UNE ÉTUDE DE FAISABILITÉ AU BASSIN DU CONGO CONFIÉE AU MAROC

Le Maroc et la République du Congo (Brazzaville) ont signé ce lundi 12 mars à Rabat un protocole confiant au Royaume une étude de faisabilité portant sur la préservation du bassin du Congo.

Cette étude sera réalisée à travers le Fonds bleu pour le bassin du Congo. Il s’agit d’un fonds international de développement qui vise à permettre aux États de la sous-région du bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, notamment celles des fleuves. L’accord portant création de ce fonds a été signé par douze pays de cette sous-région le 9 mars 2017 à Oyo en République du Congo.

Le Maroc, à l’initiative du roi Mohammed VI, a acté sa contribution pour la réalisation de ce projet lors de la COP22 de Marrakech. C’est ainsi que « l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le bassin du Congo » sera réalisée par le Centre de compétences en changement climatique-Maroc.

L’Allemagne a fait un don de 500.000 euros pour la réalisation de cette étude, selon la secrétaire d’Etat chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, signataire de l’accord au côté de la ministre congolaise du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault. Dans une déclaration à le360, cette dernière a salué l’excellence de la coopération entre les deux pays (voir vidéo ci-dessous).

 

Source: fr.le360.ma

Lancement à Rabat de l’étude de pré-figuration du Fonds bleu pour le bassin du Congo

Le secrétariat d’État chargé du Développement durable a organisé, hier à Rabat, un atelier pour valider les termes de référence de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le bassin du Congo. À cette occasion, un mémorandum d’entente a été signé entre Nezha El Ouafi, secrétaire d’État chargée du Développement durable, et Arlette Soudan Nonault, ministre du Tourisme et de l’environnement de la République du Congo et coordinatrice technique de la Commission climat du bassin du Congo, en vue de lancer la réalisation de cette étude.

 Un Mémorandum d’entente a été signe, hier à Rabat, entre Nezha El Ouafi, secrétaire d’État chargée du Développement durable, et Arlette Soudan Nonault, ministre du Tourisme et de l’environnement de la République du Congo et coordinatrice technique de la Commission climat du bassin du Congo, en vue de lancer la réalisation de l’étude de pré-configuration du Fonds bleu pour le bassin du Congo. Cette signature a couronné ainsi les travaux de l’atelier de validation des Termes de référence (TDR) de l’étude.

Les points focaux du Fonds bleu pour le bassin du Congo et les membres de la société civile de la sous-région de l’Afrique centrale ont procédé au cours de cette rencontre à la validation technique des termes de référence de l’étude de pré-figuration du Fonds bleu pour le bassin du Congo.

À cette occasion, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’environnement et coordinatrice technique de la Commission climat du bassin du Congo, a souligné dans son discours d’ouverture l’importance de cette réunion qui vient à point nommé dans la mesure où la validation technique par les membres du Comité adhoc régional de ces termes de référencement permettra de créer un consensus autour des principaux résultats attendus de l’étude.

Financée à hauteur de 500.000 dollars, comme le souligne Mme Soudan-Nonault, grâce à l’apport du PNUD, la coopération 

allemande (GIZ) et la coopération marocaine, cette étude de pré-configuration du Fonds bleu pour le bassin du Congo permettra d’asseoir les lignes directrices claires qui permettront au bureau d’étude désigné d’élaborer des propositions fiables, susceptibles d’éclairer la décision des Chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Commission climat du bassin du Congo.

  Le lancement de cette étude permettra également de pré-configurer le Fonds bleu pour le bassin du Congo, qui représente, comme le souligne Nezha El Ouafi, un outil opérationnel de la Commission du bassin du Congo, l’une des trois commissions créées ; rappelons-le, lors du sommet des Chefs d’État et de gouvernement africains tenu en novembre 2016 à Marrakech, en marge de la COP22 et présidée actuellement par Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo.

S’agissant de l’importance de ce fonds, elle vient, comme le souligne Mme El Ouafi , du fait qu’il représente un instrument de financement d’un plan d’investissements de très grande envergure, «probablement le plus grand en Afrique et dans les pays du bassin du Congo», ajoute la ministre, visant la mise en place d’une feuille de route de la politique de développement durable de ce bassin.

