Sommet de l’ONU sur le climat : la République du Congo au sommet de l’action sur les changements climatiques, tenu ce 23 septembre 2019 à New York

Le sommet de l’action sur les changements climatiques qui s’est tenu le 23 septembre 2019 à New-York, a connu la participation de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, coordinatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC).

Ces assises de très haut niveau sur le climat, ont été l’occasion pour les Pays membres de Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC) et de la CEEAC, de parler d’une seule voix comme recommandé lors la réunion des ministres du 07 septembre 2019 à Brazzaville.

Signalons qu’au cours d’un side event du 22 septembre, qui a également connu la participation de la Ministre du Congo en charge des questions environnementales, le gouvernement coréen a annoncé une contribution de 2 milliards de Dollars à l’Initiative des Forêts pour l’Afrique Centrale (CAFI) à compter de 2020 dans l’optique d’aider les pays membres de la CCBC à élaborer et mettre en œuvre les politiques de gestion durable des forêts du deuxième poumon écologique mondial.

En marge de ce sommet, la Ministre Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo, a également eu des entretiens avec plusieurs partenaires au développement souhaitant accompagner l’action de la République du Congo et de la Commission dont elle assure la Présidence, dans la préservation des écosystèmes fragiles et pour l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

PNUD – CPD 2020-2024 : Mme Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu la mission d’opérationnalisation, conduite par Monsieur Maleye DIOP

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a reçu en audience ce mardi 17 septembre 2019, la mission d’operationnalisation du Cadre de Coopération Pays (CPD) 2020-2024, conduite par Monsieur Maleye DIOP, Représentant Résident du PNUD au Congo.

Cette mission qui séjournera en République du Congo du 16 au 21 septembre 2019, travaille avec le PNUD Congo dans le cadre du processus d’élaboration de ce CPD avec les Ministères sectoriels.

Avec le Ministère du Tourisme et de l’Environnement, l’appui souhaité a été sur les projets d’operationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, de lutte contre les changement Climatique et de développement de écotourisme.

Visite du site touristique des cataractes par les participants du 5eme Forum « Investir en Afrique »

Le site touristique des cataractes dont les travaux d’aménagement ont été lancés par le Ministère du Tourisme et de l’Environnement, a été visité par de nombreux participants du 5ème Forum Investir en Afrique qui a eu lieu du 10 au 12 septembre 2019 au centre de Conférence de Kintele.
Au cours de cette visite, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et l’Environnement, a présenté aux visiteurs ce vaste chantier dont la gestion sera assurée par le secteur privé.
Ces moments passés sur la plage des cataractes ont été agrémentés par les animations musicales des artistes congolais.

Madame Patricia AUBRAS, Directrice Régionale Afrique Centrale de l’AFD a été reçue par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT

Patricia AUBRAS, Directrice Régionale Afrique Centrale de l’Agence Française de Développement(AFD) a été reçue ce jeudi 12 septembre 2019, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, pour une séance de travail relative au suivi des différents Protocoles d’accord  signés entre la République du Congo et la République Française dans le domaine de l’Environnement et du Climat.

Le dernier protocole d’accord signé entre les deux pays, par les Présidents Denis SASSOU-NGUESSO et Emmanuel MACRON,  date du 03 septembre 2019 .

Première réunion du comité de pilotage de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le bassin du Congo

L’opérationalistion du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo connait des avancées significatives résultant de l’engagement des Chefs des États des Pays membres de Commission manifesté au sommet du 29 avril à Brazzaville, sous la coordination de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo et l’appui des partenaires.
Après la signature du contrat d’études de préfiguration avec le Cabinet Ernest Young en avril dernier, Brazzaville abrite du 12 au 14 septembre 2019, la première réunion du comité de pilotage de cette étude lancée par la coordinatrice technique de commission climat du bassin du Congo.

Déclaration des ministres et Communiqué final à l’issue de la réunion des ministres de la CEEAC en vue du sommet pour le Climat de Septembre 2019 à New York

Les ministres de l’environnement et des affaires étrangères des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) se sont réuni le 7 septembre à Brazzaville en session extraordinaire et ont adopté une position commune dans le cadre du sommet de l’action sur le climat prévu le 23 septembre courant à New-York.

Télécharger le Communiqué final en cliquant ici et la déclaration des ministres des états membres de CEEAC

Ouverture, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, le vendredi 06 septembre 2019, du segment des experts, prélude à la réunion extraordinaire des Ministres de la CEEAC

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’environnement de la République du Congo, Coordinatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo, a ouvert ce vendredi 06 septembre 2019, le segment des experts ,prélude à la réunion extraordinaire des Ministres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale sur l’adoption de la position commune des pays de la sous-région au Sommet de l’action sur le climat.

