COVID19_CG : opération de désinfection des locaux du Ministère du Tourisme et de l’Environnement

Dans le cadre du plan de riposte et de prévention contre la propagation du Coronavirus Covid-19, le Ministère du Tourisme et de l’Environnement à l’initiative de sa première responsable Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, a procédé le samedi 30 mai 2020 à une opération de désinfection des locaux du Ministère.

Cette opération rentre dans la droite ligne des mesures de prévention contre la propagation du Coronavirus Covid-19, elle s’inscrit dans la volonté de Madame la Ministre de préserver la santé de l’ensemble de ses collaborateur et d’assurer un environnement de travail sain.

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, a participé au culte de repentance nationale de riposte spirituelle contre la Covid-19 et à la 5ème procession mariale.

Le séjour de travail de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, dans le département du NIARI, a été également marqué par sa participation au culte de repentance nationale de riposte spirituelle contre la Covid-19 et à la procession mariale organisée d’une part, par le conseil œcuménique de Dolisie, et d’autre part, par le Diocèse de Dolisie le dimanche 24 mai 2020.

Le culte de repentance nationale de riposte spirituelle contre la Covid-19 a fait suite à celui tenu le 14 mai 2020 à Brazzaville en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

La procession mariale qui est à sa 5ème Edition sous l’impulsion de Monseigneur Bienvenu MANAMIKA, évêque du Niari, a été exécutée par véhicules sur un itinéraire de plus de 25 Km incluant les quatre coins de la ville de Dolisie dans le but de prier pour épargner le Congo et la ville de Dolisie en particulier de la pandémie de Covid-19, aussi pour pérenniser la paix dans notre pays.

Le culte de repentance nationale de riposte spirituelle contre la Covid-19 a fait suite à celui tenu le 14 mai 2020 à Brazzaville en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

La procession mariale qui est à sa 5ème Edition sous l’impulsion de Monseigneur Bienvenu MANAMIKA, évêque du Niari, a été exécutée par véhicules sur un itinéraire de plus de 25 Km incluant les quatre coins de la ville de Dolisie dans le but de prier pour épargner le Congo et la ville de Dolisie en particulier de la pandémie de Covid-19, aussi pour pérenniser la paix dans notre pays.

Tourisme : Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, ministre en charge du tourisme, en visite de travail au gîte rural de SOSSI, dans le Niari.

La visite du gîte rural de SOSSI situé à 15 Km environ de la ville de Dolisie, le 23 mai 2020, a constitué la seconde phase de la mission de service de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et l’Environnement, dans le département du Niari.

Cet édifice d’intérêt touristique, premier du genre au Congo, qui a été construit à l’initiative de la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations prescrites par la stratégie nationale de Développement du Tourisme Durable et Responsable en République du Congo, sera inauguré par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement après sa mise en concession.

L’état des lieux des dégâts causés par les intempéries qui menacent ce bâtiment, a été l’objet de cette descente dans la perspective d’une réhabilitation rapide avant qu’il ne soit concédé à l’opérateur privé qui remportera l’appel d’offre de gestion du gîte rural, lancé par la Ministère du Tourisme et l’Environnement.

Allocution de Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la biodiversité.

Cliquer Ici, pour télécharger la version numérique de l’allocution de Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la biodiversité.

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes

Depuis 20 ans, la communauté internationale célèbre chaque 22 mai la Journée mondiale de la biodiversité. Un rituel qui, en cette année douloureuse où la pandémie du Covid 19 frappe de plein fouet l’humanité toute entière, prend une importance et une signification particulières. Cette période de crise sanitaire, pendant laquelle le navire Congo ne peut que se louer d’avoir, en la personne du Président Denis SASSOU NGUESSO, Chef de l’Etat, un capitaine rompu à toutes les tempêtes, nous oblige en effet à réfléchir sur la nécessité de modifier nos comportements dans un sens plus responsable, plus solidaire, plus respectueux des autres et de notre environnement. Le virus qui nous a atteint est certes un virus importé. Mais, à l’heure de la globalisation et sauf à se couper définitivement du monde extérieur, nous savons qu’il y en aura d’autres. A nous de faire en sorte que ces intrus invisibles ne soient pas les bienvenus au Congo.