 

 

Source: lematin.ma

 

Maroc : Atelier de validation des Termes de Référence de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

Atelier de validation des Termes de Référence de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo
Rabat, le 12 mars 2018

1. Contexte et justification

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains ont décidé de créer le 16 novembre 2016 à
Marrakech, en marge de la COP22 à l’initiative de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc,trois commissions pour concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économique pour une émergence de l’Afrique. Cette orientation a été entérinée par une décision adoptée lors de la 28e session des Chefs d’Etat de l’Union Africaine, tenue les 30 et 31 janvier 2017 à Addis Abeba.

Les trois commissions climat de l’Union Africaine sont :
la Commission sahel, présidée par le Niger,
• la Commission du Bassin du Congo, présidée par le Congo,
• la Commission Etats insulaires, présidée par les Seychelles.

Pour les Chefs d’Etat, les trois commissions visent la mise en œuvre des outils politiques principaux suivants :
• l’Accord de Paris
• la Déclaration de Marrakech
• l’Agenda 2030 des Nations Unies sur les Objectifs de Développement Durable
• l’Agenda 2063 de l’Union Africaine
• la Proclamation de Marrakech.

La mission de chaque Commission est d’assurer la coordination et le suivi de toutes les actions et initiatives concourant à la lutte contre les changements climatiques et le développement économique des Etats membres de chaque commission, à travers l’élaboration des plans d’investissement climat.
En marge de la COP22, à Marrakech, le Président de la République du Congo proposait la création d’un fonds bleu pour le Bassin du Congo.

Le Fonds a pour objectifs de mobiliser les ressources nécessaires, auprès des Etats, des contributeurs et investisseurs, en vue du financement de la mise en œuvre des programmes et projets concourant au développement durable et à la promotion de l’économie bleue dans son champ d’intervention.

La République du Congo a organisé à Oyo dans le Nord du Congo, en mars 2017, une Conférence Ministérielle de lancement du Fonds Bleu, couronnée par la signature d’un Mémorandum d’entente pour la création dudit fonds.

Le Mémorandum d’entente portant création du Fonds Bleu a été signé le 09 mars 2017 par les Etats suivants : Angola, Burundi, Congo, Cameroun, Gabon, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Rwanda, Royaume du Maroc, Tchad.

En octobre 2017, Brazzaville a accueilli la Conférence des Ministres de l’Environnement et des Finances de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) sur l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et l’adoption de la Position Commune de la CEEAC et la CAE face à la COP23.

La conférence d’octobre 2017 de Brazzaville a débouché sur l’adoption de plusieurs outils ’opérationnalisation de ces deux instruments, la commission climat du bassin du Congo et le fonds bleu pour le bassin du Congo, et d’une déclaration Ministérielle, assortie d’une feuille de route dont le suivi de la mise en œuvre relève de la responsabilité des membres du Comité régional ad ‘hoc, composé des points locaux F2BC des pays membres et des délégués sous régionaux de la société civile du Bassin du Congo, sous la supervision de la conférence ministérielle.

L’une des recommandations de la déclaration de Brazzaville était l’appel fait au Royaume du Maroc, à travers le 4C (Centre de Compétences en Changement Climatique ) pour qu’il apporte son appui nécessaire pour la mise en œuvre du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, notamment rechercher des financements nécessaires à la réalisation de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Pour y parvenir, le 4C a préparé les termes de référence devant guider la réalisation de cette étude.
C’est pourquoi, avant le lancement de cette étude, il est indispensable que les membres du Comité régional ad ‘hoc les examine avant de les valider.

2. OBJECTIFS

L’objectif général de l’atelier de Rabat est de procéder à la validation technique des termes de référence de l’étude de préfiguration du F2BC. Spécifiquement, l’atelier de Rabat vise les objectifs suivants :

  • Obtenir l’appropriation par les points focaux F2BC, des termes de référence de l’étude
    de préfiguration du F2BC de la Commission climat du Bassin du Congo;
  • Obtenir la validation technique desdits termes de référence par les participants.

 

3. RÉSULTATS ATTENDUS

L’atelier de Rabat va déboucher sur les deux principaux résultats suivants :

  • Les points focaux du F2BC se sont appropriés les termes de référence de l’étude de préfiguration du F2BC pour leur permettre de participer à terme au processus de validation technique des livrables de ladite étude;
  •  Les termes de référence de l’étude de préfiguration du F2BC de la Commission climat du Bassin du Congo sont adoptés.

