Environnement : Madame Arlette SOUDAN-NONAULT à la 18ieme session extraordinaire de la conférence ministérielle africaine sur l’environnement ( CMAE)
Aux côtés de ses collègues africains en charge de l’environnement, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’environnement du développement durable et du bassin du Congo, Coordonnatrice Technique de la commission Climat du Bassin du Congo, prend part à la dix huitième session extraordinaire de la conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), qui se tient du 12 au 16 septembre 2022, à Dakar au Sénégal.
Ces assises ont pour thème » Assurer le bien être des populations et garantir la durabilité environnementale en Afrique ».
Ce Forum a réuni en premier lieu les experts, puis les Ministres africains en charge de l’environnement qui débattent sur les principaux sujets à l’ordre du jour de la COP27 à sharm El Sheikh en Egypte, dans moins de deux moins.
Momentum to minimize methane got a big boost from #AMCEN this morning in Dakar on way to COP27, with support from @UNEP & @CCACoalition . Good for climate, good for health, good for development. pic.twitter.com/dmfe5SfAJQ
— UN Environment Programme in Africa (@UNEP_Africa) September 15, 2022
Journée Internationale de la Couche d’Ozone 2022
Déclaration du Gouvernement à l’occasion de la journée internationale de la couche d’ozone lue par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Le 16 septembre de chaque année, l’humanité toute entière célèbre la Journée Internationale de la couche d’ozone. A cette occasion, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo a fait une déclaration au nom du Gouvernement.
C’est sur le thème : « Le 35ième anniversaire de la signature historique du protocole de Montréal» qu’est célébrée la Journée Internationale de la couche d’ozone de cette année. Ce thème reconnaît le large impact positif du Protocole de Montréal sur le changement climatique et la nécessité d’agir en collaboration pour forger des partenariats et développer une coopération mondiale afin de relever les défis climatiques et protéger la vie sur terre pour les générations futures. Ce thème nous exhorte à vivre en harmonie avec la nature, par le changement des politiques et des choix des modes de vie plus écologiques, indemnes des substances qui appauvrissent la couche d’ozone.
Dans ce contexte, notre pays sous l’impulsion de son excellence Denis SASSOU NGUESSO, chef de l’Etat, Premier écologiste du Congo, a ratifié le protocole de Montréal et les amendements qui le complètent dont le dernier est celui de Kigali.
Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a saisi cette occasion pour appeler à une prise de conscience collective pour la préservation de la couche d’ozone : « Je lance ici une nouvelle fois un appel aux importateurs, aux commerçants, aux techniciens frigoristes et aux industriels du froid, afin qu’ils abandonnent définitivement l’usage des gaz HCFC, HFC et leurs mélanges respectifs au profit des gaz réfrigérants dit naturels qui m’ont d’impacts négatifs ni sur la couche d’ozone, ni sur le climat. Pour ce faire, des contrôles seront effectués sur toute l’étendue du territoire national et au niveau des frontières, avec le concours de la douane et de la force publique, afin d’éradiquer le trafic des gaz interdits par le protocole de Montréal. Pour ceux qui se livrent à ce genre de négoce illicite, comme d’ailleurs pour ceux qui croient pouvoir s’affranchir de l’obligation de réaliser et de faire valider une étude d’impact environnemental et social en préalable à tout projet susceptible d’affecter nos écosystèmes, le temps de l’impunité et de l’irresponsabilité doit cesser », a-t-elle conclu.
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Environnement – Coopération : les adieux de Maleye Diop à Arlette Soudan-Nonault
Après plus de trois ans d’exercice en République du Congo en qualité du représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Maleye Diop est allé faire ses adieux à la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.
Selon la ministre chargée de l’Environnement, le représentant résident du Pnud au Congo a fait un travail remarquable en accompagnant le Congo dans les questions de changement climatique, d’environnement, de biodiversité. « Nous avons porté avec le Pnud la contribution déterminée nationale (CDN) révisée, celle de 2022, au Congo. Nous avons porté une grande problématique qui porte le poumon majeur de l’humanité aujourd’hui, celle relative au Bassin du Congo, à la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC) et plus précisément au Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC) », a-t-elle déclaré.