Congo : ce qu’est venu plaider Denis Sassou-Nguesso à Paris

Alors que les incendies spectaculaires des forêts amazoniennes et africaines ont trusté l’actualité récente du réchauffement climatique, la rencontre de l’initiateur du Fonds bleu avec le président Macron revêt une charge symbolique forte. Par Viviane Forson

Arrivé à Paris lundi 2 septembre, le président congolais Denis Sassou Nguesso avait rendez-vous ce mardi avec son homologue français Emmanuel Macron. Au programme des échanges : la situation politique dans le pays, mais aussi le climat et l’environnement. En effet, au moment où la forêt amazonienne brûle, le Congo, qui représente 10 % des forêts du bassin du Congo, espère attirer davantage l’attention de la communauté internationale sur la protection du deuxième poumon écologique de la planète.

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Politique interne au menu des échanges avec Le Drian
Avant d’entrer dans le vif du sujet, c’est avec le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian que Denis Sassou Nguesso s’est entretenu. Depuis l’annonce de sa visite officielle, l’opposition a augmenté la pression sur Paris, notamment sur la situation des prisonniers politiques. La France « attend des actes » du président congolais Denis Sassou Nguesso envers son opposant Jean-Marie Michel Mokoko, incarcéré depuis mi-2016 et condamné à 20 ans de prison, a déclaré le ministre des Affaires étrangères. « Je lui ai parlé de M. Mokoko en lui disant qu’on attendait de sa part des actes », a insisté Jean-Yves Le Drian devant l’Association de la presse diplomatique, à l’issue de la rencontre avec le président congolais de 76 ans, dont 35 ans à la tête du Congo.

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Au pouvoir depuis 1979 au Congo – à l’exception d’une parenthèse de cinq années qu’il a refermée par un coup d’État –, Denis Sassou Nguesso a été réélu en 2016 lors d’un scrutin dénoncé par l’opposition. Cette dernière a réclamé samedi à Brazzaville la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016, Jean-Marie Michel Mokoko (72 ans) et André Okombi Salissa (58 ans), avant la tenue du prochain scrutin présidentiel de 2021. Les deux opposants, qui contestaient la légitimité de la réélection de Denis Sassou Nguesso, ont été respectivement jugés en 2018 et 2019 et condamnés à 20 ans de travaux forcés chacun pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes et munitions de guerre ».

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La dernière visite à l’Élysée du président Sassou Nguesso remonte à mai 2018, il représentait alors l’Union africaine (UA) pour la Libye à une réunion internationale sur la crise libyenne. Cette fois-ci, avec Emmanuel Macron, ce sont bien les questions liées à l’environnement qui ont été mises sur la table. Notamment sur la protection de la forêt et de la biodiversité du bassin du Congo, selon la présidence. C’est pendant le sommet du G7 fin août que le chef de l’État français Emmanuel Macron avait relevé que s’il y avait de nombreux incendies en Amazonie, c’était aussi le cas dans les forêts d’Afrique subsaharienne et qu’il fallait s’en préoccuper.

Une aubaine pour le président Sassou Nguesso qui est aussi à la tête de la commission Climat de l’Afrique centrale, l’organisation régionale dédiée au changement climatique et à la sauvegarde de l’écosystème du bassin du fleuve Congo. Le dirigeant congolais gère également le Fonds bleu, qui est le bras financier de l’organisation. Défendu lors de la COP22 de Marrakech en novembre 2016 avec l’appui de la Fondation Brazzaville pour la paix et la préservation de l’environnement, le Fonds bleu a été lancé en mars 2017 par une douzaine de pays de la région, rejoints par le Maroc. Financé à hauteur de 100 millions d’euros par des subventions annuelles renouvelables, ce fonds, accompagné par la Banque mondiale, a pour objectif d’impulser l’économie circulaire et de rendre les pays moins dépendants des ressources forestières. Vaste programme  !

Le bassin du fleuve Congo en manque de financement

Car la déforestation est l’un des risques qui pèsent sur ces forêts même si ces dangers peuvent varier grandement d’un pays à l’autre. Dans certains pays comme le Cameroun, le Gabon ou le Congo Brazzaville, il y a de l’exploitation industrielle de bois et des plantations industrielles. Cela ne va pas forcément être le cas dans d’autres pays comme la République démocratique du Congo, où on retrouve 60 % des forêts du bassin du Congo et où l’agriculture itinérante sur brûlis ainsi que la demande en charbon de bois des grands centres urbains est la principale cause de déforestation. Il y a aussi d’autres menaces qui pèsent sur ces forêts comme le changement climatique et des risques davantage liés à la biodiversité.