4. METHODE

Le processus de validation technique des termes de référence de l’étude de préfiguration du F2BC suivra la démarche suivante :

  •  Mettre à disposition des participants, la version des termes de référence élaborés par le 4C pour permettre à ces derniers de formuler des suggestions et recommandations en vue de les enrichir, conformément à la lettre et à l’esprit des principaux documents du F2BC, à savoir la Déclaration de Marrakech, le Mémorandum d’Entente d’Oyo et la Déclaration de Brazzaville ainsi que les communiqués finaux des réunions de Brazzaville et de Bonn ;
  • Créer un espace de discussion pendant l’atelier de Rabat après une présentation power point sur les grandes lignes des termes de référence dont il s’agit ;
  • Obtenir à travers la validation technique, un consensus autour du document.

5. PARTICIPANTS

Vont participer à cet atelier:

  • Les points focaux F2BC désignés par les pays membres;
  • Les délégués sous-régionaux des organisations de la société civile ;
  •  Le délégué de la Fondation Brazzaville.

Environnement : la réunion de Brazzaville posera les bases d’une bonne gestion des tourbières

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault​, l’a annoncé au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée le 1er mars à Brazzaville, en prélude à la troisième réunion des partenaires de l’Initiative globale sur les tourbières (IGT), sur le thème : « Valoriser les tourbières pour la population et la planète », qui aura lieu dans la capitale congolaise du 21 au 23 mars 2018.

L’initiative mondiale pour les tourbières (IMT), lancée lors de la COP22 de Marrakech en 2016, et dirigée par l’ONU-Environnement, ainsi que par un groupe de plus de 20 partenaires, travaillant en collaboration avec les pays détenteurs de tourbières que sont la République du Congo(RC), la République démocratique du Congo (RDC), l’Indonésie et le Pérou, permet d’accélérer et d’amplifier les mesures de conservation, la restauration et la gestion durable des tourbières dans le Bassin du Congo et dans le monde.

 Ceci, avec des effets bénéfiques sur la population, la biodiversité, la sécurité, de l’eau et le climat, a expliqué, d’entrée de jeu, la ministre à ses interlocuteurs.

Au niveau mondial, cette initiative vise à identifier et à répondre aux besoins des pays pilotes dont les zones couvertes par les tourbes sont importantes, en mettant en place une base de connaissances pour la prise de décision, et en développant des options pour réduire la dégradation, à travers la restauration, le développement et l’adoption des stratégies et du plan d’action pour la gestion à long terme des tourbières.

Les tourbières, a-t-elle ajouté, représentent un grand intérêt pour atténuer les gaz à effets de serre, responsables du changement climatique. Leur conservation permettrait d’atteindre les Objectifs du développement durable concernant la santé, l’eau et la vie terrestre.

  Pour la ministre du Tourisme et de l’environnement, la réunion de Brazzaville, qui regroupera plus de 100 participants, permettra : de mettre en place des stratégies ou des politiques pour mieux gérer les tourbières, après avoir pris connaissance des défis environnementaux liés aux changements climatiques ; à tous les pays partenaires d’intégrer dans la planification environnementale des questions relatives à la conservation et la gestion des tourbières ; au secrétariat de l’ONU-Environnement de faire le suivi et l’évaluation des politiques de conservation et de protection des tourbières dans les quatre pays partenaires.

Les tourbières, il faut le savoir, ne couvrent que 3% de la masse terrestre de la planète, mais elles contiennent autant de carbone que l’ensemble de la biomasse terrestre réunie, deux fois plus de carbone que l’intégralité de la biomasse forestière mondiale, et environ la même quantité de carbone que l’atmosphère.

   De ce point de vue, si les tourbières sont gérées de manière appropriée, elles peuvent constituer un atout dans le cadre de l’action climatique. Les tourbières en parfait état capturent le carbone, tandis que les tourbières dégradées sont d’importants émetteurs nets de gaz à effet de serre.

Arlette Soudant Nonault, a indiqué par la suite que si la communauté internationale espère maintenir l’élévation de la température moyenne de la planète en dessous des deux degrés Celsius (2°C), il est urgent d’agir pour que le carbone capturé dans les tourbières, piégé dans le sol humide, ne s’en échappe ni ne provoque une augmentation des émissions. Car, récemment, des scientifiques ont cartographié le plus vaste ensemble de tourbières tropicales au monde, présentes dans la cuvette centrale du Bassin du Congo, entre la République du Congo et la RDC.

    D’une superficie de près de 145.000km2 cet ensemble est cinq fois plus étendu qu’on ne l’avait supposé dans un  premier temps, et plus grand que l’Angleterre. La quantité de carbone renfermée par cette tourbière a été évaluée à environ 30 milliards de tonnes – soit l’équivalent des émissions de dioxyde de carbone des Etats-Unis pendant 15 ans.