Mesdames et messieurs, chers compatriotes
« Nos solutions sont dans la nature »: tel est, cette année, le thème retenu pour la journée mondiale de la biodiversité. C’est un thème positif, un thème porteur, tout spécialement pour le Congo. Depuis plus de trois ans en effet, la lutte contre le changement climatique et pour une gestion durable de la biodiversité a pris une dimension nouvelle grâce au défi porté par le Chef de l’Etat: rendre opérationnels les deux instruments majeurs dont il assume la présidence, que sont la Commission climat du bassin du Congo et le Fonds bleu pour le bassin du Congo. Assurer le développement d’une économie verte et bleue, sobre en carbone et en mesure de concilier bien-être social et préservation de l’environnement, est l’exemple même d’un développement durable fondé sur la nature. Il est urgent à cet égard que la communauté internationale prenne ses responsabilités, toutes ses responsabilités, vis à vis de notre région. Les forêts et les tourbières du Bassin du Congo représentent, est-il besoin de le rappeler, le second poumon écologique de la planète et 10% de la biodiversité mondiale.
Si les financements attendus pour abonder le Fonds Bleu ne sont pas au rendez-vous, il y a fort à craindre que cet écosystème unique et indispensable à la survie de l’humanité de demain, n’ait besoin lui aussi d’un respirateur d’urgence.

Mesdames et messieurs, chers compatriotes
Tous les scientifiques le répètent : l’urgence épidémiologique et l’urgence environnementale sont étroitement liées. Le combat salutaire contre le coronavirus qui mobilise aujourd’hui le gouvernement Congolais, sous l’impulsion du Chef de l’Etat et la direction du Premier Ministre, ne doit pas faire oublier que la crise actuelle n’est pas uniquement une crise sanitaire. Ce virus qui nous frappe est en réalité  le symptôme d’un modèle planétaire de dégradation de notre environnement qui, en brisant l’harmonie faite de respect et de distanciation entre l’humain, la nature et les autres espèces vivantes, a mis en contact ce qui n’aurait jamais dû l’être, à savoir l’homme et une faune sauvage porteuse de virus inconnus. Voici pourquoi, il nous
faut impérativement mettre un terme à la déforestation, assainir nos villes, en finir avec les poubelles qui débordent, les ordures qui encombrent nos caniveaux, les étals à même le sol pollué, la vente illégale de viande de brousse et les décharges à ciel ouvert qui sont autant de réservoirs à virus. Soyons responsables, n’attendons pas des autorités qu’elles fassent à notre place les gestes citoyens qui nous incombent. Je ne le répéterai jamais assez: une ville n’est pas sale en elle-même et par elle-même. Elle est salie par ses habitants. Chacun doit comprendre en cette période de pandémie, que les masques et les gants usagés ainsi que les déchets médicaux ne doivent en aucun cas être jetés dans la rue sous peine de relancer la chaine de
contamination.

Mesdames et messieurs, chers compatriotes
Si la biodiversité décline dans le monde à un rythme soutenu, avec un taux d’extinction des espèces sans précédent, la responsabilité qui revient au Congo dans ce désastre est infime à l’échelon de la planète Terre. Une responsabilité d’autant plus négligeable que notre pays a la chance d’avoir à sa tête un homme, Denis SASSOU-NGUESSO, qui  inlassablement, depuis des décennies, défend sur toutes les tribunes internationales la cause du Bassin du Congo, de ses forêts, de ses zones humides, de sa faune et de sa végétation. Mais ne nous voilons pas la face: si nous ne protégeons pas d’abord par nous-mêmes notre patrimoine environnemental, qui viendra nous aider à le faire?
Nous devons remettre le biotope au centre de nos existences, comme nos ancêtres avaient su le faire et exiger que son respect soit un critère essentiel dans nos choix de développement. Il en va de notre bien-être, de celui de nos enfants et petits-enfants. Quelle meilleure illustration enfin, du lien entre santé et environnement , que ces chercheurs et scientifiques Africains explorant avec foi et détermination des remèdes à la maladie au sein même de la richesse de notre biodiversité africaine !

Oui, nos solutions sont dans la nature. A condition d’en prendre soin, tout comme nous devons prendre soin de nous-mêmes en cette période difficile, période dont nous sortirons, j’en suis sure, plus forts, plus unis et plus responsables.

Arlette SOUDAN-NONAULT.

Arlette Soudan -Nonault : Pour le climat, il doit y avoir un avant et un après coronavirus

Par Arlette Soudan -Nonault.