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Deux ans plus tard, inévitablement, la protection de l’écosystème du bassin du fleuve Congo se heurte à la recherche de financements. « Le financement du Fonds bleu pour le bassin du Congo constitue le défi majeur à sa mise en œuvre. Nous devons ainsi innover et créer des mécanismes qui identifieront et mobiliseront les ressources financières. Il nous faut convaincre les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, publics ou privés » avait lancé Denis Sassou Nguesso. En effet, la préservation des ressources forestières du bassin du Congo figure déjà dans les activités de plusieurs instances intergouvernementales, comme la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), créée en 2005 et qui regroupe dix pays d’Afrique centrale. Un autre outil de mobilisation de financement pour la gestion des ressources du bassin, le Fonds pour l’économie verte en Afrique centrale, a aussi été mis en place en 2014 et est hébergé au niveau de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale.

60 millions d’euros pour la protection de la forêt
Sans oublier l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI), un partenariat lancé en 2015 par la Norvège et doté d’environ 60 millions d’euros, pour aider six pays de la région (RDC, Gabon, Congo, Cameroun, Centrafrique et Guinée Équatoriale). En marge de la visite de ce mardi 3 septembre, le Congo a annoncé sa volonté de renforcer ce partenariat. En échange d’une aide financière, le Congo s’est engagé à mettre en place un plan de protection de la forêt, de la biodiversité et des tourbières, ont indiqué la présidence française et un responsable congolais. Greenpeace a sonné l’alarme la semaine dernière, réclamant des mesures contre les milliers de feux recensés en Angola et en République démocratique du Congo depuis le 21 août. L’ONG a demandé en juillet « l’annulation de tous les blocs pétroliers dans la forêt humide de la République du Congo ». Les tourbières de cette forêt humide stockent 30,6 milliards de tonnes de carbone, soit trois fois la production mondiale annuelle de CO2, selon l’ONG, qui s’appuie sur des recherches de l’Université de Leeds.

Selon Greenpeace, le Congo Brazzaville a ouvert à des appels d’offre d’exploration des blocs onshore situés dans la région de la Cuvette centrale congolaise, dont certains recouvrent totalement ou partiellement ces zones de tourbières et non leur périphérie comme l’affirme le président Sassou Nguesso.

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Le président Sassou Nguesso ne quittera le territoire français qu’en toute fin de semaine après avoir rencontré des acteurs économiques de premier plan. En attendant Brazzaville peut d’ores et déjà se frotter les mains et pourquoi pas espérer la reprise d’une aide de plus de 88 milliards de FCFA que Paris avait conditionnée à la signature d’un accord entre le Congo avec le Fonds monétaire international. Ces chose faite depuis le 11 juillet dernier.

Source : lepoint.fr

Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI): 65 millions de dollars pour la forêt de la R.Congo

La préservation des forêts HSC et HVC et des tourbières au coeur de ce nouvel accord signé à Paris

Paris, le 3 septembre 2019

A l’occasion de la visite en France du Président Sassou Nguesso, le Président français Emmanuel Macron a signé ce mardi une Lettre d’intention engageant 65 millions de dollars pour la préservation de la forêt tropicale en République du Congo.

Cet accord est conclu avec CAFI, dont la France assume la présidence cette année. La Norvège, la France et l’Union européenne apportent une contribution de 45 millions de dollars à l’accord, auxquels s’ajoutent 20 millions de dollars de l’Agence française de développement (AFD), du Département britannique du Développement international (DFID) et du Ministère fédéral allemand de l’Environnement (BMU).

Couvrant 23,9 millions d’hectares qui représentent 69,8% du territoire national soit l’équivalent de la surface de la Grèce et du Portugal réunis les forêts du Congo-Brazzaville constituent une source inestimable de biodiversité et de stocks de carbone.

L’accord prévoit notamment la mise en œuvre de plans d’utilisation des sols favorisant la protection et la gestion durable des tourbières de la République du Congo, en interdisant tout drainage et assèchement. Découvertes en 2017 dans le bassin du Congo, ces tourbières revêtent une importance vitale dans la lutte contre le changement climatique, car elles contiendraient près de trois années d’émissions mondiales de gaz à effet de serre.

La vision du Congo est de maintenir un taux de déforestation historiquement bas tout en diversifiant son économie. Le pays veut atténuer les risques futurs liés à l’exploitation agro-industrielle, comme il l’a montré dans un récent décret interministériel (2018), qui oriente ces activités vers les zones de savane. L’accord avec CAFI vise à aider le Congo à relever ce défi complexe: œuvrer pour un développement économique durable, tout en prenant des engagements dans des secteurs de croissance clés tels que l’agriculture, les mines et les hydrocarbures et en minimisant leurs impacts sur le changement climatique.

Dans l’accord signé aujourd’hui, le Congo s’engage à ne pas convertir plus de 20 000 hectares par an, et ce uniquement en dehors des zones à haut stock de carbone et à haute valeur de conservation.

Cette Lettre d’intention est la troisième signée entre CAFI et un pays partenaire, après la République démocratique du Congo en 2016 et le Gabon en 2017.

Source: cafi.org