  Avec cette découverte, la République du Congo et la RDC se classent ainsi aux deuxième(2ème) et troisième(3ème) rangs des pays tropicaux abritant les plus grandes surfaces de tourbières et réserves de carbone, juste derrière l’Indonésie.

Les tourbières des deux (02) Congo présentent un grand intérêt à l’échelle mondiale, et leur état quasiment intact en fait une source essentielle de stabilité écologique pour la région Afrique centrale tout entière, une précieuse réserve de carbone et le berceau d’une flore et d’une faune uniques.

   On y trouve en effet plusieurs espèces en voie de disparition, notamment les éléphants de forêt, les chimpanzés, les bonobos et la plus grande densité des gorilles de plaines des forêts du Bassin du Congo.

La ministre du Tourisme et de l’environnement, a déploré le fait qu’en dépit de la présence des tourbières dans 180 pays, elles ne constituent pas encore une préoccupation de premier plan pour les bailleurs de fonds.

 Pourtant, elles devraient, compte tenu des énormes quantités de carbone qu’elles stockent, elles méritent d’être hissées au rang  des priorités du programme relatif au changement climatique.

Depuis de nombreuses années, des scientifiques insistent sur la nécessité de les préserver afin d’empêcher la libération de milliards de tonnes supplémentaires de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et d’arrêter de faire grimper le niveau des émissions, mais leur combat ne rencontre que peu d’échos.

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Rappelons que la désignation de la République du Congo pour abriter la troisième réunion de cette initiative remonte à la deuxième réunion des partenaires de l’IGT qui s’était tenue du 15 au 17 mai 2017 à Jakarta en Indonésie.

 

 

Source:www.adiac-congo.com

Tourbières : les membres du comité technique échangent sur des questions d’agenda

INITIATIVE MONDIALE SUR LES TOURBIÈRES : LES MEMBRES DU COMITÉ TECHNIQUE ÉCHANGENT SUR DES QUESTIONS D’AGENDA 

Ces échanges ont eu lieu au cours d’une réunion organisée par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, le 26 février, dans la salle Djeno de la Tour Nabemba, à Brazzaville.

   Brazzaville abritera du 21 au 23 mars prochain, la troisième réunion des partenaires à l’initiative mondiale sur les questions des tourbières dont la thématique est « La valorisation des tourbières pour la population et la planète ». Dans le cadre des préparatifs de cette rencontre, la ministre du Tourisme et de l’environnement, a échangé avec les différents partenaires qui les accompagnent dans l’organisation de celle-ci.

« Nous avons échangé avec des comités techniques réunis ce jour et abordé des questions relatives à l’agenda, aux différents retro-planning, aux différentes thématiques proposées, avec des partenaires de l’université, des différentes associations sur le plan transversal qui implique des peuples autochtones, des questions sur le plan sanitaire et autre » a expliqué la ministre du Tourisme et de l’environnement à la presse.

  Les assises de Brazzaville seront co-organisées par la République du Congo en partenariat avec la République démocratique du Congo, ainsi que les partenaires de l’ONU environnement et la participation de l’Indonésie, du Pérou et d’autres entités techniques.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a annoncé également la tenue d’une conférence de presse, le 1er mars prochain, qu’elle va animer avec son homologue de l’Environnement et du développement durable de la RDC, le Dr Amy Ambatobe Nyongolo, à l’hôtel Radisson Blu Mbamou palace.

 

Source : www.adiac-congo.com

Environnement : Brazzaville et Kinshasa s’accordent pour la protection et la valorisation des tourbières de la cuvette centrale

Mme Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement du Congo a effectué une visite de travail de 24 heures à Kinshasa (RDC). Cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la 3ème réunion des partenaires de l’initiative sur les tourbières.

Comprenant la nécessité de mettre en place une coordination pour la protection et la valorisation  des tourbières, récemment  découvertes par les scientifiques en RDC et au Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault, s’est rendue, à Kinshasa, rencontrer son collègue de l’environnement et du développement durable, Dr Amy Ambatobe Nyongolo, pour discuter de la mise en place de cette structure conjointe.

