Bassin du Congo: le financement des projets évoqué par la ministre de l’Environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault et le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan

En marge de l’atelier de formation des points focaux du Fonds bleu des pays membres de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault a échangé avec Abou Bamba.

 

Les deux personnalités ont eu un entretien sur plusieurs sujets concernant le tourisme et l’environnement au Congo, se montrant préoccupés pour le financement du Fonds,  un projet unique et innovant au niveau de la planète.

Abou Bamba a fait part à Arlette Soudan Nonault de l’initiative qui existe en Afrique de l’ouest, un projet de la Banque mondiale et les fonds nordiques qui luttent contre l’érosion côtière, la pollution, les changements climatiques, surtout l’amélioration des conditions de vie de la population qui vit sur la côte.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a donné son accord pour porter un tel projet afin que les pays du Bassin du Congo aient aussi leurs projets financés par la Banque mondiale, les fonds nordiques et bien d’autres bailleurs de fonds qui traiteraient les problèmes d’érosion côtière, sachant que le Congo est aussi confronté à ces problèmes d’érosion côtière.

Arlette Soudan Nonault et son interlocuteur ont également abordé la question du développement touristique au Congo tout en préservant l’environnement. A propos, a indiqué le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, la ministre du Tourisme a déjà fait un travail d’identification des sites exceptionnels du point de vue touristique, notamment la zone dite les Cataractes, le site des Petits Loango, la Likouala aux herbes, etc.

Des sites qui offrent, a-t-il dit, un intérêt touristique assez important qui pourraient être exploités de façon durable afin de développer le tourisme au Congo et surtout créer de la richesse et la redistribuer.

L’organisation prochaine de la Conférence des parties de la Convention d’Abidjan, qui est un traité multilatéral sur les côtes et les océans réunissant vingt-deux pays africains de la Mauritanie jusqu’en Afrique du Sud y compris le Congo, a été aussi au centre des échanges entre les deux personnalités.

A ce sujet, la République du Congo va abriter, en avril 2020, la prochaine réunion statutaire à laquelle participeront les ministres en charge de la mer, de la côte, des océans et des ressources en eau.

S’agissant des questions de gouvernance, de la gestion des océans en Afrique, la ministre a été informée de la signature bientôt de trois protocoles additionnels sur la gestion de l’environnement; dont un sur la gestion durable des mangroves, un autre contraignant à force de loi sur les dispositions d’ordre environnemental pour gérer les activités pétrolières et gazières Off-shore dans les pays du golfe de Guinée y compris le Congo, enfin un protocole sur la gestion intégrée des océans et des zones côtières, associant les ministres de l’Environnements, du Tourisme, des Hydrocarbures, de l’Agriculture. Bref, que tous les acteurs, les partenaires qui utilisent l’environnement et les ressources naturelles soient pour une activité concernant le bien-être de la population.

Enfin, le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan a indiqué que le Congo, depuis longtemps avec le Fonds vert climat ainsi que le Fonds bleu du Bassin du Congo, joue un rôle de locomotive dans la sous-région en termes d’initiatives innovantes pour gérer l’environnement, mais surtout un capital touristique en matière de biodiversité naturelle exceptionnelle qui n’existe nulle part en Afrique. Il s’agit du Bassin du Congo avec ses fleuves, ses affluents, ses forêts, son littoral, sa biodiversité, sa faune et sa flore.

Source: www.adiac-congo.com
 

Inauguration de l’Hôtel Double Tree by HILTON de Pointe-Noire avec Mme Arlette SOUDAN-NONAULT en présence de la première dame, Mme Antoinette Sassou Nguesso

En présence de Madame Antoinette SASSOU N’GUESSO, épouse du Président de la République, Chef de l’Etat, la Ministre du Tourisme et de l’Environnement Arlette SOUDAN-NONAULT, a procédé ce samedi 16 mars 2019 à l’inauguration de l’Hotel DoubleTree by Hilton de Pointe-Noire.

Situé au centre-ville de la capitale économique, cet établissement d’hébergement touristique qui comprend 121 chambres, vient enrichir l’offre croissante d’établissements du segment VIP déjà présents à Brazzaville, Oyo et à Pointe Noire, comme l’a indiqué la Ministre dans son allocution.

