignement longtemps observée dans l’espace du bassin du Congo.

A ce discours nouveau, s’ajoutent la prise de nombreuses initiatives qui fleurissent ici et là dans les pays d’Afrique Centrale. Dans le sillage de ce nouvel élan entretenu dans la sous-région Afrique centrale, la République du Congo entend, visiblement, jouer un rôle de premier plan.

La tenue du One Forest Summit, du 1er au 2 mars 2023, à Libreville, illustre l’ambition de la République Congo sur les questions climatiques et environnementales. Intégrant deux ministres, la délégation congolaise multiplie interventions dans les panels et contacts de haut niveau pour pousser son agenda. C’est dans ce contexte, favorable, qu’elle a organisé, en marge du sommet sur les forêts à Libreville, une conférence de presse avec pour principale annonce l’organisation dans la capitale congolaise, du 30 mai au 03 juin 2023, d’un sommet des Chefs d’Etats et de gouvernements des trois bassins forestiers tropicaux les plus importants du monde, à savoir, l’Amazonie, le Mekong-Bornéo et le Congo.

« Il ne s’agira pas d’un sommet comme le reste. Il s’agira de passer à l’action », a prévenu Mme Arlette Soudan-Nonault, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du CongoAu-delà des questions de gestion durable des trois bassins forestiers tropicaux, des menaces de déforestation ou de dégradation des forêts parmi tant d’autres problèmes qui les affectent, il s’agira pour Brazzaville de poser clairement le problème de justice et d’équité dans la mobilisation et le partage des financements internationaux en faveur de la protection du bien public mondial que représentent les forêts. Le bassin du Congo ne bénéficiant jusqu’ici que de 11% de ces financements.

Une quote-part jugée largement en deçà à la fois des efforts consentis pour maintenir ce massif forestier et très loin de compenser les services rendus à l’humanité.  Sans doute, le gouvernement de la République du Congo, qui bénéficie dores et déjà du soutien du Secrétaire Général des Nations unies pour l’organisation de ce sommet, aura à cœur de poursuivre le positionnement de la commission climat du bassin du Congo, et de poser sur la table des discussions des questions aussi importantes que celles de la lutte contre la pauvreté et du progrès socio-économique des communautés et des Etats, en compensations des efforts consentis pour la préservation de leurs écosystèmes forestiers, cruciaux dans la lutte contre le changement climatique et pour le bien-être de l’humanité tout entière.

Eugène MESSINA, à Libreville.

Bassin du Congo : Pour le développement durable, Arlette Soudan-Nonault exige d’améliorer la circularité des ressources exploitées

Source : vert-togo

La surexploitation des ressources naturelles du bassin du Congo nuit aux écosystèmes et au bien-être des populations. Le ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault l’a vite compris et propose des alternatives.

Au cours d’un point de presse en marge du One Forest Summit, elle a exigé l’amélioration de la circularité des ressources au niveau du bassin du Congo, en adoptant des processus décisionnels qui incluent et respectent les femmes, les peuples autochtones et les communautés locales.

« En matière de développement durable, il nous faut concilier le développement inclusif dans le cadre d’une économie circulaire parce que nous avons nos populations à qui nous devons donner des ressources alternatives afin d’exploiter les ressources naturelles sans pour autant nous mettre en difficulté. », a-t-elle lancé.

Accords sur le climat, injustice et discrimination des pays africains

Interrogé sur la promesse non respectée de Copenhague, le ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo répond que les pays du Sud sont les plus pollueurs et doivent ainsi assumer leur responsabilité.« L’Afrique n’émet que 4 % des émissions de Gaz à Effet de Serre, donc ce n’est pas nous qui dégradons la planète, ce n’est pas nous qui impactons négativement. On nous avait promis 100 milliards de dollars par an pour aller vers une transition écologique sur des questions d’adaptation. Mais il faut reconnaître qu’avec des émissions de 4 % nous sommes de bons élèves.», a-t-elle affirmé.

Aussi a-t-elle a touché du doigt l’article 6 de l’accord de Paris où il est question de crédit carbone et déplore la discrimination que subissent les pays du Nord, malgré le fait qu’ils soient de bons élèves en matière d’émission de gaz. « On doit être rétribué, sans quoi impossible de financer notre transition écologique, impossible également de concilier l’exploitation durable de nos ressources naturelles et la restauration des terres dégradées ».

Hector NAMMANGUE depuis Libreville (Gabon) pour Vert-Togo

Marché volontaire du crédit carbone : «un véritable Far West», estime Soudan-Nonault

Hostile aux discours stériles, la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, est à Libreville dans le cadre du One Forest Summit. Lors de la Cop27 à Charm el-Cheikh, elle exigeait des actions concrètes pour la préservation des forêts d’Afrique centrale. Dans la capitale gabonaise, ce mercredi 1er février, participant à la session ministérielle du One Forest Summit, le discours n’a pas changé. Le ministre congolais dénonce «un véritable Far West» à propos du marché volontaire du crédit carbone. 

La ministre congolaise, Arlette Soudan-Nonault, et le Commissaire à l’environnement, ressources naturelles, agriculture et développement rural (CEEAC), à Libreville le 1er mars 2023. © Gabonreview

 

Elle a marqué les esprits en novembre 2022 lors de la COP 27 en Égypte. Arlette Soudan-Nonault avait claqué la porte des débats, estimant que les discours ne menaient à rien et que les vertus du bassin du Congo n’ont pas été reconnues à leur juste valeur. Présente à Libreville, la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo prend part, du 1er au 2 mars, aux travaux du One Forest Summit. Fidèle à ses habitudes, elle a dénoncé le «véritable Far West» que constitue le système de rémunération du crédit carbone.

Face aux journalistes, la cheffe du département de l’Environnement, du Développement durable du Congo a abordé les enjeux de ce rendez-vous international consacré aux bassins forestiers du Congo, de l’Amazonie et du Bornéo-Mekong ; une initiative du Gabon et de la France, regroupant à Libreville les chefs d’États et de gouvernements, des scientifiques, des organisations de défense de l’environnement, des institutions financières et des chefs d’entreprises.

Pour Arlette Soudan-Nonault, les États du sud sont les États les moins pollueurs d’autant plus que l’Afrique n’émet que 4% d des gaz à effets de serre. «Ce n’est pas nous qui dégradons la planète, ce n’est pas nous qui impactons négativement», a-t-elle fait savoir, non sans dire que «nous rendons réellement à l’humanité un service écosystémique. Nous permettons à la planète de respirer».

«Mais qu’avons-nous en retour ?», a -t-elle questionné, indiquant que ce qui fâche, c’est que dans l’Accord de Paris, à l’article 6, il est question des crédits carbone. «La tonne telle qu’on veut nous la vendre, le marché auquel on veut que nous ayons accès est un marché volontaire. C’est un véritable Far West, ce marché volontaire où c’est à la tête du client, ou c’est à la puissance du pays, de la coalition que l’on vous propose des coûts entre 5 et 10 dollars ou 30 dollars maximums. En deçà de ce que préconise le marché du crédit carbone souverain, dans l’Accord de Paris, et qui oscille entre 50 et 150 dollars», a-t-elle expliqué.

Le ministre congolais fait noter que les pays du nord ont accès à ce financement. «Mais à nous, on demande d’attendre un cadre institutionnel, un mécanisme qui, depuis l’Accord de Paris, n’a pas été mis en place et on veut nous empêcher de pouvoir bénéficier de ce qui nous est dû, parce que nous rendons, ce qui est avéré, ce service écosystémique».

Au final, elle insiste sur le fait que les pays concernés doivent être rétribués. Ce, «parce que si nous n’avons pas cette rétribution, comment pouvons-nous financer notre transition énergétique? Comment pouvons-nous continuer à concilier l’exploitation durable de nos ressources naturelles?»

La ministre congolaise de l’Environnement est par ailleurs Coordonnatrice technique de la Commission climat du bassin du Congo. Son pays abrite prochainement le sommet des trois plus grands bassins mondiaux et celui sur la décennie mondiale de l’afforestation, en juin, à Brazzaville.

 

Source : https://www.gabonreview.com/marche-volontaire-du-credits-carbone-un-veritable-far-west-estime-soudan-nonault/

Sommet des trois grands bassins forestiers de la planète: l’Unesco assure sa participation aux assises de Brazzaville

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a accordé, le 19 janvier à Brazzaville, une audience au directeur régional de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture(Unesco) pour l’Afrique centrale, Paul Coustère. Les deux personnalités ont évoqué l’importance du sommet des trois grands bassins forestiers de la planète et la décennie de l’environnement.

Paul Coustère a confirmé la participation active de l’Unesco au sommet qui réunira à Brazzaville les acteurs de la lutte pour la protection de l’environnement, notamment les bassins de la planète que sont le Bassin du Congo, l’Amazonie et celui du Bornéo Mékong.

« La République du Congo est engagée dans un certain nombre d’actions, à la fois nationales, continentales et globales en faveur de l’agenda de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. Nous avons pu échanger sur l’ensemble des points communs ainsi que des perspectives, surtout de l’organisation en juin du sommet sur les trois bassins. Nous allons nous mobiliser au sein de l’Unesco afin de faire de ce sommet un moment important pour trouver des solutions techniques, diplomatiques et financières pour garantir l’avenir », a indiqué Paul Coustère.

Arlette Soudan-Nonault, coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, a profité de ce moment d’échange pour aborder le point sur la protection des biosphères, en particulier celui de Dimonika dans le Kouilou ainsi que de l’implantation à Brazzaville de la radiotélévision communautaire de l’environnement.

Ce sommet servira de cadre de concertation pour la création d’une coalition mondiale pour la protection de l’environnement et de la biodiversité. Le second du genre, il est initié par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, après celui tenu du 31 mai au 3 juin 2011.

Rappelons qu’à la COP27, le président du Congo, en sa qualité de président de la Commission climat du Bassin du Congo, lançait un appel à l’instauration d’une décennie mondiale de l’afforestation. Une solution congolaise proposée à l’ensemble du monde dans la lutte contre le changement climatique. Il a réitéré cet appel au corps diplomatique, le 5 janvier dernier, lors de l’échange de voeux de Nouvel An.

 

Source : adiac-congo

Environnement : la décennie de l’afforestation sera lancée à Brazzaville en février 2023

L’annonce a été faite au cours de l’échange entre la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et le nouveau représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en République du Congo, Opia Mensah Kumah. Au centre de leur entretien, la décennie de l’afforestation.

Le principal sujet abordé lors de la séance de travail entre les deux personnalités a été la décennie de l’afforestation annoncée par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, lors de la COP27 à Sharm-el Sheikh, en Egypte. Cette décennie de l’afforestation sera officiellement lancée à Brazzaville en février prochain, avec la participation des trois bassins forestiers de la planète, à savoir le Bassin du Congo, l’Amazonie et le Bassin du Bornéo Mékong. A sa sortie d’audience, le représentant résident du Pnud s’est dit très heureux d’être reçu par la ministre en charge des questions environnementales, avant d’évoquer les trois points abordés, dont le principal demeure le lancement de la décennie de l’afforestation.

« Nos échanges ont été centrés autour de la nécessité de la construction de la capacité de l’unité environnementale. Nous avons aussi évoqué les besoins et les opportunités dans le domaine de l’environnement, le changement climatique, mais aussi les questions du financement. Enfin, la problématique du lancement de la décennie de l’afforestation a été au centre de nos discussion », a déclaré Opia Mensah Kumah.

Total Energies Ep entend accompagner le Congo dans sa transition énergétique

Auparavant, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a échangé avec le directeur général de Total Energies Ep Congo, Nicolas Wawresky. Cette compagnie multi-énergies mondiale de production et de fourniture d’énergie, basée en République du Congo depuis 1969, entend l’accompagner dans sa transition énergétique, a indiqué son directeur général à sa sortie d’audience.

En effet, Total Energies soutient les objectifs de l’Accord de Paris, appelant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le contexte du développement durable, notamment par le financement des projets.

« Nous avons échangé sur les quarante-et-un projets dans le cadre du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. Sur ces différents projets, on est prêt à apporter notre expertise et voir dans quelle manière cela peut s’inscrire dans le cadre de l’action globale de Total Energies. Nous sommes également prêts à avancer main dans la main avec la République du Congo pour l’accompagner en cette transition écologique. Nous avons évoqué aussi notre action dans le domaine de la compensation carbone avec le projet de reforestation », a souligné le directeur général de Total Energies Ep Congo.

Source : www.adiac-congo.com

Congo – Grande Bretagne : Une diplomate Britannique reçue par la Ministre Soudan-Nonault

Une diplomate Britannique reçue au cabinet de la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo.
Les questions de coopération environnementale ont été au menu de l’entretien accordé par la Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo à la chargée d’affaires a.i de la Grande Bretagne auprès de la République du Congo, avec résidence à Kinshasa, Madame Sophia WILLITS-KING ce mercredi.
Un peu plus d’une heure et quinze minutes. C’est le temps qu’aura duré la rencontre de ce mercredi au cabinet, entre Madame Arlette Soudan-Nonault, à Madame Sophia Willits-King. Difficile donc d’imaginer qu’il s’agissait d’une simple rencontre d’échanges entre la patronne de l’Environnement et son hôte en ce début d’après-midi.

La patronne de l’environnement Arlette Soudan-Nonault reçoit la conseillère technique de la CAFI.

Les questions de l’environnement au menu de l’entretien accordé par la Ministre de l’environnement du développement durable et du bassin du Congo à la conseillère technique en charge de la programmation au secrétariat de la CAFI, Madame Christine Langevin.
Les échanges entre les deux personnalités ont tourné autour des programmes du portefeuille de la CAFI.
Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo est directement impliqué sur la programmation d’utilisation Durable des terres récemment approuvée, ainsi que sur le contrôle environnemental en cours de développement.
Il faut le rappeler que l’une des missions du Ministère de l’environnement est de valider les études d’impact environnemental et social préalables à la mise en œuvre des projets de développement économique.