Francophonie : les économies nouvelles au centre de la réunion des ministres

Prévue du 25 au 26 novembre à Paris, la rencontre planchera sur une thématique majeure : « Economies nouvelles : économie bleue, économie verte – nouveaux moteurs de création de richesse, d’inclusion sociale et du développement durable ».

Les assises offriront l’occasion à l’Afrique centrale de mettre en exergue le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, en tant qu’initiative salutaire pour l’environnement et le bien-être de la population. Proposé par le Togo, le thème de cette conférence colle à l’actualité. En témoignent les difficultés économiques auxquelles la majorité des pays membres de la Francophonie est confrontée, en particulier ceux dont les économies demeurent tributaires des matières premières.

Les économies nouvelles ont l’avantage d’être diversifiées, inclusives et reposant sur les bases solides. Dans la capitale française, les ministres de la Francophonie seront amenés à réfléchir sur la façon de promouvoir ce nouveau type d’économies qui sont plus créatrices d’emplois, de valeur ajoutée et moins destructives de l’environnement.

Initiative de la République du Congo en collaboration avec la Fondation Brazzaville pour la paix et la préservation de l’environnement, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo a été annoncé en marge de la COP22 au Maroc en 2016 par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. Il vise à la fois la préservation des écosystèmes forestiers régionaux et le développement économique des Etats.

Source: adiac-congo

Une Mission de l’ONU à Brazzaville pour la préservation des Tourbières du Bassin du Congo

         L’équipe d’experts du Programme des Nations unies pour l’environnement, en séjour de travail à Brazzaville, a échangé, le 16 octobre 2017 , avec la Ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, sur la conservation d’un énorme puits contenant 30 milliards de tonnes de dioxyde de carbone piégé dans une tourbière, situé dans la partie centrale du bassin du Congo.

        La mission, la deuxième du genre, est la poursuite de la première effectuée au mois de mars dernier. Au cours de celle-ci, des discussions avaient permis aux partenaires d’identifier les actions gagnant-gagnant, liées à la conservation et à la gestion durable des  » tourbières du bassin du Congo« .

         Les deux parties se sont accordées, au terme de leur échange du 16 octobre 2017, pour gérer de manière durable cet écosystème d’une importance capitale non seulement pour le Congo mais aussi pour toute l’humanité.

     « Nous sommes venus nous assurer que le Congo nous accompagnera à relever le profit de cet écosystème au niveau de la Cop 23. Nous sommes également ici pour préparer la troisième réunion des pays partenaires de l’initiative mondiale sur les tourbières qui se tiendra, à Brazzaville, au premier trimestre2018 »

, a indiqué Daniel Pouakouyou, l’un des experts de l’ONU Environnement.

        Les tourbières du bassin du Congo regorgent d’une quantité de carbone équivalant à 228 millions d’hectares du massif forestier du Bassin du Congo. Elles sont situées entre les deux Congo, dans la partie centrale du bassin du Congo. Daniel Pouakouyou estime que « Si ce stock de carbone est libéré, cela perturbera tout le climat du monde. On a tout intérêt de travailler ensemble, de manière transversale, avec tous les partenaires nationaux et internationaux pour contenir cette bombe climatique là où elle se trouve, on ne la laissera pas exploser».

      Pour sa part, la Ministre du Tourisme et de l’environnement pense qu’il faut préserver ce poumon écologique car beaucoup n’en sont pas conscients. « La déforestation se fait, nous sommes dans l’élaboration d’un retro-planning qui nous amène à la Cop 23 avec une démarche mutuelle commune à celle de l’ONU Environnement et, nous sommes en train de préparer cette grande assemblée qui se tiendra à Brazzaville.  Il nous faut travailler avec tous les secteurs: le gouvernement, le secteur privé , la société civile, les ONG et impliquer les collectivités locales », a précisé Arlette Soudan Nonault.

        Après Brazzaville, l’équipe d’experts du programme des Nations unies pour le développement se rendra ce 18 octobre à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, en vue de poursuivre ce dialogue sur la préservation des « tourbières du bassin du Congo « avec les autorités de ce pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : adiac-congo

Bassin du Congo : réflexion à Brazzaville sur les voies du financement

Monsieur Clément MOUAMBA , Premier Ministre, Chef du Gouvernement ,lors de son allocution pendant la Conférence Extraordinaire des Ministres des Finances et de l'Environnement de la CEEAC et de CAE

           Le Bassin du Congo, un véritable concentré d’une rare richesse écologique. C’est en effet 10 % de la biodiversité mondiale repartie sur plus de 500 000 hectares avec au moins 250 millions d’habitants. C’est aussi le deuxième poumon du monde, après la forêt de l’Amazonie du fait de l’importance des réserves de carbone. Un patrimoine à préserver et à promouvoir, ont dit en choeur les experts réunis à Brazzaville pour la conférence sur l’opérationnalisation du fonds bleu – un organe devant permettre de rendre effective la commission climat du Bassin du Congo.