Télécharger le discours de Mme Arlette SOUDAN-NONAULT

ANUE-4 à Nairobi : Allocation de SEM Deins Sassou-Nguesso, président de le République du Congo, lue par Madame Arlette SOUDAN NONAULT

 


ASSEMBLEE DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT

(ANUE-4)

Allocution de son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo

Lue par Madame Arlette SOUDAN NONAULT,

Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

 Nairobi, le 14 mars 2019


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Excellences, Mesdames et Messieurs.

Je voudrais tout d’abord, au nom de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’Etat, rendre un hommage particulier à Son Excellence Monsieur Uhuru KENYATTA, Président de la République du Kenya, à son gouvernement, ainsi qu’à Monsieur Antonio GUTTERES, Secrétaire Général des Nations Unies , pour l’énergie et l’efficacité avec lesquelles ils ont préparé et organisé cette importante réunion. Ce devoir accompli, je vous remercie de bien vouloir accueillir le message que vous transmet par ma voix le Président Denis SASSOU NGUESSO.

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Je souhaite mettre à profit l’occasion solennelle que nous offre cette tribune de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement à Nairobi, capitale de la grande nation sœur du Kenya, pour vous parler du pays qui est le mien, la République du Congo.

Je vous parle d’un pays situé au cœur du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique et deuxième réservoir de carbone forestier de la planète après l’Amazonie.

Je vous parle d’un pays recouvert sur 65% de sa superficie par 23 millions d’hectares de forêt, troisième patrimoine forestier humide du continent africain et dont le taux de déforestation est de 0,05%, soit l’un des plus faibles au monde.

 

Je vous parle d’un pays où a été récemment mis à jour un véritable trésor écologique, une vaste zone de tourbières située de part et d’autre de notre frontière avec la République démocratique du Congo sœur, gigantesque puits de carbone piégé séquestrant en son sein 30 milliards de tonnes de carbone, soit l’équivalent de vingt années d’émissions des États Unis d’Amérique.

 

Je vous parle d’un pays où 17 aires protégées recèlent des joyaux de la biodiversité sur 13% du territoire national et où le cadre légal de protection de l’environnement, ainsi que le code forestier, sont en pleine rénovation.

 

Je vous parle enfin d’un pays dont la contribution au phénomène du réchauffement climatique global est infinitésimale, mais qui n’en subit pas moins de plein fouet les effets dévastateurs : érosions au cœur de nos villes, recul du littoral Atlantique, pluies diluviennes, inondations, tornades…

 

 

Excellences, Mesdames et Messieurs.

 

Pleinement conscients des responsabilités qui sont les nôtres, mon gouvernement et moi-même n’avons jamais été dans le déni. Depuis près de 30 ans et sur toutes les tribunes internationales, le République du Congo porte sa part d’avertissement face à l’urgence climatique.

 

Nous avons toujours dénoncé avec force la délocalisation des activités polluantes des pays riches vers les pays pauvres. Nous avons toujours dit que les vraies réponses aux défis écologiques ne pouvaient être que le fruit d’une impulsion politique à l’échelon mondial. Hélas, pour nous entendre, il a fallu du temps, trop de temps.

 

Aujourd’hui, alors que plus personne n’ignore l’obligation de déployer des mesures financières lourdes et dont les effets ne sont pas toujours immédiats, afin d’éviter autant que faire se peut les catastrophes à venir, il est temps pour nous de passer de l’atténuation à l’adaptation.

 

Pour ce faire, outre le Fonds Vert climat, la Commission Climat du Bassin du Congo que j’ai l’honneur de présider a lancé en novembre 2016 a Marrakech en marge de la Cop 22 et avec l’appui déterminant de Sa Majesté le roi Mohammed 6, puis à Oyo au Congo trois mois plus tard, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Ce fonds, dont l’accord de création a été signé par 12 pays et qui est destiné à promouvoir une économie bleue via la gestion durable des écosystèmes aquatiques et forestiers pour le bien-être des communautés locales, est désormais en phase de préfiguration et sera opérationnel au cours des mois à venir.

 

Pour alimenter ce fonds, ainsi que pour concrétiser la Déclaration de Brazzaville élaborée en novembre dernier par la République du Congo, la République démocratique du Congo et la République d’Indonésie pour une gestion durable des tourbières, la mobilisation de ressources financières extérieures est impérative. Plus que jamais en ce domaine, le temps des promesses financières sans effets est révolu. Il y a urgence.