Alors que s’éternise la pandémie du covid-19, face à laquelle l’Afrique fait preuve à la fois de résilience et d’inventivité dans la recherche de remèdes issus de sa propre biosphère, voici qu’une nouvelle étude vient brutalement nous rappeler à ce qui nous attend dans le « monde d’après ». Si rien n’est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, un tiers de l’humanité dont la totalité de notre population congolaise, pourrait vivre d’ici à 50 ans dans des endroits aussi chauds que le désert du Sahara , révèle la revue de l’Académie nationale des Sciences des États Unis dans son édition du 4 mai.

Au lieu des 3 degrés d’élévation de la température mondiale prévus par les experts du GIEC, l’équipe des limatologues Américains, Européens et Chinois estime qu’elle pourrait atteindre 7,5 degrés. Ce qui signifie que les habitants des pays tropicaux comme le Congo subiraient une température moyenne de 29 degrés contre 25 aujourd’hui, soit une augmentation aux conséquences graves, sans équivalent depuis des dizaines de milliers d’années. Limiter les émissions, mais aussi opter pour un modèle de développement soutenable est donc plus que jamais une priorité.

L’indispensable combat contre le virus qui mobilise aujourd’hui le gouvernement Congolais, sous l’impulsion du Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso , dont on ne peut que souligner la réactivité et la détermination, ne doit pas nous faire oublier que la crise actuelle n’est pas uniquement une crise sanitaire. C’est une crise de civilisation. La pandémie n’a fait que renforcer ce que nous savions déjà : l’humanité est au bord d’un dérèglement majeur touchant à l’équilibre des processus naturels de la planète. Tous les clignotants sont au rouge: couche d’ozone, forêts, mangroves, zones côtières, espèces animales protégées, stocks de pêche, tourbières, sols, rivières… Deuxième poumon écologique du monde, dont la cause est inlassablement défendue depuis des décennies par le Président Sassou Nguesso, le Bassin du Congo aura bientôt lui aussi besoin d’un respirateur d’urgence si les financements promis pour alimenter le Fonds Bleu ne sont pas au rendez-vous. Car si nous ne sommes pas les pollueurs, nous sommes bien les payeurs, en l’occurrence les victimes d’un modèle planétaire de destruction de l’écosystème.
Le virus du Covid-19 est en réalité le symptôme de ce dispositif de gaspillage et d’extraction incontrôlée qui, en brisant l’harmonie faite de respect et de distanciation entre l’homme, la nature et les autres espèces vivantes, a mis en contact ce qui n’aurait jamais du l’être. Il nous faut donc impérativement remettre le biotope au centre de nos existences et faire en sorte qu’il soit le critère suprême dans nos choix de développement.

On me dira que ces préoccupations n’ont guère leur place en pleine bataille contre le coronavirus. Et on aura tort. Si nous n’y prenons garde en effet, le tsunami climatique qui attend nos petits-enfants fera ressembler la catastrophe du covid-19 à un simple hors d’œuvre.

Message de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat sur la riposte à la pandémie du Covid-19 en République du Congo

Mes chers compatriotes ;

Pour la seconde fois, je vais devoir m’adresser à vous sur notre riposte au COVID-19 tout en soulignant, à nouveau, l’incidence très alarmante de cette crise sanitaire ravageuse.

Je voudrais, au préalable, présenter les condoléances de la Nation aux familles endeuillées du fait de cette pandémie et m’incliner devant la mémoire des disparus.

Ainsi, je rends également hommage à ceux des personnels de santé qui se sont illustrés, avec beaucoup de patriotisme, sur les premières lignes de ce combat.

Le disant, mes pensées sont tournées vers nos deux médecins qui ont perdu la vie en allant sauver celle des autres. Tout comme les soldats au front, ce sont des héros et ils méritent toute notre reconnaissance.

Par contre, à tous ceux qui se seraient éloignés de leur serment d’Hippocrate, il importe qu’ils retrouvent le chemin du devoir, pour soulager leur conscience de la lourde incrimination de non-assistance à personne en danger.

Au moment où je prends la parole, les statistiques source OMS, au niveau mondial, affichent 2.804.796 personnes contaminées et 193.710 décès répartis entre 185 pays touchés sur les 198 que compte la planète.

Pour sa part, l’Afrique cumule 30.135 cas de contaminations et 1.380 décès. Ces nombres comptabilisent, bien sûr, les décès et 209 sujets contaminés de la République du Congo, alors que nous étions à 19 cas le 28 mars 2020 lorsque j’intervenais, pour la première fois, sur cette grave crise sanitaire.