Une séance de travail  qui a mis au tour de la table,  les experts  de deux Congo ainsi que les deux ministres. Elle a permis à  ces derniers de planifier les actions conjointes à  mener pour la promotion des tourbières afin de les valoriser au profit des populations  et de la planète. Aussi et surtout, d’attirer des financements conséquents  pour la protection de ces gigantesques  réserves de carbone,  les premières au monde. Ladite séance de travail  très fructueuse a été sanctionnée par un communiqué  conjoint qui a marqué la fin des travaux de Kinshasa.

Des débats concluants

Par ailleurs, l’on a noté avec satisfaction la prestation aussi professionnelle que la richesse des éléments produits dans ce document. Ainsi, dans cette démarche, les deux ministres ont réitéré  leur engagement à  travailler en synergie  pour la protection de ces tourbières  qui jouent un rôle  important  dans la séquestration  de carbones.

Selon le communiqué conjoint, les deux parties ont réitéré leur engagement à renforcer la collaboration entre les deux Etats  dans la protection de l’environnement et la valorisation des Tourbières récemment découvertes dans la cuvette centrale du bassin du Congo pour assurer l’équilibre climatique. Et considère le rôle que jouent les tourbières dans l’atténuation de changements climatiques, dans la préservation de la biodiversité, et leurs contributions à l’amélioration de la qualité de vie de nos populations et aux objectifs  de développements nationaux.

Conscients des difficultés qu’éprouvent beaucoup des projets dans leurs mises en œuvre, les deux parties décident d’obtenir des garanties  d’accompagnement idoines sous forme de financement, renforcement des capacités et de transfert  de technologie  en vue d’assurer une contrepartie  suffisante  à la  gestion durable  des tourbières  et du bien-être  des populations  riveraines.Au regard de tous ces éléments, les deux parties ont décidé de Consolider, ce jour, le comité conjoint pour l’organisation  de la 3ème réunion des partenaires de l’initiative sur les tourbières qui se tiendra du 21 au 23 mars 2018 ; en plus des comités nationaux d’organisation  qui doivent  être mis en place dans chacun de deux Etats ; de Procéder à la signature  d’un  protocole d’accord  pour la mise en place  d’un organe de gestion conjoint  à l’issue de la tenue de la 3ème réunion.

Ils ont, par ailleurs, promis de continuer à  sensibiliser  les populations congolaises sur l’importance  des tourbières  ainsi que leur protection. Profitant de la présence des médias, Mme Arlette Soudan-Nonault a appelé les médias à jouer pertinemment leur rôle afin d’informer et de sensibiliser les populations, sans oublier les autorités à comprendre  les enjeux et l’importance des tourbières dans la vie des populations.

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Le département du tourisme transversal à l’environnement.

Profitant de son séjour à Kinshasa, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’environnement a rencontré son collègue du tourisme de la RDC, M. Franck Mwe Di Malila« Nous avons eu des échanges sur le plan bilatéral, de renforcement des capacités, de partage d’expériences, ce qui fait que nous méritons d’être les pays les plus proches au monde, pas seulement à la proximité du territoire, sur le plan géographique, mais dans ce cadre de nos échanges séculaires qu’il y a entre la RDC et le Congo. » a déclaré Mme Arlette Soudan-Nonault.

Grand-messe sur les tourbières à Brazzaville 

L’organisation à Brazzaville, du 21 au 23 mars prochain,  de la 3ème réunion des partenaires de l’initiative mondiale sur les tourbières (IMT),  a été  le point d’orgue de la visite de la ministre Arlette Soudan-Nonault à Kinshasa. A ce sujet, l’option de la mise en place d’un comité conjoint pour l’organisation de ladite rencontre  a été  levée. Ils ont suggéré l’implication politique au plus haut niveau (les Chefs de gouvernement de deux Etats) pour présider l’ouverture solennelle de cette importante réunion. Mais aussi, l’implication des autres ministères sectoriels clés.

Outre la RDC et le Congo, cette rencontre mondiale de Brazzaville, qui aura pour thème « Valoriser les tourbières pour la population et la planète »  devra regrouper les autres pays des régions tropicales couvertes par les tourbières, à  savoir l’Indonésie et le Pérou.

La conférence devra également  favoriser le renforcement  des capacités  de parties prenantes pour la conservation,  la restauration et la gestion à long terme des tourbières ; d’accroître la sensibilisation sur les tourbières de la cuvette centrale située en République du Congo et en république démocratique du Congo et sur leur importance à l’échelle mondiale, et poursuivre le dialogue avec les principales parties prenantes. Partager les connaissances entre les principaux pays clés de l’Initiative Mondiale sur les Tourbières et les experts, à travers l’échange d’expériences, d’approches et de technologies pour la conservation, la restauration et la gestion durable des tourbières, etc. sans oublier, discuter aussi des conclusions du rapport : la fumée sur l’eau ; lutte contre les menaces globales découlant de la perte et de la dégradation des tourbières, par les partenaires de l’Initiative Mondiale sur les Tourbières.