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Si nous voulons conjurer le scénario d’un monde où seuls les riches et les puissants profiteront des ultimes ressources au prix d’une aggravation insoutenable des injustices planétaires, l’heure du sursaut est arrivée. Ce n’est pas de votre compassion dont l’Afrique en général et le Congo en particulier ont besoin. C’est de votre solidarité.

 

Je vous remercie.

 

Pour le Président Denis SASSOU NGUESSO

Lu par :

La Ministre du Tourisme et de l’Environnement,

Arlette SOUDAN-NONAULT.- 

Le site des Cataractes à Brazzaville, lieu de la pose de la plaque commémorative de la Charte Africaine du Tourisme Durable et Responsable

Le site des Cataractes à Brazzaville sera le lieu de la pose de la plaque commémorative de la Charte Africaine du Tourisme Durable et Responsable, en compagnie du secrétaire général de l’organisation Mondiale du Tourisme, Monsieur Zurab Pololikashvili.

Le Congo est un fleuve d’Afrique centrale, prenant sa source sur les hauts plateaux, à la limite de l’Afrique australe. Il arrose la république démocratique du Congo et avec son affluent l’Oubangui, sert de frontière entre ce dernier pays et la République du Congo sur 2410 km, soit la plus longue frontière fluviale au monde.

Avec ses 4700 km au total, le Congo est le deuxième fleuve d’Afrique après le Nil et le deuxième au monde par son débit après l’Amazone. Au sud de Brazzaville, dans le prolongement de l’avenue de l’OUA et passé le pont qui enjambe la rivière Djoué, s’étend le site des Cataractes ( suivre le sentier à gauche après le pont).

  

D’une superficie de 8 hectares, ce site offre une vue imprenable sur les rapides du fleuve Congo.Un bras de terre forme une retenue d’eau paisible qui autorise une baignade abritée des courants. Le lieu est idéal pour les excursions et pique niques familiaux.  A portée de regard, les cataractes du fleuve Congo avec leurs rochers émergents comme des éperons qui ont de tout temps interdit la navigation au delà du Stanley Pool et à ce titre modelé l’Histoire du Congo depuis des siècles.

Deux îlots au biotope végétal unique, l’île des Amoureux et l’île du Diable, complètent le panorama de ce site de détente et de découverte à la fois écologique et ludique.

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Réunion sur l’ouverture des offres techniques et financières de l’étude de préfiguration du F2BC au siège du PNUD à New-York

Dans le cadre de l’operationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, et conformément aux orientations de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’État, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordinatrice Technique que ladite Commission, a présidé ce Mardi 05 février 2019,au siège du PNUD à New-York, la Réunion sur l’ouverture des offres techniques et financières de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
Cette réunion s’est tenue en présence des représentants des institutions sous régionales et internationales notamment le CAFI, la COMIFA, et le 4C MAROC.

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Allocution de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT à l’atelier de validation de la note Conceptuelle du projet « renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques …

Monsieur le Coordonnateur du Système des Nations Unies au Congo ;
Monsieur le Représentant du Programme Alimentaire Mondial en République du Congo;
Mesdames et Messieurs les délégués des agences du système des Nations Unies ;
Messieurs les Inspecteurs Généraux ;
Madame et Messieurs les Directeurs Généraux ;
Mesdames et Messieurs les membres du Comité technique
du Projet d’Adaptation aux Changements climatiques ;
Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile ;
Chers invités, Mesdames et Messieurs ;
Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais avant tout propos, et puisqu’il n’est pas trop tard pour le faire, vous souhaiter à vous-même ainsi qu’à vos familles respectives, une bonne et heureuse année 2019.Je voudrais par la même occasion vous remercier pour votre présence en ces lieux qui marque votre intérêt vis-à-vis la problématique de la lutte contre le changement climatique, laquelle est au coeur du projet qui nous rassemble ce jour. En effet, le changement climatique représente de nos jours l’un des plus grands défis auquel l’humanité fait face. Il s’agit d’une question de survie pour toute la planète, tel que cela a été indiqué dans le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat, le GIEC.
Mesdames et Messieurs, Notre pays qui figure parmi les pays vulnérables aux catastrophes naturelles, en général, et climatiques en particulier n’est
malheureusement pas épargné par les effets néfastes du changement climatique qui affectent tant les populations, les infrastructures que les écosystèmes. Le dérèglement climatique est notamment devenu une menace pour notre sécurité alimentaire, du fait de l’imprévisibilité qu’il engendre dans le calendrier agricole, fragilisant ainsi le processus de production agricole et le développement économique et social. Il devient par conséquent impérieux pour notre pays de développer les capacités de résilience des communautés locales et autochtones, par la mise en place de mécanisme d’adaptation en faveur des producteurs agricoles, afin de les aider à de palier à l’insécurité alimentaire. …

