Tourisme-Loisirs : Atelier national de validation de la politique et de la stratégie durable et responsable des Loisirs

Dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de gouvernement la marche vers le développement et du PND-2017-2019, le Ministère du Tourisme et de l’Environnement ayant en charge le secteur des Loisirs, sous la houlette de la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, en présence de Monsieur Maley DIOP, Représentant Résidant du PNUD au Congo, a lancé mardi 01 octobre 2019, l’atelier national de validation de la politique et de la stratégie durable et responsable des Loisirs.

Cet atelier qui s’est étalé sur deux journées a permis aux cadres des secteurs transversaux venus des 12 départements du Congo, de s’imprégner et du travail réalisé par les experts Congolais et ceux de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) et , au bon besoin, de l’amender.

Célébration de la 40e Journée Mondiale du Tourisme (JMT) : Allocution de Madame Arlette Soudan-Nonault

Télécharger ici, l’allocution de Madame la Ministre  du Tourisme et de l’Environnement

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Le tourisme, dans de nombreux pays dont le nôtre, représente l’option de développement économique durable la plus fiable, et l’une des principales sources d’épargne potentielle en devises étrangères. Si le tourisme met l’accent sur la réduction de la pauvreté, il est  en mesure de bénéficier directement  aux groupes les plus pauvres,  grâce à l’emploi des populations locales dans les entreprises touristiques, à l’approvisionnement en biens et services aux touristes, ou par la création de petites entreprises communautaires locales. Son impact sur les niveaux de réduction de la pauvreté est donc largement  positif.

Le tourisme est un secteur de main-d’œuvre important, formé traditionnellement par des petites et micro entreprises. De nombreuses activités touristiques sont particulièrement vouées aux femmes, aux jeunes et aux groupes de populations marginales telles que les minorités ethniques. Un nombre non négligeable d’emplois touristiques est facilement accessible aux plus démunis,  car ces emplois requièrent de faibles capacités et de petits investissements. Certains peuvent être à temps partiel et servir ainsi de revenus complémentaires à d’autres activités…

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Sommet de l’ONU sur le climat : la République du Congo au sommet de l’action sur les changements climatiques, tenu ce 23 septembre 2019 à New York

Le sommet de l’action sur les changements climatiques qui s’est tenu le 23 septembre 2019 à New-York, a connu la participation de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, coordinatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC).

Ces assises de très haut niveau sur le climat, ont été l’occasion pour les Pays membres de Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC) et de la CEEAC, de parler d’une seule voix comme recommandé lors la réunion des ministres du 07 septembre 2019 à Brazzaville.

Signalons qu’au cours d’un side event du 22 septembre, qui a également connu la participation de la Ministre du Congo en charge des questions environnementales, le gouvernement coréen a annoncé une contribution de 2 milliards de Dollars à l’Initiative des Forêts pour l’Afrique Centrale (CAFI) à compter de 2020 dans l’optique d’aider les pays membres de la CCBC à élaborer et mettre en œuvre les politiques de gestion durable des forêts du deuxième poumon écologique mondial.

En marge de ce sommet, la Ministre Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo, a également eu des entretiens avec plusieurs partenaires au développement souhaitant accompagner l’action de la République du Congo et de la Commission dont elle assure la Présidence, dans la préservation des écosystèmes fragiles et pour l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

PNUD – CPD 2020-2024 : Mme Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu la mission d’opérationnalisation, conduite par Monsieur Maleye DIOP

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a reçu en audience ce mardi 17 septembre 2019, la mission d’operationnalisation du Cadre de Coopération Pays (CPD) 2020-2024, conduite par Monsieur Maleye DIOP, Représentant Résident du PNUD au Congo.

Cette mission qui séjournera en République du Congo du 16 au 21 septembre 2019, travaille avec le PNUD Congo dans le cadre du processus d’élaboration de ce CPD avec les Ministères sectoriels.

Avec le Ministère du Tourisme et de l’Environnement, l’appui souhaité a été sur les projets d’operationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, de lutte contre les changement Climatique et de développement de écotourisme.

Visite du site touristique des cataractes par les participants du 5eme Forum « Investir en Afrique »

Le site touristique des cataractes dont les travaux d’aménagement ont été lancés par le Ministère du Tourisme et de l’Environnement, a été visité par de nombreux participants du 5ème Forum Investir en Afrique qui a eu lieu du 10 au 12 septembre 2019 au centre de Conférence de Kintele.
Au cours de cette visite, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et l’Environnement, a présenté aux visiteurs ce vaste chantier dont la gestion sera assurée par le secteur privé.
Ces moments passés sur la plage des cataractes ont été agrémentés par les animations musicales des artistes congolais.