Avec 143 cas à Brazzaville et 57 cas à Pointe-Noire, ces deux agglomérations constituent les principaux foyers de COVID-19 dans notre pays.

Le bilan de notre pays pourrait même être revu à la hausse en cas de systématisation des tests de masse au coronavirus.

Tout autant, ce tableau aurait pu être bien moindre si nous avions consenti plus de rigueur dans le respect des gestes barrières.

Beaucoup de nos compatriotes gagnent leur vie au jour le jour en réalisant eux-mêmes des activités marchandes ou en occupant des emplois journaliers rémunérés à la tâche. Cela, nous le savons et c’est difficile. Mais, nous le comprenons. La discipline implique des sacrifices. Cela aussi, nous en avons pleinement conscience.

Cependant, le Congo ne saurait être un îlot de miraculés dans une situation dramatique d’aussi grande envergure qui affecte la planète entière.

La nature invisible de cet ennemi pernicieux contribue davantage à accroître le laxisme et la désinvolture. D’aucuns émettent même des doutes sur l’existence du COVID-19 dans notre pays. Cela n’arrive qu’à l’Autre, jamais à soi-même. Pourtant le virus mortel ne choisit pas. Toute démagogie sur cette question relèverait de l’irresponsabilité.

Mes chers compatriotes ;

Nous sommes conscients des insuffisances de notre propre système sanitaire qui n’était pas préparé à affronter un tel défi. Si les pays nantis sont confrontés à d’innombrables difficultés, alors combien de fois le nôtre.

A l’heure de ce premier bilan, Je n’entends pas, non plus, occulter ici les graves manquements encore perceptibles au sein de notre société.

Dans certains quartiers de nos villes, les jeunes continuent à pratiquer des sports collectifs, au mépris des mesures de protection édictées dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.

Des rassemblements de plus de 50 personnes continuent à être organisés comme en temps normal, dans l’insouciance la plus complète du danger encouru devant le COVID-19.

Des désordres inacceptables ont été observés dans les rues et les marchés domaniaux, en particulier les lundis, les mercredis et les vendredis, jours d’ouverture de ces sites.
Malgré toutes les entraves, notre stratégie restera basée sur la prévention, car mieux vaut prévenir que guérir.

C’est pourquoi Je demande à la Force publique de veiller scrupuleusement, avec professionnalisme et sans dérapage, à l’application salvatrice du confinement à domicile de l’ensemble des populations, selon les règles déjà en vigueur.

J’exhorte les dirigeants politiques et les Organisations de la Société civile à renforcer la communication de proximité pour l’information et l’encadrement des populations, à l’effet de mieux les prévenir du danger.

Sur le plan économique, du fait de cette pandémie, le monde enregistre une hausse historique du chômage devant les pertes massives d’emplois dues à l’ampleur inédite des fermetures d’entreprises.

A ce propos, le gouvernement a créé le Fonds national de solidarité, sous forme d’un compte spécial de trésor qui est inscrit dans le projet de loi de finance rectificative pour un montant de 100 milliards de Francs CFA.

Pour amorcer la mobilisation de cette ressource, les contributions de généreux donateurs ont permis de recueillir à ce jour, 2 milliards 584 millions 36 mille Francs CFA, répartis comme suit :

  •  Fonds COVID-19 : 1 milliard 124 millions de Francs CFA ;
  • Fonds national de solidarité : 1 milliard 460 millions 36 mille Francs CFA.

Tout en remerciant ces derniers, J’invite, malgré la dureté des temps, les uns et les autres à un plus grand engagement en faveur de cette initiative salutaire, dédié à la prise en charge des chocs économiques et financiers engendrés par le COVID-19.

J’annonce que, pour sa part, l’Etat vient de faire un apport de 50 milliards de Francs CFA au Fonds national de solidarité.

Mes chers compatriotes ;
Le tableau ainsi décliné nous impose de consolider notre action contre le COVID-19 afin d’anéantir la chaine meurtrière de propagation.

Aussi, après consultation du comité d’experts, du gouvernement et des Présidents des deux Chambres du Parlement, J’ai décidé :

  • de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire, conforment aux dispositions de la loi récemment adoptée à cet effet par le Parlement c’est à dire jusqu’au 10 mai 2020 ;
  • de la prolongation du confinement à domicile de l’ensemble de la population, pour 15 jours, dans les mêmes conditions que celles de la première phase qui s’achève ce 30 avril 2020 ;
  • la mise en œuvre, à grande échelle, du test de dépistage au CORONAVIRUS ;
  • du renforcement des moyens de la riposte clinique et biologique ;
  • du port obligatoire du masque pour toute personne présente dans les espaces publics fermés ou ouverts.