Pour Arlette Soudan-Nonault, l’engagement du représentant résident du Pnud a permis à la CCBC d’avoir cet outil de gouvernance climatique mondial : le F2BC. C’est un instrument financier par lequel passeront tous les financements de deux cent cinquante-quatre projets identifiés issus des CDN des seize pays membres de cette commission. « Le représentant du Pnud et ses équipes nous ont permis assurément de pouvoir communiquer, accompagner, porter les propos du chef de l’État au reste du monde, au travers de toutes nos missions à l’étranger… Nous avons partagé près de trois COP ensemble, et à la veille de la COP 27 vous nous manquerez énormément », a souligné la ministre s’adressant à son hôte.
Le Pnud a engagé un certain nombre de chantiers stratégiques
Pour sa part, le représentant résident du Pnud a exprimé son regret de quitter le Congo. « Partir en ce net moment ce n’est pas de toute gaité. Je dirais que pendant les trois années au Congo nous avons engagé un certain nombre de chantiers hautement stratégiques. L’un d’eux porte sur la CCBC et l’accompagnement du Congo qui assure la coordination technique de cet important instrument régional, qui pour nous est une solution africaine sur le changement climatique. C’est important d’avoir un outil qui permet de rallier les États sur les réponses climatiques, parce que les CDN sont les engagements des États pour répondre aux accords qui ont été décidés à Paris en 2015 », a-t-il dit.
Le diplomate onusien a ajouté que « le Bassin du Congo est loin d’être le deuxième poumon écologique du monde, et le premier, car si on met les tourbières, la balance sera clairement définie, il passera pour le premier. Pour nous Pnud, nous avons un mandat d’accompagner les États à mettre en œuvre les accords de Paris. Ce que nous avons fait dans le cadre du Bassin du Congo, la mise en place de ce fonds, c’est une réponse africaine pour permettre à l’Afrique dans sa globalité, notamment le groupe de seize États, de contribuer et de donner sa partition à cet enjeu mondial. »
Quant aux perspectives, Maleye Diop a signifié que le PNUD avait une initiative mondiale appelée “Promesse climatique”, qui accompagnait les pays à réviser les CDN au niveau acceptable pour adresser la problématique du changement climatique. Maintenant, ils entrent dans une deuxième phase qui sera menée par son successeur. Cette deuxième phase s’intitule “Promesse climatique 2.0” verra comment les plans d’investissements retenus dans le cadre des CDN pourront être accompagnés et mis en œuvre.
« Certes, je pars, mais j’ai le sentiment que la dynamique qui est lancée va se poursuivre avec celui ou celle qui va me remplacer », a-t-il lancé.
Développement durable: la toute première loi sur le développement durable vient d’être adoptée.
L’Assemblée Nationale a approuvé , ce jeudi 16 juin 2022 à l’unanimité, le projet de loi d’orientation sur le développement durable. La présente loi prévoit un cadre juridique environnemental durable pour le Congo.
Le projet de loi sur le développement durable a été défendu par la Ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo , Arlette SOUDAN-NONAULT.
Cette loi vise à instaurer un nouveau cadre de gestion, tout en tenant compte des impacts des effets du changement climatique, ceci afin d’assurer la cohésion des actions gouvernementales en matière de développement durable au Congo .
Lors de l’adoption de cette loi les députés se sont appesantis sur la problématique de la gestion des érosions en République du Congo.
Au sortir de cette plénière, la Ministre de l’environnement Arlette SOUDAN-NONAULT, a salué l’arrivée de cette loi en harmonie avec le programme de société : Ensemble poursuivons la marche, du premier écologiste du Congo, Denis Sassou Nguesso, Président de la République .
Poursuivant son propos, Arlette Soudan Nonault, invite les Congolais à changer leurs habitudes en vue de gérer durablement nos écosystèmes conformément aux objectifs du développement durable.