Madame Patricia AUBRAS, Directrice Régionale Afrique Centrale de l’AFD a été reçue par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT

Patricia AUBRAS, Directrice Régionale Afrique Centrale de l’Agence Française de Développement(AFD) a été reçue ce jeudi 12 septembre 2019, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, pour une séance de travail relative au suivi des différents Protocoles d’accord  signés entre la République du Congo et la République Française dans le domaine de l’Environnement et du Climat.

Le dernier protocole d’accord signé entre les deux pays, par les Présidents Denis SASSOU-NGUESSO et Emmanuel MACRON,  date du 03 septembre 2019 .

Première réunion du comité de pilotage de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le bassin du Congo

L’opérationalistion du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo connait des avancées significatives résultant de l’engagement des Chefs des États des Pays membres de Commission manifesté au sommet du 29 avril à Brazzaville, sous la coordination de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo et l’appui des partenaires.
Après la signature du contrat d’études de préfiguration avec le Cabinet Ernest Young en avril dernier, Brazzaville abrite du 12 au 14 septembre 2019, la première réunion du comité de pilotage de cette étude lancée par la coordinatrice technique de commission climat du bassin du Congo.

Déclaration des ministres et Communiqué final à l’issue de la réunion des ministres de la CEEAC en vue du sommet pour le Climat de Septembre 2019 à New York

Les ministres de l’environnement et des affaires étrangères des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) se sont réuni le 7 septembre à Brazzaville en session extraordinaire et ont adopté une position commune dans le cadre du sommet de l’action sur le climat prévu le 23 septembre courant à New-York.

Télécharger le Communiqué final en cliquant ici et la déclaration des ministres des états membres de CEEAC

Ouverture, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, le vendredi 06 septembre 2019, du segment des experts, prélude à la réunion extraordinaire des Ministres de la CEEAC

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’environnement de la République du Congo, Coordinatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo, a ouvert ce vendredi 06 septembre 2019, le segment des experts ,prélude à la réunion extraordinaire des Ministres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale sur l’adoption de la position commune des pays de la sous-région au Sommet de l’action sur le climat.

Congo : ce qu’est venu plaider Denis Sassou-Nguesso à Paris

Alors que les incendies spectaculaires des forêts amazoniennes et africaines ont trusté l’actualité récente du réchauffement climatique, la rencontre de l’initiateur du Fonds bleu avec le président Macron revêt une charge symbolique forte. Par Viviane Forson

Arrivé à Paris lundi 2 septembre, le président congolais Denis Sassou Nguesso avait rendez-vous ce mardi avec son homologue français Emmanuel Macron. Au programme des échanges : la situation politique dans le pays, mais aussi le climat et l’environnement. En effet, au moment où la forêt amazonienne brûle, le Congo, qui représente 10 % des forêts du bassin du Congo, espère attirer davantage l’attention de la communauté internationale sur la protection du deuxième poumon écologique de la planète.

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Politique interne au menu des échanges avec Le Drian
Avant d’entrer dans le vif du sujet, c’est avec le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian que Denis Sassou Nguesso s’est entretenu. Depuis l’annonce de sa visite officielle, l’opposition a augmenté la pression sur Paris, notamment sur la situation des prisonniers politiques. La France « attend des actes » du président congolais Denis Sassou Nguesso envers son opposant Jean-Marie Michel Mokoko, incarcéré depuis mi-2016 et condamné à 20 ans de prison, a déclaré le ministre des Affaires étrangères. « Je lui ai parlé de M. Mokoko en lui disant qu’on attendait de sa part des actes », a insisté Jean-Yves Le Drian devant l’Association de la presse diplomatique, à l’issue de la rencontre avec le président congolais de 76 ans, dont 35 ans à la tête du Congo.

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Au pouvoir depuis 1979 au Congo – à l’exception d’une parenthèse de cinq années qu’il a refermée par un coup d’État –, Denis Sassou Nguesso a été réélu en 2016 lors d’un scrutin dénoncé par l’opposition. Cette dernière a réclamé samedi à Brazzaville la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016, Jean-Marie Michel Mokoko (72 ans) et André Okombi Salissa (58 ans), avant la tenue du prochain scrutin présidentiel de 2021. Les deux opposants, qui contestaient la légitimité de la réélection de Denis Sassou Nguesso, ont été respectivement jugés en 2018 et 2019 et condamnés à 20 ans de travaux forcés chacun pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes et munitions de guerre ».