A cet effet, une première commande de 1.500.000 masques locaux a été faite chez nos artisans par le gouvernement en vue de leur distribution gratuite et encadrée aux populations démunies.

L’intérêt manifeste observé dans le pays en ce qui concerne la fabrication locale des masques devrait inciter à soutenir les initiatives de production, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé et leur vulgarisation à un prix préférentiel n’excédant pas 1.000 Francs CFA.

Les cadres pourraient équiper leurs entourages en masques. Les dirigeants d’entreprises devraient s’organiser pour en assurer des dotations à leur personnel.

Pour accompagner ces mesures, outre celles qui ont déjà été prises, J’ai demandé au gouvernent de réaménager les obligations fiscales et sociales des entreprises.

Le Gouvernent devra par ailleurs négocier, avec les établissements de crédit nationaux, la mise en place des moratoires et des rééchelonnements, au profit des entreprises en difficulté, des prêts accordés avant la survenue de la pandémie.

Dans cette même optique, les opérateurs financiers sus-cités sont invités à proposer, autant que possible, de nouvelle facilités de crédit, avec ou sans la garantie de l’Etat, pour permettre aux entreprises de reconstituer, dans les meilleurs délais, leur trésorerie.

Le gouvernement a reçu mes instructions pour examiner, après l’adoption du collectif budgétaire, la possibilité d’apporter une aide directe aux entreprises et aux acteurs maîtrisés du secteur informel se trouvant dans des situations financières critiques.

Dans le domaine social, Je réitère mes directives au gouvernement pour organiser des transferts monétaires au profit de 200.000 ménages les plus vulnérables, dont 100.000 à Brazzaville, 60.000 à Pointe-Noire et 40.000 dans les départements. La somme totale allouée s’élève à 10 milliards de Francs CFA.

Mes chers compatriotes ;

Le confinement actuel s’étendra du 1er au 15 mai 2020. Durant cette période, nous évaluerons l’efficacité de sa mise en œuvre.

Au cas où les résultats observés se révélaient au fur et à mesure encourageants, le gouvernement pourrait alors étudier, au même moment, un plan de déconfinement ordonné, applicable par paliers à partir du 16 mai 2020.

La réussite de la phase actuelle de confinement ainsi que le respect des gestes barrières de prévention et le renforcement de nos capacités de test de masse au COVID-19 constituent les conditions nécessaires pour évoluer vers un déconfinement ordonné et efficient.

Cette triple exigence prépare le retour progressif de notre pays à une vie normale.

Mais, il nous faut préalablement continuer à assumer, dans la responsabilité, les prescriptions recommandées à ce sujet.

Vive la REPUBLIQUE !
Vive le CONGO !

COVID19 : Mme Arlette Soudan-Nonault visite les huit établissements Hôteliers réquisitionnés à Brazzaville

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus Covid-19 et tenant compte des mesures édictées par le Président de la République, Chef de l’Etat, dans l’objectif de prévenir et de limiter la propagation de ce virus dans notre pays, les établissements d’hébergement touristique réquisitionnés par l’Etat conformément à la note de servie N°0812 du 31 mars 2020, prise par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, ont été visités ce vendredi 03 avril 2020.

Cette visite qui s’est réalisée dans les huit (08) établissements Hôteliers réquisitionnés à Brazzaville avait pour objectif de sensibiliser les Hôteliers sur des mesures à prendre et à faire respecter en vue de préserver la santé du personnel et des personnes en séjours.

COVID-19 – Etat d’urgence sanitaire : Des mesures exceptionnelles prises par le Ministère du Tourisme et de l’Environnement

En application du décret n°2020-93 du 30 mars 2020 portant déclaration de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo, le ministère du Tourisme et de l’Environnement a pris des mesures à l’attention des promoteurs des établissements de tourisme et de loisirs (Circulaire 0813/MTE-CAB du 31 mars 2020) et des responsables des bureaux/cabinets d’études en charge des évaluations environnementales (Circulaire 0814/MTE-CAB du 31 mars 2020).
Le Ministère, par la note de service 0812/MTE-CAB.20 du 31 mars 2020 et la note de service 0819/MTE-CAB.20, a réquisitionné des établissements d’hébergement dans différents départements de la République du Congo.