           Il n’aura échappé à personne en effet que si les émissions nocives viennent du nord, les catastrophes dites naturelles – mais en réalité provoquées frappent au sud souligne Arlette Soudan Nonault, la ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement. (…) Il nous faut établir un rapport de force crédible. Oui, bien sûr, le fonds bleu comme tous les autres, se doit d‘être opérationnel. Nous n’avons pas le droit à l‘échec. Et pour cela, nous devons agir vite et ensemble.

           Exploité judicieusement, les experts sont d’avis que le bassin du Congo pourrait être un véritable catalyseur de développement économique.

Source : africanews.com

Fonds Bleu pour le Bassin du Congo: le Congo et le Maroc échangent sur les Bonnes Pratiques

Le Congo et le Maroc, respectivement représentés par Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’environnement et Nezha El Ouafi, secrétaire d’Etat chargée du Développement durable, ont récemment échangé sur les expériences et les bonnes pratiques des deux pays dans le domaine de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.

         En mission au Maroc pour participer au 4e dialogue régional en Afrique sur la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national dans le contexte de l’Accord de Paris sur le climat, tenu à Rabat du 26 au 28 septembre 2017, Arlette Soudan-Nonault a parlé avec son homologue du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

          Ceci, dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des décisions du Sommet des chefs d’Etat africains, tenu à Marrakech en marge de la COP 22, en l’occurrence la commission climat du Bassin du Congo, présidée par le Président Denis Sassou N’Guesso. Une note de cadrage de l’étude de faisabilité et de préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo a été présentée avec le concours des experts et des partenaires marocains, ainsi que des institutions internationales invitées.

        « Une deuxième réunion de travail a permis d’établir une feuille de route préalable à la coopération entre le ministère du Tourisme et de l’environnement du Congo, la Fondation Brazzaville et le Centre de compétences sur le changement climatique (4C Maroc), qui sera soumise à l’approbation des parties signataires au Mémorandum d’entente d’Oyo pour la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo », précise la déclaration conjointe.

           A l’issue de la réunion, le centre 4C Maroc s’est proposé d’accompagner la Commission climat du Bassin du Congo, dont le Fonds bleu, en termes de support technique nécessaire à sa mise en œuvre.

          Selon la déclaration, les résultats issus de cette réunion seront discutés avec l’ensemble des parties signataires du Mémorandum d’entente d’Oyo, et présentés du 3 au 5 octobre à Brazzaville lors de la conférence des ministres de l’Environnement et des finances de la CEEAC et EAC pour, notamment, l’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu

 

Source : adiac-congo.com

Environnement : la protection de la couche d’Ozone s’impose

L’humanité a commémoré il y a quelques jours la journée internationale de la protection de la couche d’ozone, sous les auspices du Programme des Nations unies pour l’environnement. Au Congo comme ailleurs, la protection de cette couche s’impose.

        Cette année 2017, les Nations Unies ont choisi comme thème pour protégé l’environnement : « Prendre soin de toute forme de vie sous le soleil ». Ce thème engage les pays parties au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, dont le Congo, à se focaliser dorénavant non seulement sur la protection de cette couche, mais aussi à s’orienter vers le choix des technologies qui garantissent le développement durable, en vue d’atteindre un objectif global, à savoir : la préservation de la terre dans toute sa diversité biologique, ainsi que celle du climat.
n ce qui concerne la République du Congo, dont la déclaration de cette journée a été lue par la Ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, cette politique de gestion durable de l’environnement, constitue, l’un des principaux axes de sa politique gouvernementale.

      « La République du Congo qui s’associe solennellement à la communauté internationale pour marquer son engagement solidaire en faveur de toutes les initiatives et actions visant à protéger la couche d’ozone et le climat, va poursuivre et intensifier ses efforts dans la mise en oeuvre de la convention de Vienne relative à la protection de la couche d’ozone et du protocole de Montréal, qui sont les deux instruments juridiques essentiels en la matière », a-t-elle déclaré.

       Avant d’ajouter que, le gouvernement de son pays s’attèle, à travers le ministère en charge de l’environnement, à développer les activités qui s’inscrivent dans son programme pays, et dans ses plans nationaux de gestion et d’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Ces plans se réalisent de manière participative, avec un accent particulier sur le renforcement des capacités des acteurs publics, privés et de la société civile. Le Congo, à l’instar des autres pays en développement membres de la convention de Vienne et du Protocole de Montréal, est résolument engagé dans la mise en œuvre du plan de gestion d’élimination de toutes les substances appauvrissant la couche d’ozone, pour la période allant de 2013 à 2040.

        En effet, les questions climatiques s’imposent désormais à tous et engagent tout le monde à jamais dans la mise en œuvre du Protocole de Montréal et de la Convention de Vienne. C’est pourquoi, au regard de la multiplication des catastrophes naturelles à travers le monde, avec leur cohorte de dégâts sur les plans humain, matériel et environnemental d’une part, et de l’apparition du phénomène des réfugiés climatiques, imputables à la forte concentration des gaz à effets de serre dans l’atmosphère d’autre part, l’humanité entière est interpellée. Ainsi donc, le crédo des pays parties au protocole est : « le plus tôt on agit, mieux cela vaudra pour la protection à la fois, de la couche d’ozone et du climat planétaire ». »

        En réalité, à l’heure actuelle, les gens devraient utiliser les réfrigérants hydrocarbures et les réfrigérants dits naturels, connus des techniciens frigoristes, en vue de protéger la couche d’Ozone et le climat. La ministre congolaise en charge du département de l’environnement, a exhorté les Congolais dans ce sens. Outre l’exhortation, elle a aussi interpellé les importateurs de tous les gaz frigorigènes et les a invités à déclarer leurs commandes et livraisons au bureau ozone Congo, conformément à la réglementation en vigueur au pays et dans l’intérêt de toute l’humanité.

         Notons que le Congo, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’environnement, a déjà réalisé et validé une enquête sur le niveau de consommation nationale des gaz fluorés HFC à très fort potentiel de réchauffement climatique, en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre du futur Plan de gestion et de l’élimination de ces substances nocives.

Source: www.adiac-congo.com

Changement Climatique: Vers un renforcement de la coopération entre le Maroc et le Congo

Une rencontre bilatérale a eu lieu à Rabat entre Madame Nezha El Ouafi, Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable du Royaume du Maroc, et Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, en mission au Maroc pour participer au 4ème Dialogue Régional en Afrique sur la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National dans le contexte de l’Accord de Paris sur le Climat, tenu à Rabat du 26 au 28 septembre 2017.

     Cette rencontre a été l’occasion d’échanger les expériences et les bonnes pratiques des deux pays dans le domaine de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. A ce propos, une visite a été organisée au Centre d’Enfouissement et de Valorisation des déchets de Rabat.

      Les deux ministres ont eu des discussions dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des décisions du Sommet Africain de l’Action, tenu sous la présidence effective de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , le 16 novembre 2016 à Marrakech en marge de la COP22.

      Par ailleurs, il a été porté à la réflexion, la nécessité de créer et de sceller un partenariat tripartite entre le Ministère du Tourisme et de l’Environnement du Congo, la Fondation Brazzaville et le Centre de Compétences sur le Changement Climatique (4C Maroc), pour lequel un accord de principe a été acté.

       Les résultats issus de cette réunion seront discutés avec l’ensemble des parties signataires du Mémorandum d’Entente d’Oyo, et présentés lors de la Conférence des Ministres de l’Environnement et des Finances de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et de la Communauté de l’Afrique de l’Est pour, notamment, l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu, prévue du 3 au 5 octobre 2017 à Brazzaville au Congo.

Source : levert.ma

 

Le Congo Désormais Membre du Conseil Exécutif de l’OMT

         La République du Congo, représentée par sa Ministre du Tourisme et de l’Environnement   Arlette Soudan -Nonault, a été élue le 12 septembre membre du Conseil Exécutif de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), lors de son Assemblée Générale de Chengdu en Chine.

          Le Conseil Exécutif est l’instance de direction et d’orientation de l‘OMT, organisme spécialisé des Nations Unies. Cette élection récompense les efforts accomplis par le ministère pour rendre visible, attractive et compétitive la <<  Destination Congo >>.

           Soutenue par de nombreux pays africains, elle renforce l’intégration de la République du Congo dans les instances internationales. Elle consacre, enfin, la justesse du choix stratégique opéré par Le Président  Denis Sassou Nguesso, Chef de l’Etat, de faire du Tourisme l’un des leviers essentiels de la diversification de l’économie congolaise.