Il sera aussi question de trouver un consensus  sur la vision à  l’horizon 2050, les objectifs stratégiques 2020-2030, ainsi  que les étapes clés pour une action conjointe de 2018-2020 par les partenaires  de l’IMT.

A titre de rappel,  les tourbières  récemment découvertes dans la cuvette centrale (RDC-Congo-Brazzaville), couvrent environs  145.000 kilomètres  carré.  Ces espaces marécageux ont piégé près  de 30 milliards  de tonnes de dioxyde de carbone.

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Développement durable : les acteurs de recherche scientifique et technique sensibilisés dans la mise en œuvre du protocole de Nagoya

Dans le cadre de la sensibilisation et de l’opérationnalisation de la plateforme des acteurs de recherche scientifique et technique dans la mise en œuvre du protocole de Nagoya, Mme Arlette Soudan-Nonault a ouvert, ce 21 février 2018, à Brazzaville, un atelier sur l’accès aux ressources génétiques et de ressources et partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.

Cet atelier est la matérialisation des recommandations prises de l’atelier du 11 mars 2016, tenu à Brazzaville sur la mise en place de la plateforme des acteurs de la recherche scientifique et technique en vue de mieux jouer leur rôle dans le processus APA.

Depuis son arrivé à la tête du département de l’environnement, Madame Arlette Soudan-Nonault, ne cesse de booster les choses. D’où la tenue de cet atelier et d’autres activités liées aux questions environnementales.

L’objectif dudit atelier c’est de permettre les échanges d’expériences et de continuer à la valorisation des résultats de recherche dans la mise en œuvre du protocole de Nagoya. Spécifiquement, il vise à mieux définir le rôle des acteurs de la recherche scientifique  et technique dans la mise en œuvre du Protocole de Nagoya ; d’échanger les différentes expériences menées  ou en cours ; élaborer une feuille de route et définir les actions  prioritaires  à mener.

L’intérêt de l’atelier

Dans son allocution d’ouverture, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’Environnement a rappelé aux participants la quintessence des ressources biologiques ou génétiques : « La question de l’accès aux ressources biologiques ou génétiques, aux connaissances traditionnelles et du partage des avantages issus de leur utilisation constitue, à la fois, un atout et un défi pour nos pays en développement, avant de spécifier les atouts et défis : Atout, dans la mesure où il s’agit de promouvoir les objectifs à long terme de conservation, d’utilisation durable et de bien-être socio-économique grâce à des mesures d’incitation relatives au commerce, au marché et à l’utilisation des technologies modernes ;  et Défi, dans le sens où l’atteinte de ces objectifs nécessitent d’élaborer et  de s’entendre sur des mécanismes juridiques, méthodes et politiques visant à donner une réalité pratique au concept d’Accès et de Partage des Avantages. »

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En bonne éducatrice, Arlette Soudan-Nonault, a rappelé aux participants les obligations du Protocole de Nagoya « Ce Protocole de Nagoya pour lequel nous sommes réunis ce jour, prévoit plusieurs obligations en ce sens, parmi lesquelles:

  • assurer une certitude juridique, une clarté et une transparence, vie:
    • l’élaboration d’un cadre réglementaire clair ;
    • la désignation d’une Autorité Compétente ;
    • l’établissement des points de contrôle
  • établir des règles précises et des procédures de consentement préalable donné en connaissance de cause et des Conditions convenues de commun accord, en vue d’accorder un accès aux ressources génétiques ;
  • créer les conditions pour promouvoir et encourager la recherche scientifique et technique, qui contribue à la conservation de la Diversité Biologique ;
  • ressortir l’importance des ressources génétiques liées à l’alimentation et à l’agriculture pour une meilleure sécurité alimentaire.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement renseigné les participants les efforts fournis par le Congo après la ratification de ce Protocole, en 2015. « Le processus de mise en œuvre des dispositions du Protocole de Nagoya au niveau national a contribué à l’élaboration de la stratégie nationale et de son plan d’actions, ainsi qu’à l’élaboration des textes réglementaires sur lesquels les juristes viennent de se pencher un regard et dont la procédure d’adoption suivra son cours, jusqu’à leur publication. L’identification, la sensibilisation et la formation des parties prenantes ont par ailleurs constitué une part importante des activités menées dans la mise en œuvre du Protocole de Nagoya. »

 

Prise de conscience

« Vous êtes également des acteurs par qui tout peut passer pour le meilleur, mais aussi pour le pire, en négociant par exemple des contrats de recherche, sans tenir compte de la réglementation en vigueur au niveau national ou en transférant les résultats de vos travaux de recherche sans autorisation de l’Autorité Compétente. » a déclaré la ministre Arlette Soudan-Nonault, à l’endroit des participants.