Après la promulgation dudit texte de loi par le Président de la République Denis Sassou Nguesso, le Ministère de l’Environnement, du développement durable et du bassin du Congo lancera une campagne de sensibilisation sur toute l’étendue du territoire national, afin de permettre à tout un chacun de s’en imprégner.
Journée mondiale de Lutte contre la Désertification 2022 : Déclaration du Gouvernement lue par la Ministre SOUDANNONAULT
JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION
Déclaration du Gouvernement lue par Madame Arlette SOUDANNONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo
Brazzaville, le 17 juin 2022
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Le 17 Juin de chaque année, l’humanité tout entière célèbre la Journée Internationale de lutte contre la désertification. A cette occasion, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, a fait une déclaration au nom du Gouvernement.
C’est sur le thème : « Tous ensemble pour vaincre la sécheresse ! » qu’est célébrée la Journée Internationale de la déforestation de cette année. Ce thème met un accent particulier sur les actions à prendre en amont pour éviter des conséquences désastreuses de la sécheresse pour l’humanité et les écosystèmes planétaires. Cette Journée est célébrée une semaine après la clôture à Abidjan de la COP 15 sur la désertification, laquelle a mis l’accent sur l’exposition du continent Africain face à ce danger, par rapport aux autres régions du monde.
Elle a donc profité de l’occasion pour souligner que la République du Congo notre pays bénéficie certes d’un climat équatorial arrosé qui le met en principe à l’abri des pénuries d’eau. Mais la désertification, ce n’est pas seulement l’absence de pluies. Elle concerne tout le processus de dégradation des terres, dont le désert n’est que le stade ultime. Les zones humides sont également touchées par la perte de fertilité des sols et l’impact de cette destruction sur la production agricole et la disponibilité de l’eau saine est évident. Nous devons donc être vigilants et nous le sommes grâce à la volonté politique et à l’attention permanente que porte aux défis environnementaux son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, premier écologiste du Congo et grand chevalier mondialement reconnu pour son combat contre le changement climatique.
La Ministre de l’environnement a fait savoir que le Congo notre pays, qui est partie prenante de la convention de l’ONU sur la désertification, participe également au Groupe de Travail sur la désertification de la Commission des forêts d’Afrique centrale. A cet effet, la prévention des effets néfastes de la sécheresse est au cœur des préoccupations de la Commission Climat du Bassin Congo, dont plusieurs pays membres, sont impactés par ce phénomène destructeur. Elle a également fait un état des lieux de la déforestation dans le monde tout en soulignant les efforts consentis par le chef de l’Etat.
Enfin, la Madame Arlette SOUDAN NONAULT a saisi cette occasion pour appeler à une prise de conscience citoyenne notamment en considérant le sol du Congo comme un bien public et un patrimoine commun qu’il nous revient de préserver pour des générations actuelles et futures : « Se mettre ensemble pour vaincre la sécheresse, thème de cette journée internationale, cela signifie savoir que les vaccins contre la désertification existent. Ils s’appellent gestion durable des terres, agroforesterie, régénération des sols irrigation responsable Cela signifie aussi, prendre conscience que la préservation des terres est un défi majeur pour réduire la faim dans le monde, où un milliard et demi de personnes, dont une majorité d’Africains, vivent sur des terres dégradées. Cela signifie enfin qu’en tant que citoyens de ce pays, nous devons toutes et tous considérer le sol du Congo comme un bien public et un patrimoine commun qu’il nous revient de préserver », a-t-elle conclu.
Appel à Candidature : Un attaché de presse
Télécharger l’appel à candidature ici :
Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo recrute un attaché de presse.
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Marche verte du Congo pour une seule terre
Sous le patronage de Madame la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, organise en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Congo et avec la participation des Agences du système des Nations Unies, du corps diplomatique, des Administrations Publiques, du secteur privé et des organisations de la société civile : les confessions religieuses, les scouts, les clubs de marcheurs, les jeunes, la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement Ce 05 Juin 2022 sous le thème : Marche verte du Congo pour une seule terre.