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La dernière visite à l’Élysée du président Sassou Nguesso remonte à mai 2018, il représentait alors l’Union africaine (UA) pour la Libye à une réunion internationale sur la crise libyenne. Cette fois-ci, avec Emmanuel Macron, ce sont bien les questions liées à l’environnement qui ont été mises sur la table. Notamment sur la protection de la forêt et de la biodiversité du bassin du Congo, selon la présidence. C’est pendant le sommet du G7 fin août que le chef de l’État français Emmanuel Macron avait relevé que s’il y avait de nombreux incendies en Amazonie, c’était aussi le cas dans les forêts d’Afrique subsaharienne et qu’il fallait s’en préoccuper.

Une aubaine pour le président Sassou Nguesso qui est aussi à la tête de la commission Climat de l’Afrique centrale, l’organisation régionale dédiée au changement climatique et à la sauvegarde de l’écosystème du bassin du fleuve Congo. Le dirigeant congolais gère également le Fonds bleu, qui est le bras financier de l’organisation. Défendu lors de la COP22 de Marrakech en novembre 2016 avec l’appui de la Fondation Brazzaville pour la paix et la préservation de l’environnement, le Fonds bleu a été lancé en mars 2017 par une douzaine de pays de la région, rejoints par le Maroc. Financé à hauteur de 100 millions d’euros par des subventions annuelles renouvelables, ce fonds, accompagné par la Banque mondiale, a pour objectif d’impulser l’économie circulaire et de rendre les pays moins dépendants des ressources forestières. Vaste programme  !

Le bassin du fleuve Congo en manque de financement

Car la déforestation est l’un des risques qui pèsent sur ces forêts même si ces dangers peuvent varier grandement d’un pays à l’autre. Dans certains pays comme le Cameroun, le Gabon ou le Congo Brazzaville, il y a de l’exploitation industrielle de bois et des plantations industrielles. Cela ne va pas forcément être le cas dans d’autres pays comme la République démocratique du Congo, où on retrouve 60 % des forêts du bassin du Congo et où l’agriculture itinérante sur brûlis ainsi que la demande en charbon de bois des grands centres urbains est la principale cause de déforestation. Il y a aussi d’autres menaces qui pèsent sur ces forêts comme le changement climatique et des risques davantage liés à la biodiversité.

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Deux ans plus tard, inévitablement, la protection de l’écosystème du bassin du fleuve Congo se heurte à la recherche de financements. « Le financement du Fonds bleu pour le bassin du Congo constitue le défi majeur à sa mise en œuvre. Nous devons ainsi innover et créer des mécanismes qui identifieront et mobiliseront les ressources financières. Il nous faut convaincre les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, publics ou privés » avait lancé Denis Sassou Nguesso. En effet, la préservation des ressources forestières du bassin du Congo figure déjà dans les activités de plusieurs instances intergouvernementales, comme la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), créée en 2005 et qui regroupe dix pays d’Afrique centrale. Un autre outil de mobilisation de financement pour la gestion des ressources du bassin, le Fonds pour l’économie verte en Afrique centrale, a aussi été mis en place en 2014 et est hébergé au niveau de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale.

60 millions d’euros pour la protection de la forêt
Sans oublier l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI), un partenariat lancé en 2015 par la Norvège et doté d’environ 60 millions d’euros, pour aider six pays de la région (RDC, Gabon, Congo, Cameroun, Centrafrique et Guinée Équatoriale). En marge de la visite de ce mardi 3 septembre, le Congo a annoncé sa volonté de renforcer ce partenariat. En échange d’une aide financière, le Congo s’est engagé à mettre en place un plan de protection de la forêt, de la biodiversité et des tourbières, ont indiqué la présidence française et un responsable congolais. Greenpeace a sonné l’alarme la semaine dernière, réclamant des mesures contre les milliers de feux recensés en Angola et en République démocratique du Congo depuis le 21 août. L’ONG a demandé en juillet « l’annulation de tous les blocs pétroliers dans la forêt humide de la République du Congo ». Les tourbières de cette forêt humide stockent 30,6 milliards de tonnes de carbone, soit trois fois la production mondiale annuelle de CO2, selon l’ONG, qui s’appuie sur des recherches de l’Université de Leeds.

Selon Greenpeace, le Congo Brazzaville a ouvert à des appels d’offre d’exploration des blocs onshore situés dans la région de la Cuvette centrale congolaise, dont certains recouvrent totalement ou partiellement ces zones de tourbières et non leur périphérie comme l’affirme le président Sassou Nguesso.

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Le président Sassou Nguesso ne quittera le territoire français qu’en toute fin de semaine après avoir rencontré des acteurs économiques de premier plan. En attendant Brazzaville peut d’ores et déjà se frotter les mains et pourquoi pas espérer la reprise d’une aide de plus de 88 milliards de FCFA que Paris avait conditionnée à la signature d’un accord entre le Congo avec le Fonds monétaire international. Ces chose faite depuis le 11 juillet dernier.

Source : lepoint.fr