Arlette Soudan-Nonault s’est réjoui de la qualité des participants, et en toute humilité,  elle a demandé à certains experts de prendre attache avec ses services pour mutualiser les efforts afin d’arriver à faire face aux différentes situations liées aux changements climatique, aux catastrophes naturelles, aux maladies tropicales, etc.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement a attiré la sonnette d’alarme pour prendre des dispositions aux frontières afin d’éviter d’exportations illicites des ressources biologiques : « Aujourd’hui, il n’est pas rare de constater que nos ressources biologiques et notamment génétiques, sont souvent exportées sans que personne ne soit inquiété, parce qu’aucune disposition particulière n’a été prise aux frontières. » D’où sa volonté de sensibiliser les agents des différents services qui exercent leurs activités aux frontières, notamment les services de police, des douanes, des eaux et forêts, de l’immigration et émigration, etc.

Parmi les résultats attendus au cours de cet atelier, qui va durer deux jours, informer les participants sur la mise en œuvre du Protocole de Nagoya ; sensibiliser les acteurs de la recherche scientifique et technique sur rôle dans la mise en œuvre  du Protocole de Nagoya ; d’Elaborer et adopter une feuille de route et les actions prioritaires  pour la mise en œuvre du Protocole de Nagoya définies.

 

Changements climatiques : les experts de l’espace Comifac/CEEAC décryptent les conclusions de la COP23

Un atelier sous-régional ouvert le 13 février, à l’hôtel la Concorde à Kintélé, réunit les experts et points focaux d’Afrique centrale autour de la problématique sur le climat.

Organisé par le gouvernement de la République du Congo en partenariat avec la Comifac, l’atelier de décryptage de la 23e conférence des Parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP23), tenue en novembre 2017, à Bonn, en Allemagne, vise à renforcer les capacités des négociateurs des pays membres de l’espace Comifac/CEEAC.

Cette réunion, a indiqué le secrétaire exécutif de la Comifac, Gervais Itsoua Madzou, est une occasion de faire un retour sur ces assises de Bonn. Il s’agit précisément de savoir quelle a été leur position sur les différents points de l’ordre du jour ; quelles ont été les conclusions de la conférence ; dans quelles mesures leurs différents points d’intérêts et positions ont été pris en compte dans les conclusions.

S’adressant à ses collègues, Gervais Itsoua Madzou, s’est interrogé sur ce qu’ils iront faire à la 48e session des organes subsidiaires de la CCNUCC convoquée du 30 avril au 10 mai , toujours à Bonn, et sur leur agenda pour cette nouvelle conférence. De même qu’il s’est interrogé sur le niveau de préparation pour la mise en œuvre des CDN  des pays de l’espace Comifac/CEEAC sur l’année 2020, fixée comme année du lancement de la mise en œuvre de l’accord de Paris.

« Le secrétariat exécutif de la Comifac reste particulièrement vigilant quant à la satisfaction des obligations ci-dessus par les pays membres de l’espace Comifac/CEEAC et veille à ce que toutes les conditions devant permettre la satisfaction effective de leurs obligations soient réunies. A cet effet, il s’assure que, lorsque l’opportunité se présente comme la présente rencontre, les pays échangent systématiquement sur l’état de mise en oeuvre des CDN au niveau national. », a-t-il déclaré

Cet atelier revêt une importance capitale pour les pays de l’espace Comifac/CEEAC à l’heure des futures négociations sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris qui succèdera au Protocole de Kyoto en 2020, a indiqué la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, qui a présidé l’ouverture de cette réunion.