Lieu de Rassemblement et de départ : Mairie de Moungali à 7H
Lieu d’arrivée : Hôtel de la préfecture de Brazzaville
Préservation de la biodiversité : le gouvernement appelle à une prise de conscience collective
Le 22 mai de chaque année, l’humanité tout entière célèbre la Journée internationale de la biodiversité. A cette occasion, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a prononcé une déclaration au nom du gouvernement.
C’est sur le thème « Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie » qu’est célébrée la Journée internationale de la biodiversité de cette année. Ce thème a été choisi pour accompagner le cadre mondial de la diversité biologique post 2020, qui sera adopté lors de la quinzième conférence des Parties de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, qui se tiendra cette année à Kunming, en Chine. « Orienté vers l’action, ce thème s’inscrit dans le contexte de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, qui souligne que la biodiversité est la réponse à plusieurs défis de développement durable, car les solutions ayant pour base les écosystèmes, le climat et la biodiversité constituent la base sur laquelle nous pouvons atteindre la transition écologique de nos sociétés en voie de développement », a déclaré la ministre Arlette Soudan-Nonault.
Elle a souligné que la République du Congo recèle dans son écosystème un véritable trésor de biodiversité et c’est au travers de son engagement et de ses actions en faveur de la conservation de la biodiversité tant au plan national, sous-régional qu’international, que le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, a érigé la préservation de l’environnement et le développement durable au cœur de son projet de société, devenu projet du gouvernement, afin de garantir un cadre de vie durable à ses concitoyens.
La ministre de l’Environnement a fait savoir que la biodiversité offre au monde d’innombrables services. Les poissons assurent 20% de l’apport protéique à environ trois milliards de personnes. L’alimentation humaine est assurée à plus de 80% par les plantes, et près de 80% des habitants des zones rurales des pays en développement ont recours aux médicaments traditionnels à base de végétaux. Pourtant, il y a urgence. L’érosion de la biodiversité menace l’humanité tout entière, à commencer par la santé des citoyens. Elle a indiqué qu’il a été prouvé que la perte de la biodiversité peut étendre les zoonoses aux humains et il est également prouvé que si l’on gère durablement la biodiversité, elle offrira d’excellents outils pour lutter contre les pandémies, comme celle causée par le coronavirus qui a lourdement secoué le monde au cours de ces deux dernières années. Le problème est que la tendance à la diminution du nombre d’espèces, au déclin de la population ainsi qu’à la dégradation des écosystèmes est de plus en plus inquiétante en cette mi 2022, a-t-elle souligné.
« Aujourd’hui, un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction. L’équilibre des écosystèmes dont nous dépendons et dont dépendent toutes les autres espèces se dégrade à une vitesse sans précédent. Cette situation affecte les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie de la population, notamment en Afrique. Les actions mises en œuvre pour la conservation et la gestion durable des ressources naturelles restent insuffisantes pour enrayer les causes directes et indirectes de l’érosion de la biodiversité », a-t-elle rappelé, exhortant qu’il est aujourd’hui urgent de prendre conscience que l’effondrement du vivant menace la survie de l’humanité tout autant que le réchauffement de la planète.
Enfin, la ministre Arlette Soudan-Nonault a saisi cette occasion pour appeler à une prise de conscience collective des enjeux liés à la conservation de la biodiversité. « J’encourage vivement les acteurs du secteur privé et les opérateurs économiques à intégrer la dimension “conservation de la biodiversité”, parmi les priorités de leurs actions dans le cadre de la responsabilité sociale et environnementale. Cela permettra d’accompagner les efforts du gouvernement dans la conciliation entre développement économique et préservation de la biodiversité et d’offrir ainsi à nos compatriotes un cadre de vie sain, satisfaisant et durable, conformément aux dispositions de l’article 41 de la Constitution du 15 octobre 2015. C’est de cette manière et uniquement de cette manière que nous pourrons ensemble bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie, et lutter efficacement contre l’extinction des espèces et la dégradation de nos écosystèmes. », a-t-elle conclu.
Source : adica-congo.com