Téléchargez le PDF : Allocution de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement

Tourisme : le gouvernement érige les Cataractes de Brazzaville en Site Touristique

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault a indiqué le 27 janvier que le site touristique en construction aux cataractes du fleuve Congo, dans le 9e arrondissement, Madibou, à Brazzaville, allait contribuer à la diversification de l’économie congolaise, grâce aux taxes et impôts qui y seront prélevés sur les services et les commerces.

Ce site moderne s’étend sur 8 hectares dont 5 sur la partie terrestre et les 3 autres incluront l’île des amoureux et celui du diable.

On y trouvera diverses boutiques dont une pour les artisans, des restaurants, une salle polyvalente, des haies de promenade sur les quais, des parcours de randonnées pédestres, des parkings, un parc d’attraction pour enfants, des quais pour la pratique du kayak et hors-bords…

Les services de la place seront provisoirement remis au gouvernement congolais, par le biais du ministère en charge du Tourisme, en juin prochain. Actuellement, les offres pour la gestion dudit site et les réservations des espaces et services sont disponibles au ministère du Tourisme et de l’environnement.

La construction de ce site moderne des cataractes est financée à 70% par la STB, une société privée de droit congolais, et l’Etat congolais qui apporte les 30% restants.

Source: www.vox.cg

Environnement : la société Agil mise en demeure suite à la destruction environnementale

Au Congo-Brazzaville, Agil Congo, une société chinoise exploitant l’or dans une région du nord du pays a été mise en demeure à cause de nombreux d’importants ravages environnementaux imputables à l’activité minière.

 De vastes étendues de forêts détruites par le truchement des terrassements, des eaux à la couleur inhabituelle, …. Des habitants des villages tels que Lebayi, Otsouanzokou, Longouama, Ondoumbi dans le district de Kellé dans la région de la Cuvette-ouest à près de 700 km au nord de Brazzaville sont au bord d’une catastrophe écologique sans précédent.

« Il y a 32 sites d’exploitation d’or. Les rivières sont devenues des vasières. Si vous allez dans l’un des sites, vous vous rendrez compte des dégâts », confie un villageois à la ministre du tourisme et de l’environnement.

Madame Arlette Soudan-Nonault a bien touché du doigt la triste réalité. « L’endroit où nous sommes est pollué. On comprend mieux le cri de détresse des populations », constatait récemment la ministre de l’environnement et du tourisme. Et de disculper le président de la République : « Je ne sais pas à qui profite cette exploitation. Je m’interroge. Après, on met tout ça sur le président. Est-ce le président Sassou qui est ici ? ».

Agil Congo publiera-t-il ce qu’il a payé à l‘État congolais ?

Si elle continue de s’interroger, Soudan-Nonault a pourtant mis en demeure Agil Congo, société chinoise d’exploitation d’or. Ce, conformément à l’article 45 de la loi d’avril 1991 portant protection de l’environnement.

Au-delà des mesures préconisées in situ par la ministre comme la restauration du site et l’audit environnemental, cette situation pourrait donner du grain à moudre non seulement aux défenseurs de l’environnement, mais aussi et surtout aux observateurs impliqués dans la surveillance de la gouvernance des industries extractives.

Il pourrait par exemple interroger le gouvernement congolais sur la chaîne de décisions dans l’installation des industries extractives au Congo. En effet, l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) dont le Congo est partie prenante, fait de l‘étude sur l’impact environnemental une étape-clé avant le lancement d’une exploitation minière.

Un autre problème, celui de la responsabilité sociale et environnementale. Des ONG pourraient exiger des réparations ou dédommagements pour ces dégâts et privations (eau par exemple).

 

En outre, si comme l’affirme le reporter de la chaîne nationale de télévision, Agil Congo exploite sans certificat de conformité, tout porte à croire que l’entreprise échappe au contrôle de l‘État. Du coup, le Congo n’a encore reçu aucune recette (TVA, bonus d’exploitation, etc.) inhérente à cette activité aurifère.

Source : www.camer.be

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