« Cet atelier vise à renforcer les capacités des négociateurs et experts climat et les préparer à la prochaine conférence de Bonn sur les changements climatiques, prévue du 30 avril au 10 mai 2018 et portant la 48e réunion des organes subsidiaires de la CCNUCC, ainsi que la COP 24 qui se tiendra en novembre- décembre 2018, à Katowice, en Pologne. Les enjeux sont aussi importants que lors de la COP 21 tenue en décembre 2015, à Paris. Cette prochaine COP devra conclure sur les procédures et les moyens financiers de mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat qui interviendra en 2020 », a-t-elle indiqué.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a ajouté que le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, est résolument engagé à œuvrer avec la communauté internationale pour trouver des solutions globales et durables aux défis environnementaux mondiaux qui se posent actuellement. A ce titre, il a toujours pris une part très active aux conférences internationales sur le climat.

Ainsi, après la COP23 en décembre 2017 à Bonn, il a répondu présent au sommet international sur la France climat, en décembre de la même année à Paris. Lors de la COP22 tenue en novembre 2016, à Marrakech, au Maroc, il avait lancé l’initiative de la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

A cette occasion, il avait été mandaté par ses pairs africains lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine organisée en marge de la COP22, pour coordonner l’opérationnalisation du Fonds bleu pour le Bassin du Congo et de la commission Bassin du Congo pour le climat.

C’est dans ce cadre que le 9 mars 2017,  à Oyo, en République du Congo, a été signé, entre les pays de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale et ceux de la communauté de l’Afrique de l’est, y compris le Maroc, le mémorandum d’entente pour la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. De même, la conférence extraordinaire des ministres en charge de l’Environnement et des Finances des deux communautés régionales de l’Afrique centrale et de l’est, tenue du 3 au 5 octobre 2017, à Brazzaville, a défini les moyens d’accélérer la mise en œuvre de ce Fonds pour le Bassin du Congo et de la Commission Bassin du Congo.

Rappelons que la présidence en exercice de la Comifac est actuellement assurée par Francine Tashimune, ministre des Terres et de la forêt de la République du Rwanda.

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Tourisme : les ministres des deux Congo échangent sur des projets communs

En séjour de travail à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), la ministre  Arlette Soudan-Nonault s’est entretenue avec son homologue Franck Mwe Di Malila Apenela, le 10 février.

Les deux ministres ont eu des échanges sur le plan bilatéral, notamment le renforcement des capacités et le partage d’expérience. Pays signataires de la Charte en marge de la COP22 à Marrakech, ils abriteront en commun la première étape de la caravane africaine du Tourisme durable.

« Nous avons également en commun, dans le cadre de la transférabilité, la gestion des tourbières (vu qu’il y a l’écotourisme, la protection de la nature, donc il en est tout à fait concerné), la gestion au sein de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), notamment sur la mouture, la prise en compte de l’Afrique dans le nouveau projet que l’OMT souhaite mettre pour les pays du sud que nous sommes.», a déclaré la ministre du Tourisme et de l’environnement du Congo-Brazzaville, à l’issue de l’entretien avec son homologue de la RDC. Parlant des avantages géographiques, Arlette Soudan Nonault a dit :

« Nous méritons d’être les pays les plus proches au monde, pas seulement par la proximité au travers le territoire sur le plan géographique, mais dans le cadre de nos échanges séculaires ».

 Outre les questions liées au tourisme, Arlette Soudan-Nonault a aussi invité officiellement, au nom de la République du Congo, son homologue Franck Mwe Di Malila Apenela à participer à la troisième réunion des partenaires de l’initiative mondiale sur les tourbières prévue du 21 au 23 mars, à  Brazzaville.

Pour le ministre du Tourisme de la RDC, les deux Congo ont un destin commun. « La passerelle la plus évidente, c’est déjà la proximité de nos deux pays. Nous sommes naturellement ensemble. La seconde passerelle, c’est comme vient de l’expliquer ma collègue, c’est que nous avons des intérêts communs sur des projets qui doivent être développés dans notre sous-région, notamment un projet sur le Programme Afrique. Il y a également la protection des tourbières qui par essence sont communes à nos deux pays et l’écotourisme dont elle et moi souhaiterions que ce soit l’essence même du tourisme dans notre sous-région. », a souligné Franck Mwe Di Malila Apenela.

 

Source :www.adiac-congo.com

Deuxième conférence des parties à la convention de Bamako : Déclaration de madame la Minsitre

Consultez, en cliquant sur ce lien, la déclaration de madame Arlette SOUDAN-NONAULT, ministre du tourisme et de l’environnement de la République du Congo à la deuxième conférence des parties à la convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique les déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontaliers et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique.